1.1.1.3. Climat et Hydrographie
La commune de Dangbo est caractérisée par un
climat subéquatorial humide avec deux saisons de pluies et deux saisons
sèches. Les températures y sont moyennement élevées
atteignant parfois 33° à l'ombre. Une légère
influence de l'harmattan balaie la zone entre décembre et janvier.D'une
moyenne d'environ 80 jours, les précipitations varient entre 900 et
1.600 millimètres l'an.La commune de Dangbo dispose d'un réseau
hydrographique très important que constitue le fleuve
Ouémé qui la partage en deux parties. Propice à
l'exploitation des ressources halieutiques, le fleuve est aujourd'hui
confronté à des problèmes de pollution de tout genre. Il
s'agit principalement de son comblement résultant de la forte
érosion des berges, du trafic des produits pétroliers mais aussi
et surtout des résidus de métaux lourds (plomb et mercure) issus
des rejets des piles et autres déchets (ordures ménagères,
déchets biomédicaux, excréta humains et d'animaux etc.)
dans le fleuve par les populations.Ces perturbations humaines sont pour la
plupart à l'origine de la diminution sensible des ressources
halieutiques constatée de nos jours dans le fleuve.
Il faut faire également observer que la GIRE (Gestion
Intégrée des Ressources en Eau) n'est pas encore une
réalité dans la commune alors que de nombreux facteurs sont
réunis pour favoriser la mise en oeuvre de cette approche comme en
témoignent les divers usages qu'en font les populations à travers
l'agriculture, l'élevage, la pêche ou la pisciculture,
l'utilisation pour les besoins et autres usages domestiques.
1.1.1.4. Végétation
La végétation de la Commune de Dangbo est de
type savane arborée où prédominent les palmiers à
huile naturels. On rencontre par ailleurs, une dizaine de formations
forestières (forêts, forêts sacrées et autres)
estimée à environ 108,75 hectares (source : service des eaux
et forêts). Les forêts sont à dominance de samba, colatiers,
faux ébène, Daniella, linza. Ce couvert végétal est
aujourd'hui fortement dégradé sous la pression humaine pour des
fins de recherche de bois de chauffe, d'acajas et de bois d'oeuvre mais aussi
par la stagnation des eaux de crue qui déracinent certains arbres.
D'où il devient impérieux de les protéger à travers
le reboisement.L'essentiel du couvert végétal de la commune
résiste à la destruction par l'Homme à cause de la forte
sacralité qui l'entoure.
|