Eléna Latypova
Université Jean Moulin Lyon 3
Faculté des Langues étrangères
appliquées
DESS Langues et affaires
RAPPORT DE
STAGE
Etude du marché du Conseil et
de l'Ingénierie en Russie
Enseignant - suiveur : M. Alain
BOJE
Responsable de stage : M. Philippe
LANOIR
2003-2004
SOMMAIRE
Remerciements
1. Introduction
3
2. L'entreprise
4
2.1. Présentation générale
4
2.2 Domaines du savoir-faire et secteurs
d'activités de CIRA CONCEPT
4
2.3 Activité à l'international de
l'entreprise. Affaire 3222-PROCO
5
3. Le marché du conseil et de
l'ingénierie en Russie
7
3.1 Naissance et évolution du marché
.............................................. ... 8
4. Acteurs du marché du
conseil.........................................................................
11
4.1 Segmentation par taille et par spécialités
.......................................................
5. Les axes de développement et les offres
..........................................15
5.1 Offre
conseil......................................................................
5.2 Offre ingénierie
..................................................................
5.3 Offre
services.....................................................................
5.4 Autres
offres......................................................................
6. Exemples :
6.1 Celle où je
travaille........................................................
6.2 la société PWC
.....................................................
7. Conclusions :
7.1 Perspectives du
marché.................................................
7.2 Quelles offres pour quel segment de
marché........................
7.3 Les facteurs clés de
succès.............................................
8. Conclusion générale
...............................................
9. Bibliographie
..........................................................................
10. Glossaire
..............................................................................22
Remerciements
Je tiens à adresser un chaleureux merci
à tous mes collègues de
CIRA-CONCEPT
pour leur accueil et pour leur sympathie.
Je remercie également mon responsable de stage,
Monsieur XYZ, pour m'avoir guidée dans mon
activité
et pour la confiance qu'il m'a accordée.
Merci aussi à toute l'équipe commerciale
qui m'a soutenue,
à XYZ, XYZ et XYZ,
qui ont eu la gentillesse et la patience
de m'apprendre leur métier.
1. Introduction
générale
Le conseil et l'ingénierie sont des fonctions
importantes de l'économie moderne : véritable
concentré d'expertise et de méthodologies, les structures de
conseil et ou d'ingénieur conseil, quelle que soit leur taille,
« catalysent » un nombre important de transformations des
entreprises et des organisations.
Cette profession aux métiers et aux
« postures » très variées - conseil en
stratégie s'adressant aux décideurs, conduite du changement,
conception et pilotage de grands projets, gamme variée de services
informatiques, ... - est finalement un « indicateur » du
degré d'avancement d'une économie, de son appétence
à consommer de la matière grise et donc de son processus
création de la valeur.
L'économie russe a connu de profonds
bouleversements depuis 15 ans et le conseil et l'ingénierie y ont
contribué en partie. Tout d'abord
« inoculée » de l'extérieur, surtout au
travers de projets, comme ceux auquel a pu participé CIRA Concept, cette
fonction occupe désormais une place reconnue.
L'objet de ce rapport est de présenter
l'expérience CIRA Concept comme une illustration de l'émergence
d'une forme moderne du conseil et de l'ingénierie en Russie.
Il s'agira aussi de tenter de brosser un panorama des
acteurs et des pratiques, en mettant en évidence les enjeux de chaque
catégorie d'acteur du conseil et de l'ingénierie.
Enfin, seront présentés des premiers
éléments relatifs aux axes de développement possibles et
aux offres paraissant les plus porteuses pour les années à venir,
tout particulièrement en Russie.
D'après le dictionnaire Larousse, le
conseil signifie "avis donné ou demandé sur ce qu'il convient
de faire". Cette courte définition implique d'une part, la
présence d'au moins deux individus, et d'autre part, l'existence d'un
différentiel de "savoir" entre ces deux individus. Dans les
activités de conseil, un des individus est le prestataire, celui qui est
sollicité pour un conseil, l'autre est le client, celui qui manque
d'informations et qui ne sait donc que faire. En ce qui concerne le
différentiel de "savoir", des précisions sont données par
J. GADREY et alii (1992), selon lesquelles les conseils
articulent deux fonctions, qui sont dominées par deux types de
compétences ; la première est relative au travail, la seconde au
service :
- une fonction intellectuelle
d'analyse, d'étude et d'expertise, appuyée à la fois sur
des savoirs spécialisés de haut niveau et sur l'expérience
de résolution de problèmes dans un certain champ de connaissance
;
- une fonction
intellectuelle, caractéristique du conseil, qui porte sur
l'identification et la formulation de problèmes et de projets, sur
l'adaptation et la transmission de savoirs à d'autres agents
(appartenant en l'occurrence à une entreprise ou à une
organisation), sur l'aide à la décision (décision relevant
en général du client), et, de plus en plus souvent, sur l'aide
à la mise en oeuvre de tout ou partie de ces décisions.
Parmi les activités de conseil, C. SAUVIAT
(1991) distingue le conseil en management (ou conseil en organisation),
l'expertise comptable et l'audit, le conseil juridique et fiscal, le conseil en
informatique. Nous choisissons de nous intéresser au conseil en
management. Cette activité peut être effectuée en interne :
des individus dans l'entreprise ou l'organisation ont un rôle de
consultant. Il peut être effectué en externe et dans ce cas le
client (entreprise ou organisation) fait appel à un prestataire
(externalisation). Dans ce travail, nous nous situons du point de vue des
professionnels externes qui peuvent être des cabinets de conseil ou des
conseils indépendants, et plus précisément nous nous
situons du côté des professionnels français, même si
l'activité a beaucoup été influencée par les
géants du conseil, c'est-à-dire les grandes firmes
anglo-saxonnes.
Classification des
prestations intellectuelles
Le but du présent rapport est de décrire... tout
le marché des prestations intellectuelles qui comprend :
- le conseil en management
- l'audit
- l'ingénierie et les technologies informatiques
Cela recouvre en outre différentes postures :posture
conseil et posture service.
A chacune de ces postures correspondent des points d'accès
à des niveaux différents de décideurs au sein de
l'entreprise :
|
Management
|
Technologies informatiques
|
??
|
PDG
|
|
|
|
DG
|
|
|
|
Manager
|
|
|
|
Le point commun de ces postures: on vend de la prestation
intellectuelle sous la forme de ???
Notre étude se focalise surtout l'ingénierie et le
conseil.
Modèles de facturations
économiques
Il existe trois modes principaux de facturations dans le
métier de conseil :
1. Honoraire en régie quand on compte le temps
et le consultant est payé sous la base du temps passé. On peut
représenter ce modèle avec la formule suivante :
Coût global = Coût horaire ou journalier x
Temps passé
Avec différents profils : directeur/manager,
senior, junior etc.
Il s'agit donc d'une « mission » à
réaliser et la formule finale peut-être :
Coût mission = ? Ti Pi (somme du temps
passé par chacun des profils)
2. On parle de la mission au forfait lorsque le
prestataire des services de conseil s'engage sur un prix ferme et assume de
risque d'une dérive en temps ou en ressources.
Actuellement sur le marché russe beaucoup de
sociétés de conseil acceptent des forfaits et portent, par
conséquent, un risque très lourd. C'est pourquoi il est
extrêmement important dans ce type de missions d'être sûr de
ses clients et partenaires, mais aussi d'intégrer une partie
d'aléa, c'est-à-dire une quantification précise et
donc très nécessaire en interne, plan de charge et le planning
détaillé.
Quand on pénètre un nouveau marché, on a
tendance à accepter les forfaits pour rassurer le client. En revanche,
quand on maîtrise bien ce marché, on peut imposer plus facilement
une régie au client. Dans ce cas-là, c'est lui qui porte le
risque de dérive. D'où le troisième mode de
facturation.
3. Régie forfaitaire ( ??) : les
parties commencent les affaires en régie, mais le client arrête de
payer, quand on atteint un certain seuil défini dans le contrat.
Pour ces trois modes en question il existe un dispositif qui
tend à se développer de plus en plus, il s'agit notamment de
« succes fees ». Avant de commencer la mission, le
consultant et le client se donnent des objectifs qualitatifs et quantitatifs
ainsi que des indications ( ??). Toute la différence de
rémunération réside dans la mesure de la performance.
La mission que j'ai suivie dans le cadre de mon stage chez
CIRA-CONCEPT est une mission au forfait avec succes fees. Ce qui signifie
...
L'entreprise
1.1. Présentation
générale
L'entreprise Cira Concept, créée il y a plus de
dix ans, est spécialisée dans l'ingénierie et
l'intégration de systèmes automatisés et assure
annuellement un volume de plus de 200 000 heures de travail sous forme
d'études, de configurations de systèmes, de supervision de
travaux et d'assistance technique.
C'est une société en pleine expansion avec un
effectif de 140 salariés, issus pour la plupart de la formation Cira,
complétée par une année de spécialisation ou un
cycle d'ingénieur. Basée à Lyon dans la
2ème région économique de France, Cira Concept
réalise une partie significative de son chiffre d'affaires à
l'export.
Grâce à sa parfaite connaissance des
procédés et à son expérience dans le domaine
d'ingénierie et de conseil, Cira Concept a su devenir le partenaire
privilégié de grandes entreprises prestigieuses comme
Alcatel, Siemens, Panasonic, Commend, Ritzenthaler et
d'autres. Mais Cira Concept doit également son succès à
des PME ou des laboratoires qui recherchent des apports en expertise de
haut niveau.
Aujourd'hui reconnue par de grands groupes industriels, Cira
Concept capitalise son expérience et son savoir-faire pour apporter
à ses clients une prestation complète totalement adaptée
à leurs exigences techniques, structurelles et qualitatives.
Quelques mots sur son activité à l'international
et en Russie en particulier
1.2 Domaines du savoir-faire
et secteurs d'activités de CIRA CONCEPT
Les domaines d'intervention de la
société sont variés :
Ø l'instrumentation,
|
|
Ø l'électricité B. T. et H. T.
,
|
|
Ø l'automatisme,
|
|
Ø les systèmes numériques de
contrôle-commande,
|
|
Ø les systèmes robotiques de
laboratoire,
|
|
Ø la traçabilité et MES
(Manufacturing Execution System),
|
|
Ø les équipements de régulation,
de mesure et d'analyse,
|
|
Ø les réseaux locaux
d'ateliers
|
|
Ø la supervision
|
|
CIRA CONCEPT prend en charge toute
étude d'automatique industrielle et propose son savoir-faire et ses
compétences en automatisation et conduite de procédés
liés au génie chimique dans tous dans les secteurs
d'activités tels que :
Ø la santé,
Ø la chimie,
Ø le pétrole,
Ø les cosmétiques,
Ø l'agro-alimentaire
Ø l'environnement
1.3 Fiche
signalétique
Identité
Raison sociale
|
CIRA CONCEPT
|
Année de création
|
1990
|
Siège social
|
ZAC du Chêne, 5 Allée des Droits de l'Homme 69673
BRON cédex France Téléphone : 04 72 81 50 50
Fax :04 72 81 50 51
|
Forme juridique
|
SA au capital de 160 000 euros
|
Références bancaires
|
Crédit Lyonnais - Lyon
B.P.- Pierre Bénite
BNP - Chassieu
|
Effectif au siège
|
|
Effectif entreprise
|
140
|
Activité
|
Ingénierie, études, réalisation,
formation et mise en service de systèmes automatisés dans les
domaines de l'électricité, l'instrumentation, l'automatisme, le
contrôle-commande, l'information industrielle et la robotique de
laboratoire
|
ISO 9001
|
2000
|
Site Web
|
http://www.cira-concept.fr
|
Dirigeants
|
Philippe LANOIR, P.D.G.
Laurent PERRIN, D.G.
|
C.A. (Millions d'euros)
Ø Chiffres Clés
Année
|
1991
|
1992
|
1993
|
1994
|
1995
|
1996
|
1997
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
Effectif moyen
|
7
|
12
|
17
|
24
|
32
|
36
|
40
|
50
|
60
|
75
|
90
|
110
|
140
|
Heures
(x 1000)
|
12,5
|
17
|
26,5
|
33
|
55
|
68
|
70
|
80
|
90
|
110
|
130
|
160
|
200
|
C.A.
(M€)
|
0,38
|
0,53
|
0,90
|
1,22
|
2,02
|
2,74
|
3,05
|
3,65
|
4,11
|
5,48
|
6,55
|
7,62
|
11
|
Activité internationale de l'entreprise
CIRA A FAIT EN RUSSIE
UN PEU D'HISTOIRE :comment ils ont commencé, les
difficultés rencontrées, les premiers succès, la
stratégie de CIRA en Russie ... Au besoin, réaliser une interview
des patrons de CIRA ...(3 à 4 pages)
Le marché du conseil
et de l'ingénierie en Russie
Ø
Objectifs
Le but du présent chapitre est de mettre en
évidence le marché russe du conseil et de l'ingénierie
(que désormais nous globaliserons sous le terme
« marché du conseil »), son évolution en
fonction de l'environnement économique local et mondial, d'analyser les
tendances et les faits marquants de ces dix dernières années en
comparaison avec d'autres secteurs de l'économie en Russie.
Ø Problèmes et particularités de
l'analyse
Avant de procéder à l'étude du
marché du conseil en Russie, précisons que ce type
d'étude nécessite un recul que nous ne possédons pas, car
il s'agit d'un marché assez récent : jusqu'en 1991, l'
URSS
a développé une économie-modèle de type socialiste,
fondée sur le dirigisme*(*), le
collectivisme*,
le centralisme* et la
planification*.
Ce type d'économie réduisait le marché du conseil au seul
besoin de l'Etat qui en contrôlait le fonctionnement et les intervenants.
Nous allons tenir compte de cette spécificité
socio-économique dans notre analyse.
3.1 Naissance et évolution du
marché.
Le métier de conseil trouve ses origines dans les
années 80 avec la naissance des premiers centres de recherches qui
étaient chargés non seulement de superviser la recherche, mais
aussi, et c'était là leur nouvelle responsabilité, de
conseiller l'Etat sur la marche à suivre en fonction des
résultats obtenus.
On peut citer en guise d'exemple :
§ le mensuel « ECO » sous la
direction du docteur V.S.Rappoport commence à publier
régulièrement des articles sur le conseil en gestion du personnel
adressés au début particulièrement aux dirigeants de
l'usine de construction automobile « KamAz »1(*) ,
§ le laboratoire N.I.Lapine attaché à
l'Institut de recherches des systèmes,
§ de nombreux groupes d'économistes, sociologues
et ingénieurs estoniens qui organisaient des séminaires annuels
sur le conseil avec la participation de la société finlandaise
« Mec Rastor » et qui ont publié en 1981
« Le conseil de A à Z » et en 1988
« Conseil en gestion : théorie et
pratique »,
§ des équipes de psycologues et
psycothérapeutes de Moscou et de Léningrad2(*).
Deux facteurs essentiels ont contribué au
développement du conseil en URSS :
§ suite aux nouvelles orientations de l'Etat en vue du
passage à l'économie de marché, il devenait
désormais nécessaire aux entreprises de faire appel à ce
genre de spécialistes
§ la nouvelle législation permettant la
création de certaines formes d'entreprises privées a
engendré des demandes supplémentaires dans ce secteur.
Mais c'est au début des années 90, lors
du passage de l'URSS à la Russie que les sociétés d'audit
et de conseil ont connu leur essor. Ce bouleversement a modifié
profondément la physionomie du pays et du marché.
Quatre grandes étapes ont marqué
l'évolution du conseil en Russie3(*) :
§ à partir de 1990 : durant
ces années, l'économie du pays a effectué des
transitions majeures.
En effet, dès le début de la décennie,
d'importantes réformes ont été entreprises pour mettre
l'économie russe sur la voie de l'économie de marché, du
capitalisme et de la libre entreprise :
- désétatisation,
- libération des prix,
- privatisation des grandes entreprises publiques,
- ouverture du marché aux investissements
étrangers.
- redéfinition des infrastructures insitutionnelles du
pays (par exemple, l'apparition des premières Chambres de Commerce et
d'Industrie)
Face à ces nouvelles règles économiques
les entreprises ont dû faire appel à des structures
spécialisées pour les conseiller. Le manque de professionnels sur
place a contribué à l'implantation des cinq grands groupes
internationaux ( PricewaterhouseCoopers, Andersen, KPMG,
Deloitte&Touche, Ernst&Young). Ils ont été aidé
par des organisations mondiales de finance, telles que la Commision
Européenne, la Banque Mondiale, la BERD, l'USAID et d'autres. Un budget
de plus d'un milliard de dollars était alloué annuellement aux
programmes de développement du conseil en Russie. C'est là que
l'on voit également apparaître les premières associations
de consultants chargées de répondre aux besoins du marché,
mais surtout de former des spécialistes sur la Russie. Parmi elles on
peut citer de prime abord l'Association des Consultants en économie et
gestion (ACEG) fondée en 1991 et adhérée en 1994 dans la
Fédération Européenne des Associations des consultants en
économie et gestion en tant que représentant national de Russie.
L'ACEG est en plein essor et englobe aujourd'hui 230 sociétés
russes d'audit et de conseil qui emploient plus de 3000 de spécialistes
en économie et en management. Elle est aussi membre du Fond
Européen du développement du management (FEDM) et de
l'Association du développement du management des PECO
(CIIMEN). A peu près à la même
époque on voit également apparaître l'Association des
Centres d'Ingénierie et d'Automatisme, l'Association Russe du
développement des PME et d'autres4(*).
Grandes étapes :
§ A partir de 1995 -les premières
entreprises russes de conseil capables de rivaliser avec les grands groupes
internationaux voient le jour. C'étaient
« CentreInvest », « Rusaudit »,
« Posexpertisa », « Uniko » et
d'autres.
§ Août 1998 - la persistance des
déficits budgétaires de l'état et la pauvreté du
climat économique du pays ont provoqué une crise
financière aigüe qui a ébranlé toute
l'économie du pays. Une dévaluation de la monnaie nationale, une
cessation de paiement de dettes de l'état, et une nette
dégradation du niveau de vie d'une grande partie de la population ont
entraîné la faillite de la majorité des petites et moyennes
entreprises. Cette crise a relégué au second plan le besoin des
grands groupes en terme de conslutants externes.
§ A partir de 2000 - un nouvel effort du
gouvernement pour développer les reformes structruelles a
favorisé le retour à la croissance de l'économie russe. Le
marché du conseil a retrouvé progressivement une dynamique.
Fortes de leur expérience du terrain, les entreprises du conseil russes
ont su tiré leur epingle du jeu et détiennent désormais le
triers du marché du conseil5(*).
Un examen des pratiques actuelles en matière de conseil
révèle que généralement :
Ø Le recours au conseil est un enjeu important mais
à un stade théorique, sans véritable mise en place
concrète en Russie sauf dans de très rares grands groupes,
Ø Les consommateurs de conseil s'intéresse
à expertises pointues plutôt qu'à des
méthodologies : experts techniques, contrôle et audit
interne, ...
Ø Les entreprises se focalisent sur les consultants
externes et rapidement opérationnels,
Ø Une demande très nette de formation se fait
ressentir à tous les niveaux hiérarchiques.
Ø Une demande croissante pour Systèmes
d'Information en complète refonte
A compléter ...
Pratiques dans les pays moyennement
avancés :
-
-
État actuel des
pratiques
Phases
Pratiques
Pratiques dans les pays très
avancés :
-
-
-
-
Pratiques dans les pays peu
avancés :
-
-
Le marché du conseil en Russie est en progression
régulière depuis 1998, avec une croisssance du marché de
60% entre 2001 et 2002. Cette croissance va bien au-delà des rythmes de
croissance des autres secteurs.
4. Acteurs du marché du conseil
Peut-on parler du conseil en général ?
En France, cette profession, bien que très
diversifiée, est regroupée au niveau d'une même
association : le SYNTEC.
En effet, le point commun est le « produit
vendu » : l'homme, sous forme de
« jour.hommes » ou d'honoraires, bien que de plus en plus
de « mission » (encore un terme commun à toute la
profession) se réalisent « au forfait », ou en
« régie forfaitée », avec quelque fois
l'apparition de « success fees » ...
Donc, si l'objet commun est bien de vendre de la
matière grise, il n'en demeure pas moins utile d'étudier dans le
détail les spécificités de chaque composante de la
profession.
4.1 Segmentation par taille et par
spécialités
A l'heure actuelle, le marché du conseil russe est
formé de quelques grandes organisations locales, de filiales de grands
groupes internationaux et de beaucoup de PME qui emploient de 1 à 5
salariés. La segmentation du marché par taille et par
spécialités peut être représentée dans le
tableau récapitulatif réalisé par un groupe d'experts en
marketing du conseil à la fin 20026(*).
1. Le modèle proposé constitue une matrice,
dont l'axe vertical représente les recettes annuelles par
consultant en milliers de dollars et l'axe horizontal le nombre de
consultants employé par la société. Il permet
par son découpage de distinguer la segmentation par types d'entreprises
de conseil. Chaque segment est assez stable et le passage d'une
société d'un segment à l'autre est très rare et
souvent le résultat d'une fusion ou d'une acquisition.
Les groupes de sociétés de conseil
présentés dans le tableau ne sont en concurrence entre eux
qu'horizontalement, car ils ont des clients différents et proposent des
services différents . Par exemple, les « Grands
cinq » sont leaders incontestables sur le marché de l'audit
des standards internationaux de comptabilité, alors qu'ils sont moins
forts en audit des standards russes par rapport à leurs concurrents
locaux.
2. La position des entreprises sur l'axe vertical à
droite est proportionnelle à leur expérience sur le marché
du conseil : plus cette position est élevée, plus
l'expérience est grande.
3. Le principe est le même pour le prix des
services : plus haute est la position de l'entreprise sur le tableau, plus
ses prestations sont coûteuses.
Analysons maintenant chacun des ces groupes plus en
détail.
Groupe 1
Ce segment est formé de sociétés
internationales de conseil qui sont leaders sur leurs marchés.
Certaines d'entre elles sont généralistes, d'autres sont
spécialisées. Les recettes de ce groupe représentent
à elles seules 50% à 75% du marché. Le coût de leurs
prestations est très élevé : une simple étude
revient à $60 000. Leur clientèle est donc
représentée principalement par les grandes sociétés
multinationales qui collaborent avec les mêmes consultants depuis de
nombreuses années. Cependant, l'ouverture des entreprises russes vers
le marché mondial et l'élargissement de la coopération
internationale ont apporté de nouveaux clients à ce groupe.
On peut le diviser en 3
sous-groupes :
Sous-groupe 1
Les « Grands Cinq »
PricewaterhouseCoopers, Deloitte&Touche, Ernst&Young, KPMG, Andersen -
sont les organisations internationales d'audit et de conseil au profil
généraliste les plus réputées. La composition du
présent groupe reste pourtant assez fragile pour deux raison
principales :
- suite au scandale autour de la société
Andersen, lié aux intrigues financières de son client, le
géant énergétique Enron, on parle désormais
plutôt des « 4 grands »
- toutes ces sociétés sont en train de
procéder à la séparation de leurs
activités d'audit et de conseil.
Il est intéressant de remarquer que les « big
four » ont une part plus importante sur le marché russe que
sur les marchés européens. Ce phénomène s'explique
par les sérieuses différences qui existent entre les standards
russes et internationaux de comptabilité (IFRS)
Au début des années 90, les « 5
Grands » ont réussi à s'implanter sur le marché
russe, en investissant dans la formation des spécialistes locaux, ainsi
que dans la maîtrise des spécificités de la
compatibilité russe. Alors que d'autres groupes internationaux ont des
difficultés à pénétrer le marché russe faute
d'une méconnaissance du système comptable local. C'est explique
leur présence limitée en Russie. Selon certains experts, le
passage du pays aux standards internationaux, prévu en janvier 2006 pour
les sociétés côtés en bourse, entraînerait le
renforcement de la position de ces entreprises sur le marché russe au
détriment des « big four ».
Sous-groupe 2
Ce segment est composé de sociétés
internationales généralistes et spécialisées qui
sont très présentes sur le marché russe, telles que
Accenture, McKinsey&Co, Ward Howell International. Leurs domaines de
compétence dans le conseil sont très variés. Ainsi, Ward
Howell International est-il spécialisé en executive
search*, McKinsey&Co en élaboration (études) des
stratégies, Accenture en management et mise en application des
technologies de l'information (ERP, CRM, SCM et d'autres). Les filiales russes
de ces groupes emploient de 500 (McKinsey&Co, Ward Howell International)
à 100 consultants (Accenture), et ils se battent pour de nouveaux
clients en Russie, étant les leaders incontestables dans leurs segments
de marché.
Sous-groupe 3
On retrouve dans ce segment les compagnies mondiales de
conseil spécialisées dont les filiales russes travaillent
surtout pour leurs clients internationaux. Parmi ces dernières on peut
citer A.T. Kearney, The Boston Consulting Group, Carana Corporation, Arthur D.
Little, Roland Berger, Bain et d'autres. Elles emploient moins de vingt
consultants et leur présence sur le marché russe est peu visible.
Il est intéressant de remarquer que toutes ces sociétés
ont démarré leur activité en Russie au début des
années 90 avec les projets d'aide technique pour le développement
du conseil. Mais progressivement leur utilité devenant obsolète,
elles n'ont pas su garder leurs positions dominantes sur le marché
russe et leur rayonnement s'est amenuisé.
Groupe 2
Ce segment est consitué de compagnies russes d'audit et
de conseil au profil généraliste telles que
Unicon/ÌÑ, Rossexpertisa, FBK, Russaudit, ainsi que de
sociétés spécialisées: BKG, ROEL
consulting, IBS Pro-invest consulting, PÀÊÊ, Agence
Nationale d'évaluation et de conseil et d'autres. Les recettes de ce
groupe représentent 20 à 25% du marché. Le coût
moyen d'un projet réalisé par les compagnies de ce segment varie
de $20 000 à $50 000.
Sous-groupe 4
Les compagnies russes au profil généraliste
forment ce sous-groupe. Elles ont de bonnes positions sur le marché et
sont concentrées principalement à Moscou. Elles regroupent plus
de 100 specialistes. Unicon/MC detient le haut du pavé dans ce segment
quant au nombre du personnel employé et au chiffre d'affaires
réalisé, en laissant bien en arrière une quizaine de
sociétés telles que : FBK, Rossexpertisa, groupes
d'entreprises Top-Audit/Port-Audit et Vneshaudit-PAKK-Universe-Audit, Biness
-Audit, BDO Rufaudit, IBS, ROEL consulting, Consultants Unis FDP et d'autres.
Sous-groupe 5
Le deuxième segment du groupe 2 englobe les compagnies
généralistes de taille plus petite ainsi que les
sociétés de conseil spécialisées telles que
Russaudit, Novgorod audit, ENPI consulting, BKG,
Développement des systèmes de business, Marillion, Arni. Bien
qu'elles regroupent moins de consultants, leurs taux et le niveau des commandes
sont comparables à ceux du sous-groupe précédent.
Sous-groupe 6
Le troisième sous-groupe est représenté
par les petites entreprises ayant un nombre restrein de spécialistes qui
sont néanmoins suffisament qualifiés pour effectuer un bon
chiffre d'affaire. Il s'agit principalement des sociétés qui
excercent leurs prestations sur le marché en forte croissance du conseil
en gestion et en technologies de l'information. En haut de segment se
distinguent Pro-Invest consulting, Agence Nationale d'évaluation et
de conseil, le département du conseil de la banque NIKOIL et
d'autres7(*). Le coût
de leurs prestations reste assez élevé et dépasse la
moyenne du marché : le seuil de négociations se situe
à $10 000 - $15 000.
Groupe 3
C'est le segment le plus facile d'accès qui regroupe
principalement les entreprises russes de petite taille. Cela peut être un
bon point de départ pour ce genre de sociétés plutôt
orientées vers le marché interne. Le coût de leurs
prestations ne dépassent pas $20 000 et leurs recettes
représentent 10 à 15% du marché.
Sous-groupe 7 et 8
Ce sont les jeunes entreprises qui n'ont pas encore une
position stable sur le marché ce qui leur permet d'attirer de nouveaux
clients, en pratiquant une politique de prix assez avantageuse. Il est
intéressant de remarquer qu'elles fourinissent très souvent un
travail d'une qualité à celle des grands groupes, surtout dans le
domaine des services standardisés, tels que l'audit et
l'expertise (évaluation) indépendante.
Sous-groupe 9
Parmi les éléments qui forment ce segment on
peut distinguer les toutes petites entreprises (principalement,
régionales) ainsi que des consultants au statut indépendant. Leur
volume d'affaire global ne dépasse pas 5-10% du marché.
5. Les axes de développement et les
offres
Dans le contexte économique progressivement croissant
depuis 1999 et le « business-modèle » occidental
s'installant de plus en plus dans la mentalité des dirigeants russes, le
marché du conseil est en évolution régulière, avec
une croissance de 60% chaque année. Le secteur a été
ainsi multiplié par 6 en 4 ans, en passant de 8 milliards de roubles
à 51 milliards en 2003 ce qui le place désormais au
1er rang national. Ce chiffre d'affaire est partagé
essentiellement entre les « big four » et les cent plus
grands groupes de conseil. On assiste à la concentration des services
d'audit et de conseil qui doit inexorablement se poursuivre.
L'agence de statistiques Expert RA" 8(*), publie tous les semestres des
études sur la segmentation, la croissance ...
réalisées sur près de 150 sociétés de
conseil en Russie. Les résultats des dernières études
peuvent être représentés dans les diagrammes ci-dessous en
comparaison avec le PNB de Russie :
Il ressort que le marché est dominé par le
secteur industriel qui a permis aux entreprises de conseil de
générer 59% de leur chiffre d'affaire dont plus d'un quart (26%)
a été réalisé en industrie
pétrolière. Il est à remarquer que la part de
l'industrie constitue 33% du PNB russe. Ce ratio, largement supérieur
à celui du marché européen du conseil (+5% en industrie
lourde), apparaît logique et s'explique par trois facteurs
suivants :
Ø après la crise de 1998, le secteur
pétrolier se retrouve dans la conjoncture économique très
favorable ;
Ø c'est un secteur à très forte
concurrence qui a besoin d'outils de gestion stricts et efficaces ;
Ø il est surtout représenté par les
très grands groupes russes qui ont des structures de production et de
gestion assez complexes ce qui empêche d'augmenter le rendement sans
faire appel aux spécialistes de conseil.
Néanmoins, le secteur de
l'énergie électrique contraste avec l'industrie
des combustibles en CA réalisé par les entreprises de
conseil : il ne représente que le cinquième de ce dernier,
alors que le volume de production d'électricité est seulement
deux fois moins important que celui de pétrole. Ce
phénomène est lié à l'absence d'une vraie
concurrence dans ce secteur où le monopole RAO EES Rossia conserve
encore sa position leader.
On peut observer à peu près la
même tendance en ingénierie. Bien que ce secteur
à potentiel important représente 20% du PIB et que le volume de
sa production soit comparable à celui de l'industrie
pétrolière, les recettes des consultant restent encore
très faibles et ne constituent que 5-6% du marché. Il est
à noter que la plus grande partie des prestations dans ce domaine n'est
pas liée au réel besoin d'améliorer la stratégie,
la gestion, le développement et d'augmenter la productivité, mais
plutôt résulte de l'impulsion des dirigeants. Tel est le cas de
l'association d'industrie aéronautique d'Irkoutsk (IAPO) qui a fait
appel à la société FTK à la fin des années
90 pour le conseil en management et le conseil fiscal. Le dynamisme et la
pugnacité des managers d'IAPO ont été largement
rémunérés : au Concours des exportateurs russes le
groupe obtient la première place pour le taux de croissance du volume
de l'export réalisé en 1999 et prend sa place parmi les dix
entreprises d'export à la politique de marketing la plus active.
Il est important d'évoquer un autre facteur qui
stimule la demande du conseil dans ce secteur. Il s'agit notamment de
l'évolution croissante des technologies de pointe. Parallèlement,
la part des "systèmes d'information et de gestion" dans
l'activité de conseil en management augmente . Ce
dernier mouvement paraît assez logique : l'informatique joue un
rôle prédominant dans la gestion des entreprises et les
problèmes de management se traduisent de plus en plus par des "solutions
informatiques". Ainsi, l'entreprise Bidink Technologic International, leader
des technologies biomètriques, a pris conseil auprès du groupe
Centre Invest pour développer sa production et améliorer sa
stratégie de vente. Ce qui lui a permis d'obtenir huit millions de
dollars de financement auprès de nouveaux investisseurs.
Croissance va bien au-delà des rythmes de croissance
des autres secteurs.
Conclusion :
Les domaines d'intervention les plus actifs sont :
- la technologie et les systèmes d'information
- la reconstruction et l'organisation du
développement
- la gestion financière
- le conseil fiscal et juridique
- planification stratégique
Les secteurs les plus consommateurs de conseil sont :
- l'industrie pétrolière
- - Où sont les « gisements de
croissance » ?
Développer par secteur et par acteur (2 pages)
6. Conclusions
Le métier de consultant est quelque fois
décrié en Europe ou aux Etats-Unis.
Il y a en effet eu quelques « abus » ...
l'affaire ENRON en est un exemple très frappant.
Au-delà de l'indéniable valeur ajoutée
qu'il apporte, le conseil a pour logique de vendre toujours et encore de
« jours.hommes », jusqu'à parfois créer
artificiellement le besoin chez ses clients. Dès lors, des situations
paradoxales, voire contre-performantes apparaissent : Aujourd'hui, en
Europe, certains grands groupes « liquident » des
armées de consultants qui gangrenaient leur organisation, ou du moins
vérifient scrupuleusement le « pay back » de leur
intervention.
En Russie, cette situation n'est pas encore
avérée : pays, en plein mutation, a réellement besoin
d'impulsion et d'apports méthodologique ou d'expertises.
Le Marché du conseil est donc promis à un
brillant avenir, quels que soient ses composantes.
Les entreprises françaises pourront
bénéficier de ce « potentiel », si elles
savent bien identifier les gisements de croissance et si elles parviennent
à construire des offres adaptées :
- aux besoins immédiats et à moyen terme,
- à la culture et aux fonctionnements russes
- aux enjeux de financement.
CIRA Concept fait partie de pionniers, dont il convient de
mûrir les premiers pas.
Bibliographie
Livres
Ø M.I. Knysh « Le marché du conseil
dans la réforme de l'économie Russe », 2003,
Saint-Pétérsbourg
Ø Y.A. Tsypkine, A.N.Lukshiov, N.D. Eriashvili
« Agromarketing et conseil », p.403-452,
2000, Moscou
Ø O.K. Elmashev « Le conseil en
gestion : Questions théoriques et pratiques », Ijevsk,
1989
Ø E.A. Utkine « Consulting »,
Moscou, 2000
Ø P-L. Dubois, A. Jolibert « Le Marketing.
Fondements et pratique », 1998, Paris
Ø E.Vernette « Techniques d'étude de
marché », 2000, Paris
Ø G.Audigier « Les études
marketing », 1992, Paris
Sites Internet
Ø http://www.expert.ru , "Le
marché de conseil en Russie", 2003
Ø http://www.raexpert.ru,
«Ratings of consulting companies. Russian consulting», 2003
Ø
http://www.gateway2russia.com , «Trends of the audit &
consulting market», 30.04. 2003
Ø
http://www.gateway2russia.com , «The rating of the leading
consulting groups in Russia in 2002», 29 April 2003
Ø http://spa.msu.ru, "Analyse du
marché de conseil en Russie", 11.02.2002
Ø
http://www.raexpert.ru/ratings/consult/public/public1999.php, Ratings
of consulting companies 1999
Ø
http://www.consultmarketing.ru, «Qui est qui sur le marché
du conseil russe», experts en marketing du conseil, M.Ivanov
et M.Ferber, février 2002
Ø
http://www.consultingpr.narod.ru, "Les particularités du conseil
en Russie", N.Sutshilova, 2000
Ø
http://www.cepii.fr/francgraph/publications/ecointern/rev66/rev66e.htm
"Le marché des titres d'Etat russe et la stabilisation de
l'inflation"
Ø
http://www.ambafrance.ru/article.php3?id_article=22#sommaire_2
"Situation intérieure de la Russie"
Ø http://www.begin.ru, interview du
Président de l'Association des consultants de gestion et de
développement de l'organisation A. Prigojyne
Ø
http://ftp1.acea.neva.ru/win/structur.htm, site officiel de
l'Association des Centres d'Ingénierie et d'Automatisme
Ø
http://www.rsci.ru/katalog/info, Information system Science and
Innovations«
Ø
http://www.audex.ru/about/publications/,
Ø
http://www.economy-law.com, version électronique du magazine
biélorusse « Directeur » (mensuel pour les cadres)
Ø http://www.cap.ru,
Ø
http://www.opqcm.org/pouractu, « Le marché du conseil
en est à ses balbutiements », interview de Daniel
Giraudo-Bonnet, Délégué régional OPQCM et Dirigeant
du groupe BECF
Ø
http://www.syntec-management.com, Le marché du Conseil en
management en France, 2002
Ø
http://theses.univ-lyon2.fr/Theses2000, Thèse pour le Doctorat
de Sciences économiques « Les conditions de fonctionnement du
maché du conseil en management », 2000
Articles
Ø hebdomadaire Temps et argent« 208 (1664) du 29
octobre 2003 « Audit et conseil : tendances du
marché ».
Ø mensuel « Visite d'affaires » 3
(84), mars 1998 A.Kudinov « Que peut faire le conseil
? »
GLOSSAIRE
Centralisme - système
d'organisation qui entraîne la centralisation des décisions et de
l'action. Centralisme démocratique : mode d'organisation propre aux
partis communistes, impliquant notamment la soumission de la minorité
à la majorité dans l'application de la ligne politique
définie.
Collectivisme
- régime social et doctrine de la propriété des moyens de
la production (et d'échange) par la collectivité.
Dirigisme - système dans
lequel le gouvernement exerce un pouvoir d'orientation ou de décision
sur l'économie.
la
planification
Segmentation - a pour objectif de
définir des groupes (segments) homogènes d'unités
statistiques (consommateurs, produits, etc.) indépendants les uns des
autres. Alors que la typologie procède par agrégation, la
segmentation procède par découpages successifs.
(voir Marketing, page 249)
Produit National Brut (PNB) - est la
valeur totale de la production finale de biens et de services des acteurs
économiques d'un pays donné au cours d'une année
donnée. À la différence du
PIB,
le PNB inclut les revenus nets provenant de l'étranger,
c'est-à-dire le rendement sur les investissements faits à
l'étranger moins le rendement sur les investissements étrangers
faits dans le pays. Le PNB est national parce qu'il reflète la
valeur ajoutée produite par les résidents du pays en question,
mais il n'est pas intérieur parce qu'une partie de cette valeur
ajoutée est produite à l'étranger.
Produit intérieur brut (PIB)
agrégation des biens et services produits durant une année au
sein de l'économie nationale par des unités résidentes et
à vocation d'emploi final.Le PIB est défini par
l'égalité suivante : PIB + importations = consommation finale
+ FBCF + variation de stocks + exportations. Il se calcule selon la formule
: PIB = somme des valeurs ajoutées + TVA grevant les produits +
droits de douane et assimilés - subventions à
l'importation. C'est l'agrégat de la comptabilité nationale le
plus connu et le plus utilisé pour caractériser la situation
économique d'un pays.
MES (Manufacturing Execution System
* * Les mots suivis d'une
étoile sont expliqués dans le Glossaire, à la fin du
présent document
* 1 Site Internet :
http://www.begin.ru, interview du
Président de l'Association des consultants de gestion et de
développement de l'organisation A. Prigojyne, parue le 18.12.2000
* 2M.I. Knysh « Le
marché du conseil dans la réformation de l'économie de la
Russie », p.15-16, 2003, Saint-Pétérsbourg
* 3
* 4 Site Internet :
http://www.begin.ru, interview du
Président de l'Association des consultants de gestion et de
développement de l'organisation A. Prigojyne, parue le 18.12.2000
* 5 Site Internet
http://www.expert.ru/expert/ratings,
"Le marché de conseil en Russie", 2003
* 6 Site Internet :
http://www.consultmarketing.ru,
«Qui est qui sur le marché du conseil russe», experts en
marketing du conseil, M.Ivanov et M.Ferber, février 2002.
* 7 Site Internet :
http://www.gateway2russia.com ,
«The rating of the leading consulting groups in Russia in
2002», 29 April 2003
* 8
http://www.raexpert.ru, «Map
of Russian Consulting in coordinates BRANCH - KIND OF SERVICES-VOLUME OF
RECEIPTS by results of consulting companies activity in 2001 and 2003»,
2003
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