Développement financier et croissance économique.( Télécharger le fichier original )par AGUEI ARISTIDE ACHIE AGUE UNIVERSITE FELIX HOUPHOUET BOIGNY ABIDJAN - MASTER/DEA NPTCI 2013 |
TABLEAU 4 : Principaux indicateurs des SFD au 31/12/201418(*)
Source : Rapport BCEAO A travers ce tableau on remarque que le nombre de personnes bénéficiant des services des SFD en Côte d'Ivoire représente 9.5% du nombre total dans la zone UMOA. Les dépôts représentent 17.8% de la part totale de la zone. Ceci montre qu'à la différence du secteur bancaire, le secteur de la microfinance reste développé par rapport à l'ensemble de l'union. GRAPHIQUE 3 : Evolution des crédits et dépôts des SFD sur la période 2007-2014
Source : Par l'auteur à partir des données de la BCEAO Note : les bandes en orange représentent les dépôts et les bandes les crédits sur la période de 2007 à 2012. Le volume du crédit accordé par les IMF connait une hausse considérable depuis 2011, ils sont évalués à 107.3 milliards en 2014 contre 21.3 milliards en 2011 soit une augmentation de 403.37% après une baisse continue entre 2007 et 2010. Cette baisse est estimée à 123.37%, elle peut être expliquée par la longue crise de 2002 à 2011 qui a entrainé la fermeture de plusieurs agences surtout dans le nord et l'ouest de la Côte d'Ivoire. II. SYSTEME FINANCIER ET LES NOUVELLES REGLEMENTATIONSLe système financier ivoirien se présente comme l'un des plus dynamiques de la sous-région à travers ses différentes composantes même s'il reste peu profond. Ces dernières sont placées sous l'autorité de certains organes suprêmes de la sous-région qui servent de régulateurs ou superviseurs en vue de renforcer la capacité de résilience du système financier face aux tumultes du système financier international. Cette section a pour but de présenter les perspectives du système financier à la lumière des dispositifs réglementaires. II.1. Les banques et les normes prudentielles dans l'UMOAL'ensemble des banques de la zone UMOA sont sous la tutelle de la BCEAO qui est l'institution mère. Son rôle est de conduire la politique monétaire de la zone, elle exerce aussi une fonction de surveillance du système bancaire pour son propre compte. Cependant, la supervision des activités des établissements de crédit reste essentiellement au compte de la commission bancaire qui est l'organe principal de régulation et de surveillance des banques. En effet, elle est chargée de la surveillance des établissements de crédits sur le territoire des huit Etats membres de l'Union19(*) en vue de préserver un fonctionnement harmonieux du système bancaire. Du point de vu organisationnel, la présidence de cet organe est assurée par le gouverneur de la BCEAO, la commission comprend deux collèges en son sein dont l'un est composé d'un représentant désigné par chaque Etat membre participant à la gestion de la banque centrale, et l'autre des membres désignés par le conseil des ministres de l'UMOA. Elle bénéficie d'une indépendance de son personnel dans l'exercice de leur fonction. A ce titre elle dispose de larges pouvoirs de sanctions disciplinaires pour toute infraction à la règlementation bancaire. Par ailleurs le dispositif prudentiel vise principalement deux objectifs : renforcer la solvabilité du système bancaire, et assurer une protection accrue des dépôts dans un contexte de libéralisation financière. II.1.1. Présentation des normes prudentielles dans l'UMOAIl s'agit principalement des normes de solvabilité suivies des autres normes prudentielles. a-Normes de solvabilité Pour apprécier la solvabilité des banques, trois types de normes sont utilisées. Ø Représentation du capital minimum : les établissements de crédit de l'union doivent détenir des fonds propres de base au moins égaux au capital minimum légal de 5 milliards ou montant fixé par l'agrément20(*). Ø Couverture des risques La norme de couverture des fonds propres effectifs est fixée à 8% et 96 banques satisfont à cette norme à fin 2013. * 18A partir du site http://www.bceao.int/Indicateurs-des-SFD-de-l-UMOA-2014.html * 19 Benin, Burkina, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger Sénégal, Togo * 20En fin Décembre 2013, 82 banques sur les 96 concernées respectent cette règle soit un taux de 85.4% selon le rapport de la commission bancaire. |
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