I.2. Revues Empiriques
L'étude W. N. Allogni et al. (2004) s'intitule
« impact des nouvelles technologies de la culture de
niébé sur le revenu et les dépenses des ménages
agricoles », avait pour but d'évaluer l'impact des nouvelles
technologies du niébé sur l'accroissement de revenu des
ménages agricoles et la contribution aux dépenses des
producteurs. Un échantillon de 120 ménages a été
sélectionné de façon stratifiée et aléatoire
dans trois villages à raison de 40 ménages par villages. Le
modèle de budget partiel a été utilisé pour la
comparaison des rendements et la détermination des revenus des
différents systèmes de culture. L'analyse de régression
multiple par la méthode de moindre carrée ordinaire a permis
d'évaluer les facteurs qui influencent l'utilisation des revenus. Les
résultats ont montré que l'adoption des nouvelles technologies a
augmenté le rendement de 20% par hectare et augmenté
jusqu'à 13% des revenus nets de producteurs du niébé. Les
facteurs comme le revenu net, le nombre d'épouse, le nombre de personnes
en charge et celui des superficies occupées par les niébés
affectent les dépenses des ménages. Les analyses d'utilisation
des revenus nets issus du niébé, indiquent que les nouvelles
technologies du niébé ont contribué à
l'amélioration du bien-être des adoptants. C'est-à-dire les
ménages qui ont utilisés les variétés
améliorées et les engrais ont augmenté le rendement et les
revenus.
L'étude Moréniké C. A. et al. (2012) qui
s'intitule « l'adoption et impact socio-économique de la
semi-mécanisation du procédé de transformation des amandes
de Karité en Beurre au Nord-Benin » avait pour
objectif d'évaluer l'adoption et l'impact socio-économique de la
semi-mécanisation du procédé de la transformation des
amandes de Karité en Beurre au Nord-Benin. Au total d'un
échantillon aléatoire stratifié de 198 productrices de
Beurre de Karité a été enquêté. Un
modèle probit multinomial a été estimé pour
analyser les facteurs qui expliquent l'adoption de chaque type de technologie.
L'approche contrefactuelle a servi du cadre d'estimation de l'impact de cette
semi-mécanisation sur le revenu des transformatrices. Les
résultats de cette étude ont montré que l'adoption de la
mécanisation engendre une augmentation positive et significative du
revenu annuel des productrices. En plus l'adoption du broyeur est
influencée par la présence de l'électricité dans la
localité et la disponibilité de la main d'oeuvre familiale.
L'étude de Dontsop N. M. et al. (2011) qui s'intitule
« Impact of improved rice technology on income and proverty among
rice ferming household in NIGERIA » montre que l'adoption du riz
NERICA par l'approche du modèle d'effet moyen de traitement et des
variables instrumentales par utilisation des données transversales sur
un échantillon de 481 fermiers des trois grandes zones rizicoles du
Nigeria, le résultats relèvent un impact positif et significatif
de l'adoption des variétés NERICA sur le revenu des
ménages agricoles et le bien-être mesuré par les
dépenses par habitant et la réduction de pauvreté. Les
résultats empiriques ont suggéré que l'adoption de
variétés du riz NERICA soulève les ménages
agricoles des dépenses et le revenu moyen de 4739,96 et 63771,94 Naira
(monnaie Nigériane) par saison culturale. Ce revenu moyen par saison
culturale a réduit la probabilité de tomber en dessous du seuil
de pauvreté.
L'étude de Sandrine A. (2013), s'intitule
« l'analyse de l'impact socio-économique de l'ESOP de
Léo sur les producteurs de soja ». Cette étude avait
comme objectif de faire une analyse comparative entre les producteurs de soja
adhérents à l'ESOP et les producteurs de soja non
adhérents. Une approche des indicateurs techniques et
économiques a été utilisé pour mesurer le revenu
tiré de la production du soja et son utilisation dans les
dépenses de ménage et le modèle Logit a été
utilisé pour mesurer le niveau d'adoption de technologie L'étude
a relevé que le niveau de revenu des adhérents est plus
élevé que celui des non adhérents : soit 61 817
FCFA de revenu net contre 5 653 FCFA tandis que les non adhérents
gagnent 1,84 FCFA en investissant 1 FCFA, les non adhérents perdent 0,11
FCFA en investissant 1FCFA. Les résultats ont montré que les
adhérents à l'ESOP rentabilisent mieux le capital variable
puisqu'il bénéficie des semences améliorées et d'un
accompagnement technique. Au départ de ces résultats,
l'étude a montré que le revenu tiré de la production du
soja ont contribué à l'éducation, à l'achat des
biens des premières nécessités, aux objets de
ménages et au matériel agricole.
L'étude d'Allogni et al. Sandrine A.
Moréniké et al. Avaient comme limites, les mesures statistiques
et la capture de la taille de l'échantillon, la taille de
l'échantillon utilisée était moins significative, faute de
moyens. Pour l'étude de Dontsop et al. Les limites se trouvaient sur la
masure de revenus tirés dans la culture de riz, les montants prescrit
n'étaient qu'une estimation.
Notre étude va s'inspirer de trois approches :
d'Allogni et al.,Dontsopet al. Et Sandrine A. pour mesurer la contribution des
nouvelles technologies de soja aux revenu et dépenses des
ménages agricoles de la Plaine de la Ruzizi.
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