A. Assistance du Fonds Mondial de la Nature
L'assistance internationale au titre de la Convention du
patrimoine mondial, articles 13.1, 13.2 et 19 à 26 est une assistance
accordée aux Etats parties à la Convention du patrimoine mondial,
afin de les aider à protéger le patrimoine mondial culturel ou
naturel situé sur leurs territoires et inscrits sur la Liste du
patrimoine mondial, la Liste du patrimoine mondial en péril ou sur leurs
Listes indicatives. Le Comité du patrimoine mondial ou son
Président alloue l'assistance internationale sur le Fonds Mondial de la
Nature, la priorité étant donnée aux biens les plus
menacés. Pour connaître les principes détaillés et
les priorités pour l'assistance internationale, veuillez vous
référer aux Orientations devant guider la mise en oeuvre de la
Convention du patrimoine mondial, paragraphes 236 à
239133.
S'il est vrai le Burundi a bénéficié, au
titre de la faille de Nyakazu et des chutes de Karera, d'une Assistance
préparatoire : pour préparer ou mettre à jour des listes
indicatives, ainsi que pour préparer des dossiers d'inscription pour des
sites inclus sur les listes indicatives nationales, ou pour préparer des
demandes d'assistance de conservation et gestion ; l'enjeu de l'inscription de
ce site au patrimoine mondial de l'UNESCO est plus. En effet, ce n'est
qu'après l'inscription qu'un Etat peut prétendre Sà
l'assistance de conservation et gestion.
133
http://whc.unesco.org/fr/assistanceint/action=help
(consulté le 07 août 2014)
B. Autonomie de gestion ?
Il a été précédemment
relevé que « le budget disponible ne couvre même pas les
activités de gestion de base et entrave la capacité de gestion de
l'aire protégée. Aucun budget de fonctionnement n'est
alloué à l'AP par l'INECN. Les recettes du tourisme dans l'AP
sont réacheminées presque en totalité à l'INECN.
Seule une petite partie de ces recettes peut être utilisée pour
des frais de fonctionnement basique après autorisation préalable
de l'INECN134.»
Cependant, l'amélioration de la gestion et de la
conservation de la biodiversité du site de la faille de Nyakazu et des
chutes de Karera est subordonnée à une gestion rationnelle de son
budget. Ceci implique que ces monuments devraient être administrés
en autonomie de gestion. Or, l'autonomie de gestion implique un minimum
d'autonomie financière. Ceci nécessite avant tout l'existence de
ressources propres (subventions de l'État, redevances des usagers,
emprunts...) suffisantes pour exercer effectivement leurs attributions de
gestion et de conservation de la biodiversité avec possibilité de
choix de dépenses à faire au cours de l'exécution du
budget.
56
134
http://www.papaco.org/METT%20Monuments.pdf
(consulté, le 19 août 2014)
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