Master en management des systèmes d'information.( Télécharger le fichier original )par Lauriel Ngari EPITECH DAKAR - Master II 2010 |
2. Fournisseurs.Les fournisseurs de services de Cloud Computing sont des hébergeurs tels que l'on a l'habitude de les retrouver depuis plusieurs années sur Internet. Ils mettent à disposition des infrastructures physiques proposant une plate-forme de Cloud. On peut citer Microsoft avec sa plate-forme d'IaaS, de PaaS et de SaaS au travers de « Windows Azure » et « Office 365 », Google avec son service SaaS « Google App » et son PaaS « Google App Engine ». On retrouve aussi le géant Amazon avec ses services de IaaS et PaaS comme « Elastic Compute Cloud (E) », « Elastic MapReduce » ou encore « Simple Storage Service (S3) ». A noter aussi que beaucoup d'acteurs provenant des télécoms, très familiers avec le modèle de facturation de services à la demande, comme Orange Business, mettent à disposition leurs infrastructures reposant sur une des solutions Cloud des éditeurs du marché. 3. Pure PlayerEnfin les « Pure Player », en français les « purs joueurs », qui jouent d'emblée la carte du service en ligne. C'est le cas par exemple de Salesforces9(*) créé en 1999 par Marc Benioff10(*) qui est considéré comme l'un des pionniers du modèle SaaS. On peut aussi nommer YouSaaS qui propose un bureau virtuel d'applications professionnelles, ou encore « entreprise-facile.com » créé en avril 2007 qui édite des services en ligne pour les entrepreneurs (devis, pour livraison, facture, activités commerciales, tableaux de bord, partage d'informations etc.). Se pose alors la question du potentiel des « pures players » à supplanter les éditeurs. Comme le rappelle François Tonic11(*) dans son livre blanc « Le Cloud Computing » : « lorsque l'on s'attaque frontalement à un géant comme SAP sur des progiciels, difficile d'imaginer un combat équitable. Sur de petits projets ou des projets précis dans une grande entreprise, le pure Player à sa place. Mais l'éditeur traditionnel, quand il a vu la menace, a réagi soit en tissant des alliances avec le pure Player, soit en commercialisant sa propre solution en ligne».Une autre question apparait quant à la pérennité d'un tel service puisqu'il s'agit la plupart du temps de petites structures récentes d'où la difficulté de garantir que le service existera toujours dans plusieurs années. 4. Open Source.On retrouve aussi l'initiative open source dans le Cloud Computing. C'est notamment le cas avec Ubuntu qui propose sa distribution « Ubuntu Entreprise Cloud » mettant à disposition un IaaS pouvant être déployé sur ses propres infrastructures. Il y aussi des acteurs tels que Novell, Sun, Eucalyptus ou encore avec AppScale. Pour voir des solutions open source de Cloud Computing ou des notions de Cloud ouvert (Open Cloud), il faut d'abord définir les standards et rendre disponibles des spécifications. Tout comme il était très difficile de définir des standards pour l'interopérabilité du Web services l' « Open Cloud » n'est pas prêt d'exister. Bien que des initiatives soient prises, que des consortiums soient créés, il faut encore que les grands acteurs puissent définir les normes permettant la migration d'applications d'une plate-forme à une autre. En effet, à ce jour, l'Open Source n'est pas encore au niveau de pouvoir offrir une réelle alternative aux grands acteurs actuels du marché. Quoi qu'il en soit l'open source ne pourra proposer que des produits de Cloud Computing et ne jamais fournir ce service puisqu'il nécessite d'énormes moyens rien que pour les Datacenters sans poser la question du modèle économique. * 9 Salesforce est le leader du Cloud Computing d'entreprise et qui propose des applications d'entreprises "dans le Cloud" pour toutes tailles de sociétés. * 10 Marc Benioff Russell est président et CEO de salesforce.com , un Cloud Computing d'entreprise. * 11 François Tonic est rédacteur en chef de Programmez et de Toutankhamon Magazine. |
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