2. Apport extérieurs
Depuis plusieurs années, la RDC bénéficie
de l'appui des partenaires extérieurs pour le développement de
son économie. Cet apport se divise en 3 catégories à
savoir :
? - L'assistance financière
? - L'assistance technique ou matérielle
? - Les investissements directs étrangers (IDE).
A. Assistance financière
La RDC mobilise les ressources extérieures non
remboursables auprès de ses partenaires extérieurs
multilatéraux comme bilatéraux. La RDC
bénéficié aussi des dons et prêts auprès de
ses partenaires.
B. Assistance technique ou matérielle
Dans le cadre de cette assistance, l'Etat congolais s'est vu
être accompagné par la BM (Banque Mondiale) et le FMI (Fond
Monétaire International) dans l'élaboration des programmes, des
plans tels que le PIR, le PEG, le FRPC, le DSCRP, le PPTE etc. L'union
européenne aussi et la BAD sans oublier la République
Sud-Africaine ont contribué efficacement au développement de la
RDC ces dernières décennies.
C. Investissements directs étrangers
(IDE)
D'autres systèmes beaucoup plus efficaces ont
été développés pour aider au développement
des pays amis. Les investissements directs étrangers constituent le
moyen adéquat pour raffermir les liens de collaboration, d'entente et de
coopération mutuellement avantageuse entre des nations et les peuples du
monde.
Au niveau de la RDC, les secteurs miniers, de constructions,
de services télécommunications et bancaires ont connu un boom
économique. Le boom minier s'est réalisé au Katanga, les 2
Kasaï, la province orientale, les 2 Kivu et le Maniema et cette situation
a même permis la cotation en bourse de certaines entreprises
congolaises.
En 2003, les flux d'investissements étrangers ont
atteint 132 millions de dollars et représentaient 23,6 % de la formation
brute de capital fixe. Les IDE (investissements directs étrangers) en
RDC se sont élevés à 500 millions de dollars en 2006,
contre 405 millions en 2005 et une moyenne annuelle de seulement 5
21
millions entre 1990 et 2000. Les investisseurs
étrangers, plus particulièrement les Chinois et les
Sud-Africains, ont diversifié leurs placements dans le secteur minier
mais également dans l'énergie et le secteur bancaire. Avec le
retour de la paix et le succès des élections, les montants d'IDE
devraient encore augmenter. Déjà, il y a décrispation au
niveau des investisseurs. Ils viennent de plus en plus nombreux et divers.
Les secteurs de transport et de manufacture sont en expansion
aussi. Les mouvements des capitaux entre les pays peuvent prendre deux formes
soit la création d'entreprise à l'étranger ou soit une
prise de participation dans une société étrangère
ou un rachat. Plusieurs sociétés étrangères se sont
implantées en RDC ou ont créé des succursales en RDC. Cela
se constate surtout dans le secteur de communication, bancaire ou soit
globalement dans le secteur service.
Pour être plus concret, dans le secteur minier, nous
pouvons parler des multiples joints venture signés entre la GECAMINES et
les multinationales étrangères. La MIBA avec les Sud-Africains de
De Beers, Kilomoto avec les canadiens d'Anglo-gold.
Dans le secteur de la télécommunication, nous
avons le rachat de GSM par Vodacom, SAIT telecom (OASIS) par Tigo et
l'implantation de Celtel devenu ZAIN et de CTT (Congo Chine Telecom).
Dans le secteur bancaire, il y a la prise des parts des belges
de Fortis dans la BCDC et l'implantation des banques comme la Banque
congolaise, la BIAC, l'ECOBANK, de la PROCREDIT BANK CONGO,
etc.13
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