CONCLUSION
En guise de conclusion, la protection spéciale est
accordée aux enfants pendant les conflits armés.
Cette protection est accordée par les quatre
Conventions de Genève de 1949et leurs Protocoles additionnels de 1977,
dont la RDC est partie. Plus précisément, ce droit accorde une
protection juridique à l'enfant qu'il soit victime ou acteur du
conflit.
Les enfants bénéficient alors d'une double
protection, en tant que civils (protection générale) et en tant
qu'enfants (protection spéciale).
La présente réflexion a eu pour centre
d'intérêt, l'analyse de la protection particulière des
enfants en situation de conflits armés au plan conventionnel et sa mise
en oeuvre sur le champ de bataille à l'Est de la République
démocratique du Congo.
Il se dégage que la protection de l'enfant qui se dit
particulière ou spéciale en conflits armés ne l'est pas en
réalité.
Au plan juridique, les textes conventionnels qui garantissent
la protection de l'enfant en situation de conflits armés existent, mais
ils sont violés volontairement par les parties prenant part aux conflits
armés.
Pour une mise en oeuvre efficace et efficiente, par rapport
à la situation de conflits armés en République
démocratique du Congo, ce travail propose un renforcement de
mécanismes de protection des enfants dans cette situation, en
créant une Commission nationale de mise en oeuvre du droit international
humanitaire accompagnée d'une Commission nationale d'indemnisation
des victimes; un Centre d'études stratégiques de conflits
armés, un centre de formation pouvant faire les ateliers en
matière de droit international humanitaire et l'instauration d'une
juridiction pénale internationale ad hoc pour le cas de la RDC pouvant
connaitre les crimes de guerre commis avant 2002, dont les auteurs ne sont pas
poursuivis à cause de manque de volonté politique. D'où
ces cas ne sont pas portés devant la justice.
Ce travail est un appel à toutes les parties au conflit
en RDC afin qu'ellesmettent fin aux mauvais traitements infligés aux
enfants et qu'ellesrespectent les obligations internationales et les
règles des droits de l'homme et humanitaire visant à
protéger et garantir la sécurité et les droitsaux enfants.
Cet appel s'adresse également à la communauté
internationale,particulièrement au Conseil de Sécurité des
Nations Unies, pour qu'il s'efforce demettre un terme à ces traitements
cruels infligés aux enfants congolais par toutes les parties au conflit.
Le Conseil de Sécurité de l'ONU doit insister
sur les questions de sécurité etde droits des enfants dans les
négociations de paix et sur l'urgence de mettre fin
àl'impunité en cas de crime contre les enfants, donc
éviter aussi les amnisties aux acteurs de violation des droits de
l'homme et humanitaire qui font les guerres à l'Est de la RDC.
Renforcer la protection efficace des enfants passe
également par la collaboration avec toute une panoplie d'organisations,
compte tenu de ce qui précède, il est jugé
nécessaire de renforcer les mécanismes permettant de
prévenir et mettre fin aux violations du droit international humanitaire
et de les réparer. Il est impératif de prendre des mesures qui
permettent non seulement d'anticiper les risques de violation du droit
international humanitaire, mais aussi de mettre un terme à ces
violations pendant la durée même du conflit.
Que le Conseil de Sécurité de l'ONU aide les
Etats à contribuer financièrement d'une manière positive
aux profits de ces organisations.
C'est ainsi que, ce cris retenti fort, n'a pas seulement un
seul objet, tel que nous voulons défendre les droits des enfants, nous
demandons, à cet effet, que le Conseil de Sécurité,
organe ayant reçu mission principale de maintien de la paix et
sécurité internationalesd'arriver à notre satisfaction. En
renforçant ces mécanismes de protection des enfants vivant dans
des régions de conflit armé.
Avons remarqué que, le Conseil deSécurité
de l'ONU a un rôle à jouer dans l'absence de mesures de protection
efficace des enfants en RDC, puisqu'il omet de tenir responsables les parties
qui violent lesrésolutions pertinentes.Ces Résolutions
comprennent les 1216, 1314, 1379 et 1460, qui établissent un cadre
général de protection des enfants dans les conflits armés,
la résolution 1325 (Les femmes, la paix et la sécurité),
l'Aide-mémoire sur la protection des civils dans les conflits
armés et d'autres documents.
La protection de l'enfant a pour but de favoriser,
protéger et réaliser les droits de l'enfant à la
protection contre les abus, la négligence, l'exploitation et la violence
comme énoncé dans la Convention relative aux droits de l'enfant
des Nations Unies et dans d'autres traités et Conventions aussi bien
relatifs aux droits humains, au droit humanitaire et qu'aux lois nationales.
Il exige une approche pluridisciplinaire et multisectorielle
(liée étroitement, par exemple, aux interventions dans les
domaines de l'éducation, de la santé et de la justice
criminelle).
C'est pourquoi il est important de mener une réflexion
sur la possibilité d'établir des mécanismes permettant de
superviser la conduite des parties belligérantes et pouvant servir de
moyens de persuasion ou de pression à ces parties de respecter les
droits de l'homme et humanitaire reconnus à l'enfant.
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