B. signification du bilan
Le bilan revêt une double signification, à savoir :
juridique et
économique
? du point de vue juridique
Le bilan s'interprète comme l'ensemble de droit et
obligation de
l'entreprise en tant que personne juridique (morale)
distincte.
Actif=droits= avoir de l'entreprise
Passif=obligations=dettes
? du point de vue économique
Le bilan s'interprète comme un emploi et de ressources de
l'entreprise.
Les emplois comprennent :
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? les emplois durables : leurs durées dans l'entreprise
est supérieur à un an. Ils
sont généralement constitués des biens
acquis par l'entreprise, pour assurer son fonctionnement. Plusieurs termes
servent à le designer : actif acyclique ou actif immobilisé,
emploi acyclique ou emploi immobilisé, valeurs immobilisées.
? Les emplois non durables : ils sont constitués des
emplois ou valeurs d'exploitation (stocks), des créances
(réalisations) et les avoir en banque et en caisse (disponibles). On les
désigne aussi indifféremment par actif circulant, actif cyclique,
valeurs circulantes, emploi cyclique.
Les ressources comprennent :
? Les ressources propres : ensemble des fonds mis à la
disposition de l'entreprise par les propriétaires ;
Les ressources étrangères : fonds acquis
auprès de tiers et qui sont remboursable à court terme, moyen
terme ou long terme.
I.1.1 NALYSE CRITIQUE
L'analyse porte sur les données recueillies des comptes
du PCGC et qu'il s'agit soit de reclasser, soit de retraiter. Les documents de
référence, selon les cas, seront soit le bilan, soit la balance
générale.
L'analyse des comptes, réalisée pour
définir les travaux de reclassement et de retraitement des soldes de la
balance générale de clôture PCGC peut être un bon
aiguillon pour identifier les comptes nécessaires à
l'entreprise.22
Pour l'établissement du plan des comptes
spécifique, à l'entreprise, il y a des exigences incontournables.
Il s'agit :
- De la codification : l'OHADA a prévu une codification
décimale avec un minimum de 4 chiffres, pour chaque compte. Cette
structure peut être étendue pour tenir compte des problèmes
de nomenclature : on admet, de plus en plus, que les codes des comptes OHADA
peuvent avoir jusqu'à 8 chiffres. Cette codification doit permettre de
subdiviser tout compte, de regrouper les opérations relativement
informatique des opérations et du passage aux états financiers
;
- Ensuite des différences observées entre le
plan PCGC et le plan OHADA.
22 CPCC, le basculement PCGC par rapport au système
comptable OHADA, éd. Août 2011, P6.
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I.1.2 CHANGEMENT DE METHODES COMPTABLES
- Les méthodes comptables sont les principes, bases,
conventions, règles et pratiques spécifiques appliqués par
une entité lors de l'établissement et de la présentation
de ses états financiers.
- Une entité ne doit changer de méthodes
comptables que si le changement :
- Est imposé par une norme ou une interprétation
; ou a pour résultat que les états financiers fournissent des
informations fiables et plus pertinentes sur les effets des transactions,
autres événements ou conditions sur la situation
financière, la performance financière ou les flux de
trésorerie de l'entité.
- Lorsqu'un changement de méthodes comptables est
appliqué de manière rétrospective, l'entité doit
ajuster le solde d'ouverture de chaque élément affecté des
capitaux propres pour la première période antérieure
présentée, ainsi que les autres montants comparatifs fournis pour
chaque période antérieure présentée comme si la
nouvelle méthode avait toujours été appliquée.
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