2.1.6. Culture et
économie
Cette ville est une agglomération d'ethnies
innombrables dans l'équilibre de poussée démographique et
besoins économiques.
Depuis 1996, s'est ajoutée l'immigration de Batetela et
de Baluba dans la ville de Kikwit, qui fuyait la guerre de l'AFDL.
Les Batetela occupent aujourd'hui le quartier Mwangadibaya au
sud de la ville de Kikwit.
Les Tetela qui sont un peu majoritaires et le Luba peuvent
atteindre 2,8 % de la population totale.
En ce qui concerne les langues parlées dans la ville de
Kikwit, on cite le Kikongo, le lingala, le Tshiluba, un peu de swahili et le
français qui constitue une langue d'éducation et
d'administration.
La population de la ville de Kikwit est très croyante.
La religion catholique, et protestante sont les plus dominantes par rapport
aux autres dans la ville de Kikwit et ses environs, représentant plus ou
moins 78,5 % des femmes. Hormis ces religions citées ci-dessus, il
existe d'autres telles que : Musulman, Kimbanguiste, Brahanam, Message du
grâle, Néo apostolique, Témoins de Jéhovah,
Fondation Olangi, et autres églises de réveil (Kibari, 2011
cité par Kapanga ; 2012).
Dans la ville de Kikwit, on note la présence des
quelques institutions supérieures et universitaires telles que :
UNIKIK, ISP, ISTM, ISSS, UCBA, CIDEP, ISIC, ISAMKI, ISC.
Du point de vue de la vie des garçons et des filles
plusieurs, d'entre eux sont élèves, étudiants et exercent
d'autres activités leur permettant de vivre. D'autres encore par manque
des moyens et de soutient, partent en Angola et à Tshikapa pour chercher
de quoi vivre.
La population de la ville de Kikwit est dépourvue
d'activités industrielles. Elle vit de l'agriculture, l'administration,
du commerce, de l'enseignement, d'élevage de petit bétail, et de
la volaille, de cultures vivrières et maraichères, etc.
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