UNIVERSITE DU BURUNDI
![](Etude-de-la-degradation-dune-biere-frache-au-cours-de-sa-consommation-en-mairie-de-Bujumbura1.png)
INSTITUT DE PEDAGOGIE APPLIQUEE
« ETUDE DE LA DEGRADATION D'UNE BIERE
FRAÎCHE AU COURS DE SA CONSOMMATION EN MAIRIE DE BUJUMBURA : CAS DE
L'AMSTEL BLONDE. »
DEPARTEMENT DE CHIMIE
Par
NIYINGANJE Jérémie
Mémoire présenté et défendu
publiquement en vue de l'obtention d'un grade de Licencié en
Pédagogie Appliquée, Agrégé de l'Enseignement
Secondaire en Chimie.
Sous la direction de :
Pr NDAMANISHA Jean Chrysostome
Bujumbura, Mai 2016
LES DEDICACES
A mes chers parents,
A mon épouse NDIHOKUBWAYO Béatrice,
A mon fils AGATEKA Loy Perrin.
LES REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, nous tenons à remercier vous Pr
NDAMANISHA Jean Chrysostome, promoteur et directeur de ce mémoire.
Malgré vos multiples responsabilités, vous avez accepté de
suivre le cheminement dudit travail. Vous m'avez montré le bon sens de
travail. Votre esprit de collaboration etvotre initiative témoigne votre
attitude d'un bon guide; ce qui s'est manifesté dans les conseils que
vous m'avezprodigués. Votre dévouement pour la réalisation
et la finalisation de ce travail m'a été d'une importance
capitale.
Nous remercions de bon coeur les enseignants qui, depuis
l'école primaire jusqu'à l'Université, nous ont
donné le savoir-vivre et le savoir-faire plus particulièrement
les Professeurs de l'Université du Burundi (UB) à l'Institut de
Pédagogie Appliquée (I.P.A), département de Chimie. Que
l'accomplissement de ce travail soit leur fierté et une
démonstration des bonnes actions rendues à l'humanité.
Nos remerciements vont également à feu
Abbé KYOMUKAMA Polycarpe pour son soutien moral et matériel
fourni dès l'enseignement secondaire.
Nous ne manquons pas à exprimer nos profondes
gratitudes à nos chers frères et soeurs qui n'ont
ménagé aucun effort et qui ont courageusement accepté bon
nombre de privation, quitte à ce que notre formation soit
continuelle.
Mes sincères remerciements sont adressés au
personnel compétent du C.N.T.A qui nous ont aidé pour les travaux
de laboratoire, mes collègues étudiants avec lesquels nous avons
vécu ensemble et partagé la joie et la peine et, d'autres
personnes qui m'ont été de côté tout au long de ce
travail,
Que ce travail soit un souvenir pour toute personne ci-haut
citée mais aussi d'autres non citées : ma joie et ma satisfaction
est le fruit de votre effort.
LA LISTE DES TABLEAUXET DES
FIGURES
Les tableaux
Le tableau 1 : Evolution du pH de la
bière Amstel blonde
26
Le tableau 2 : Evolution du T.A de la
bière Amstel blonde
29
Le tableau 3 : Evolution de l'A.T.T de la
bière Amstel blonde
30
Le tableau 4 : Evolution de l'A.V de la
bière Amstel blonde
32
Les figures
La figure 1 : Photo du siège de la
BRARUDI
19
La figure 2 : Photo de quelques boissons de la
BRARUDI
19
La figure 3 : Evolution du pH de la
bière Amstel blonde
27
La figure 4 : Evolution du T.A de la
bière Amstel blonde
29
La figure 5 : Evolution de l'A.T.T de la
bière Amstel blonde
31
La figure 6 : Evolution de l'A.V de la
bière Amstel blonde
33
LE RESUME
Quelques Burundais consomment une bière Amstel
fraîche alors que d'autres la prennent sans l'avoir mise au frigo. Comme
la dégradation de la bière non fraîche a
déjà fait l'objet d'étude, il est important de
vérifier si la bière fraîche est consommée avec un
goût constant.
Dans ce travail, les paramètres physico-chimiques de la
bière fraîche sont analysés au cours de sa consommation. La
comparaison avec la bière non fraîche (qui n'a pas
été mise au frigo) nous montre la bière la plus stable
pendant la consommation.
Les résultats montrent que les
paramètres physico-chimiques de la bière fraîche varient
plus lentement que ceux de la bière non fraîche. Ainsi, une
bière fraîche peut être consommée pendant 120 minutes
sans altération notable du goût alors que la bière non
fraîche ne dépasse pas 45 minutes.
LA TABLE DES MATIERES
LES DEDICACES
i
LES REMERCIEMENTS
ii
LA LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES
iii
LE RESUME
iv
LA TABLE DES MATIERES
v
L'INTRODUCTION GENERALE
1
Ière Partie : LA PARTIE
THEORIQUE
3
CHAPITRE I : LES GENERALITES SUR LES
BIERES
4
1. La définition et l'historique
4
1.1 La définition de la
bière
4
1.2 L'historique de la bière
4
1.3 La production de la bière
5
2. La constitution physico-chimique de la
bière
7
2.1 Le gaz carbonique (CO2)
7
2.2 L'eau et les sels minéraux
7
3. La carbonatation de la bière
8
4. Les propriétés de la
bière entant que produit fini
9
4.1 Le pétillant
9
4.2 La formation des bulles
10
4.3 La provenance de la mousse
10
4.4 Le vieillissement de la bière
10
4.5 La photo-dégradation
11
4.6 L'oxydation de la bière, effet
des microorganismes
12
5. L'appréciation d'une
bière
13
5.1 Le choix du verre
13
5.2 L'entretien
13
5.3 Le versement correct de la bière
14
5.4 L'aspect de la bière
15
5.4.1 L'appréciation de la mousse
15
5.4.2 L'appréciation de la couleur et la
limpidité
15
5.4. 3 L'appréciation de l'odeur
15
5.4.4 L'appréciation du goût
16
CHAPITRE II : L'HISTORIQUE ET LES PRODUITS DE
LA BRARUDI
17
1. L'historique de la BRARUDI
17
2. Les produits de la BRARUDI
18
IIèmePartie : LA PARTIE
EXPERIMENTALE
20
CHAPITRE I : LES MATERIELS ET LES METHODES
21
1. Les matériels
21
2. Les produits
21
3. La description de
l'échantillon
22
4. Les méthodes d'analyse
22
4.1 Le potentiel d'hydrogène (pH)
22
4.2 Le taux d'alcool (T.A)
23
4.3 L'acidité totale titrable (A.T.T)
24
4.4 L'acidité volatile (A.V)
25
CHAPITRE II: LA PRESENTATION ET L'INTERPRETATION
DES
RESULTATS
26
1. L'introduction
26
2. L'analyse de l'évolution du pH de la
bière Amstel blonde
26
3.L'analyse de l'évolution du T.A de la
bière Amstel blonde
29
4.L'analyse de l'évolution de l'A.T.T de la
bière Amstel blonde
30
5. L'analyse de l'évolution de l'A.V de la
bière Amstel blonde
32
LA CONCLUSION ET LES RECOMMANDATIONS
34
LES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
36
L'INTRODUCTION GENERALE
Depuis longtemps, l'homme consomme de la bière. La
bière est une boisson rafraîchissante, énergétique
et euphorisante. Sa fabrication consiste à produire une boisson
alcoolisée par la fermentation d'un moût de céréales
dont les sucres complexes ont été rendus fermentescibles (ALAIS
et LINDEN, 1997).
Brassée jadis dans chaque maison de façon
artisanale, la bière est aujourd'hui fabriquée à diverses
échelles dans des brasseries;par des maîtres brasseurs (VENE et LE
CORVAISIER, 1967). La bière est un produit qui, consommé avec
modération ;s'intègre parfaitement à tout mode de vie sain
et positif et, qui peut être apprécié et partagé en
toutes circonstances.
Fabriquée par la BRARUDI du BURUNDI, la bière
Amstel blonde est largement consommée au BURUNDI. Le temps de
consommation varie d'un consommateur à un autre et il est fort probable
qu'au cours de la consommation, la bière Amstel blonde se
dégrade. Quelques consommateurs prennent la bière Amstel blonde
sous forme fraîche et avec un verre. D'autres la prennent sans l'avoir
mise au frigo (conservée à l'air libre).
La lumière et l'air étant les
éléments affectant la qualité des bières ; il
est important de vérifier si les conditions de conservation peuvent
avoir une influence sur le temps de consommation d'une bière. Il vient
d'être recommandé aux consommateurs de ne pas dépasser
environ 45 minutes pour épuiser le contenu d'un verre (CONGERA,
2012).Nous allons étudier la variation des paramètres
physico-chimiques au cours du temps de consommation et les résultats
obtenus seront alors comparés à ceux obtenus pour la bière
Amstel blonde non conservée au frigo.
Notre travail intitulé «Etude de la
dégradation d'une bière fraîche au cours de sa consommation
en Mairie de Bujumbura : cas de l'Amstel blonde»
comporte deux parties à savoir une partie théorique et une autre
expérimentale.
La partie théorique comprend deux chapitres dont le
chapitre sur quelques généralités des bières et
l'autre sur l'historique et les produits de la BRARUDI.
Dans la partie expérimentale, il y a deux chapitres qui
traitent respectivement les matériels et méthodes d'une part, la
présentation et l'interprétation des résultats d'autre
part.
Nous allons au terme de notre travail proposer une
durée probable à respecter en consommant la bière Amstel
blonde fraîche ainsi que sa stabilité comparativement à
celle de la bière Amstel blonde qui n'a pas été mise au
frigo.
Ière Partie : LA PARTIE
THEORIQUE
CHAPITRE I : LES GENERALITES
SUR LES BIERES
1. La définition et
l'historique
1.1 La
définition de la bière
La bière est une boisson alcoolique obtenue par la
fermentation de l'orge germée et aromatisée de houblon. Elle
était déjà connue des Egyptiens, la cervoise ;qui est
faite de blé, d'orge ou d'une autre céréale;que l'on
buvait aussi dans l'antiquité et au Moyen-âge.Toutefois,
l'introduction du houblon qui lui apporte amertume etarôme, ne date que
du 13ème siècle(VENE et LE CORVASIER, 1967).
1.2 L'historique de la
bière
La bière est l'un des breuvages alcoolisés les
plus anciens. Les premières traces de son existence remontent quatre
mille ans avant Jésus-Christ en Mésopotamie. La bière
était une boisson d'origine divine. Selon la légende, le dieu
OSIRIS aurait oublié au soleil une décoction d'orge
mélangée à de l'eau sacrée du Nil créant
ainsi "le vin d'orge". La bière était préparée par
des femmes et servie par des prêtresses. La divine bienfaitrice est de
plus en plus appréciée et ses usages thérapeutiques se
multiplient. La bière s'affirme également comme boisson
d'accueil, aliment puis devient monnaie d'échange.
Pour la Grèce antique, elle est reconnue pour ses
vertus médicales mais les Grecs et les Romains, grands amateurs de vin,
ne s'intéressent guère à la bière. Pour les
Gaulois, la bière ou cervisea (cervoise en l'honneur de
Cérès, la déesse des moissons) est une véritable
portion magique. Ces derniers furent les inventeurs du tonneau permettant de
mieux contrôler la fermentation et le stockage de la cervoise.
La recette ressemble étrangement à celle connue
aujourd'hui mais la bière était aromatisée par du miel,
des épices et plantes aromatiques. C'est au 7ème
siècle que le houblon, plante réputée pour ses vertus
antiseptiques; fit apparition dans la fabrication de la bière et y
conféra sa délicieuse amertume (VENE et LE CORVAISIER, 1967).
On a commencé à fabriquer la bière
environ deux mille ans avant Jésus Christ mais elle a été
popularisée à l'époque des Gaulois (pour mieux vous situer
dans les années d'Astérix et d'Obélix); elle était
baptisée la "cervoise".
Ils disaient : « Rien de mieux qu'une
bonne cervoise bien tiède ». De nos jours nous
préférons dire : « Rien de mieux qu'une bonne
bière froide ».
La bière est une boisson qui a une valeur nutritive
évaluée à 400 calories par litre. Elle titre de un et demi
à cinq degrés d'alcool et renferme 12% d'extraits secs, des
vitamines du groupe B, des matières azotées et minérales.
Sa fabrication passe par différents stades au cours desquels sont
utilisées trois matières premières qui déterminent
son caractère; il s'agit de l'orge (céréale), le houblon
et l'eau (BODEN et al, 1988).
Depuis toujours la bière est un produit instable et
fragile; la fermentation reste un phénomène mystérieux et
divin. En 1854, Pasteur s'intéresse à la chimie de la
fermentation et met à jour l'existence de microorganismes dont la levure
(BOIVIN, 2005).
1.3 La production de la
bière
Pour produire une bière de grande qualité, il y
a de grandes exigences; celle de la perfection et celle de la production de
qualité. On dit "toujours atteindre une qualité totale" que ce
soit de la malterie au fabricant d'étiquettes, car celles-ci font une
grande partie de l'ouvrage qui est d'attirer l'attention des consommateurs.
Pour fabriquer la bière, il faut de grandes cuves de
brassage et de grands réfrigérateurs. De plus, il faut de l'eau
et du malt (orge germée aux tourailles, du houblon qui constitue une
indispensable "épice"). Il y a aussi de la levure qui fait la
personnalité de la bière.
La bière est faite de produits naturels et
vivants ; elle est sensible aux saisons et au climat. Elle varie
même d'un territoire à l'autre (DE CLERCK, 1980). Les compagnies
qui fabriquent de la bière utilisent des cuves de brassage dont certains
ont une contenance atteignant deux milles hectolitres, disposent de centrales
frigorifiques associées à une capacité de garde de
plusieurs centaines de milliers d'hectolitres.
Les fabricants de bière doivent nettoyer, remplir,
boucher, étiqueter et emballer l'équivalent de près de
dix-huit millions de bouteilles par jour. Pour sa fabrication, on
fait germer de l'orge qui donne le malt; qui se réduira en farine
mêlée à l'écorce des grains, ensuite on va aux
moulins pour faire la touraille. Ce procédé qui consiste à
chauffer les grains pour arrêter le processus de germination, c'est lui
qui déterminera la coloration de la bière; plus ou moins brune
selon la température et après il y a production du moût.
On mélange le tout avec de l'eau et un peu de céréales
crues.
On doit brasser et chauffer ce qui a pour effet de dissoudre
des hydrates de carbone et de la matière azotée dans l'eau, ce
qui produit le moût.
L'amidon s'y transforme alors en sucre (glucose) selon la
réaction :
C6H10O5) n +
nH2O ?nC6H12O6(VENE et LE
CORVAISIER, 1967).Les "drêches"sont débarrasséesde la
bière (le moût) pour la première foisdans la cuve-filtre et
le moût devient "bouillon". Ensuiteon le fait cuire dans la
chaudière à houblonner. Le houblon est ce qui donne
l'aromatisation du moût et le stabilise.
Doux, amer,... il est savoureux mais ce n'est pas encore de la bière.
Elle est ensuite refroidie jusqu'à 60C dans
un échangeur; elle quitte la salle de brassage et reçoit la
levure qui transforme le sucre en alcool; c'est la fermentation alcoolique
selon l'équation :
C6H12O6?
2CH3CH2OH + 2CO2.
La fermentation s'effectue selon deux procédés:
la fermentation à 80C durant 7 jours (bière
européenne) ou la fermentation de 15 jours à 200C
pendant 4 à 6 jours (bière anglaise). Débarrassée
de la levure, stockée dans l'immense "tank" de garde
réfrigéré, elle s'affine lentement et s'enrichit de gaz
qui la fera mousseuse. Une dernière filtration avant l'embouteillage et
la voilà brillante et lumineuse (ALAIS et LINDEN, 1997).
2. La constitution
physico-chimique de la bière
2.1 Le gaz carbonique
(CO2)
Le CO2 est utilisé dans la bière et
boissons gazeuses pour empêcher à l'alcool d'être
oxydé par l'oxygène de l'air (THORNES, 1994).
2.2 L'eau et les sels
minéraux
Elle est constituée de l'eau et les minéraux de
l'ordre de 98 %. Elle contribue à l'équilibre
hydrominéral de l'organisme. La minéralisation de l'eau de
brassage joue un rôle important sur les qualités de la
bière finie. Les sels et les oligo-éléments, étant
en faible quantité (quelques mg/l) dérivent pour une bonne part
du malt. Nous distinguons les sucres simples (amidon dégradé par
des enzymes du malt), les acides organiques, les vitamines hydrosolubles du
groupe B, les minéraux (Mg, Ca, K et d'autres
oligo-éléments), les polyphénols et les acides
aminés qui lui confèrent sa qualité d'aliment au
même titre que le lait. Grâce à des composés
glucidiques et l'alcool, elle est une source d'énergie car 1 litre
apporte 300 à 500 kilocalories/litre d'une bière (ALAIS et
LINDEN, 1997). Parallèlement à l'éthanol, d'autres alcools
sont produits au cours de la fermentation et représentent des dizaines
de mg/l qui, par combinaison avec les acides organiques donneront des esters,
cétones et l'ensemble contribue aux qualités organoleptiques de
la bière. Le glycérol qui est un alcool au sens chimique du
terme, est aussi présent comme tout produit fermenté; il donne le
gras au vin et la rodeur à la bière. Le CO2, anhydride
carbonique produit par la fermentation est de l'ordre de 5 g/l.
Les vitamines et les oligo-éléments en faible
quantité, sont favorables à la santé. Les glucides
correspondent aux molécules dérivées de l'amidon et sont
fonction de la conduite de la fermentation et de la souche de levure
utilisée plus ou moins "gourmande" (dextrines, grosses molécules,
les sucres non fermentescibles, les sucres potentiellement fermentescibles
comme le maltose) (VENE et LE CORVAISIER, 1967)
3. La carbonatation de la
bière
La carbonatation se produit lorsqu'on ajoute du CO2
à un liquide à base d'eau. Le CO2 réagit
chimiquement avec les molécules d'eau pour former l'acide carbonique de
la manière suivante :
CO2+H2O?H2CO3.
C'est cet acide qui vous stimule la langue lorsque vous buvez
une boisson gazeuse. Cette réaction fonctionne bien lorsque l'eau est
sous pression mais à pression atmosphérique, la réaction a
tendance à s'inverser. C'est la raison pour laquelle les boissons
gazeuses pétillent à l'ouverture, puis finissent par
s'éventer. La quantité de CO2 dissous peut atteindre 8
g/l (THORNES, 1994).
Une bonne carbonatation est fonction de :
la température; son augmentation diminue la
solubilité du CO2 ;
la concentration des substances dissoutes dont l'augmentation
diminue la solubilité du CO2 ;
la pression dont l'augmentation favorise sa
solubilité ;
le niveau d'oxygène (O2) dissous dans le
liquide dont la faible concentration est recommandée pour une
carbonatation efficace.
C'est pourquoi, l'on procède à la
désoxygénation au CO2 avant d'attaquer la
carbonatation proprement dite principalement pour produire les sodas, l'eau
gazeuse et la bière.
La carbonatation apporte à la bière la
possibilité de faire valoir ses qualités gustatives en faisant
intervenir tous les sens du consommateur. Elle peut être obtenue
naturellement ou bien prédéterminée et corrigée par
le brasseur avec des moyens simples qui tiennent compte des lois physiques
régissant la dissolution des gaz dans les liquides (CARLES, 1949).
4. Les
propriétés de la bière entant que produit fini
4.1 Le
pétillant
Lorsqu'on fabrique la bière, on la tient sous
pression et le CO2, produit de la fermentation; se dissout dans la
bière.Le gaz est habituellement sous une pression de 3
atmosphères. Si on regarde la bière lorsqu'elle est encore
embouteillée, elle ne pétille pas. Mais dès qu'on ouvre;
elle pétille.En décapsulant la bouteille, la pression du gaz
contenu dans le sommet de la bouteille chute. La poche de gaz se dilate et elle
se refroidit par le fait même, selon le principe de l'équation de
l'équilibre des gaz parfaitP.V= n.R.T. (P :
pression, V : volume, n : nombre de moles du gaz, R : constante
des gaz, T : température en degrés Kelvin).
La solubilité d'un gaz est proportionnelle à sa
pression et lorsque la pression diminue, comme c'est le cas lorsqu'on ouvre la
bouteille; alors la solubilité du gaz diminue et il sort de la
bière sous forme de bulles (CARLES, 1949).
4.2 La formation des
bulles
La pression locale doit être très
élevée pour qu'une bulle réussisse à sortir de la
bière. Les bulles d'air sont créées par le gaz hilarant
ajouté par la fermentation et par l'ajout du CO2. La bulle se
forme donc à des endroits plus faciles où il y a
déjà de l'air comme dans les impuretés ou dans des
cavités du verre (BOIVIN, 2005) .
4.3 La provenance de la
mousse
La mousse résulte évidemment des bulles faites
par la bière. Certaines font plus de mousse que d'autres et certaines
sont plus consistantes. Ceci est fonction de leurs corps. Plus la bière
a de corps, plus sa mousse sera onctueuse et riche. Pour cela, il faut que la
bière contienne encore des protéines qui augmentent la force de
cohésion des molécules en solution dans la bière (BOIVIN,
2005).
4.4 Le vieillissement de
la bière
La conservation et le vieillissement de la bière est
possible; ce n'est pas toujours un gage d'amélioration mais
l'expérience mérite d'être tentée. Stocker les
bouteilles dans un abri frais et sec à température constante,
sans lumière et débout pour que la lie reste au fond. En effet,
la bière est sensible à la lumière et elle
présentera une altération du goût après une
exposition prolongée aux rayons ultra-violets. Dans un local chaud, le
phénomène d'oxydation est nettement accéléré
et altère fortement le goût de la bière (goût
carton). La possibilité de conservation de la bière dépend
fortement du contrôle microbiologique. Lorsque des bactéries
lactiques et/ou acétiques s'introduisent dans la bière obtenue,
elle sera aigre et peut aussi être trouble et fortement mousseuse. En
vieillissant, les bières ont presque toutes; une odeur
caractéristique provenant de la transformation par oxydation qui se
nomme "madérisation" parce que la bière développe dans son
bouquet un nez rappelant le madère. Comme les matières
premières utilisées pour confectionner la bière sont
semblables, le vieillissement fera que les différences qui peuvent
être observées avec un produit frais seront gommées et
remplacées par une gamme d'odeurs relativement communes.
L'amertume du houblon se dégrade avec le
temps, le goût de la bière en vieillissant deviendra sirupeux
voire liquoreux (RENAUD, 1963).
4.5 La
photo-dégradation
Une bière exposée à la lumière; le
risque avec la lumière, ce n'est pas une oxydation, c'est une photolyse
des résines du houblon qui donne comme sous-produits un mercaptan dont
l'odeur rappelle sauvagement celle des gaz de ville; ce que les
Québécois appellent "goût de mouffette".
Le risque est avant tout lié à la longueur
d'onde dans le vert et le bleu, donc de la lumière solaire et les
néons en premiers lieu. Selon JOHNS (2008), c'est ce qu'on appelle en
anglais "skunky thiol". C'est en fait la photo-dégradation des acides
iso-alpha (isohumulones), l'agent principal de l'amertume du houblon dans la
bière qui donne par réaction radicalaire un produit contenant du
soufre qu'on appelle thiol (méthyle-3butène-2thiol-1) (BOIVIN,
2005).
4.6 L'oxydation de la
bière, effet des microorganismes
Lorsqu'une bière est conservée longtemps, le
goût peut devenir moins frais. Cette évolution du goût est
due à une série de facteurs:
-L'oxydation
L'assimilation
d'oxygène dans la pâte, le moût et la bière
débouche sur un phénomène d'oxydation qui peut
altérer le goût. Moins la bière assimile d'oxygène
en cours de processus de brassage, plus le goût restera stable pendant
une période prolongée. Pour cette raison, certaines brasseries
désaèrent l'eau de brassage ou remplissent les cuves par le bas.
Lors du remplissage en bouteilles, un filet d'eau minime est injecté
sous haute pression dans la bière, provoquant un léger
débordement de la mousse; la bouteille est fermée à ce
moment (DE CLERCK, 1980).
-Les microorganismes
La possibilité de conservation de la bière
dépend fortement du contrôle microbiologique. Lorsque des
bactéries d'acide lactique et d'acide acétique s'introduisent
dans la bière obtenue; elle sera aigre. La présence de
microorganismes dans la bière ne peut pas seulement altérer le
goût mais aussi la rendre trouble. Une seule bactérie peut suffire
pour qu'à terme, la bière devienne aigre.
Voilà pourquoi l'environnement de travail doit
être extrêmement stérile pendant le processus de brassage.
Cette bière est alors stockée au frais et dans un endroit sombre.
En effet, dans un local chaud, le phénomène d'oxydation est
nettement accéléré. L'oxydation altère
également le goût de la bière (DE CLERCK, 1980).
5. L'appréciation
d'une bière
5.1 Le choix du
verre
Le choix de verrerie ainsi que l'utilisation et les soins
appropriés sont importants pour l'appréciation globale d'une
bonne bière. Il y a plusieurs choix différents de verrerie pour
profiter pleinement de votre bière. Ils ont chacun des avantages et des
inconvénients qui les rendent plus adaptés pour certains types de
bières que d'autres.
Toutefois, enfin de compte, le choix de verrerie est une
question de préférence personnelle. Citons à titre
d'exemple la tulipe qui crée de grandes têtes mousseuses et fait
ressortir les arômes de votre bière (bon choix pour les boissons
lourdes).
5.2
L'entretien
Tout d'abord, assurez-vous que votre verre est "bière
propre". Si ce n'est pas le cas, vous pouvez constater que la carbonatation se
dissipe rapidement; ce qui entrainera la bière de perdre la tête
prématurément. Pire encore, un verre qui n'a pas
été convenablement nettoyé peut altérer le
goût de votre boisson fine.
La meilleure façon d'assurer la propreté de
votre verrerie est "bière propre" ; c'est de ne les utiliser pour
servir la bière et, les laver et les sécher dans le
lave-vaisselle. Les détergents à vaisselle ont tendance à
laisser peu ou pas de résidus. Si vous choisissez de laver à main
votre verrerie, utiliser un détergent doux et laisser vos verres
sécher à l'air. Ne jamais faire sécher ou essuyer vos
verres à bière avec un torchon parce que cela peut laisser la
charpie des résidus ou des odeurs qui sont détenues dans les
fibres de la serviette (CARLES, 1949).
5.3 Le versement correct de la
bière
Pour bien servir la bière; ouvrez la bouteille
délicatement sans la secouer. Puis prenez le verre d'une main par le
pied et non par dessous pour éviter que la main dégage de la
chaleur dans la bière et fausse la dégustation. Avec l'autre
main, versez la bière délicatement et éloignez
progressivement la bouteille du verre à mesure que celui-ci se remplit
pour créer ainsi un beau col de mousse. Le col devra être de 3
à 4 cm en moyenne.
Le col est essentiel car:
pour apprécier pleinement l'arôme d'une
bière, il faut un col où les bulles laisseront échapper
les aromates et les autres parfums qui composent son bouquet;
le col permet de protéger la bière contre l'air
et éviter que le goût s'altère par oxydation.
Une fois un col de mousse formé et selon le type de
bière, inclinez le verre pour faire monter le liquide sous la mousse et
contrôler ainsi l'épaisseur du col qui devrait persister
jusqu'à la fin. Remplissez le verre jusqu'à la moitié.
A éviter :
secouer la bouteille avant de l'ouvrir;
verser rapidement
la bière dans le verre;
remplir plus que la moitié du
verre (un verre trop plein vous empêche de le remuer et de sentir les
arômes qui s'en dégagent);
tenir le verre par le dessous ou par le
côté (vous risquerez de réchauffer la bière avec la
chaleur de vos mains);
obtenir une bière sans mousse ou
avec trop de mousse (RENAUD, 1963).
5.4L'aspect de la bière
5.4.1 L'appréciation de la
mousse
La mousse doit être formée de fines bulles (moins
d'un mm de diamètre). Une bonne mousse doit être blanche et rester
blanche; se désagréger après 2 à 3 min. Lorsque le
niveau de la bière baisse dans votre verre, la mousse se dépose
sur les parois en laissant des traces. Ces traces sont appelées
dentelles ou lacing. Un bon lacing (sans gros trous et régulier) est un
point positif (RENAUD, 1963).
5.4.2L'appréciation de la
couleur et la limpidité
La première chose que l'on voit; la couleur. Elle peut
être assombrie blanche (trouble), blonde soutenue, brune, brune rouge,
brune soutenue, dorée blonde(trouble), mauve ambrée, noire,
orangée blonde, rose ambrée, rouge vif sur lie blonde (trouble),
trouble blonde, vert.
La couleur de la bière n'est pas liée à
la qualité; on attribue sa couleur aux malts, aux fruits, et aux sirops;
colorants parfois utilisés. Ensuite, nous pouvons observer la
limpidité ou la clarté de la bière. En
général, une bière qui n'est pas limpide mais au contraire
trouble voire voilée, est un signe de mauvaise qualité. Ce
critère ne s'applique pas aux bières dont la particularité
est d'être trouble comme les bières blanches (BOIVIN, 2005).
5.4. 3 L'appréciation
de l'odeur
La bière contenant plus de 650 composés
aromatiques, il faut d'abord la sentir sans remuer le verre afin de saisir
l'odeur dominante. On peut ensuite tourner la bière dans le verre afin
de libérer les arômes secondaires (CARLES ,1949).
5.4.4 L'appréciation du
goût
Il faut d'abord chercher à apprécier le
goût: prenez une première gorgée et prenez soin de promener
la bière dans votre bouche pour que celle-ci entre en contact avec
toutes les régions de votre langue où sont "tracées" les
sensations qui forment le goût (sucré, salé, acide amer).
Respirez en même temps pour que les arômes vous parviennent encore
et appréciez toutes les saveurs contenues dans votre boisson (BOURGEOIS
et al, 1991).
CHAPITRE II : L'HISTORIQUE ET
LES PRODUITS DE LA BRARUDI
1. L'historique de la
BRARUDI
Créée en 1955, sous
dénomination de Brasserie du Rwanda-Urundi, BRARUDI a
débuté ses activités en 1951 en vendant les bières
Primus de Bukavu ainsi que la Calsberg et l'export 58 importées du
royaume de Belgique. Le 23 Décembre 1955, la Primus est pour la
première fois soutirée à la brasserie d'Usumbura.En 1966,
la brasserie acquiert une limonaderie et devient embouteilleur pour la
société Coca-Cola. En 1975, l'Etat burundais rejoint les rangs
des actionnaires de la BRARUDI.
En 1982, Heineken NV rachète les parts de la banque
Bruxelles Lambert et devient actionnaire majoritaire en contrôlant 60%
des parts, devenant seul actionnaire avec l'Etat burundais. En 1984, la BRARUDI
termine les travaux de la BRAGITA, commencés par la brasserie
Stella-Artois. La production des bières de la marque Amstel (Amstel
blonde et Amstel bock) qui étaient produites à Gitega, sera
transférée en 1994 à Bujumbura où la demande en
Amstel est forte. Depuis lors, la brasserie de Gitega (BRAGITA) produit en
exclusivité "la bière Primus" et c'est le 18 février 2014
où a été procédé au lancement officiel de la
bière « Nyongera » qui sera brassée à
Gitega. En 2005, la BRARUDI fête ses 50 ans et inaugure une ligne
d'embouteillage entièrement automatisée. En 2007, elle renouvelle
son investissement et fait de la brasserie de Bujumbura l'une des plus modernes
sur le continent et mondialement. BRARUDI ou bien brasserie et limonaderie du
Burundi, c'est avant tout une brasserie avec deux unités de production:
l'une dans la capitale Bujumbura et l'autre à Gitega centre du pays
(web brarudi.net/indexphp ?).
Sur les deux sites, on brasse la Primus tandis que l'Amstel
blonde et bock sont brassés sur le seul site de Bujumbura, la
bière Nyongera à Gitega. Mais dans brasserie et limonaderie, il
y a également limonaderie.
C'est ainsi que Bujumbura est doté d'une unité
de production qui nous permet de fabriquer et mettre en bouteilles, sous
licence de Coca-Cola; 6 boissons.
Depuis 2002, BRARUDI s'est lancée dans une politique de
construction de dépôts stratégiques de vente (S.S.D:
Strategic Sales Depotsen Anglais). Ces dépôts accueillent
quelques clients de BRARUDI et permettent de garantir aux consommateurs des
produits au juste prix. En contrepartie de la construction de ces
dépôts et de leur livraison en produits BRARUDI ; les
gérants des S.S.D sont en effet tenus de respecter les prix
conseillés de la BRARUDI (web
brarudi.net/indexphp ?).
2. Les produits de la
BRARUDI
BRARUDI, c'est environ 500 employés, 2 sites de
production à Bujumbura et à Gitega, 2 actionnaires Heineken NV et
l'Etat burundais. C'est également 12 produits: Primus, Primus pression,
Amstel 65 cl, Amstel 33 cl, Amstel pression, Amstel bock, Coca-Cola, Fanta
citron, Fanta orange, Schweppes soda, Schweppes tonic et une bière
importée la Heineken.
Elle a une capacité de production d'environ 100.000
bouteilles par heure avec 2 lignes modernes; entièrement
automatisés et une ligne semi-automatique. Un réseau de
distribution étendu avec plus de 200 clients directs, des
dépôts et S.S.D sur tout le territoire, un charroi de 12 camions
remorques et 22 camions de livraison directe.
Unique productrice industrielle au Burundi, la BRARUDI fait
essentiellement face à une concurrence venue du secteur traditionnel
mais aussi à l'importation. La BRARUDI (Primus en bière: Primus
entreprise du Burundi) produit de manière industrielle et sûre 3
bières: la Primus, l'Amstel blonde et
l'Amstel bock et Nyongera depuis
Février 2014 à Gitega (CISHAHAYO, 1997 et web
brarudi.net/indexphp ?). La figure 2 montre la forme d'emballage de
ces bières.
La figure 1 : Photo du siège de la
BRARUDI
Siège à Bujumbura
Source : web brarudi.net visité le
18/3/2016
La figure 2 :Photo de
quelques boissons de la BRARUDI
![](Etude-de-la-degradation-dune-biere-frache-au-cours-de-sa-consommation-en-mairie-de-Bujumbura3.png)
Source : web brarudi.net visité le
18/3/2016
IIèmePartie: LA PARTIE EXPERIMENTALE
CHAPITRE I : LES MATERIELS ET LES METHODES
1. Les
matériels
pH-mètre marque W.T.W
Pycnomètre
Ballon à distiller
Agitateur magnétique
Pipette
Bécher de 100ml
Plaque chauffante
Un compte-gouttes
Frigo
Un verre transparent
Un thermomètre
2.Les produits
NaOH 0,1M
Une bière Amstel blonde fraîche
Eau distillée
Eau oxygénée à 10 volumes
Phénolphtaléine
3. La description de
l'échantillon
Notre échantillon de la bière Amstel est
acheté au marché communément appelé chez Sion. Elle
est conservée dans un frigo du C.N.T.A à 8oC pendant
24 heures. Cette bière que nous avons conservée au frigo est
appelée bière fraîche tandis que celle conservée
à l'air libre est dite non fraîche.
4.Les
méthodes d'analyse
Comme les analyses allaient être effectuées au
Centre National de Technologie Alimentaire (CNTA), notre échantillon a
été conservé au frigo du CNTA à une
température de 8oC pendant 24 heures. Pendant les analyses,
la bière fraîche (une bière qui a été
conservée dans un frigo) est versée dans un verre, puis on
prélève une quantité à analyser. Après 30
minutes, on prélève à partir du même verre une
autre quantité à analyser. La même opération se fait
après 75 minutes et 120 minutes. La température au cours des
analyses a variée de 9oC à 18oC. Les
paramètres physico-chimiques dont le potentiel d'hydrogène (pH),
le taux d'alcool (T.A), l'acidité totale titrable (A.T.T) et
l'acidité volatile (A.V) ont été déterminés
en utilisant respectivement la méthode de RENAUD, de THORNES, de DE
CLERCK et de DUCLAUX-GAYON.
4.1 Le
potentiel d'hydrogène(pH)
Le pH (expression de l'acidité réelle) a
été déterminé par l'usage du pH-mètre de
marque W.T.W.
Mode opératoire (RENAUD J, 1963)
Mettre l'appareil sous tension en appuyant sur
ON/OF ;
Rincer les électrodes dans l'eau
distillée ;
Plonger les électrodes dans l'échantillon
à analyser dans un bécher ;
Attendre que la valeur du pH soit stable ;
Lire sur l'écran du pH-mètre la valeur
trouvée.
4.2Le taux d'alcool (T.A)
L'éthanol est le seul alcool buvable (THORNES, 1994).
L'éthanol contenu dans la bière est un nutriment qui est
oxydé dans l'organisme humain en acide acétique et en
dégageant 7calories par gramme.
A une dose modérée, l'éthanol est un
facteur de protection vasculaire (ALAIN et LINDEN, 1997). Néanmoins,
lorsque la dose est élevée, les méfaits sont
remarquables.
ü L'ivresse se manifeste lorsque l'alcoolémie (teneur
d'alcool dans le sang) atteint 1g/l. Elle se traduit par la perte du
contrôle des actes,...l'alcoolisme est responsable d'absentéisme
au travail,...
ü Les maladies relevant de l'alcoolisme sont la cirrhose
du foie, le cancer aéro-digestif, etc (THORNES, 1994).
La teneur ou degré en alcool est
déterminé par voie physique (à l'aide d'un
pycnomètre à 20 degrés Celsius (oC), d'un
ébulliomètre et d'un densimètre) ou par voie chimique
(oxydation sulfo ou nitrochimique), le taux d'alcool en volume est
exprimé en pourcentage (%) volume ou en degrés Gay Lussac
(oGL). Nous avons déterminé le T.A par voie physique
à l'aide d'un pycnomètre à
20 oC.
Mode opératoire (THORNES, 1994 et DE
CLERCK, 1948)
Prélever 25ml de l'échantillon à
analyser, diluer avec 100 ml d'eau distillée et l'introduire dans un
ballon à distiller ;
Distiller directement ce mélange jusqu'à ce
qu'on obtienne environ 90 ml et compléter à 100 ml par l'eau
distillée ;
Recueillir le distillat ;
Mesurer P1 (poids du pycnomètre vide
à 20oC) ;
Mesurer P2 (poids du pycnomètre plein d'eau
distillée) ;
Mesurer P3 (poids du pycnomètre rempli du
distillat).
di: densité du distillat, d2>di>d1 [d1, d2,
E1et E2 sont lus dans les tables alcoométriques (OIML, 1975)]
et f : facteur de dilution,
4.3
L'acidité totale titrable (A.T.T)
La connaissance de l'A.T.T permet l'appréciation
quantitative de la somme des substances acides de la boisson et traduit aussi
la qualité de la bière. Elle est mesurée par un dosage
potentiométrique (après décarbonatation) où l'A.T.T
est neutralisée par une solution de soude (NaOH) 0,1N jusqu'au pH =
7
Mode opératoire (DE CLERCK J, 1948)
Prélever 20 ml d'échantillon à analyser
et les verser dans un bécher de 100 ml ;
Plonger ensuite les deux électrodes du pH-mètre
dans l'échantillon ;
Mettre l'agitateur magnétique en marche de
façon que les électrodes ne soient pas
endommagées ;
Titrer la solution avec NaOH 0,1 N jusqu'au pH = 7 ;
Noter le volume de NaOH utilisé.
L'A.T.T est exprimée en milliéquivalents par
litre par la relation : oùVa est le volume de
l'échantillon et Vb le volume de la solution de NaOH 0,1 N
utilisé pour la titration
Or Va =20ml, l'A.T.T== 5Vb
NB : Si l'A.T.T est exprimée en pourcentage, il
faut diviser cette valeur par 0,0067 : facteur de conversion en
équivalent d'acide malique (MARTINEZ
et al, 2012).
4.4L'acidité volatile (A.V)
L'A.V est constituée par la partie des acides
organiques volatils appartenant à la série acétique qui se
trouvent dans la boisson, soit à l'état libre, soit à
l'état salifié (NEGRE et FRANCOT, 1949).
Il faut isoler ces acides volatils par
distillation [l'acidité due à l'anhydride sulfureux
(SO2) libre et combiné n'est pas comprise dans l'A.V]. Ces
acides sont titrés par une solution de NaOH 0,1N en présence de
la phénolphtaléine servant d'indicateur. Nous avons
utilisé la distillation directe selon DUCLAUX-GAYON (1990).
Mode opératoire
A l'aide d'une pipette; prélever 20 ml de
l'échantillon et les introduire dans un ballon à distiller;
Ajouter 35 ml d'eau distillée;
Y introduire 0,3 ml d'eau oxygénée à 10
volumes;
Distiller doucement (seul le fond du ballon doit être
chauffé) et recueillir le distillat dans un ballon de 50 ml;
Arrêter la distillation avant que le ballon ne soit
complètement vide pour éviter toute pyrogénation des
matières extractives,
Ajouter au distillat 2 à 3 goutes de la
phénolphtaléine et titrer avec une solution NaOH 0,1 N
jusqu'à l'apparition de la coloration rose franc.
Si on admet que l'on ne recueille que 80% de l'A.V dans le
distillat, la teneur en milliéquivalent par litre d'A.V est
donnée par la relation où Vb est le
volume du NaOH utilisé pour le titrage
CHAPITRE II: LA PRESENTATION ET
L'INTERPRETATION D
DES RESULTATS
1.
L'introduction
Pour une meilleure compréhension, les résultats
expérimentaux sont présentés dans les tableaux et
l'interprétation est facilitée par des courbes. Nos
résultats sont chaque fois comparés à ceux obtenus pour
une bière non fraîche (une bière qui est conservée
à l'air libre).
2.
L'analyse de l'évolution du pH de la bière Amstelblonde
Le tableau 1 montre l'évolution du pH de la
bière Amstel blonde pendant la période de consommation. 0
correspond à l'instant du prélèvement de
l'échantillon dans le verre.
Le tableau 1 : Evolution du
pH de la bière Amstelblonde
Temps en minutes
|
pH
|
Amstel blonde fraîche
|
Amstel blonde non fraîche (CONGERA, 2012)
|
0
|
3,95
|
4,353
|
30
|
3,97
|
4,422
|
75
|
4,06
|
4,407
|
120
|
4,10
|
4,309
|
Ces résultats montrent que le pH varie en fonction du
temps de consommation de la bière Amstel blonde. Pour faciliter une
interprétation, il faut utiliser une courbe du pH en fonction du temps.
La figure 3 montre l'évolution du pH de la bière Amstel blonde
en fonction du temps de sa consommation.
La
figure 3 : Evolution du pH de la bière Amstel blonde
![](Etude-de-la-degradation-dune-biere-frache-au-cours-de-sa-consommation-en-mairie-de-Bujumbura5.png)
Il est facile de noter que le pH de la bière
fraîche augmente en fonction du temps de consommation. Contrairement
à la bière fraîche, le pH de la bière non
fraîche augmente puis diminue au cours du temps de consommation.
L'augmentation de ce pH au cours du temps de consommation peut être
expliquée par la décarbonatation de la bière. En effet,
lors de l'ouverture de la bouteille, la réaction suivante se
déclenche :
H2CO3 (aqueux)
? H2O (liquide) +
CO2(aqueux) ; avec la constante d'hydrolyse
Kh= 1,7×10-3(CARLES,
1949).
La bière Amstel blonde conservée au frigo
dissout une importante quantité deCO2 sous forme de
H2CO3.
Pour ces bières de la BRARUDI, la quantité de
CO2 ajoutée au cours du conditionnement, est comprise entre
5,3g/l et 5,7g/l (webbrarudi.net/indexphp). L'ouverture de la
bouteille et le versement de la bière dans le verre provoquent une
diminution de la pression dans la boisson. Il s'en suit que l'acide carbonique
se dissocie en CO2 qui s'évapore de la bière sous
forme de bulles d'air et en eau (THORNES, 1994).
Une autre raison de l'augmentation du pH est la photolyse.
Versée dans un verre transparent, la bière est exposée
à la lumière. Or dans les ingrédients de la bière,
nous avons le houblon qui est la source principale de l'amertume de la
bière. Cette amertume provient principalement des acides alpha de
l'humulone et les acides beta de la lupuline du houblon. La dégradation
des acides du houblon par la lumière conduit à un composé
appelé mercaptan (ACHILLE, 1983). Donc, la décarbonatation et la
dégradation de ces acides entrainent une diminution de la
quantité des acides dans la bière, comme conséquence le pH
augmente.
En comparant ces résultats avec ceux obtenus avec la
bière non conservée au frigo, on remarque que le pH de la
bière augmente puis diminue. Ce phénomène a
été expliqué par le travail de CONGERA (2012). En effet,
la décarbonatation commence et après quelque temps l'oxydation de
la bière l'emporte ; ce qui occasionne la diminution du pH. La
comparaison nous montre alors qu'avec la bière fraîche, c'est le
phénomène de décarbonatation accompagné de la
photolyse ; qui se produit pendant le temps de l'analyse. En d'autres
termes, la bière fraîche serait plus stable que la bière
non fraîche. La raison de cette stabilité serait la mousse qui
persiste quand la bière est fraîche. Cette mousse protège
la bière contre l'oxydation. Raison pour laquelle le pH ne diminue pas.
Il est aussi important de noter que les normes du pH de la bière
(3,9-5,8) restent respectées pendant les 120 minutes d'analyse (RENAUD,
1963).
3. L'analyse de l'évolution du T.A
de la bière Amstel blonde
Le
tableau 2 montre les valeursdu T.A (en %) au cours du temps de la consommation
dela bière Amstel blonde.
Le
tableau 2 : Evolution du T.A de la bière Amstel blonde
Temps en minutes
|
T.A (en %)
|
Amstel blonde fraîche
|
Amstel blonde non fraîche (CONGERA, 2012)
|
0
|
5,1
|
5,12
|
30
|
5,1
|
4,96
|
75
|
5,0
|
4,34
|
120
|
4,8
|
3,61
|
On remarque que le taux d'alcool varie à partir du
moment où on verse la bière dans le verre (0 minutes). Pour
faciliter l'interprétation, la figure 4 montre l'évolution du T.A
en fonction du temps de consommation de la bière Amstel blonde.
La
figure 4 : Evolution du T.A de la bière Amstel blonde
![](Etude-de-la-degradation-dune-biere-frache-au-cours-de-sa-consommation-en-mairie-de-Bujumbura6.png)
On peut noter que le T.A de la bière fraîche
varie plus lentement que celui de la bière non fraîche. Comme la
cause de la diminution du T.A est l'oxydation de la bière, on peut
affirmer que la bière fraîche s'oxyde plus lentement que la
bière non fraîche.
La température basse favorise la persistance de la
mousse qui protège la bière contre l'oxydation. En revenant
à la figure 3, on peut maintenant comprendre pourquoi la
décarbonatation et la photolyse emportent l'oxydation. Les conditions
dans lesquelles la bière fraîche se trouve ne facilitent pas
l'oxydation. Il est aussi facile de noter que la bière fraîche
peut être consommée pendant les 120 minutes alors que la
bière non fraîche commence à se dégrader à
partir de la 30ème minute. Pourtant, les valeurs du T.A
(2-7%) proposées par le HAUT COMITE D'ETUDE ET D'INFORMATION SUR
L'ALCOOLISME (1987) ne sont pas dépassées. Ceci renforce
l'idée que nous avions donnée à la figure 3. La
bière fraîche est plus stable que la bière non
fraîche.
4. L'analyse de l'évolution de
l'A.T.T de la bière Amstel blonde
Le tableau 3 montre les valeurs de l'A.T.T de la bière
Amstel blonde au cours de sa consommation.
Le
tableau 3 : Evolution de l'A.T.T de la bière Amstel blonde
Temps en minutes
|
A.T.T (en méq/l)
|
Amstel blonde fraîche
|
Amstel blonde non fraîche (CONGERA, 2012)
|
0
|
88
|
79,03
|
30
|
88
|
80,38
|
75
|
90,2
|
82,75
|
120
|
90,2
|
85,67
|
La première observation est que l'A.T.T de la
bière fraîche est supérieure à celle de la
bière non fraîche. Cette grande quantité d'A.T.T peut
êtreexpliquée par le SO2 qui est difficile à
éliminer pendant le dosage.
Ainsi, le SO2 dissout dans la bière
occasionne la formation l'acide sulfureux (H2SO3)
(CURVELO-GARCIA et GODINHO, 1986).
On a alors l'augmentation de l'acidité. Par contre dans la
bière non fraîche, il est bien facile d'éliminer ce gaz
SO2 qui se volatilise. La figure 5 nous montre l'évolution de
l'A.T.T de la bière Amstel blonde au cours du temps de sa
consommation.
La figure5 : Evolution de
l'A.T.T de la bière Amstel blonde
![](Etude-de-la-degradation-dune-biere-frache-au-cours-de-sa-consommation-en-mairie-de-Bujumbura7.png)
A partir de cette figure, on peut
noter que l'A.T.T augmente en fonction du temps. Nous voyons qu'entre 0 et 30
minutes, l'A.T.T est constante pour après augmenter lentement. Ce
phénomène nous montre que l'éthanol se transforme en acide
acétique faisant partie de l'A.T.T.
Cependant, la forme de la courbe correspondant à la
bière fraîche est différente de celle correspondant
à la bière non fraîche.
L'augmentation de l'A.T.T est plus rapide pour la bière
non fraîche que pour la bière fraîche. Notons aussi que les
normes de l'A.T.T (80-150 méq/l) sont respectées (CARLES, 1949).
Ceci montre que la bière fraîche est plus stable que la
bière non fraîche.
5. L'analyse de l'évolution
de l'A.V de la bière Amstelblonde
Le tableau 4 montre les valeurs de l'A.V de la bière
Amstel blonde obtenues au cours du temps de consommation.
Le
tableau 4 : Evolution de l'A.V de la bière Amstel blonde
Temps en minutes
|
A.V (en méq/l)
|
Amstel blonde fraîche
|
Amstel blonde non fraîche (CONGERA, 2012)
|
0
|
16,35
|
16,91
|
30
|
16,35
|
18,04
|
75
|
16,575
|
19,94
|
120
|
16,575
|
20,51
|
La première observation est que les valeurs de l'A.V de
la bière fraîche sont plus petites que celles de la bière
non fraîche. La figure 6 montre l'évolution de l'A.V de la
bière Amstel blonde en fonction du temps de sa consommation.
La figure 6 : Evolution de
l'A.V de la bière Amstel blonde
![](Etude-de-la-degradation-dune-biere-frache-au-cours-de-sa-consommation-en-mairie-de-Bujumbura8.png)
L'acidité volatile d'une bière étant
majoritairement constituée par l'acide acétique (SEGUIN, 2011), il est normal que les
valeurs de l'A.V de la bière fraîche soient plus petites que
celles correspondant à la bière non fraîche parce que nous
avons déjà montré que la bièrefraîche subit
une oxydation très lentement. Ceci occasionne une très faible
production d'acide acétique. Cependant, l'A.V est toujours
inférieure à 20méq/l (NEGRE et FRANCOT, 1949 et LECOQ,
1965). Aussi, on peut remarquer que l'A.V de la bière non fraîche
augmente plus rapidement que celle de la bière fraîche. On voit
que l'A.V de la bière fraîche est presque constante, pour montrer
que la bière fraîche ne subit presque pas l'oxydationpendant les
120 minutes.
La stabilité de la bière Amstel blonde fraîche est
encore une fois confirmée.
LA CONCLUSION ET LES
RECOMMANDATIONS
Dans le but de déterminer le temps de consommer une
bière Amstel blonde fraîche, nous avons analysé
l'évolution de certains paramètres physico-chimiques de la
bière fraîche au cours de sa consommation en Mairie de
Bujumbura. Ces paramètres étudiés sont le pH, le T.A,
l'A.T.T et l'A.V. Ils ont alors été comparés à
ceux d'une bière qui n'a pas été mise au frigo. Les
résultats obtenus ont montré que les paramètres varient en
fonction du temps pour les deux catégories de bière. Cependant,
en comparant la bière fraîche avec une bière non
fraîche, il a été remarqué que la variation est
lente. Pour la bière fraîche, ces changements proviennent de la
décarbonatation suivie d'une très petite oxydation de la
bière alors que la décarbonatation et l'oxydation sont des
phénomènes plus prononcés pour la bière non
fraîche. La conséquence de ces phénomènes est que la
bière fraîche devient plus stable que la bière non
fraîche. Par conséquent, il a été montré que
la bière fraîche peut être consommée pendant 120
minutes alors que la bière non fraîche ne peut pas dépasser
45 minutes.
A l'issu de ce travail, nous recommandons :
aux consommateurs :
ü de consommer de préférence une
bière fraîche que celle non fraîche mais d'une
façon modérée et responsable;
à l'Etat :
ü de bien vouloir organiser des sessions de
sensibilisations sur la consommation responsable des boissons
alcoolisées en vue de sauvegarder la santé de la
population ;
ü de bien contrôler que les boissons vendues au
niveau des S.S.D et des bars, qu'elles ne sont pas
périmées dans les stocks;
à la BRARUDI :
ü de bien vouloir étiqueter ces bières en
précisant les différentes valeurs pour chaque paramètre
précédemment cité ;
ü d'indiquer sur les étiquettes les
modalités de conservation de chaque bière ;
ü de faciliter des recherches plus avancées sur
ces bières ;
à l'Université du
Burundi :
ü de renforcer la recherche en équipant
les laboratoires en générale, et en particulier en soutenant tout
étudiant dont les travaux d'analyse sont orientés vers des
produits à vocation alimentaire ;
ü de porter plus d'attention sur des recherches de nature
chimique puisque, si elles sont mal conçues et/ou accomplies, entrainent
des incompréhensions et peuvent même nuire à la
vie ;
aux étudiants mémorands et à toute
personne intéressée :
ü de s'investir dans ce domaine pour que d'autres
paramètres non évoqués dont le Degré Brix, la
Conductivité,...puissent faire objet de leur recherche ;
ü de faire des analyses plus étendues sur les
boissons non encore traitées ;
ü de faire des analyses sur d'autres bières dans
d'autres régions du pays.
LES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
A. Les mémoires
1. CISHAHAYO, R., 1997. Rapport de stage partie I et
II à la BRARUDI.
2. CONGERA, C., 2012. Etude de quelques paramètres
physico-chimiques des bières AMSTEL blonde, AMSTEL bock et PRIMUS au
cours de la période de leur consommation, cas d'une bouteille
ouverte.
B. Les autres documents
1. ACHILLE, N'NDA ADOPO., 1983.Contribution à
l'étude de la photolyse de la riboflavine dans la bière,
Thèse présentée à l'Université de Nancy1,
3ème cycle de doctorat, Sciences de l'alimentation et
biochimie appliquée.
2. ALAIS, C., et LINDEN, G., 1997. Biochimie
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