3.4.4 Interprétation
économique des résultats
La croissance économique du Brésil s'accompagne
réellement d'une baisse des inégalités sociales et
contribue à la lutte contre les inégalités (plus-value
<5%). En terme de probabilité, si la croissance économique
augmente de 10%, les inégalités de Gini diminuent de 5.5%, ce qui
confirme l'existence d'une inclusivité de la croissance. Le taux de
chômage présente une relation linéairement négative
au coefficient de Gini et est significatif. Du coté captal humain, les
dépenses en éducation expliquent faiblement la croissance
inclusive dans l'économie. Les variables exogènes expliquent
à 92% l'indice de Gini.
La Chine à son tour suit une cheminée d'une
croissance inclusive. Raison pour laquelle elle a investi dans le secteur de
l'éducation, et ont combattu une croissance économique
stérile. L'augmentation de la production par tête d'habitant en
Chine à 10%, réduit au moins à 0.9% les
inégalités sociales, le taux de chômage chinois a connu une
baisse importante sur l'ensemble de la période étudiée et
explique la variation du coefficient de Gini. Les dépenses en
éducations, le taux de chômage et la croissance économique,
expliquent à 88% la variable endogène.
Une variation du PIB dans un sens positif avec celle de Gini,
un taux de chômage faiblement diminué. Bien que le capital humain
soit significatif, l'économie indienne n'a pas réalisé une
croissance profitable à toute la couche de la population. Une variation
de la production de 10% par exemple, au lieu de diminuer, augmente le
coefficient de Gini. Même si l'augmentation est légère,
c'est un signe négatif qui doit être attendu. Mais retenons tout
de même que les Indiens se sont contenté de dépenses en
éducation, même si pas significatif (plus-value > 0.05), une
augmentation des dépenses en capital humain quasiment à 0.4% les
inégalités.
Si les choses ont été meilleures pour les
autres, cela n'a pas été le cas pour l'économie
Sud-Africaine. Dans le but d'améliorer le bien-être social, le PIB
de l'économie n'a donc pas réussi à résoudre cet
exercice. Les inégalités sociales augmentent de 40% au lieu de
baisser à une augmentation de 10% de la production nationale. Le taux de
chômage ronge encore l'économie, et n'est pas significatif
à l'explication de la variable dépendante. Bien que non
significatif (plus-value >0.05), le capital humain reste un bon terrain
d'investissement pour l'économie Sud-Africaine (pente négative).
Et ces variables n'expliquent qu'à 68% la variable explicite.
La Russie a encore beaucoup à faire et plusieurs
politiques économiques à mettre en place pour éradiquer
définitivement les problèmes d'ordre social. Une croissance
économique qui ne profite presqu'en rien à la population (0.43)
varie et entraine avec elle les inégalités à la hausse. Le
taux de chômage n'est non seulement non significatif, mais aussi porte
une pente positive. En dépit de cela, les dépenses en
éducation ne sont pas en relation négative avec le coefficient de
Gini, ce qui justifie un faible apport du secteur éducationnel dans la
lutte contre la pauvreté. Seulement 45% de contribution de toutes ces
variables au coefficient de Gini.
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