4.2.1.3. Les raisons subjectives du
faible esprit entrepreneurial
Au travers de cette étude bien d'autres raisons
qualifiable de subjectives nous amène à justifier le faible
esprit entrepreneurial des jeunes.
Primo, la faiblesse des actions des élus locaux
conduisant à la déception légitimée dans le rang
des jeunes. Lors des échéances électorales, les promesses
d'assistance des jeunes se font fort entendre. Les miettes de sous se
distribuent accompagnées des engagements verbaux de ; faire des
prêts aux jeunes, d'aménagement des voies et de créer des
emplois pour les jeunes. Mais une fois élue les vraies initiatives pour
accompagner la jeunesse sont négligées ou rejetées, au
détriment de projet parfois fictifs et ou égoïstes. (Cf.
entretien mairie). Pour le peu d'actions gouvernementaux, les conflits
d'intérêts court-circuitent l'intervention qui se limite
uniquement au centre.
Deuxio, nous avons le faible accès des zones
périphériques aux actions d'aides; une sorte de
difficulté spatiale. Le desserrement des circuits dans la commune de
Dangbo n'est pas fortement assuré. A cause de cela, certain jeunes sont
victimes de fait d'habiter dans leur village s'ils ne migrent pas vers le
centre communal. Il va de soi que plusieurs acteurs soulignent le manque des
moyens afin d'impacter même les hameaux reculés. La
présence même des autorités locales dans ces
localités dont ils sont responsables est séculière
à cause de leur occupation proche les centres villes. Ainsi, les jeunes
de localités de Kessounnou, Houédomey, de Gbéko, et
Hêtin se plaignent du faible accès à l'information, du
coût et du temps nécessaire pour participer à des
activités au centre ville. Sans compter le fait que la survivance
quotidienne n'était pas facile, (Cf. Ente Jeunes Entrepreneurs)
ajouté à ces contraintes, le réflexe du dépassement
de soi et la pensée de prendre une initiative pour entreprendre se
trouvent freinés par la clamée du manque d'argent (fonds de
démarrage) et du `ce n'est pas facile'. (Cf. Graphe 9).
La faiblesse des motivations des jeunes traduite par moindre
de démarches envers les structures d'aide à l'entreprenariat
Le manque d'exemple de grandes entreprises locales, qui
servirait de modèle pour les jeunes et la faible promotion des quelques
sociétés traditionnelles économiques, dont les
succès stories pourraient mieux inciter les jeunes du terroir. Et ce
défi non réalisé est du au manque d'acteurs locaux
internes ou initiatives privées pouvant faire une prospection et
développer des activités dans ce sens. Car, par exemple au sein
des activités du BPC, des ateliers de success stories sont
déclencheurs d'esprit entrepreneurial chez beaucoup de cibles.
Par ailleurs le faible développement du travail en
équipe rend la difficulté d'entreprendre plus forte au sein des
jeunes. Et si à priori, les initiatives de travail de groupes
ancestrales ne sont plus suivies, il n'est pas facile de s'en inspirer et
trouver confiance pour s'associer et réussir une entreprise en
équipe.
En résumé, on peut donc retenir, le manque des
dispositions précises d'information, de formation et de soutien à
l'entrepreneuriat, sans négliger la couverture trop peu suffisante des
structures déconcentrées et la rareté du financement.
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