Annexe 7 : Réalisation du Document Unique
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Annexe 8 : Entretiens représentatifs
Entretien 1
24 ans
Il a débuté il y a 1 an 1/2
Depuis l'âge de 6 ans il pratique l'équitation
car sa marraine était dans ce milieu en tant que monitrice, mais depuis
3 ans il ne pratique plus. Son métier n'était pas une vocation il
voulait travaillait dans les chevaux mais dans quoi il na savait pas, un jour
il a passé des tests au haras du pin il les a réussi donc il a
décidé de continué il y avait seulement 8 places. Il ne
regrette pas son choix même si s'est un métier pénible. Il
doit tout à son maître d'apprentissage c'est lui qui lui à
tout appris. « On copie ce que fais le patron si son camion était
bien rangé alors on aura pris cette habitude.
Sa formation : haras du pin + saint hillaire du harcouet pour un
BTM
Avant d'être à son compte il était
salarié à Deauville avec les purs sangs (plus de danger avec
cette race) maintenant son statut es entreprise individuelle.
Son enclume pèse 30 kg
Avec la chaleur son métier devient encore plus
pénible (sueur, transpiration, s'use plus vite) Accident : coup,
écrasement du mollet.
Il n'utilise pas le trépied car il n'a pas était
habitué.
Il utilise la servante car c'est agréable, peu couteux,
économique physiquement, c'est un bon moyen de prévention pour le
dos.
Les parties du corps où il souffre le plus sont le dos,
les hanches et les genoux.
Avec les jeunes poulains c'est difficile car ils ne sont pas
habitués et bien souvent les propriétaires ne les habituent
pas.
Il ne pense pas aller jusqu'à la retraite, mais
à l'avenir il travaillera moins c'est sûr pour se préserver
peut être un mi temps.
Il pense à une reconversion dans une pension de chevaux ou
ouvrir un centre équestre.
En ce moment il occupe ses temps libre dans la
rénovation de sa maison cela lui permet de se changer les
idées.
Pour en vivre il dit que sa dépends de ses besoins, si
il y a deus salaires alors 6 chevaux ses suffisant pour en vivre. Il a
démarré avec 4 chevaux par jour sur 5 jours maintenant il en fait
6 par jour.
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Il dit que certains ouvriers en font jusqu'à 12 par
jour, donc le patron est content mais il pense que le travail est mal fait et
bâclé, puis pour la santé se n'est pas bon du tout.
Il met environ 50 min par cheval. Pour un pur sang ou un
trotteur il met 30 min quand tout se passe bien.
Il roule énormément environ 200 km par jour.
Ça lui arrive de travailler à l'hippodrome cela
lui permet de se reposer car il n'y a pas beaucoup de travail : exemple 3
déferrages et 1 ferrage, c'es un forfait donc c'est bien.
Il y a des périodes de creux surtout l'hiver car les
personnes montent moins à cheval donc un peu plus calme chez les
particuliers.
Il travaille avec euroferm et firm => marques de fers.
Il travaille avec des fers à chaud car permet d'avoir
le pied à plat, il ne supporte pas la ferrure à froid.
Il a besoin de bouchons d'oreilles que s'il travaille à
l'intérieur et si il y a beaucoup de modifications à apporter au
fer.
Les moyens de préventions sont la servante et le
trépied, et le siège du véhicule. A l'école il
parle de moyen de prévention et des risques.
Dans le camion tout doit être à hauteur, d'avoir
un haillon pour la pluie, l'idéal serait d'avoir l'enclume qui sort
directement cela éviterait de la porter en arrivant et de la remettre
à sa place en partant. Il faudrait des plaques coulissantes pour la
meuleuse par exemple, les fers en dessous.
Chez les particuliers ce n'est pas évidents car bien
souvent on n'a pas d'espace aménagé, parfois on ferre dans des
champs dans notre véhicule n'est pas accessible donc on n'est obliger de
prendre tout les matériaux avec nous à cause de la boue, l'hiver
etc.
Il peut y avoir danger s'il y a des chiens qui effraye les
chevaux, ou bien qui nous font trébucher, les tracteurs mais bien
souvent les chevaux sont habitués.
Lors de cet entretien j'ai vu un cheval avec une fourbure ca
qui provoque une descente de la phalange car excès d'alimentation don il
doit mettre le fer à l'envers pour maintenir les postérieurs. On
trouve se genre de maladie chez les particuliers car il y a
négligence.
Pour faire ce métier il faut être très
patient, si on est fatigué c'est beaucoup plus dur, il faut savoir se
contenir, rester calme même quand sa énerve. Exemple quand le
propriétaire donne des carottes au cheval quand il bouge ce n'est pas
bien.
A son compte on prend plus de plaisir c'est différent.
Pendant le ferrage il continue à ferrer son cheval
à l'intérieur de l'écurie car il fait trop chaud et le
cheval bouge de trop car beaucoup trop de mouches.
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La cage de contention pour les purs sangs par exemple
coûte 2500 à 3000 euros HT ce qui n'est pas si excessif pour toute
une carrière.
Je remarque qu'a l'intérieur il y a une marche qui
surélève le cheval donc félix se trouve 5 cm en dessous du
cheval, je remarque qu'il souffre moins sa posture est plus confortable aussi
bien pour le maréchal que pour le cheval. => Idée de
moyen de prévention aménagé un endroit surélever
pour le cheval ou bien construire « une remorque » pour placer le
cheval dessus pour le surélever.
Quand le cheval a mal il bouge car c'est très sensible
pour lui. A l'intérieur il manque de la lumière.
Ses horaires : 8h 8h30 jusqu'à 19h 19h30 parfois 17h.
Le fait d'être patron cela lui permet de gérer ses horaires, il
prend des repos quand il veut.
Quand il commence il regarde quel est le problème et
par le avec la propriétaire pour avoir son avis
Quand il finit son ferrage il fait trotter le cheval pour vois si
tout est bien.
C'est un travail routinier mais faut savoir se
différencier avec les différentes races. Il me fait sentir une
pâte, l'odeur est très nocives, la tête me tourne.
Il utilise un tablier, des chaussures de
sécurité mais pas de lunette de protection ni des lunettes de vue
car avec la sueur ce n'est pas pratique. Mais il précise que pour la
forge il utilise les lunettes de protection.
Quand je suis par le saint hilaire il dit qu'il y a trop de
contradiction c'est-à-dire capa / adulte : en 3 ans de formation pour
les capa les adultes ne font que 6-8 mois.
En ce qui concerne le projet de la nouvelle forge il est trop
près des classes donc pas pensé du tout. !
De plus lors de son BTM à saint hilaire si il
oublié ses bouchons d'oreilles c'était vraiment trop
insupportable il en faisait le minimum.
Félix est un homme très stressé et
très hyperactif.
D'après lui il a une centaine de maréchaux en
Normandie (pages jaunes) il faut ajouter les salariés et les
retraités qui travaillent encore.
Pour le ferrage il prend 71 euros pour les 4 fers.
Il « se repose » quand il va au camion, quand il
prend ses outils, quand il parle à la propriétaire, quand il
analyse le pied.
Dans la prévention fer à chaud à long terme
: épaule, coude, poignet.
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Il existe des fers en aluminium => fer orthopédique.
Félix ne pratique pas de sport par manque de temps.
Il n'est pas contre les filles dans ce métier car elles
sont plus soigneuses que les hommes. Mais on favorise les hommes car avec les
femmes il y a toujours le problème des congés de
maternité, donc difficulté à trouver un emploi.
Ca lui arrive d'avoir des éclats de métal dans
les yeux d'ailleurs une fois il a été obligé d'aller
à l'ophtalmo.
Son camion ne comporte pas d'aération, ni d'extincteur,
ni de séparation, car bien souvent on n'y pense qu'après. Il a eu
un accident cet hiver à cause de la neige il a été
obligé de se protéger au maximum la tête car tout
volé dans le camion : enclume, bouteille de gaz, fers etc =>
très dangereux
Il souffre d'insomnie que si les clients tardent à le
payer sinon il dort très très bien car métier physique.
Il préfère travailler dans les petits endroits
(pas plus de 20 chevaux) car les grandes structures tardent à payer
exemple retard de 2000 € depuis 5 mois.
Le travaille seule ne le dérange pas car il n'aime pas
travailler à deux, certains particuliers ne sont pas pour le travaille
à deux surtout chez les galopeurs car les particuliers veulent
être sur de la qualité du travaille accomplis donc les apprentis
ne sont pas les bienvenues.
Lors du ferrage le cheval est tenu avec une corde, si le
cheval s'énerve il doit pouvoir se libérer donc le licol ou le
mousqueton cassent sinon il y aurait trop de danger de blessures du cheval.
Certains utilisent des élastiques mais ce n'est pas bien car quand le
cheval s'énerve l'élastique part trop loin et donc parfois se
retrouve dans les carrières donc dangereux et puis cela coûte trop
cher.
En ce qui concerne les purs sangs le ferrage se passe dans le
box, pour ne pas le changer d'environnement, car ces chevaux sont très
stressés et très peureux.
Le délai pour une prise de rendez-vous est d'une
semaine.
Très gentil, parle énormément, il explique
bien, reste à disposition si j'ai le moindre souci.
Il m'a donné des coordonnées « de ses
collègues » qui pour lui seraient intéressant d'aller
voir.
Entretien 2 : maréchal installé depuis
1980, le 5ème inscrit dans le calvados.
Ce maréchal a sa clientèle à titrer,
c'est-à-dire qu'il ne prend pas de nouveaux clients.
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Il y a 40 ans on lui disait déjà que ce
métier était pénible, on le mettait en garde en lui disant
de changer de métier. Après plus de 40 ans d'exercice
lui-même conseil aux jeunes maréchaux d'avoir plusieurs cordes
à leur arc.
Il roule beaucoup 1000 km par semaine. Son enclume pèse 60
kg
Pour lui il y a du travail pour celui qui en veut car il y a 2
à 3 fois plus de chevaux qu'auparavant mais pour lui certaine formation
sont honteuses comme la formation adulte.
Ce métier est pénible si les maréchaux ne
font pas attention, il faut une façon de faire et un rendement qui
tient. => il faut savoir se préserver et ne pas travailler au dessus
de ses limites.
Pour lui il n'y a pas de routine car chaque cheval est
différent, et il y a beaucoup de maladies ce qui permet une
diversification.
D'ailleurs pour les chevaux de courses c'est délicat
car le maréchal n'a pas le droit à l'erreur. Si il gagne c'est
grâce au jockey, si il perd c'est à cause du maréchal. Des
fois les propriétaires viennent réprimander le maréchal,
il leurs répond : « - tu veux m'apprendre mon métier, vas-y
prends ma place » du coup les mécontents partent. Il travaille
beaucoup en collaboration avec le vétérinaire.
Ce maréchal a commencé le ferrage à la
française mais il dit que c'est difficile d'apprécier les aplombs
et c'est dangereux car on ne sent pas les réactions du cheval. =>
Moins bon travail, plus fatiguant pour le cheval car la patte est levé
plus haut.
Il adore faire les purs sangs car ils sont léger, si ils
sont en confiance ils sont très doux.
Il a eu un accident il y a 5 ans (le seul de sa
carrière) d'après lui c'est de sa faute car il a fait confiance
au client (le propriétaire du cheval) : le propriétaire tenait le
cheval avec une corde au travers des barreaux, mais malheureusement il la
tenait trop fortement donc le cheval a eu le nez serré dans les
barreaux, il s'est affolé à lever les postérieur, et est
tombé. Le maréchal était derrière, le cheval lui
est tombé dessus.
Il ne se plaint jamais, il dit juste qu'il a des douleurs
fantômes « -la mémoire des sensations douloureuse reste dans
le cerveau ! » donc il n'a jamais mal sauf quelques myosites, donc il ne
comprend pas que tous les maréchaux se plaignent.
Ce maréchal a vraiment un don avec les animaux, il est
calme, doux d'ailleurs il a une anecdote : il était palefrenier il
devait tondre 10 chevaux dans un centre équestre, après les avoir
tondu il a était voir le directeur qui lui dit « - bon on va
appelé le vétérinaire pour le pur sang » mais le
maréchal avait tondu les 10 sans savoir que le dixième devait
être endormi sinon il ne se laisser pas faire, en faite le
maréchal passer l'étrille sur tous les chevaux et ensuite passer
la tondeuse, les chevaux étaient donc en confiance et ne sentaient pas
la tondeuse et ne prêtaient pas attention au bruit.
Cela fait 30 ans qui travaille pour le centre équestre,
il n'a toujours pas d'endroit approprié, on lui promet mais il sera en
retraite quand cela sera fait. C'est dangereux car le maréchal est dans
le passage des box, les enfants sont autour, reste derrière le cheval,
ils ne font pas
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attention. => le choix de l'endroit est capital et a une
incidence sur la fatigue donc bien choisir sa clientèle
Il compare les chevaux à l'humain en disant que quand
on est endormi nos membres sont très lourds les chevaux s'est pareil, de
plus si le cheval est nerveux c'est plus fatiguant pour le maréchal car
il bouge souvent.
Il applique le règlement militaire c'est-à-dire
qu'il fer antérieur gauche puis le postérieur gauche, le
postérieur droit et enfin l'antérieur droit => le technique se
fait dans le temps pour lui c'est la moins mauvaise. Si le cheval a un pied
boiteux, il commencera par celui-ci.
Il se sert de la servante que pour les chevaux lourds et que
si il y a beaucoup de coups de rape à donner.
Il a pris une fois un apprenti mais par manque de motivation
de celui-ci il a du arrêter le contrat.
Les conseils qui pourraient donner sont d'avoir d'autres
formations en tête, de ne pas se laisser faire avec les clients,
d'ailleurs il faut bien choisir sa clientèle car au début on
récolte les mauvais payeurs ! Faire du sport et au moins suivre la
formation CAPA. Et boire beaucoup. Avoir un bon maître d'apprentissage,
des personnes performantes. Etre motivé, une bonne endurance et ne pas
avoir des problèmes physiques. Faire ce métier avec la
durée pour acquérir un savoir. Il faut savoir faire le vide, plus
de stess, le cheval se sentira en confiance et n'aura plus d'animosité
donc moins de risques. Il ne faut pas hésiter à faire une pause
de 5 min et tout vas mieux.
Entretien 3 : une jeune fille en formation
Pourquoi avoir choisi ce métier ? « je voulais
faire un métier d'homme, mais au contact des chevaux ! »
Cette jeune fille va peut être arrêté sa
formation car c'est un monde trop macho, elle ne trouve pas sa place
(malgré son fort caractère !)
Elle a eu des difficultés à trouver un patron,
car elle faisait un essai il lui disait je te prends et deux semaines plus
tard, son camarade lui annonce qu'il est pris par ce même patron en lui
disant que le patron ne la prendra pas car elle est trop lente.
Une fois son patron trouvé les difficultés ne
sont pas arrêtés, en effet il n'avait pas confiance e elle, elle
ne pouvait pas progresser, faisait plus de 40 heures par semaine, (les heures
supplémentaires n'étaient pas payés). Elle a subit des
violences avec un client qui l'a agressé physiquement.
Elle dit qu'un des formateurs n'est pas pour que le
métier se féminise, donc il est toujours après elle.
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Plus tard elle ne fera pas ce métier à temps
pleins, se sera juste quelques journées par semaine ou que les
matinées par exemple. Ce métier est trop dur physiquement et
surtout moralement, elle stress beaucoup, dort mal, angoisse et pleure
beaucoup. Elle n'imaginait pas cela en faisant la formation pourtant c'est
toujours la seule à répondre aux questions en cours « -je ne
suis pas bête, je suis comme les autres, c'est parce que je suis une
fille que l'on m'accepte pas ! »
Entretien 4 : un jeune maréchal en activité
depuis 14 ans (par mail)
Mon ressenti sur son métier: c'est un
métier très bien, manuel très passionnant en contact avec
des animaux qui ont une force impressionnante mais que l'on n'arrive pas
toujours à maitriser.
Je fais ce métier depuis 1999 j'ai commencé par
un apprentissage de trois ans avec au bout un BEPA activité hippique
option maréchalerie ensuite je suis resté employé chez un
maréchal ferrant jusqu'en 2007 pour m'installer à mon compte
jusqu'à aujourd'hui.
Ce métier est effectivement pénible du au
contraintes d intempéries et de caractères de certains chevaux,
mais aussi les positions particulières que nous devons respecter pour
éviter au maximum les accidents, (problème de dos ; articulation;
musculaire ...). Moralement oui également du fait d'essayer de garder
son calme avec les chevaux, plus particulièrement avec les chevaux un
délicats, peureux, et stressé par l'environnement et le bruit du
ferrage, mais aussi moralement par les clients difficile et ou il faut
malheureusement garder son calme bien sur jusqu'a 'a une certaine limite.
J'espère continuer mon métier jusqu'a ma
retraite (si on en touche une un jour) mais je doute étant donner la
pénibilité du travail.
Si un jour je dois me reconvertir je serai surement chauffeur
routier parce qu un examen dans le mon du cheval est limite reconnu comme
compétence pour un autre travail, ou bien peu être travailler a
l'usine.
J'ai déjà eu des accidents oui en effet coup de
pieds des chevaux coupures grave, brulure, ... Il n'y a pas vraiment de
solution car ce métier, il reste un métier ancien et ne peu donc
je pense pas être amélioré plus pour le moment.
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