Dédicace
A notre cher Père Honoré Ngoyi
Kamasetshie
et
A notre chère Mère Marie Mayunda Ngoyi
Remerciements
Au terme de notre
deuxième cycle en Relations Internationales à l'Université
Pédagogique Nationale de Kinshasa, nous tenons à remercier toutes
ces personnes qui de par leurs apports en natures diverses, ont
contribué à notre formation scientifique et ont fait de cette
recherche une réalité.
Ainsi de manière générale, notre
pensée se tourne vers le corps professoral de la Faculté des
Sciences Sociales Administratives et Politiques. Particulièrement
à celui du Département des Relations Internationales de
l'Université Pédagogique Nationale de Kinshasa.
Notre pensée va encore de manière plus
particulière au directeur de ce mémoire, le Professeur Kabwita
Kabolo Iko, qui a trouvé de bon gré à diriger le
présent travail et nous a fait des observations, des remarques
constrictives qui nous ont permis de comprendre encore certaines choses que
nous ignorions.
Dans cette optique même, nous pensons à tous
les membres de la famille Mwana Ngoyi, à notre père Ngoyi
Kamasetshie, à notre mère Marie Mayunda Ngoyi, John Muyume,
Théo Nkonko, Felly Kalala, Aimée Tshabu, Jeanne Kalanga, Ruth
Mpemba, Trésor Lupueka, Emmanuel Nkonko, qui nous ont été
d'un soutien tant moral que financier sans faille.
Nous pensons également aux condisciples avec qui
nous avons passé cinq ans ensemble et avons partagé des moments
de joie et de peine : Chance Feza, Jeancy Koloto, Jonas Matafadi, Laetitia
Ligbeta, Ruth Falanga, Jenie Osanda, Meschack Kiaya, Ruth Tanzey, Gervais
Ndoma.
Nous pensons encore à nos amis et connaissances
Cephas Kabamba, Erick Mfiku, Francis Voka, Hugues Matondo, Judith Luyangalala,
Kevin Tulunda, Thuram Ndoma, Marc Afiaba.
Nous remercions aussi notre chère amie Sarah
Shangwe Jeniva pour l'amour et l'affection qu'elle nous a donnés surtout
lors de la rédaction de ce travail.
Que toutes les personnes qui n'ont pu être
citées, puissent retrouver en cette oeuvre la récompense de
leurs efforts respectifs.
INTRODUCTION GENERALE
Une société ne peut exister sans institutions
c'est-à-dire sans structures, sans organisations et sans règles
de conduite. Ceci est vrai pour tout type de société ayant les
groupements d'individus dont le mode de vie est qualifié de primitif.
C'est également le cas des sociétés à
caractère traditionnel, basées sur un mode de vie qui leur est
propre, ou dans des formes institutionnelles qui constituent des normes pour
tous les individus qui s'y soumettent. L'Etat de droit est
considéré comme une structure dont la formation est de
protéger la liberté de tous et de prévenir toute forme de
tyrannie, autocratie, dictature...
Toutefois, il est important de rappeler que durant les
trente premières années qui ont suivi l'indépendance du
Burkina Faso, la vie politique a été quelque peu tumultueuse.
Ainsi, ayant fait l'objet de cinq coups d'Etats successifs (Janvier
1966-Novembre 1980 par le Lieutenant Colonel Lamizana ; Novembre 1980 -
Novembre 1982 par le Colonel Zerbo ; 1982-Août 1983 par Commandant
Jean Baptiste ; 1983 - Octobre 1987 par le Capitaine Thomas Sankara ;
1987-1991 par le Capitaine Blaise Compaoré. Ce dernier après une
mutation de son régime militaire reste toujours au pouvoir jusqu'en
Novembre 2015), en prises de pouvoir par les militaires, le pays a
difficilement réussi à s'affirmer comme une nation stable.
Avec l'avènement du front populaire, le Burkina Faso a
peu à peu entamé un processus de transition démocratique
au début des années 90. Vu l'importance de la démocratie
et de la bonne gouvernance pour le développement d'un pays, il nous est
capitale de mener cette étude pour comprendre l'appui particulier de la
France sur la démocratisation du pays des hommes intègres qui a
longtemps évolué dans un régime qualifié de semi
autoritaire.
1. PROBLEMATIQUE
En Afrique de l'Ouest et au Sahel, la
France, en tant qu'ancienne puissance coloniale et compte tenu de ses liens
historiques avec cette partie du continent, dispose de tous les instruments de
la puissance en développant une stratégie d'influence politique,
économique, militaire, culturelle, à travers l'organisation
internationale de la francophonie. En ce sens, la France apparait en tant que
hard power disposant de tous les attributs de puissance, notamment militaire
dans cette partie du continent sur la défense et la
sécurité intérieure. A cet effet, depuis 2014
l'armée du Burkina Faso fait parti de la force Barkhan, une
opération militaire française conduite à l'Ouest et au
sahel qui a pour objectif de lutter contre le groupe armé Djhadiste.
Ainsi, la France se repositionne en Afrique de l'Ouest en
adoptant une posture ayant comme finalité de privilégier une
formation des forces en attente de l'Union Africaine destinées au
maintien de la paix et pour également permettre aux africains de monter
progressivement en puissance et d'édifier leur futur système de
défense. Néanmoins la présence militaire française
en Afrique tout en découlant de contrainte budgétaire vise
à maintenir leur influence en Afrique.
Cette position doit être relativisée dans une
certaine mesure compte tenu de son assise historique. En effet, tout en
relevant de la puissance hard, en Afrique de l'Ouest, la France
développe de tous les autres grandes puissances un soft power
prévalant sur tous ses rivaux. Elle est solidement enracinée pour
une longue durée et continue d'exercer une domination économique,
culturelles par sa langue.
A ce sujet, la France se positionne en tant que principal
acteur international en mesure de peser significativement sur l'avenir
démocratique de la région, particulièrement celui du
Burkina Faso. Dans ce cadre, nous cherchons à voir l'influence ou
l'appui de la France sur la stabilisation de processus démocratique et
sur les renforcements de différents secteurs qui ont secoué le
Burkina Faso.
Dès lors l'on pourrait se poser les questions
suivantes : le Burkina Faso devrait-il attendre un soutien fort de la
France ? ; Quels sont les différents secteurs de l'aide
bilatérale ? Quel a été l'appui français ou
l'aide française pendant la transition démocratique au Burkina
Faso ?
Nous tenterons de répondre à ces
préoccupations pour nous faire une idée exacte et claire sur
l'appui de la France au pays des hommes intègres.
2. HYPOTHESE DU TRAVAIL
Le Burkina devrait attendre un soutien fort de la France sur
le plan économique, budgétaire et sécuritaire. A ce sujet,
le Président français François Hollande aurait promis une
aide budgétaire pour 2016 lors de leur rencontre avec le
président Burkinabé, Roch Marck Christian Kaboré. En
outre, il faut aujourd'hui consolider les acquis démocratiques que le
peuple burkinabé a obtenu de haute lutte. C'est pourquoi, il est
important que les nouvelles autorités burkinabées puissent faire
face aux difficultés budgétaires. Donc, la France veut les y
aider car, pour elle, le Burkina Faso serait un exemple pour l'Afrique en
termes de la démocratie et de vitalité de la
société civile.
La France étant le bailleur de fond bilatéral
au Burkina Faso, son intervention serait dans beaucoup de secteurs notamment de
l'eau, de l'assainissement, de l'électricité, de
l'éducation etc. Agence française de développement
signé à Paris en présence de deux présidents,
français et burkinabé, aurait donné un prêt
concessionnel de 20 milliards pour améliorer l'approvisionnement en eau
potable des villes de Bobo-doulasso et d'Ouagadougou. En 2016, elle aurait
également soutenu le projet de Fasomedias de formation des journalistes
politiques sur tout le territoire.
Il était important pour la France d'aider la
transition Burkinabée d'aider le pays dans un moment ou il était
le plus fragile. Ainsi l'aide durant cette période était de 1,2
millions d'euros pour les élections. En 2015, la France aurait soutenu
l'organisation des élections présidentielle et
législatives à hauteur de 2 milliard de FCFA. 2 millions d'aide
budgétaires. En plus l'exfiltration du Président Blaise
Compaoré aurait été appuyé par la France quand
ça vie était en danger. Tout cela, a été fait pour
promouvoir la paix et la démocratie au Burkina Faso.
3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Nous avons choisi ce sujet parce qu'il est en rapport avec
notre filière ; les relations Internationales. En plus cette
étude nous permet d'appréhender l'influence de la France dans la
politique intérieure de ses anciennes colonies dont le Burkina Faso.
Enfin, l'intérêt de ce travail réside
dans le fait qu'il servira d'un supplément parmi tant d'autres travaux
qui ont déjà été effectués sur la
démocratisation afin d'aider d'autres étudiants ou chercheurs.
4. METHODE DE TRAVAIL ET TECHNIQUE DE
RECHERCHE
Il s'agit ici de préciser la méthode de travail
et la technique qui nous ont permis à bien mener la recherche, car tout
travail scientifique s'appui sur une démarche rigoureuse et
cohérente pour atteindre le but poursuivi ou encore pour
découvrir et démontrer la vérité. C'est ainsi que
pour aboutir aux résultats escomptés, nous avons recouru à
la méthode structuro-fonctionnaliste afin de mieux comprendre la
structure et le fonctionnement du régime politique de la France et du
Burkina Faso et d'évaluer l'impact de l'influence française sur
la Démocratisation du Burkina Faso.
Et pour récolter les données, nous avons
recourue à la technique documentaire qui nous a permis à
consulter divers documents portant sur le sujet sous examen.
5. DELIMITATION DU SUJET
Tout travail de recherche obéit au diptyque
espace-temps. Et ceci est d'autant plus important parce que l'histoire a
justement pour vocation de reconstituer ce qui s'est passé. Ainsi, la
réalisation de ce travail prend en compte un découpage à
la fois spatial et temporel.
Les espaces d'étude considérés ici sont
la France et le Burkina Faso. Quant à la délimitation temporelle,
notre étude porte sur la période allant de 2010 à 2016.
Durant cette période le Burkina Faso a connu une révolution
populaire visant la fin du régime dictatorial de Blaise Compaoré
afin d'instaurer une vraie démocratie. La France a joué un
rôle majeur dans l'accompagnement des revendications légitimes du
peuple Burkinabé.
6. DIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction générale et conclusion
générale, notre travail est divisé en trois chapitres : le
premier est consacré au cadre concepto théorique ; le
deuxième fait la présentation de la France et du Burkina
Faso ; le troisième traite de l'influence française sur la
démocratisation burkinabée.
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