Amin maalouf les identités meurtrières analyse trans-textuelle.( Télécharger le fichier original )par Abderrahméne Omar Fettar Mentouri constantine (1) - Master 2 Analyse du discours littéraire 2015 |
II.3Gérard GenetteGenette pour sa part définit l'intertextualité, contrairement aux autres théoriciens : "Je définis [l'intertextualité], pour ma part, de manière sans doute restrictive, par une relation de coprésence entre deux ou plusieurs textes, c'est-à-dire [...] par la présence effective d'un texte dans un autre."15(*) Il propose dans son ouvrage Palimpsestes. La littérature au second degré un autre nom à cette approche différent aux autres théoriciens et lui donne le nom de transcendance textuelle ou transtextualité, c'est-à-dire « Tout ce qui met un texte en relation manifeste ou secrète avec un autre textes »16(*) On pourrait dire à travers cette citation que Gérard Genette dans son ouvrage Palimpsestes, englobe le concept de l'intertextualité, proposé par Julia Kristeva et Michael Riffaterre. Il l'a défini comme étant la relation manifeste ou secrète, qu''un texte entretient avec un autre texte. . « Tout ce qui met un texte en relation manifeste ou secrète avec un autre textes »17(*) Genette, distingue plusieurs types de relations que pourrait entretenir un texte avec un autre, parmi ses relations, y'a la Paratextualité, l'architextualité, la métatextualité et l'hypertextualité. A-L `architextualitéSelon Genette l'architextualité est : « l'ensemble des catégories, ou transcendante-type de discours, modes d'énonciation, genres littéraire dont relève chaque texte singulier » 18(*) Selon lui c'est cette relation qui est implicite, qui pourrait se manifester sous forme de refus ou de souligner une évidence, ou au contraire dépasser cette évidence pour refuser toute appartenance. B-LapratextualitéSelon Genette, la pratextualité est ce lien tissé et existant entre les textes et ce qui les entourent il l'a définit ainsi : le second type est constitué par la relation, généralement moins explicite et plus distante ,que , dans l'ensemble formé par une oeuvre littéraire, le texte proprement dit entretien avec ce que l'on peut guère nommer que son paratexte : titre , sous-texte , intertitres ; préfaces ; postfaces, avertissement ,avant-propos , etc. notes marginales , infranationales , terminales, épigraphes ; illustrations ; prière d'insérer , bande , jaquette, et bien d'autres types de signaux , accessoires ,autographes au allographes , qui procure au texte un entourage ( variable) et parfois un commentaire , officiel ou officieux , dont le lecteur le plus puriste et le moins porté à l'érudition externe ne peut pas toujours disposer aussi facilement qu'il le voudrait et le prétend 19(*) * 15Gérard Genette, Palimpsestes, 1982. * 16 Gérard Genette, Palimpsestes, la littérature au second degré , Paris , le seuil , 1973, p58 * 17 Gérard Genette, Op, cité, p 12 * 18 Gérard Genette « introduction à l'architexte », seuil, coll. « poétique », Paris, 1979 , coll « points essais » , 2004 . p10. * 19 Genette Gérard, palimpsestes, Op, cité, P10. |
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