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Du respect des droits de l'homme en prison. Cas de la RDC.

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par Dabissi David LANKOANDE
Université de Nantes - Master droit international et droits fondamentaux 2015
  

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B - La suppression du système de Capita ou gouvernorat dans la détention

L'appropriation de la détention par le personnel pénitentiaire devait progressivement réduire les responsabilités occupées par les détenus car il faut le dire avec force, les capitas ou les gouverneurs48 et leurs potentats outrepassent leur pouvoir au mépris des textes. Même ce qu'on trouve de personnel pénitentiaire dans les établissements leur sont soumis et l'administration de la prison s'accommode et même compose avec eux. Le personnel pénitentiaire doit entrer dans la détention, maitriser l'ensemble des pavillons, des dortoirs et cellules, en un mot se rendre maître des lieux. Chaque local de la détention doit être sous la supervision d'un membre du personnel, toutefois cette règle ne saurait faire obstacle au bon fonctionnement des systèmes à base de self-government. Ces systèmes impliquent en effet que certaines activités ou responsabilités d'ordre social, éducatif ou sportif soient confiées, sous contrôle, à des détenus groupés en vue de leur traitement. C'est le manque de professionnalisme du personnel pénitentiaire qui a favoriser l'émergence du système de capita et de gouverneur, les agents pénitentiaires devront s'approprier les valeurs ci-après: la légalité, l'humanité, la responsabilité et l'engagement.

48 Cf. P.47

60

Mémoire de Master 2, spécialité droit international et europeen des droits fondamentaux Présenté par Dabissi David LANKOANDE, MAI 2015

- La légalité: valeur nodale dans le métier du pénitentiaire, consiste à veiller à la conformité d'avec les normes juridiques et réglementaires régissant les peines privatives de liberté. Chaque acte, chaque attitude posée par l'agent pénitentiaire ou son administration, doit traduire une disposition légale ou réglementaire. Les droits humains, les droits du citoyen, les droits de l'usager de service public ainsi que les droits du détenu, jugés vulnérables ou non, doivent être réalisés dans toute leur plénitude et dans les limites de la loi.

- L'humanité: pendant et après la période de détention guide les logiques d'intervention, d'encadrement de sécurité et de gestion. L'humanisation des rapports entre personnel pénitentiaire et détenus devra au-delà des phénomènes de contaminations propres à leur métier être contrastée par l'encadrement légal.

- La responsabilité: renvoie à la fois à la transparence dans la gestion des ressources et à l'intégrité morale qui doit présider à la gestion des publics vulnérabilisés qu'ils ont en charge.

- L'engagement: pendant la compétence, implique de la part de chaque agent et à tout moment, une mobilisation autour des objectifs et missions poursuivis par l'Administration Pénitentiaire.

Enfin, aux termes de l'ordonnance 344 du 17 septembre 1965, l'Institution Pénitentiaire assure quatre missions pouvant être résumées à sécuriser, garder, surveiller, et préparer à la réinsertion et la mise en oeuvre revient au personnel pénitentiaire.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand