1.2. Echantillonnage
Nous avons opté pour l'échantillonnage par
quotas. Etant donné que la taille réelle de la population
mère n'est pas connue, nous avons interrogé 120 personnes, 50
hommes et 70 femmes. Pour faire partie de cet échantillon, l'on devait
répondre aux critères suivants : connaître le
phénomène des violences sexuelles, avoir connaissance de la
CDJP/Uvira et enfin être à mesure de proposer des solutions afin
d'éradiquer ce fléau.
En plus des 120 individus auxquels nous avons de
manière systématique administré notre questionnaire durant
notre descente sur terrain, nous avons eu en sus des entretiens fructueux avec
la population contrôle, c'est-à-dire, certaines assistantes
sociales de la CDJP / Uvira, des représentants de la
société civile et enfin des agents actifs, membres d'autres
associations et organisations non gouvernementales comme ceux de Pain aux
Indigents et Appui à l'auto-Promotion (PIAP) et ceux de Programme de
Secours aux Vulnérables et Sinistrés (PSVS), qui ont donné
leurs points de vue sur cette question épineuse.
1.3. Dépouillement
Pour des raisons de commodité du travail, il nous a
paru pratique de présenter les données d'enquête
recueillies sur terrain dans un enchaînement logique, impliquant toute la
population, c'est-à-dire, les survivantes des violences sexuelles, les
populations civiles et militaires, etc., leurs états matrimoniaux, leurs
âges, leur profession, ...
Les résultats sont présentés dans des
graphiques ou histogrammes, faciles à interpréter et à
lire. Elles reprennent de manière simple et clair les effectifs et les
fréquences, les opinions des uns et des autres sur la question qui nous
préoccupe.
Ne sont repris ici que les tableaux pertinents, les autres
sont dans les annexes.
1.3.1. Connaissance des formes des violences sexuelles
par les enquêtés :
Figure 1. Histogramme.
Résultats sur cent sur l'opinion des 120 enquêtés
concernant leur connaissance des formes des violences sexuelles.
Il est clair que tous ceux que nous avons interviewé,
soit 100 %, ont connaissance des différentes formes des violences
sexuelles.
1.3.2. Niveau de connaissance des formes de
violences sexuelles :
Figure 2. Histogramme. Résultats sur cent du niveau
de connaissance des formes de violences par 120 enquêtés.
Beaucoup de ceux que nous avons interviewés, soit
42,5%, disent avoir des connaissances suffisantes sur les formes des violences
sexuelles, tandis que 23,3% avouent en avoir mais de manière
insuffisante. La question à se poser est celle de savoir pourquoi alors
cette pratique ne cesse de se perpétuer et pourtant la maîtrise de
ces formes de violences est au zénith ? La réponse à
une telle question ne peut être que du côté de la non
conscientisation : la population est informée et
sensibilisée mais elle n'est pas encore impliquée, elle ne
s'engage pas encore dans la résolution du problème.
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