- I.1.2.4.2.3
Les postulats
- La vitesse de circulation de la monnaie est relativement
stable au cours du temps, même si elle n'est pas parfaitement constante.
Elle dépend de caractéristiques structurelles de
l'économie : habitudes de paiement du public, conditions techniques.
- La monnaie n'est pas demandée pour elle-même
mais pour effectuer des transactions.
- Le principe de dichotomie et neutralité de la
monnaie.
Considéraient que les variables économiques
doivent être divisées en deux groupes : c'est la dichotomie
classique : les variables nominales mesurées en unités
monétaires (prix du maïs, PIB en valeur) et les variables
réelles mesurées en unités physiques (production de
maïs, PIB en volume). Hume considérait que les
phénomènes monétaires déterminaient les variables
nominales, mais pas les variables réelles. Par exemple, la production de
biens et services est déterminée par la productivité et
les facteurs de production. Quand la banque centrale double l'offre de monnaie,
le niveau des prix double, les salaires doublent, et toutes les autres valeurs
exprimées en Unité Monétaire(UM) doublent. Mais les
variables réelles (production, emploi, salaires réels, taux
d'intérêt réels) demeurent inchangées.
- I.1.2.4.2.4
L'effet Fisher
Ce principe de neutralité trouve une application
importante en ce qui concerne l'évolution des taux
d'intérêt. On a la relation : Taux d'intérêt
réel = taux nominal - taux d'inflation.
Taux d'intérêt nominal = taux réel + taux
d'inflation.
La croissance de la masse monétaire est sans effet sur
le taux réel. Pour qu'il ne soit pas affecté, il faut que chaque
variation du taux d'inflation soit accompagnée par la même
variation du taux d'intérêt nominal.
Selon Fisher : lorsque le taux d'inflation augmente, le taux
d'intérêt nominal augmente du même montant, de telle sorte
que le taux d'intérêt réel reste constant.
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