EPIGRAPHE
« La race humaine doit sortir des conflits en
rejetant la vengeance, l'agression est l'esprit de revanche. Le moyen d'en
sortir est dialogue ». A dit MARTIN LITHERKING.
Lumbala Mpyana Axint
DEDICACE
A notre Dieu le Tout Puissant, pour le souffle dont il
nous fait grâce, car c'est à lui seul que nous devons notre vie.
Que la gloire lui soit rendue.
A mes très chers parents KASONGO NTUNGA
François et MBAYO MBUYA pour m'avoir donné la vie en m'entourant
d'amour, en nous éduquant ainsi que pour leur soutien financier et
encouragement durant tout le parcours de nos études. Veuillez trouver le
fruit de vos semences.
A toi mon grand Frère JEROME MITONGA KASONGO, vous
qui, vous privez de toute satisfaction tout en préférant une vie
meilleure de ce monde scientifique, que la grâce de Dieu vous soit
parvenue.
A vous tous, je dédie ce travail.
LUMBALA MPYANA Axint
AVANT - PROPOS
Au terme de nos trois années d'études de
graduat en psychologie, qu'il nous soit permit de nous acquitter d'une dette de
reconnaissance envers tous ceux qui ont contribué au couronnement de
notre formation.
Nos remerciements s'adressent à nos assistants,
chef de travaux et professeurs de l'université pour leur encadrement et
leurs formations académiques tout au long de notre parcours.
Nos remerciements vont droit à l'Assistant Freddy
MBAYO KANONGE qui, en dépit des ses multiples occupations a
accepté de diriger ce travail, qu'il trouve ici l'expression de notre
gratitude profonde.
A notre Tante MONGA KAZADI Micheline et son époux
MAKEKA MUTUND qui ont accepté de nous garder et supporter toutes nos
caprices durant notre parcours professionnel, que Dieu leur comble des
grâces.
A mes frères et soeurs MWENZE MULOPWE, JEROME
KASONGO, TITI BANZA KASONGO, NICOLE MBAYO, PATRICK MUKUMBI KASONGO, ANDRE UMBA
KASONGO, HUMERDE MBAYO, ALEXIS MADIKA KADJOLO, pour votre soutien tant moral
que matériel et pour vos conseils, confiance et amour envers
nous.
Nos remerciement vont également à mes
cousins et cousines, et particulièrement à JOELLE BUPE, CARINE
KAWENA, GUELORD KAZADI, Oncles et Tantes grand merci pour votre franche
collaboration.
Nous ne pouvons pas oublier les compagnons de lutte, en
particulier Héritier NDAY, Cedrick SENDWE, Rosine MUJINGA et NDAY AGNES,
Argan KABAMBA, Fiston KISOMBWA, Papy MATALA pour votre franche
collaboration.
Il nous serait inamical de ne pas citer nos amis ou
frères de l'église : Trésor MUJINGA, Caius MALOBA,
MITONGA Emmanuel, Merveille MUKUMBI pour leur conseils et encouragement
spirituel.
A toute la famille, amie et connaissance.
LUMBALA MPYANA Axint
QUELQUES ABREVIATIONS
CHS CIAL : Chef de Service Commercial
CHS ET : Chef de Service Electricité et
Télécommunication
CHS FIN : Chef de Service Financier
CHS INSPEX : Chef de Service Inspection et
Exploitation
CHS MAT : Chef de Service Matériel
CHS PS : Chef de Service du Personnel et Social
CHS TRP : Chef de Service de Transport
CHS PC : Chef de Service du Personnel de Conduite
CHS UT : Chef de Service Voie et Travaux
D : Directeur
DKM : Chef de District de Kamina
DLA : Chef de District de Lwena
RDC : Directeur de Region Centre
HF : Wagon Fermé
HG : Wagon
HLDE : Locomotive Diesel
HLE : Locomotive Electrique
HLR : Locomotive de Manoeuvre
KBL : Kabalo
KNA : Kamina
LA : Lwena
LI : Lubudi
MAD : Mise à Disposition et Acheminement
REMED : Médecin Régional
DDVT : Directeur Division Voie et Travaux
M & C : Maitresse et Cadre
APPRO : Approvisionnement
0. INTRODUCTION
La psychologie étant une science du comportement,
fournit de façon de décrire le comportement et produit les
attitudes et les conduites des employés dans l'entreprise.
Tant que la vie humaine soit présente, l'homme est
toujours entouré de nombreux problèmes aux quels il faut trouver
des pistes des solutions en diminuant certains conflits dont ces derniers ne se
résolus pas seuls mais en présence d'un psychologue qui
contribuera à la résolution des ces conflits à partir des
conseils et des différents moyens psychologiques pour le
rétablissement d'un bon climat dans la vie courante et surtout en milieu
professionnel.
0.1 CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Le choix de notre sujet n'est pas le fruit du hasard mais
plutôt, il résultat de notre constat fait sur la résolution
des conflits dans l'entreprise SNCC/Kamina.
L'intérêt que présente ce sujet se situe
à trois niveaux :
@ Sur le plan scientifique, cette
recherche pourra servir de référence aux futurs chercheurs qui
abordent les sujets similaires au notre.
@ Sur le plan professionnel, les
résultats de nos recherches pourront signifier non seulement la SNCC
mais aussi et surtout toutes les entreprises en générales, ainsi
que toute la société de trouver des solutions très
efficaces aux situations conflictuelles.
@ Sur le plan personnel, face
à de nombreux cas de conflits que connait la SNCC nous sommes
franchement intéressés en tant que psychologue en devenir pour
renforcer notre savoir sur les questions de conflits d'intérêt et
de rôle, leurs causes et leurs conséquences afin de proposer
quelques pistes de solution à ces conflits.
0.2 ETAT DE LA QUESTION
Il est pour nous important de ne pas prétendre mener
une recherche sur la SNCC pour la première fois, mais plusieurs
chercheurs se sont intéressés sur certains aspects qui
correspondent à notre sujet.
La revue de la littérature en notre possession se
présente de la manière suivante :
- BANZE WA ILUNGA MOVOS, dans son travail de fin de cycle
intitulé : « Contribution du psychologue au processus de
la résolution des conflits conjugaux à Kamina 2011.
Il est parti de la problématique suivante :
1. Quelles seraient les causes de ces combats qui se
glissent dans les liens qui unissent le mariage ?
2. Comment peut-on remédier à cette jungle
du mariage entre les jeunes garçons et les jeunes filles ou entre les
deux conjoints ?
Pour répondre à ces préoccupations, il a
émis les hypothèses suivantes :
- L'explication véritable de la cause des conflits
conjugaux serait dans un sentiment d'insécurité,
d'infériorité, de pauvreté et d'impatience qui entraine le
sujet à une utilisation incessante de ces moyens psychologiques pour
essayer de conquérir l'état de la sécurité dont il
a besoin.
- La préoccupation du mariage, l'évitement du
mariage précoce, la reconnaissance du mariage, la patience dans
certaines circonstances qui peuvent traumatiser l'appareil psychique seraient
la résolution à ses conflits.
Il s'est tapé l'objectif suivant : savoir les
bases fondamentales des conflits qui se suivent dans les mariages.
Pour la récolte des données, il a utilisé
la méthode d'enquête et la technique d'entretien.
Il est parvenu à conclure que la plus part des sujets
concernés sont de nature névrotique et que les mariages vivant
les conflits sont les foyers dont les conjoints manquent de la maîtrise
des émotions et dont le sujet vivent dans l'insécurité
psychique.(1(*))
- Pour sa part KALENGA BAMBIE, dans son mémoire
intitulé : « De la considération et
médiation des conflits collectifs du travail à
LIKASI ». UNILU 2005.
Il est parti de la problématique ci-après :
Quels seraient les moyens et procédures pour parvenir
à une conciliation et une médiation efficace lors d'un conflit
dans une entreprise ?
Pour répondre à cette préoccupation-il a
émis l'hypothèse selon la quelle : on devrait tout
simplement utiliser un dialogue collectif et aussi une concentration regroupant
tous les membres de l'entreprise.
Il s'est fixé l'objectif de savoir les moyens
utilisés pour la conciliation et la médiation du conflit dans
l'entreprise.
Il a utilisé comme méthode d'enquête et la
technique du questionnaire écrit.
Il a abouti à une conclusion qui stipule que les
conflits sont des primes à bord des situations, qui se vit dans les
entreprises de Likasi tant privées que publiques.(2(*))
0.3. PROBLEMATIQUE
Le concept problématique est complexe dans
l'entendement général. Il faut l'orienter vers l'optique de la
recherche, comme dans notre cas, le dictionnaire Larousse illustré
définit la problématique comme étant l'ensemble de
questions qu'une science ou une philosophie se pose dans un domaine
particulier.(3(*))
La question des conflits reste l'un des problèmes
préoccupants dans le monde entier, sachant que l'homme est un être
pensant, entouré de plusieurs éléments constituants un
arsenal procédé avec lui vis-à-vis de l'entreprise ou de
la société où il fait membre.
Le conflit est souvent vécu dans la souffrance et,
contrairement à la bonne entente, il empêche la relation de
progresser et d'être productive et les partenaires de s'épanouir,
il est considéré comme une catastrophe qui intervient dans les
cours d'une relation harmonieuse ; dans ce cas le `'résoudre''
c'est le contré, le vaincre, l'éliminer, quitté à
ce qu'il ne revienne plus tard, similaire ou sous une autre forme.
Cette préoccupation, vu la mauvaise communication des
groupes, des tensions qui se forment au tour de la société
nationale des chemins de fer du Congo à Kamina, a retenu notre attention
et suscite en nous les questions suivantes :
F Quelles seraient les causes des conflits qui se vivent dans
la dite entreprise ?
F La contribution du psychologue aux situations conflictuelles
serait-elle effective ?
F Apporterait-elle des solutions efficaces aux situations
conflictuelles ?
0.4. HYPOTHESE
Un travail de grande envergure ne peut s'amorcer sans
hypothèse, clarifions le sens du terme hypothèse à fin de
nous conformer aux exigences scientifiques.
MULUMBATI NGASHA définit l'hypothèse comme un
`'départ d'une démonstration logique posée dans
l'énoncé et à partir du quel on se propose d'aboutir
à la conclusion et qui nécessite une
vérification.(4(*))
Pour notre part, l'hypothèse du travail est une
réponse provisoire que tout chercheur se propose à donner
à une question posée généralement dans la
problématique.
Partant des préoccupations au niveau de la
problématique, nous disons que les causes de conflits à la
société nationale des chemins de fer du Congo à Kamina
seraient les rôles et les intérêts que visent les agents.
Ainsi la contribution du psychologue aux situations
conflictuelles serait effective, en suite elle apporterait des solutions
efficaces.
0.5. OBJECTIFS DU
TRAVAIL
Le chercheur ne peut mener les investigations pour le plaisir
de la faire, ne pas dire son objectif. Notre travail trouve son importance dans
les objectifs ci-après :
F Déterminer la contribution du psychologue dans la
résolution des conflits au sein de la SNCC/KAMINA.
F Enumérer les différentes causes et les
conséquences des conflits dans la dite société.
F Proposer de solutions efficaces à fin que les
conflits ne reviennent sous une forme similaire ou une autre.
0.6. METHODE ET
TECHNIQUES
Tout travail qui se veut scientifique doit pouvoir contenir un
certain nombre des méthodes et des techniques. C'est ainsi que notre
travail ne peut passer outre cette exigence.
Dans le cadre du présent travail, nous avons recouru
à la méthode d'enquête appuyée par l'entretient et
le questionnaire.
0.7. DELIMITATION DU
SUJET
Pour mener une étude sur la société
nationale des chemins de fer du Congo, étant donné que son champ
d'action est très vaste, nous sommes obligés de rendre nos
données compréhensibles à nos lecteurs et nous
déterminons le champ de notre investigation sur les différent
points de vue :
ü Du point de vue temporel, notre étude va de
l'année 2014 à l'année 2015.
ü Du point de vue spéciale, notre étude se
situe à la SNCC dont le siège est à Kamina et ceci pour
des raisons d'efficacités et de fiabilité des données.
0.8. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, ce travail comprend
trois chapitres :
1. Le premier chapitre traite de l'approche théorique
contenant la définition des concepts clés étant
donné que chaque mot prend le sens qu'il rêve dans le travail
scientifique.
2. Le deuxième chapitre porte sur le cadre
méthodologique traitant la description du champ d'investigation, la
population d'étude et l'échantillon de recherche ainsi que les
variables retenues, la procédure de récolte des données et
les difficultés rencontrées.
3. Le troisième chapitre fait l'objet de la
présentation et l'analyse des données brutes ainsi que
l'interprétation des résultats.
CHAPITRE PREMIER
CONSIDERATION THEORIQUE
Dans ce chapitre, il est demandé au chercheur
scientifique de donner un sens spécifique selon ou suivant l'optique
dans la quelle le mot est employé.
I.1.1. CONTRIBUTION
Selon le ROBERT MICRO, la contribution c'est la part que
chacun donne pour une charge, une dépense commune.(5(*))
Pour le dictionnaire universel, la contribution est la part
payée par chacun dans une dépense, une charge commune.(6(*))
I.1.2. PSYCHOLOGUE
Selon GUSTAVE cité par NGOY WA KAYUMBA, un psychologue
est celui qui étudie le comportement humain et les mécanismes
mentaux et procède à des recherches sur les problèmes
psychologiques qui se posent dans les domaines tels que la médecine,
l'éducation et l'industrie, et recommande des traitement, pour
résoudre ces problèmes.(7(*))
Pour le ROBERT MICRO, le psychologue est un spécialiste
de la psychologie, en particulier de la psychologie appliquée
(psychotechnique, psychologie de l'enfant, psychothérapie).(8(*))
I.1.3. RESOLUTION
Le dictionnaire universel définit la résolution
comme la disparition sans suppuration d'une inflammation ou d'un
engorgement.(9(*))
I.1.4. CONFLIT
Pour J. Freud, le concept conflit est un affrontement ou un
heurt intentionnel entre deux êtres ou deux groupes de même
espèce qui manifestent l'un à l'égard de l'autre une
intention hostile en général, à propos d'un droit et qui
pour maintenir, affirmer ou rétablir ses droits et de briser la
résistance de l'autre, éventuellement par le cas
échéant, tendre à l'anéantissement physique de
l'autre.(10(*))
RICHARD BREARD-PIERRE PASTON définissent le conflit
comme une situation de désaccord ou d'antagonisme entre acteurs
résultant de la perception d'un différent en matière de
ressources, d'objectifs ou d'enjeux et engendrant des comportements de
perturbation ou de résistance.(11(*))
I.1.4.1. TYPES DE CONFLITS
Le conflit peut avoir lieu au niveau d'une personne, d'un
groupe, opposer deux personnes au deux groupes, voire plusieurs personnes ou
plusieurs groupes. Selon le cas, cela permettra de distinguer les types
suivant :
A. LE CONFLIT
INTRAPERSONNEL
Ce conflit survient chez un individu et concerne souvent une
forme quelconque de conflit d'objectif ou de conflit cognitif.
à LE CONFLIT D'OBJECTIF : apparait quant le
comportement d'une personne aboutit à des résultats qui excluent
mutuellement ou qui comportent des éléments incompatibles.
Nous distinguons 3 types de conflits d'objectif intra
personnels :
- Le conflit entre une acceptation et une autre :
situation dans laquelle un individu doit choisir entre deux ou plusieurs
opinions qui conduisent à des résultats positifs.
- Le conflit entre une chose à éviter et une
autre : situation dans la quelle un individu doit choisir entre deux ou
plusieurs options qui auront toutes les résultats négatifs.
- Le conflit entre une acceptation et une chose à
éviter : situation dans la quelle un individu doit décider
de faire ou de ne pas faire une chose qui aura des conséquences.
F LA DISCORDANCE COGNITIVE : Il y a la discordance
cognitive quand les individus admettent que leurs pensées, attitude,
valeurs et/ou comportement sont contradictoires. Il est
généralement angoissent et désagréable pour
quelqu'un d'admettre qu'il existe chez lui des incompatibilités
importantes activer à un certain degré, la malaise pousse
généralement l'intéressé à résoudre
l'ampleur des incompatibilités (discordance) et à rétablir
l'équilibre.
B. LE CONFLIT INTER
PERSONNEL
Ce conflit implique plusieurs individus qui se
perçoivent eux-mêmes opposés entre eux au sujet de leurs
préférences respectives en matière d'objectif et/ou
d'attitude, de valeurs, de comportement.
C. LE CONFLIT
INTRAGROUPE
Le conflit intragroupe désigne les heurts qui se
produisent entre tous les membres d'un groupe ou certains d'entre eux et il
affecte souvent le fonctionnement du groupe et les résultats obtenus par
celui-ci.
D. LES CONFLITS
D'INTERETS
Un conflit d'intérêt nait d'une situation dans la
quelle une personne employés par un organisme public ou privé
possède, à titre privé, des intérêts
personnels qui pourraient influer ou paraitre influer sur la manière
dont elle s'acquitte de ses fonction et des responsabilités qui lui ont
été confiées par cet organisme.
F TYPE DES CONFLITS D'INTERETS
ü Le conflit potentiel : il n'existe pas encore le
conflit proprement dit, dans la mesure où il n'existe pas à ce
moment de lien direct entre les intérêts de la personne et sa
fonction néanmoins, un changement dans sa situation (prise de fonction,
promotion, mutation) pourrait créer ce conflit.
ü Le conflit apparent : Les faits en cause ne sont
pas certains : aucun intérêt particulier suspect n'a pu
être prouvé, il n'est que possible une analyse de la situation
devra être menée pour écarter tout doute sur la
probité de la personne suspectée.
ü Conflit réel : lorsqu'il est
« avérer » qu'un intérêt personnel peut
venir « influencer » le comportement de la personne
exerçant ses fonctions professionnelles.
E. LE CONFLIT
INTRAGROUPE
Il comprend les désaccords et les heurts qui
surviennent entre deux ou plusieurs groupes. Le plus connu est les syndicats et
la direction. Ils sont souvent, extrêmement intenses, interminables et
couteux pour les intéressés.
F. LE CONFLIT INTRA
ORGANISATIONNEL
Il provient de l'opposition et des heurts suscités
principalement par la manière dont les postes de travail sont
définis, dont l'organisation est structurée et dont
l'autorité officielle est repartie.
Il y a 3 types principaux de conflits internes à
l'organisation :
1. LE CONFLIT VERTICAL : Découle
des heurts qui surviennent entre différents niveaux d'une organisation.
Ils peuvent être liés à un défaut de communication,
de conflit d'objectif ou d'une absence de consensus en ce qui concerne la
façon de percevoir certaines informations et certaines valeurs.
2. LE CONFLIT HORIZONTAL : Il surgit
lorsque chaque département s'acharne à poursuivre ses seuls
objectifs sans se préoccupé des conséquences que cela
entraine pour les autres départements. Il peut aussi se produire lorsque
les employés appartenant à différents départements
adoptent des attitudes contradictoires.
3. LE CONFLIT RELATIF AUX ROLES : Il se
produit quand une personne donnée reçoit (de la part de
l'émetteur qui lui attribue un rôle) des messages et des pressions
qu'elle perçoit comme étant incompatibles entre eux enfin de
compte, la personne visée réagira en adoptant certain
comportement qui dans l'avenir serviront des données pour les
prévoyeurs de rôle.
L'ambigüité du rôle provient du fait que la
personne visée perçoit un défaut de clarté et de
logique dans les indications qu'elle reçoit à propos des
tâches qui lui sont assignées.
Les réactions qui peuvent s'en suivre sont :
F Une manière d''agir agressive et des manifestations
d'hostilité dans les communications avec autrui ;
F Un retrait ;
F Le désir de rechercher une solution conjointement
avec la ou les personnes qui ont assignées le rôle.(12(*))
I.1.4.2. CAUSES DES
CONFLITS
Les conflits sont en général attribuables
à 5 grandes causes ; la connaissance de celles-ci peut aider
à établir ce qui est attendu de deux parties ou de l'une d'entre
elles pour résoudre la situation :
1. VALEURS
Comme elles sont ancrées profondément, elles
sont souvent à la source des problèmes les plus difficiles
à résoudre.
Elles présentent des problèmes sous-jacents tels
que :
- Les présomptions quand aux valeurs de l'autre
personne ;
- Le défaut de faire confirmer des présomptions
quant aux valeurs de l'autre,
- La confusion entre comportement et valeurs ;
- L'omission par les parties de divulguer leurs
valeurs ;
- Echelles de valeurs très différentes...
2. LES RESSOURCES
Elles présentent comme problèmes
sous-jacents :
- Deux entités ou plus qui se disputent des ressources
perçues comme étant limitées, perception d'une
maîtrise, d'une propriété inégale des ressources.
Présence de facteurs géographiques, physiques ou environnementaux
fait obstacle à la coopération manque de temps.
3. LES FACTEURS
INTERPERSONNELS OU MAUVAISE CONNAISSANCE GENERALE DES AUTRES
Les stéréotypes, les présomptions non
vérifiées au sujet de l'autre, comportements perçus comme
étant négatifs, intérêts non dévoilés,
les mauvaises expériences antérieures avec l'autre partie sont
considérés comme problèmes sous-jacents.
4. INTERETS OU BESOINS,
VOEUX OU DESIRS CONCURRENTS
Les intérêts fondamentaux de procédure ou
psychologique perçus comme étant concurrents.
5. FAITS
Le manque d'information, le point de vue différent sur
ce qui est important et les méthodes d'évaluation
différentes font partir des problèmes sous-jacents.(13(*))
Les causes des conflits sont dues aussi par les
différences entre les hommes ; bien qu'appartenant à la
même espèce humaine, nous différons les uns les autres par
les sexes, l'âge, le caractère, l'hérédité,
les habitudes sociales et religieuses, l'expérience, la formation, la
sensibilité. Cet aspect positif de la vue en société,
à savoir que nous ne sommes pas des copies conformes, se
révèle par ailleurs sources de tensions, cette diversité
si enrichissante est aussi conflictuelle.
La jalousie, l'orgueil ou l'égoïsme s'expliquent
aussi par des mécanismes psychologiques bien connu au jour d'hui qui ont
le plus souvent leur point de départ dans l'enfance, c'est-à-dire
la dimension psychologique est aussi à la base des situations
conflictuelles.(14(*))
I.1.4.3. RESOLUTION DES
CONFLITS
Pour résoudre un conflit, cinq étapes sont mis
à la disposition par le sigle Américain (CUDAS) pour
régler les conflits et expliquer que ce système a
été identifié entant que mesure efficace :
1ère ETAPE :
CONFRONTER LE CONFLIT
Cette étape érigée de reconnaître
l'existence du problème, de commencer un processus collaborateur,
d'éviter les l'autre(s) personne travailler avec vous sur le
problème et de choisir un moment et un lieu approprié pour les
plus amples discussions.
2ème ETAPE :
COMPRENDRE LA POSITION DE L'UN ET DE L'AUTRE ET DISSIPER LES MALENTENDUS
La compréhension de la position de l'un et de l'autre
permet d'examiner et de vérifier les suppositions d'envoyer le message
de `'je'' en exprimant des sentiments et déclarant les désirs,
identifier ce que les personnes impliquées dans le conflit essayent
d'accomplir, donner des réactions provisoires en énonçant
une position sincère. Prendre la perspective de l'autre personne en
avouant de changer les mauvaises conceptions.
3ème ETAPE :
DEFINIR LE PROBLEME
Comme le nom l'indique, il suffit d'identifier les
problèmes principaux, arriver à un accord mutuel de ce qu'est le
problème, éviter une tactique injuste, avouer les propres erreurs
et les comportements offensifs, identifier les actions des autres qui
encouragent les conflits, communiquer les changements de votre position.
4ème ETAPE :
ACCEPTER ET EVALUER LES MEILLEURES SOLUTIONS
Aboutir à un accord qui peut être
renégocié si nécessaire énoncer les accords avec
clarté, demander de renégocier un accord plutôt que de le
rompre, en modifiant et en changeant l'accord.
5ème ETAPE :
RECHERCHER
Développer et évaluer les solutions qui
permettant à toutes les parties d'accomplir ce qui est important et
satisfaisant. Exprimer des réactions aux solutions avec clarté,
demander les réactions des autres personnes, expliquer clairement,
échanger si possibilité il y a et parvenir à un compromis,
résumer la session et donner des devoirs.
Quelques méthodes sont mises à la disposition
pour la résolution des conflits :
1. STYLE GAGNAT-PERDANT :
caractérisé par l'accomplissement des objectifs personnels au
risque de compromettre les rapports.
2. L'ADAPTATION : Les personnes qui
utilisent ce style sont très intéressées à
conserver les rapports, alors ils sont prêts à abandonner leurs
objectifs personnels et accomplissement.
3. LA FUITE : La stratégie
fondamentale est de se retirer physiquement des conflits autant que
possible.
4. LE COMPROMIS : Les gens essayent de
renoncer un petit pour à ce qu'ils veulent pour recevoir quelque chose
de la part de l'autre personne.
5. LE STYLE GAGNANT-GAGNANT : Les
parties en conflits trouvent un moyen par le quel tous les groupes sont
satisfaits.(15(*))
I.1.5. ENTREPRISE
Le Larousse Illustré définit ce concept comme
une affaire commerciale ou industrielle, unité économique de
production.(16(*))
I.2. THEORIE SUR LE
CONFLIT
La théorie du conflit postule que la
société ou l'organisme fonctionne de manière antagoniste
fait que chaque participant et ses groupes d'individus luttent pour maximiser
leurs avantages.
Ceci contribue aux changements sociaux comme les
évolutions politiques ou les révolutions.
Cette théorie a acquis une fonction empirique.
Dès que le conflit a été établi comme une
réalité dans la société, on a eu recours à
une tradition intellectuelle pour pouvoir l'interpréter.
DURKHEIM a donné une image harmonieuse de
l'organisation sociale. Ce qu'il privilégie, c'est la stabilité
qu'entraine la solidarité : la source des conflits vient de la
nature, des liens sociaux. Le conflit est le résultat d'un manque :
l'anomie.
K. MARX, R. Dahrendorf et A. Touraine insistent sur le
rôle du conflit en tant moteur du changement social. Le point de
départ de cette analyse marxiste, on peut alors se demander si l'analyse
marxiste du conflit est toujours d'actualité.
Il est établi aujourd'hui que les conflits sont normaux
au sens sociologique, c'est-à-dire qu'ils sont intérêts
à la vie en société : ils sont des
éléments structurels des sociétés modernes.
Tout d'abord, en interne, le conflit génère
l'existence d'une identité commune au groupe contestataire ; en
suite, le mouvement social s'appuie souvent sur un principe de totalité
s'inspirant d'une pensée générique (par exemple,
l'intérêt national, la justice sociale, etc.) ceci a pour
résultat de constituer l'essence de groupe, et de le transformer une
fois les buts initiaux atteints.
Lewis A. Coser a démontré le rôle
dynamique des conflits au sein des organisations et en a souligné
l'utilité. Il estime que les conflits surgissent à la suite de
certaines défaillances de l'organisme en l'occurrence,
l'indifférence ou l'incapacité de celle-ci à
résoudre certains problèmes considères comme fondamentaux
par un ou plusieurs de ses membres.
En ce qui concerne les fonctions de conflits, Coser en
énumère 8 qui ont particulièrement retenu son attention,
à savoir que :
1°) Les conflits sociaux renforcent la conscience du
groupe et marque la séparation
2°) Les conflits préservent la cohésion
du groupe et la signification des institutions qui servent de soupape de
sureté.
3°) Les conflits conduisent à la
stabilité des systèmes sociaux,
4°) les conflits externes renforcent les pouvoirs
attribués aux chefs ;
6°) les conflits idéologiques sont difficiles
à maîtriser la valorisation ;
7°) les conflits créent un investissement
émotionnel ;
8°) Les conflits assurent l'intégration
mobilisée du groupe face aux dangers extérieurs ;
La valorisation des conflits constitue une aberration ;
dans la mesure où ceux-ci constituent d'abord un élément
déstabilisateur et destructeur du système social, quelles que
soient leur forme, intensité, durée et ampleur.(17(*))
I.2.1. NATURE DES CONFLITS
Il est important de comprendre la nature du conflit pour
pouvoir l'aborder efficacement. GEORG SIMMEL établit que le conflit
n'est pas un mal, un dysfonctionnement qu'il s'agit d'éliminer au plus
vite ; bien au contraire, il est un facteur de socialisation. La situation
conflictuelle est par essence ambivalente : elle n'est pas une maladie de
société postérieure à l'émergence de
celle-ci mais elle manifeste plutôt l'unité de la vie faite de
positif et de négatif.(18(*))
Dans la même optique d'idée, les psychologues
DOMINIQUE PICARD et EDMOND MARC considèrent que les conflits ne sont pas
des erreurs de la communication, mais qu'il est aussi normal et banal de se
disputer que de bien s'entendre : « les problèmes
relationnels sont inhérent à la nature et à la dynamique
d'une relation parce que vivre ensemble et communiquer, `est compliqué
et difficile. » (19(*))
Le conflit comme un élément positif au sein du
groupe, c'est-à-dire en l'absence de tout conflit, on ne serait pas
forcés de panser au-delà de limites du quotidien et de la
routine. Quant on réunit différentes personnes ayant des points
de vue, des valeurs, des expériences, une éducation, des modes de
vie et des intérêts variés, les différences
abondent. Cette diversité est de nature à enrichir les
échanges, les idées et les objectifs poursuivis tant et aussi
long temps que le groupe se sert de ce qu'il apprend pour améliorer sont
travail.
Le conflit comme un élément négatif est
de nuire aux succès du groupe. Le conflit est vécu dans la
souffrance et contrairement à la bonne entente, il empêche la
relation de progresser et d'être productive et les partenaires de
s'épanouir. C'est pourquoi il est souvent nécessaire de le
réguler et le résoudre.
I.2.2. CONSEQUENCE DES
CONFLITS
Le conflit étant une situation sociale, sa
conséquence ne peut s'aborder sur un seul plan ; c'est ainsi
qu'elle sera donnée sur les différents plan :
- Sur le plan social
- Sur le plan économique
- Sur le plan culturel
- Sur le plan technique
A. SUR LE PLAN SOCIAL
Les conséquences des conflits dans la vie sociale
instaurent la peur et la méfiance des autres en le regardant avec
crainte, ils isolent, c'est-à-dire dans une situation conflictuelle
aigue on dévient indifférent à ce qui ne concerne pas son
problème, la division s'installe et la violence guette derrière
tout conflit ; dont cette violence peut être directe si elle se
manifeste de façon ouverte au cours d'une dispute, et la violence
indirecte qui ne s'extériorise pas ouvertement, elle est latente et
insidieuse, il n'ya pas de conflit déclaré ou apparent.(20(*))
B. SUR LE PLAN
ECONOMIQUE
Durkheim pense que le conflit est une conséquence
pathologique d'un affaiblissement ou d'un accès des règles
sociales. La division du travail anomique recouvre plusieurs aspects, comme
l'antagonisme du travail et du capital, les crises industrielles et
commerciales et le fait que les individus ou les groupes sociaux occupent dans
la société des places qui ne correspondent pas à leurs
compétences objectives.(21(*))
C. SUR LE PLAN CULTUREL
Les conséquences des conflits sur le plan culturel
désignent la lutte entre des valeurs morales ou des normes de conduites
opposées ou en désaccord, la guerre au sein des cultures elles
mêmes, la déviance, les risques politiques et les
difficultés techniques, méthodologiques et les relations
dangereuses.
D. SUR LE PLAN
TECHNIQUE
Les conflits présentent des conséquences sur le
plan technique en créant un déséquilibre des
activités au niveau de l'entreprise et un dysfonctionnement sur les
procédés et méthodes mis à la disposition, pour un
bon fonctionnement de l'entreprise. Donc le conflit joue le rôle
déstabilisateur sur le moral des personnels.
DEUXIEME CHAPITRE
CONSIDERATION METHODOLOGIQUE
Dans ce chapitre, nous allons décrire le champ
d'investigation : Historique, situation géographique, structure, la
population d'étude, l'échantillon de recherche, les
méthodes et techniques d'études, les variables retenues et les
difficultés rencontrées.
II.1. PRESENTATION DU LIEU
D'ETUDE
Le champ de notre recherche est la société
nationale des chemins de fer du Congo (SNCC).
II.1.1. APERÇU
HISTORIQUE
La SNCC/Kamina n'est qu'une direction de la région
centre de l'entreprise sociétaire. Nous donnons l'aperçu
historique de la SNCC incluant la SNCC Kamina.
La société nationale des chemins de fer du Congo
SNCC en sigle anciennement dénommée société
nationale des chemins de fer du Zaïre, SNCZ a comme plusieurs formes
depuis sa création, notamment celle du 02 Novembre 1974 au terme de
l'ordonnance Loi N° 074 - 027 portant création de l'entreprise
publique appelée SNCZ fusionnant les autres anciens réseaux de
transport à savoir : CFL, KDL, CUE et CFK.
Par l'ordonnance N° 91 -036 du 03 Avril 1981 portant
modification des statuts d'une entreprise publique dénommée SNCZ
la société due société nationale de chemins de fer
du Zaïre fut en suit recréée nationale en 1995 par
décret-loi 0050 du 07 Novembre 1995 avec la fusion de la SNCZ/Holding,
l'office des chemins de fer de l'EST, SFE.
En vertu de la décision N° 001/97 du 25
Février 1992, la société nationale des chemins de fer du
Zaïre, SNCZ est déviance la société nationale des
chemins de fer du Congo s'est confiée à l'exploitation du
réseau ferro interconnectée.
Dotée d'une personnalité juridique, la SNCC est
regie par des dispositions de la loi cadre des entreprises N° 78 6002
du 06 Janvier 1978, portant dispositions générales applicables
aux entreprises publiques et par ordonnance loi N° 78-207 de Mai 1978
portant le statu de la société est donc une résultante des
mutations profondes et fusions des chemins de fer suivant :
En 1902 : création de la compagnie des chemins de
fer du Katanga (CFK) ;
En 1906 : création de la compagnie des chemins de
fer du bas Congo au Katanga (BCK)
En 1927 : création de la société
des chemins de fer de Leopold ville, Katanga, dilolo (KDL) ;
En 1961 : subdivision de BCK en ancienne compagnie BCK
de droit belge et nouvelle compagnie BCK de droit Congolais ;
En 1970 : reprise de toutes les activités de la
nouvelle compagnie BCK par la société Congolaise KDL devenue
compagnie des chemins de fer Kinshasa-Dilolo-Lubumbashi ;
En 1974 : l'ordonnance loi N°074-027 du
décembre 1974 portant création d'une entreprise publique
dénommée société nationale des chemins de fer du
Zaïre) SNCZ/Holding et des filiales : office des chemins de fer du
Sud (OCS) L'Uéle (CFU) ;
En 1995 : le decret-loi N° 0050 du 07 Novembre 1995
relance la SNCZ avec la fusion de la société des chemins de fer
du Zaïre/Holding et des filiales, signatures d'un accord cadre
cédant l'exploitation des chemins de fer à une
société privée dénommée SIZARAIL
(Société Internationale Zaïroise de Rail) ;
En 1997 : dissolution de la SIZARAIL et reprise de
toutes les activités par la SNCC qui reprend l'exploitation ferroviaire
par la décision N° 001/97 du 25 Février 1998 à ce
jours.
Ainsi la SNCC/Kamina n'est que Chef-lieu de la région
centre, une des régions de la SNCC que nous venons de retracer
l'historique.
En dehors de l'administration centrale de Lubumbashi, la SNCC
est divisée en unités de production appelées
« régions » celle de Lubumbashi est appelée
circonscription d'exploitation, CIREX en sigle.
Nous pouvons citer :
1. La circonscription d'exploitation de Lubumbashi,
abrégé CIREX, pour les traçons ferroviaires de SAKANIA
frontière à SOFUMWANGO exclu (318 Km) de voie ferrée), de
MUANDA à KIPUSHI (14 Km) de Lubumbashi à Kalukuluku (11,4 Km) et
de LUKUNI à LUISHI ;
2. La région du copperbelt (autre fois appelée
région sud) de SOFUMWANGO inclus à DILOLO frontière, et le
raccordement de Likasi a Kambove (18 Km), de DVUMA à KISENGE (28 Km)
LIKASI et le chef-lieu de la région du copperbert ;
3. La région Nord exploite les tronçons
ferroviaires de KISAMBA exclu à ILEBO Inclus (757 Km) et les
raccordements de Kananga à NGANZA, cette région dont le chef-lieu
est Kananga, comporte trois districts à savoir : Kananga, Mwene
Ditu et ILEBO ;
4. La région de grand Lac, RGL en sigle autre fois
appelé région et à son chef-lieu à Kalemie et
comporte trois districts d'exploitation : Kalemie, Kabalo, et BUKAVU.
Outre les tronçons ferroviaires de Kabongo à
Kalemie et de Kabalo à Kongolo inclus, la région de grand Lac,
RGL, exploite encore sur le lac Tanganika de Kalemie à Kigoma de Kalemie
à Kalundu, de Kalundu à Bujumbura et sur le lac Kivu de Bukavu
à Goma sans oublier à la laison par voie routière de
Kalundu à Bukavu.
5. La région fleuve, rail, FR en sigle, autre fais
appelée région Nord-Est qui comprend les traçons
ferroviaires de Kisangani inclus à Ubundu inclus et de Kindu à
Kangolo exclut soit (480 Km de la voie) et 310 Km de voie navigable de kindu
à Ubundu (Bief Moyen) ;
6. La région comprend les tronçons ferroviaires
de Tenke exclu à Kisamba inclus.
La région centre où nous situons la SNCC Kamina
comporte deux district Luena et Kamina. Le district de Luena va de Tenke exclu
à Kamina exclu et comprend quatre gares compatibles notamment LUBUDI,
LWENA, BUKAMA et KABONDO.
Le district de Kamina va de Kabongo exclu à Kisamba
inclus et comprend quatre gares comptables : Kamina, Kabongo, Kaniama et
Mwadi Kayembe.
La particularité de la région centre est que son
chef-lieu Kamina se trouve au carrefour des axes ferroviaires du Sud vers
Likasi, de l'Est vers Kabalo et au Nord vers Mwene-Ditu.
II.1.2. SITUATION
GEOGRAPHIQUE
Etant donné que notre champs d'étude est la
société nationale des chemins de fer du Congo
précisément des avenues des manguiers et de l'avenue de la
révolution, sa juridiction est délimitée au nord par la
localité de Kisamba située dans le territoire de Kaniama à
211 Km de Kamina.
Au sud par Tshilongo situé à 343 Km de Kamina et
à l'Est par le Territoire de Kabongo situé à 210 Km. Le
Nord, le Sud et l'Est sont les voies que dispose la SNCC.
II.1.3. SITUATION
ADMINISTRATIVE
L'administration de la SNCC se constitue de plusieurs
services :
Ø Service Financier : c'est la tresorerie de la
région qui gère les liquidités à partir des
différentes dotations mises à sa disposition ;
Ø Service de Transport : organise la circulation
des trains courriers et marchandises suivant le volume du travail.
Ø Service Commercial : c'est le service qui est en
contact avec la clientèle. Il accepte les marchandises que lui
présente cette dernière et charge les wagons, accepte les
voyageurs qu'ils embarquent dans la voiture pour le compte de service de
transport. L'argent encaissé dans la caisse d'exploitation (consigne de
Kamina) en suit dans le compte de la SNCC à la banque centrale du Congo,
agence de Kamina.
Ø Service INSPEX : fait le contrôle des
activités de transport et commerciales ;
Ø Service PC : s'occupe du déplacement des
marchandises et de voyageurs en conduisant les différents types de train
à leurs destinations.
Ø Les Services Techniques : voie et travaux,
matériels, électricités et télécommunication
s'occupent respectivement de l'entretien de voie pour garantir la
sécurité des circulations, la maintenance du matériel de
traction et traiter l'alimentation des locomotives en énergie
électriques et la régulation des circulations par ces
communications.
Ø Service du personnel : s'occupe des dossiers des
agents, c'est-à-dire de l'embauche jusqu'à la retraite des
travailleurs.
STRUCTURE DE LA REGION
CENTRE
L'organisation structurelle de la SNCC est conforme avec les
dispositions générales de l'article 5 de la loi N° 78-002 du
06/01/2918 portant des dispositions applicables aux entreprises publiques.
L'organe de gestion est dirigé par un PDG
secondé par un DGA nommé par le président de la
république, gérée par le conseil d'administration, le
comité de la gestion et le collège des commissaires.
II.1.4. ORGANIGRAMME DE LA
REGION CENTRE
DRC
DLA
DDVT
REMED
DKM
CHS VT/A
SERVICE MATERIEL KAMINA
CHS FIN
CHS TRP
CHS PS
CHS INPEX
CHS CIAL
CHS MAT
CHS ET
CHS PC
CHS PSI
APPRO
CHS CELLULE CONGES
DRC
II.2. ECHANTILLONNAGE
Selon DELDIMER et DEMOULI cité pour MANDE KITAMBULA,
l'échantillonnage est une démarche qui consiste à choisir
de la population un objectif restreint avec le quel on doit travailler
« échantillonner » c'est choisir un nombre
limités d'individus dont l'étude permet de tirer des conclusions
(inférence) applicable à une population entière dans la
quelle l'échantillon est prélève.(22(*))
II.2.1. POPULATION D'ETUDE
La réalisation de toute recherche scientifique impose
toujours la détermination d'une population d'étude.
Pour TWITE KABULO SHELEKETE, la Population est l'ensemble de
tous les individus humains ou nom qui possèdent en commun un trait
particulier ou un groupe des traits particulier.(23(*))
Pour MADELEINE GRATWIZ, La population d'étude
désigne un ensemble dont les éléments sont choisis parce
qu'ils ont la même nature, il s'agit d'un ensemble des personnes
classées suivant un critère donné.(24(*))
Notre population est constituée des travailleurs de la
SNCC de la région centre, plus précisément ceux de Kamina
ville, siège de la région centre de la SNCC.
Le tableau qui suit nous donne l'idée sur l'effectif
constituant les trois principales catégories des agents de la SNCC
à savoir :
Ø AGENT D'EXECUTION
Ø AGENT DE MAITRISE ET CADRES
Ø AGENT DE DIRECTION
Tableau N°1 : Effectif des travailleurs
de la SNCC région centre
CITE TRAVAILLEURS
|
KAMINA
|
%
|
Personnel d'exécution
|
291
|
72
|
Maîtrises & cadres
|
111
|
27
|
Directeurs
|
04
|
1
|
TOTAL
|
406
|
100
|
Le tableau ci-dessus est constituée de 406 sujets soit
100 %, de ce nombre, il y a 291 personnels d'exécution qui
représentent 72 %, 111 maîtrises et cadres qui représente
27 % et 4 directeurs qui représentent 1 %.
II.2.2. ECHANTILLON D'ETUDE
Selon DELAND SHEERE, l'échantillon c'est le choix d'un
nombre limité d'individu ou d'objet dont l'observation permet de tirer
des conclusions applicables à la population toute
entière.(25(*))
La taille de notre échantillon est constituée de
50 agents de la SNCC/Kamina tiré au hasard. Voici comment se
présente le tableau de notre échantillon.
Tableau N° 2 : Caractéristique de
l'échantillon.
CITE TRAVAILLEURS
|
KAMINA
|
%
|
Personnel d'exécution
|
26
|
52
|
Maîtrises
|
20
|
40
|
Cadres
|
04
|
8
|
TOTAL
|
50
|
100
|
Ce présent tableau nous montre les agents SNCC
contacté par secteurs d'activités.
II.3. METHODE ET
TECHNIQUES
II.3.1. METHODE
Pour R. PINTO et M.GRAWITZ, la méthode est
définie comme l'ensemble d'opérations intellectuelles par les
quelles une discipline cherche à étudier les
vérités qu'elle poursuit, les démontrer et les
vérifier.(26(*))
Pour notre part, la méthode est la voie à suivre
pour découvrir la vérité afin de la transmettre aux
autres.
Dans le cadre de notre travail, nous avons opté pour la
méthode d'enquête qui nous a permis de collecter les
données des faits.
II.3.2. TECHNIQUES
MULUMBATI NGASHA définit la technique comme un moyen
utilisé pour collecter les données, elle s'étend
également comme tout moyen qui permet au chercheur d'acquérir,
traiter les données dont il a besoin pour la saisie du
phénomène ou sujet étudié.(27(*))
C'est ainsi que dans le cadre du présent travail, nous
avons recouru à la technique d'entretien qui nous a servi à
compléter les renseignements écrits qui seront prises en
considération et le questionnaire.
II.5. DIFFICULTES
RENCOTREES
Nous nous sommes buté au cours de nos investigations
à des difficultés ci-après :
- Refus par certains agents de répondre au
questionnaire considérant cela comme un dérangement, il a fallu
supplier quelques un d'y répondre.
- Le va et vient qui nous a couté du temps et de
l'énergie pour récupérer tous les questionnaires
auprès de quelques agents SNCC.
- Et finalement, le nom respect à la promesse
donnée par les agents de la dite société.
TROISIEME CHAPITRE
PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Dans ce chapitre, il est question de présenter,
analyser les résultats bruits recueillis de différents services
et interpréter les résultats.
III.1. PRESENTATION ET
ANALYSE DES DONNEES
La présentation et analyse des données font
l'objet des différents tableaux ci-dessous permettant
l'interprétation des résultats.
Question N°1. A quoi est dû le conflit
de service ?
Tableau N° 3 relatif aux
causes
REPONSES
|
FREQUENCE
|
%
|
Au rôle joue
|
23
|
46
|
Aux intérêts visés
|
21
|
42
|
Manque de formation
|
6
|
12
|
Emotions personnelles
|
-
|
-
|
TOTAL
|
50
|
100
|
Partant de ce tableau, nous remarquons 23 sujets soit 46 %
disent que les causes des conflits sont dus au rôle, 21 sujets soit 42 %
disent que les conflits sont dus aux intérêts et 6 sujets soit 12
% disent que les conflits sont dû au manque de formation.
Question N°2 Quelles seraient les
conséquences de conflit dans l'entreprise ?:
Tableau N° 4 relatif aux
conséquences.
REPONSES
|
FREQUENCE
|
%
|
Rendement faible
|
38
|
76
|
Indiscipline des agents
|
4
|
8
|
Manque d'intérêt
|
6
|
12
|
Absences au service
|
2
|
4
|
TOTAL
|
50
|
100
|
Le tableau ci-dessus nous montre 38 sujets soit 76 % qui
optent pour le rendement faible comme conséquence, 4 sujets soit 8 % qui
disent de l'indiscipline, 6 sujets soit 12 % montrent le manque
d'intérêt au service comme conséquence et 2 sujets soit 4 %
montrent les absences comme conséquences des conflits dans
l'entreprise.
Question N°3 Les conflits étant
établis, les dirigeants trouvent-ils des solutions favorables à
ce conflit ?
Tableau N° 5 Relatif aux solutions
favorables.
REPONSES
|
FREQUENCE
|
%
|
Oui
|
38
|
76
|
Non
|
12
|
24
|
TOTAL
|
50
|
100
|
Il relève de ce tableau que 38 sujets soit 76 %
affirment que les dirigeants trouvent des solutions favorables aux conflits et
12 sujets soit 24 % disent non.
Question N° 4 Quel est le risque courant les
agents responsable de conflit ?
Tableau N° 6 Relatif aux
sanctions.
REPONSES
|
FREQUENCE
|
%
|
Suspension
|
8
|
16
|
Pas de risque
|
33
|
6
|
Mis à pied
|
29
|
58
|
Licenciement
|
10
|
20
|
TOTAL
|
50
|
100
|
Les résultats de ce tableau montrent que 8 sujets soit
16 % disent que c'est la suspension, 3 sujets soit 6 % disent qu'il n'y a pas
de risque, 29 sujets soit 58 % insistent qu'ils y a des mis à pied et 10
sujets soit 20 % avouent qu'il y a le licenciement.
Question N° 5 La résolution des
conflits serait-elle effective ?
Tableau N° 7 Relatif aux solutions
efficaces.
REPONSES
|
FREQUENCE
|
%
|
Oui
|
33
|
66
|
Non
|
17
|
34
|
TOTAL
|
50
|
100
|
Il relève de ce tableau que 33 sujets soit 66 %
affirment que la résolution des conflits est efficace et 17 sujets soit
34 % disent non.
Question N° 6 avez-vous déjà
vécu les conflits dans votre parcours
professionnel ?
Tableau N° 8 Relatif aux conflits
vécus.
REPONSES
|
FREQUENCE
|
%
|
Oui
|
41
|
82
|
Non
|
9
|
18
|
TOTAL
|
50
|
100
|
La lecture de ce tableau montre que 41 sujets soit 82 % ont
déjà vécu les conflits et 9 sujets soit 18 % disent
non.
Question N° 7 Le conflit
d'intérêt pourrait-il occasionner la corruption au sein de
l'entreprise ?
Tableau N° 9 Relatif à la corruption
REPONSES
|
FREQUENCE
|
%
|
Non
|
5
|
10
|
Oui
|
45
|
90
|
TOTAL
|
50
|
100
|
Au vu de ce tableau, nous sommes renseignés par 45
sujets soit 90 % que le conflit d'intérêt occasionne la corruption
au sein de l'entreprise et 10 % soit 5 sujet disent non.
Question N° 8 : Que voulez-vous pour
mettre fin au conflit ?
Tableau N° 10 Relatif au choix du souhait
pour mettre fin au conflit
REPONSES
|
FREQUENCE
|
%
|
Améliorer les conditions de travail
|
39
|
78
|
Changer l'équipe dirigeante
|
1
|
2
|
Régulariser la paie
|
5
|
10
|
Avoir des promotions
|
5
|
10
|
TOTAL
|
50
|
100
|
En parcourant ce tableau, nous avons 39 sujets soit 78 % qui
montrent qu'il faut améliorer les conditions de travail pour mettre fin
au conflit de rôle, 1 sujet soit 2 % dit de changer l'équipe
dirigeante, 5 sujets soit 108 disent de régulariser la paie et 5 sujet
soit 10 % disent d'avoir des promotions.
Question N° 09 A quoi les conflits vous
interpellent-ils ?
Tableau N° 11 Relatif à
l'interpellation des conflits
REPONSES
|
FREQUENCE
|
%
|
Multiplier vos efforts
|
22
|
44
|
S'intéresser seulement à vos tâches
|
20
|
40
|
S'absenter au service
|
3
|
6
|
S'affronter aux autres
|
5
|
10
|
TOTAL
|
50
|
100
|
Il ressort de ce tableau que le conflit pousse 22 sujets soit
44 % à multiplier leurs efforts, 20 sujets soit 40 % à s''occuper
seulement de leurs tâches, 3 sujets soit 6 % à s'absenter au
service et 5 sujets soit 10 % à s'affronter aux autres.
Question N° 10 : Quel serait l'apport du
psychologue dans la résolution des conflits
Tableau N° 12 relatif à la contribution
du psychologue dans la résolution des conflits
REPONSES
|
FREQUENCE
|
%
|
CONSEIL
|
20
|
40
|
SUGGESSION
|
9
|
18
|
GUIDANCE
|
21
|
42
|
TOTAL
|
50
|
100
|
A la lumière de ce tableau, 20 sujets soit 40 % ont
optés pour le conseil,
9 sujets soit 18 % pour la suggestion et 21 sujets soit 42 %
pour la guidance.
III.2. INTERPRETATION DES
RESULTATS
Dans le domaine scientifique, il est bon de bien
présenter les résultats de recherche mais il serait mieux de les
interpréter correctement pour leur donner un sens et les rendre
compréhensible, car la répartition tabulée ne
relève pas du fait du hasard, elle est par contre explicative.
Le tableau N° 3 relatif aux causes, la majorité
montre que le rôle joué est à la base des conflits. En
suite, vient les intérêts visés qui prennent aussi une
place considérable dans les causes de conflit, puis le manque de
formation occupe une place moins négligeable dans les causes.
Ainsi par rapport aux conséquences, nous constatons que
le tableau N° 4 montre que les conflits ont les conséquences
très considérables, c'est-à-dire concrètement le
rendement faible à 76 % bien qu'on considère également
d'autres conséquences telles que le manque d'intérêt a 12
%, l'indiscipline des agents à 8 % et les absences à 4 %.
Il est remarqué que les dirigeants arrivent d'une
manière générale à trouver des solutions chaque
fois que cela se pose (confer tableau 5 et 7). Et le mis à pied reste la
sanction la plus observer dans les conflits, tandis que le licenciement est
appliqué à 20 % lors de conflits, voire le tableau N° 6.
Parcourant le tableau N° 8, la majorité des agents
a déjà était victime de conflit et par rapport à la
corruption, le tableau N° 9 montre qu'au sein de l'entreprise à 90
% ceux qui sont dans le conflit d'intérêt occasionnent la
corruption dans leur présentation.
Face à toutes ses irrégularités, la
majorité souhaite l'amélioration des conditions de travail comme
priorité, en suite revient la régularisation de la paie et la
promotion. Le changement de l'équipe dirigeante est souhaité
à 2 % dans la piste de solutions, voire le tableau N° 10.
En suite, ils conflits interpellent les gents à
multiplier les efforts d'une part et d'autre par à s'intéresser
seulement à sa tâche. Confer tableau N° 11. Et la suggestion,
le conseil, la guidance apparaissent comme les apports du psychologue dans la
résolution des conflits, voire le tableau N° 12.
CONCLUSION ET
SUGGESTIONS
Au terme de cette longue et laborieuse réflexion du
sujet qui a porté sur « la contribution du psychologue
à la résolution des conflits au sein de l'entreprise
SNCC/Kamina ».
Nous sommes partis de la problématique selon
laquelle :
@ Quelles seraient les causes des conflits qui se vivent dans
l'entreprise SNCC Kamina ?
@ La contribution du psychologue aux situations conflictuelles
serait-elle effective ?
@ Apporterait-elle des solutions efficaces ?
Nous avons voulu vérifier nos hypothèses selon
les quelles les causes des conflits seraient les rôles et les
intérêts que visent les agents. Ainsi la contribution du
psychologue serait effective et elle apporterait des solutions efficaces
à ces conflits.
Pour vérifier nos hypothèses, nous avons
collecté les données auprès des travailleurs des
différents services de la SNCC/Kamina à l'aide du
questionnaire.
Notre population été constituée de 406
travailleurs et nous avons tire de cette population un échantillon de la
taille de 50 travailleurs.
Nous avons utilisé la méthode d'enquête
appuyée par l'entretien et le questionnaire.
Pour atteindre notre visé nous nous sommes fixés
les objectifs de savoir la contribution du psychologue dans la
résolution des conflits ainsi que les différentes causes et
conséquences des conflits dans la dite entreprise.
Après analyse et interprétation des
résultats, nous sommes arrivé aux résultats selon les
quels les intérêts et les rôles poussent les travailleurs
à être en conflit et la contribution du psychologue dans la
résolution de conflit est nécessaire et effective. Tous ces
résultats ont confirmés nos hypothèses.
A la lumière de ces résultats, nous
suggérons :
@ Aux employeurs d'améliorer les conditions de travail
en utilisant les récompenses symboliques, matérielles et
monétaires. Recourir de fois aux systèmes de promotion. En suite
d'engager au moins un psychologue dans chaque région de la SNCC en vu
d'une bonne gestion du personnel.
@ Aux travailleurs d'être responsables de son poste de
travail comportant l'implication et développer les relations
humaines.
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processus de la résolution des conflits conjugaux, UNIKAM
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sociale, édition DOLLAZ, Paris 1973, P. 239.
19. DELAND SHEER, Introduction à la recherche
d'éducation, Paris, 1974, P. 251.
20. MANDE KITAMBULA, Causes des grèves à
répétition dans la SNCC/Kamina, UMK, Mémoire, FPSE,
2014.
21. TWITE KABULO SHELEKETE, STATISTIQUE inferencielle,
cours inédit UMK G2 FPSE, 2014.
22. M. GRAWITZ, Méthode de sciences sociales,
DOLLAZ, Paris, 1971 P. 331.
23. MULUMBATI NGASHA, Manuel de sociologie
générale, édition Africa, Lubumbashi, 1980, P. 20.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
AVANT-PROPOS
III
QUELQUES ABREVIATIONS
IV
0. INTRODUCTION
1
0.1. CHOIX ET ITERET DU SUJET
1
0.2. ETAT DE LA QUESTION
1
0.3. PROBLEMATIQUE
3
0.4. HYPOTHESE
3
0.5. OBJECTIF DU TRAVAIL
4
0.6. METHODES ET TECHNIQUES
4
0.7. DELIMITATION DU SUJET
4
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
4
CHAPITRE PREMIER, CONSIDERATION THEORIQUE
5
I.1.1. CONTRIBUTION
5
I.1.2. PSUCHOLOGUE
5
I.1.3. RESOLUTION
5
I.1.4. CONFLIT
5
I.1.4.1. TYPES DE CONFLITS
6
A. LE CONFLIT INTRAPERSONNEL
6
B. LE CONFLIT INTER PERSONNEL
6
C. LE CONFLIT INTRAGROUPE
7
D. LES CONFLITS D'INTERETS
7
E. LE CONFLIT INTRAGROUPE
7
F. LE CONFLIT INTRA ORGANISATIONNEL
7
I.1.4.2. CAUSES DES CONFLITS
8
3. LES FACTEURS INTERPERSONNELS OU MAUVAISE
CONNAISSANCE GENERALE DES AUTRES
9
4. INTERETS OU BESOINS VOEUX OU DESIRS
CONURRENTS
9
5. FAITS
9
I.1.4.3. RESOLUTION DES CONFLITS
10
1ère ETAPE CONFRONTER LE
CONFLIT
10
2ème ETAPE : COMPRENDRE LA
POSITION DE L'UN ET DE L'AUTRE ET DISSIPER LES MALENTENDUS
10
3ème ETAPE : DEFINIR LE
PROBLEME
10
4ème ETAPE : ACCEPTER ET
EVALUER LES MEILLEURS SOLUTIONS
10
5ème ETAPE : RECHERCHER
10
I.1.5. ENTREPRISE
11
I.2. THEORIE SUR LE CONFLIT
11
I.2.1. NATURE DES CONFLITS
12
I.2.2. CONSEQUENCE DES CONFLITS
13
A. SUR LE PAN SOCIAL
13
B. SUR LE PLAN ECONOMIQUE
14
C. SUR LE PLAN CULTUREL
14
D. SUR LE PLAN TECHNIQUE
14
CHAPITRE DEUXIEME : CONSIDERATION
METHODOLOGIQUE
15
II.1. PRESENTATION DU LIEU D'ETUDE
15
II.1.1. APERÇU HISTORIQUE
15
II.1.2. SITUATION GEGRAPHIQUE
17
II.1.3. SITUATION ADMINISTRATIVE
17
STRUCTURE DE LA REGION CENTRE
18
II.1.4. ORGANIGRAMME DE LA REGION CENTRE
19
II.2. ECHANTILLONNAGE
20
II.2.1. POPULATION D'ETUDE
20
II.2.2. ECHANTILLON D'ETUDE
21
II.3. METHODE ET TECHNIQUE
22
II.5. DIFFICULTES RENCOTREES
22
CHAP III : PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
23
III.1. PRESENTATION ET ANALYSE DESS DONNEES
23
III.2. INTERPRETATION DES RESULTATS
29
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
30
BIBLIOGRAPHIE
31
TABLE DES MATIERES
32
* 1 BANZE WA ILUNGA MOVOS,
Contribution du psychologue au processus de la résolution des conflits
conjugaux, UNIKAM FPSE, T.F.C, Kamina 2011.
* 2 KALENGA BAMBIE, De la
considération et médiation des conflits collectifs du travail
à Likasi, UNILU Mémoire, Likasi 2005.
* 3 LAROUSSE ILLUSTRE, Op-Cit P
822.
* 4 MULUMBATI NGASHA, Manuel de
Sociologie Générale, Lubumbashi, 1971, P. 21
* 5 LE ROBERT MICROT,
Dictionnaire de la langue française, édition, 1998, Italie P.
280
* 6 DICTIONNAIRE UNIVERSEL, Ier
Edition, Italie, P. 285
* 7 NGOY WA KAVUMBA, Apport du
psychologue dans la résolution des conflits liés aux violences
sexuelles dans la cité de Kamina, TFC, FPSE, 2014. UNIKAM.
* 8 LE ROBERT MICROT, OP-CIT,
P ; 1076
* 9 DICTIONNAIRE UNIVERSEL,
OP-CIT, P. 1082
* 10 J. Freud, Sociologie des
conflits, PUF, Paris, 1933, P.65.
* 11 RICHARD BEZARD-PIERRE
PASTON, Gestion des conflits, 3e Liaison, Italy, P. 52
* 12
http://WWW. LES TYPE DE CONFLITS.com,
26/06/2010, consulté le 14/12/2014, à 11H4'
* 13
www.resolution de conflits. Com,
publié en Juillet 2006, consulté le 02/01/2015 à 10H14'
* 14 JACQUES & CLAIRES
POUJOL, les conflits, 3ème trimestre, 1939, P. 81
* 15 J. KOW GHUNNEY, Manuel de
conseil pour les camarades et les collègues, USA 2005, P. 45
* 16 LAROUSSE ILLUSTRE,
Op-Cit ; P. 374
* 17
http://www. Mémoire online. Com, 2006,
consulté le 07/01/2015 à 14 h 32'.
* 18
www.sciences économique et
sociales.com, 2005, consulté le 14/12/2014 à 14h02'
* 19
www.conflitscience-sociale.Fr,
2005, le 14/12/2014 à 14h20'
* 20 JACQUES & CLAIRES
POUJOL, Op.cit P. 46
* 21
http://www.melchoir.Fr.
* 22 Mande Kitambula, Causes
des grèves à répétitions dans la SNCC/Kamina,
mémoire, FPSE, UMK 2014
* 23 TWITE KABULO SHELEKETE,
Statistique inferencielle, cours G2 FPSE, 2014 Inédit.
* 24 M. GRATWIZ,
méthode de sciences sociales, DOLLAZ, Paris 1971 P. 331
* 25 DELAND SHEERE,
Introduction à la recherche d'éducation, Paris, 1974, P.
851
* 26 R. PINTO et M.GRAWITZ, les
méthodes en sciences sociales, éd. Dollaz Paris 1973, P. 239
* 27 MULUMBATI NGASHA, manuel
de la sociologie générale, éd Africa l'shi 1988, P. 20
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