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Analyse de la croissance inclusive dans quelques pays émergents. Cas du BRICS.


par Jacques Bakole
Université Pédagogique Nationale (UPN) - Licence 2018
  

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3.4.4 Interprétation économique des résultats

La croissance économique du Brésil s'accompagne réellement d'une baisse des inégalités sociales et contribue à la lutte contre les inégalités (plus-value <5%). En terme de probabilité, si la croissance économique augmente de 10%, les inégalités de Gini diminuent de 5.5%, ce qui confirme l'existence d'une inclusivité de la croissance. Le taux de chômage présente une relation linéairement négative au coefficient de Gini et est significatif. Du coté captal humain, les dépenses en éducation expliquent faiblement la croissance inclusive dans l'économie. Les variables exogènes expliquent à 92% l'indice de Gini.

La Chine à son tour suit une cheminée d'une croissance inclusive. Raison pour laquelle elle a investi dans le secteur de l'éducation, et ont combattu une croissance économique stérile. L'augmentation de la production par tête d'habitant en Chine à 10%, réduit au moins à 0.9% les inégalités sociales, le taux de chômage chinois a connu une baisse importante sur l'ensemble de la période étudiée et explique la variation du coefficient de Gini. Les dépenses en éducations, le taux de chômage et la croissance économique, expliquent à 88% la variable endogène.

Une variation du PIB dans un sens positif avec celle de Gini, un taux de chômage faiblement diminué. Bien que le capital humain soit significatif, l'économie indienne n'a pas réalisé une croissance profitable à toute la couche de la population. Une variation de la production de 10% par exemple, au lieu de diminuer, augmente le coefficient de Gini. Même si l'augmentation est légère, c'est un signe négatif qui doit être attendu. Mais retenons tout de même que les Indiens se sont contenté de dépenses en éducation, même si pas significatif (plus-value > 0.05), une augmentation des dépenses en capital humain quasiment à 0.4% les inégalités.

Si les choses ont été meilleures pour les autres, cela n'a pas été le cas pour l'économie Sud-Africaine. Dans le but d'améliorer le bien-être social, le PIB de l'économie n'a donc pas réussi à résoudre cet exercice. Les inégalités sociales augmentent de 40% au lieu de baisser à une augmentation de 10% de la production nationale. Le taux de chômage ronge encore l'économie, et n'est pas significatif à l'explication de la variable dépendante. Bien que non significatif (plus-value >0.05), le capital humain reste un bon terrain d'investissement pour l'économie Sud-Africaine (pente négative). Et ces variables n'expliquent qu'à 68% la variable explicite.

La Russie a encore beaucoup à faire et plusieurs politiques économiques à mettre en place pour éradiquer définitivement les problèmes d'ordre social. Une croissance économique qui ne profite presqu'en rien à la population (0.43) varie et entraine avec elle les inégalités à la hausse. Le taux de chômage n'est non seulement non significatif, mais aussi porte une pente positive. En dépit de cela, les dépenses en éducation ne sont pas en relation négative avec le coefficient de Gini, ce qui justifie un faible apport du secteur éducationnel dans la lutte contre la pauvreté. Seulement 45% de contribution de toutes ces variables au coefficient de Gini.

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