EPIGRAPHE
La force est utile quand c'est nécessaire.
Nicolas Machiavel
DEDICACE
A mon épouse Julienne Sandja, â ma
grande soeur Françoise Mpia et au Général
Célestin Kanyama.
REMERCIEMENTS
Nous tenons, après la réalisation de ce
travail, à remercier, de façon particulière, son Directeur
le Professeur Docteur Kabwita Kabolo Iko qui,
nonobstant ses diverses occupations, a accepté de nous conduire,
excellemment et savamment.
Notre gratitude s'exprime à l'endroit de
l'Assistant Aimé Kayemba qui a daigné
apporter son savoir faire pour l'aboutissement heureux de ce travail. Nos
remerciements s'adressent, également à Monsieur
José Sele, à notre Pasteur
Etienne Amulo.
Que tous les amis, combattants du savoir et de la
connaissance, avec qui nous avons enduré les hauts et les bas, se
sentent remerciés dans ce travail : Makonko Salambiaku et
Mateta Yongo.
Que tous ceux qui ne sont pas cités, dans ce
travail, sachent que leurs noms restent inscrits dans l'anonymat de notre
coeur.
iv
SIGLES
AFDL : Alliance des Forces Démocratiques
pour la
Libération.
ASBL : Association Sans But Lucratif.
BCNUDH : Bureau Conjoint des Nations Unies pour
la
Défense de Droit de l'Homme.
DDHC : Déclaration de Droit de l'Homme et
du Citoyen.
HRW : Human Right Watch.
IFEX : International Freedom of Expression
Exchange.
MONUSCO : Mission de l'Organisations Nations
Unies pour la
Stabilité du Congo.
OCHA : Coordination des Affaires
Humanitaires.
ONG : Organisation Non Gouvernementale.
ONGD : Organisation Non Gouvernementales de
Développement.
ONGDH : Organisation Non Gouvernementale de
Droit de
l'Homme.
ONGI : Organisation Non Gouvernementale
Internationale.
ONU : Organisation des Nations Unies.
PNC : Police Nationale Congolaise
PNUD : Programme de Nations Unies pour le
Développement.
RDC : République Démocratique du
Congo.
WWF : World Wild Fund.
INTRODUCTION GENERALE
La République Démocratique du Congo est un Etat
qui a connu des conflits ayant fait des milliers des morts. Cependant, la
médiatisation de ces conflits n'est pas largement répandue comme
ce fut le cas en Irak en 2003. Ces conflits, pourtant, n'atteignent pas
seulement les belligérants, mais aussi et surtout, les personnes
vulnérables ou encore les personnes fragiles par nature ainsi que les
minorités.
Le droit international étant celui qui coordonne un
certain nombre de problèmes pendant ce temps des conflits, n'est pas
resté muet. Car, le personnel qui travaille pour le compte de
ce droit s'est levé à travers différents
organismes (internationaux et nationaux) pour lutter contre le mauvais
traitement réservé aux minorités en général
et les « Kuluna », en particulier.
Cela étant, la tâche des militants du droit
international humanitaire n'est pas facile. Car, ils sont confrontés
à des difficultés sur terrain de la part des autorités qui
ne lâchent pas du leste en ce qui concerne leurs intérêts.
Ces dernières parviennent à interdire les activités de
certains militants sur le territoire national.
En effet, lorsque le rapport publié sur les droits
humains va aux antipodes des attentes des autorités, le conflit entre
les rédacteurs du rapport et les autorités nationales devient
tendu. Tel est le cas qui est arrivé en 2014 lorsque Human Right Watch a
publié son rapport sur la traque lancée par les dirigeants
Les autorités qui n'avaient pas pu intervenir avant
pour offusquer l'évolution de la montée de ces Kuluna
étaient obligés
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congolais à travers l'opération « coup de
poing » ou « likofi ». C'est ce que nous allons expliquer dans
ce travail.
1. PROBLEMATIQUE
Pour booster son action de protéger ses citoyens,
chaque Etat est obligé de collaborer avec les autres, dans le but de se
promouvoir et de préserver ses habitants contre toute action ayant des
répercussions sur leur vie.
Dans cette dynamique, les Etats du monde se sont
rassemblés pour réfléchir afin de proposer un instrument
efficace qui soit à mesure d'apporter une protection nécessaire
aux personnes fragiles par nature ainsi qu'aux minorités. En effet,
lorsque celles-ci se sentent en insécurité sur leur territoire,
elles peuvent recourir à la communauté internationale pour une
protection nécessaire. Cette communauté internationale oeuvre
à travers les organes bien spécialisés et parfois par le
moyen des Organisations Non Gouvernementales (ONG) tant nationales
qu'internationales. C'est le cas de Human Right Watch.
En République Démocratique du Congo en
général et dans la ville de Kinshasa en particulier, les
minorités n'étaient pas régulièrement en
insécurité. Cependant, une franche s'était montrée
hostile au respect de l'ordre public établi par les lois du pays. Il
s'agit ainsi des « enfants de la rue » devenus « Kuluna »
qui, parfois, tissent des relations assez aiguisées avec des sportifs
mal encadrés pour perturber l'ordre public.
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de passer par des moyens machiavéliques pour mettre fin
à ce phénomène odieux qui mettait à mal la paix des
citoyens. Certains de ceux-ci ont même trouvé la mort dans les
différentes attaques des Kuluna.
Par ailleurs, il faut noter que tous ces actes ne seront pas
jugés jusqu'au jour où les autorités vont se lancer
à la quête et à l'extermination physique de ces jeunes
désoeuvrés que sont les Kuluna. Dans la foulée, les
innocents furent victimes et payèrent le résultat de leur vie
pendant la traque. Les familles se sont confiées aux ONG pour trouver
réparation. Et comme ces dernières ne pouvaient pas juger les
autorités congolaises, elles ont fait le rapport pour alerter la
communauté internationale. Le gouvernement congolais n'ayant pas
apprécié ce rapport a dû fustiger la partialité de
celui-ci. De là est partie la mésentente entre les deux
parties.
Dans le cadre de ce travail, nous allons analyser les
différents rapports qui existent entre les autorités congolaises
et les minorités Kuluna d'une part, et entre l'ONG Human Right Watch et
l'opération « likofi » d'autre part. Tout ceci dans le respect
des textes du droit international.
Ainsi, pour y arriver, les questions suivantes méritent
d'être posées : Est-il vrai et irréfutable que le droit
international protège les minorités en RDC ? L'ONG Human Right
Watch a-t-elle travaillé impartialement dans la rédaction du
rapport sur la traque des « Kuluna » lors de l'opération
« likofi » lancée entre 2013 et 2014 ?
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Telles sont les questions qui trouveront réponses
provisoirement, dans les hypothèses qui suivent, avant d'être
affirmées ou infirmées dans la conclusion générale
de ce travail.
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