Etude socioéconomique de la pauvreté chez les communautés vivant dans les zones cacaoyeres( Télécharger le fichier original )par Christian René KOFFI UFHB - Master 1 2015 |
Section 4 :L'échantillonnage Dans le cadre de notre étude, nous avons choisi la Technique d'Echantillonnage Aléatoire Simple(TEAS) dite aussi Technique d'Echantillonnage Probabiliste(TEP). Cette technique correspond à la situation où tous les membres d'une population ont une probabilité identique de faire partir de l'échantillon. Elle présente deux avantages : 1er avantage : La TEAS ne présuppose aucune connaissance sur les principes qui structurent sociologiquement la population. En effet, avec la TEAS, il n'est pas nécessaire de connaître la répartition de la population mère selon, par exemple, les âges, les sexes, les catégories sociales, l'ethnie, la nationalité, l'état matrimonial, etc., pour construire l'échantillon. C'est l'enquête qui fournira ces informations. 2ème avantage : La TEAS fournit des indications fiables, c'est-à-dire représentatives et non biaisées sur la population. Par exemple, si l'échantillon comporte 25% de personnes s'étant rendu au festival au cours de l'année précédente, on est presque certain qu'environ 25% de personnes de la population mère sont dans ce cas. Aussi faudra-t-il relever que la TEAS comporte des limites à savoir la condition selon laquelle tous les individus de la population ont des chances identiques de participer à l'échantillon n'est pas facile à respecter. Par ailleurs, on sait que la TEAS ne peut se faire que si le chercheur dispose d'une liste exhaustive de la base de sondage. Ce qui n'est pas toujours le cas. Et même si c'est le cas, il serait fastidieux voire impossible de la numéroter afin de procéder à un tirage aléatoire simple car elle comporte des centaines voire des milliers de noms. Le protocole de la TEAS comporte quatre(04) opérations principales : 1ere opération : déterminer la taille de l'échantillon Dans le cadre de notre étude23(*), les ménages de Mabéhiri, sous-préfecture de soubré, nous servirons de population cible ou encore appelée population mère. Une étude réalisée conjointement par l'INS et l'ORSTOM, dans cette localité, estime le nombre de ménage à 68. En effet, selon le Tableau d'Estimation de la Taille d'un Echantillon (voir annexe 4, tableau 17), pour une population mère de 68 ménages, la taille de l'échantillon doit être comprise entre 56 et 59. Pour cette étude, notre échantillon sera de 58 ménages car ce nombre est représentatif de la population mère. 2ème opération : dresser la base de sondage Dans le cadre de cette étude, notre base de sondage sera la liste exhaustive de tous les ménages de la zone d'étude. Le concept de ménage retenu est celui utilisé lors des enquêtes auprès des ménages, c'est-à-dire l'ensemble des personnes apparentées ou non, vivant sous le même toit (ou dans la même concession), partageant ensemble leur repas, reconnaissant l'autorité d'un même individu appelé « chef de ménage », et dont les ressources ou les dépenses sont également communes ou en partie. Connaissant la base de sondage, déterminons le taux de sondage, qui correspond à la proportion de la population qui fait partir de l'échantillon. Le taux de sondage correspond au quotient de la taille de l'échantillon(n) par la taille de la population mère (N), soit n/N. 3ème opération : numéroter les éléments de la base de sondage Pour la numérotation des ménages, nous nous sommes servis de la base de sondage établie par l'INS et l'ORSTOM. 4ème opération : sélectionner les unités numérotées Les ménages numérotés seront sélectionnés, c'est-à-dire au hasard. Cette sélection sera faite par la technique de la Table des Nombres Aléatoires(TNA). Une TNA est un tableau (voir annexe) de chiffres dans lequel tous les chiffres apparaissent avec sensiblement la même fréquence et sans ordre préétabli. Les ménages sélectionnés sont consignés dans le tableau ci-dessous. Tableau 8 : liste des ménages
Source : chercheur * 23 Etude de base sur le travail des enfants dans la culture du cacao dans les départements de Bouaflé, Mbatto Daoukro, Issia et Soubré, 2013, p7. |
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