Contribution des accises locales dans les recettes de la DGDA/Beni.( Télécharger le fichier original )par William UNGYERTHO UUCI UNIVERSITE CHRETIENNE BILINGUE DU CONGO - Licence sciences économiques et de gestion 0000 |
6. Méthodologie de la recherche6.1. Méthodes utiliséesL'utilisation d'une méthode sous-entend une coordination de normes (principes), de techniques et de procédures en vue d'atteindre un but donné. Etymologiquement, Muluma13(*) définit le mot méthode comme « une poursuite, un chemin ». Ainsi donc, il soulève l'idée d'un cheminement pour arriver à certains résultats. Au sens plus élevé et le plus général du terme, M. Grawitz définit la méthode comme un ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle recherche, les démontre, les vérifie. Elle ajoute que la méthode est toute démarche scientifique permettant de considérer un ensemble de règles, indépendantes de toute recherche et de tout contenu particulier, visant surtout des processus et des formes de raisonnement et de perception , rendant accessible la réalité à saisir14(*). Pour la réussite intégrale de cette recherche, il nous a été judicieux de recourir à quatre procédures logiques et inhérentes de travail dont notamment : la méthode statistique, la méthode comparative et la méthode descriptive. Ü La méthode statistique : nous a permis de présenter la tendance de l'évolution des recettes au moyen des tableaux et graphiques afin d'en tirer des interprétations pour la confirmation ou l'infirmation de nos hypothèses. Ü La méthode comparative : nous a servi à faire la comparaison du niveau des recettes perçues des accises locales avec les recettes des autres régimes douaniers. Cette méthode nous a été également utile dans la détermination de la performance de la DGDA en confrontant les réalisations des accises locales aux assignations. Ü La méthode descriptive : nous a permis de décrire l'environnement dans lequel se développent les accises locales et différents modes d'intervention de l'Etat pour la pérennisation de celles-ci. 6.2. Techniques utiliséesKuyunsa et Shomba(1995), entendent par technique « l'ensemble de procédés exploités par le chercheur dans la phase de collecte de données qui intéressent son étude ». A cet effet, Goode (1952) ajoute que les techniques sont des outils utilisés dans la collecte des informations (chiffres ou non) qui devraient plus tard être soumises à l'interprétation et à l'explication grâce aux méthodes15(*). Parmi les techniques envisageables, nous avons bien adopté la technique documentaire, la technique de questionnaire ainsi que la technique d'interview. Ü La technique documentaire : nous a été utile dans la récolte des informations par l'exploitation des documentations relatives à la mobilisation des recettes de la DGDA/Beni et les documents traitant des douanes et accises. Ü La technique de questionnaire : quant à elle, nous a permis de recueillir les informations relatives à l'organisation de l'administration des douanières et de l'entreprise Brasimba. Ü En fin la technique d'interview : cette technique nous a été d'une importance capitale du fait qu'elle nous a permis de procéder à une communication verbale avec les agents de douane et les gestionnaires d'entreprises afin de recueillir des informations nécessaires à la réalisation de notre travail. * 13Moulura cité par A. MASIALA ma Solo et les autres, Op.cit., p32 * 14M. Grawitz, cité par A. MASIALA ma Solo et les autres, ibidem * 15Goode, J.W (1993). Methods in social research cite par MASIALA. New York. McGraw-hill Book Company. Cité par kuyunsa, G. et Shomba, S. (1995), p31 |
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