LES PRINCIPAUX SIGLES UTILISES
l A.F.D.I : Annuaire français de droit
international
l Ann I.D.I : Annuaire de l'Institut de droit
international
l Ann.: Annuaire
l Art: Article
l C.D.I: Commission de droit international
l C.I.J: Cour internationale de justice
l C.P.I.J: Cour permanente de justice internationale
l Coll.: Collection
l D.I : Droit international
l D.I.P : Droit international public
l I.R.E.S: Initiation à la recherche scientifique
l J.C.L : Juris-Classeur
l Op.cit. : Opus citatum
l p.: Page
l P.U.F : Presses universitaires de France
l Par. : Paragraphe
l Pp. : Pages
l R.C.A.D.I : Recueil des cours de l'Académie de droit
International de La Haye
l R.C.A.D: Recueil des cours de l'académie de droit
international public
l R.D.C: République Démocratique du Congo
l R.G.D.I.P: Revue générale de droit
international public
l R.J.D.I : Revue de jurisprudence de droit des affaires
l Rec. : Recueil
l Recueil C.I.J : Recueil des arrêts de la Cour
International de justice
l S.A : Sentences arbitrales
l U.C.L : Université catholique de Louvain
l U.N.I.K.I.N : Université de Kinshasa
l U.N.I.L.U: Université de Lubumbashi
l Vol : Volume
1
INTRODUCTION GENERALE
1 PRESENTATION DU SUJET
Le droit international public a été
conçu par des Etats pour des Etats1. Pendant longtemps, seuls
les Etats pouvaient être sujets de droit international.
Jusqu'au début du XXème
siècle, l'on pouvait encore définir ce droit comme «
l'ensemble des principes admis par les nations civilisées et
indépendantes pour régler les rapports qui existent ou peuvent
naître entre elles »2. C'est une
manière d'aborder la société internationale et ses
membres.
Actuellement, le caractère du droit international a
évolué d'une manière considérable; de nouveaux
sujets du droit international ont vu le jour, de nouveaux domaines ont
été réglementés par ce dernier.
Le caractère évolutif dudit droit a mis en
exergue de nouvelles notions de droit qu'il faudrait désormais prendre
en considération. A côté des Etats, les organisations
internationales et même les individus ont eu une place de plus en plus
importante dans le droit international3. Ce droit ne s'est pas
limité qu'à régler seulement les relations
interétatiques. Ainsi, la controverse existante entre divers auteurs sur
la représentation de l'individu comme ou non sujet de droit sur la
sphère internationale n'est pas avantageuse.
Il existe bon nombre de cas où un individu se sent
léser dans ses droits propres par les autorités d'Etats
étrangers sur le territoire duquel il réside ou celui sur lequel
il a élu domicile, il fait appel à son Etat d'origine pour
prendre fait et cause en sa faveur en vue de défendre ses droits
farouchement bafoués.
Au regard du droit international public, tout Etat est
considéré comme étant souverain et mis sur un même
pied d'égalité que les autres Etats, qu'il soit grand ou petit,
riche ou pauvre. Toute la doctrine ainsi que la jurisprudence internationale,
s'accordent à reconnaître que l'Etat, en tant qu'entité
souveraine, se caractérise par la réunion de trois
éléments constitutifs et cumulatifs que sont : la population, le
territoire et l'autorité publique4.
1 Cfr., Dictionnaire « ABC du droit
international », éd. Département fédéral des
affaires étrangères, p.4 en ligne sur
www.admin.ch/eda/fr
consulté le 8/01/2020.
2 IAN GORUS cité par JOSEPH Baciseze, la
protection internationale de l'individu comme sujet du droit international :
cas des minorités et réfugiés, mémoire de licence,
Faculté de droit, UNILU, 2008, p. 1.
3 Ibidem
4 Bertrand BAUCHOT, « La protection diplomatique
des individus en droit international, mémoire de DEA, faculté des
sciences juridiques, politiques et sociales, université de Lilles II,
2001-2002, p.8 ;
2
Dans le cadre de cette étude, nous allons nous
intéresser plus particulièrement à l'élément
population de l'Etat5.
Selon MUSAFIRI NALWANGO6, la population constitue
aussi l'ensemble des individus soumis à l'autorité de l'Etat.
C'est dans cette perspective d'idée que l'Etat n'aura pour mission
principale que de protéger les individus qui le composent, où
qu'ils soient à condition qu'ils soient ses nationaux.
Il existe donc, à la charge de l'Etat une obligation
générale de protéger ses nationaux. En d'autres termes, il
incombe à l'Etat la charge de garantir la protection de ses
ressortissants partout où ils se trouveront.
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