II.2.4.1.7. Mesure de la couleur
La mesure de la couleur s'est faite au nm. Un volume 25 ml
d'échantillon est placé dans une cuve spectrophotométrique
et introduite dans le spectrophotomètre Hach DR 2010. La lecture de la
couleur se fait à k= 455 nm par référence à la
couleur de l'eau distillée.(Anonyme, 2000)
II.2.4.1.8. Mesure des Nitrates
Les ions nitrates ont été
déterminés par la méthode de réduction au cadmium
à l'aide d'un spectrophotomètre de marque Hach DR/2010.
Après introduction de 10 ml d'échantillon d'eau usée dans
une cellule spectrophotométrique, on y ajoute un sachet de Nitraver
5 reagent. Le mélange est ensuite homogénéisé
et laissé au repos pendant 5 minutes (temps de réaction). La
coloration développée en présence des NO3 - est ensuite lu
au spectrophotomètre à la longueur d'onde 500 nm. La teneur du
paramètre considéré est lue sur l'écran d'affichage
digital de l'appareil par référence à un témoin
constitué de 25 ml de l'échantillon d'eau usée et le
résultat est exprimé en mg/l. (De Villers et al.,
2005)
II.2.4.1.9. Mesure de l'orthophosphate
Sa détermination s'est faite par la méthode dite
du «molybdovanadate». Un ml du réactif
molybdovanadate est ajouté à chaque échantillon d'eau
usée ainsi qu'à un témoin (eau distillée). Si les
molécules d'orthophosphates sont présentes, elles vont
réagir avec le molybdate dans un milieu acide pour former le complexe
phosphomolybdate. En présence de vanadium, l'acide
vanadomolybdophosphorique qui a une couleur jaune. L'intensité de la
coloration est proportionnelle à la concentration des phosphates
présents dans le milieu. La lecture se fait au spectrophotomètre
Hach DR/2010 à la longueur d'onde 430 nm, et les valeurs sont
affichées sous forme d'orthophosphates (PO43-), et
exprimées en mg/l.(De Villers et al., 2005)
II.2.4.2.Analyses bactériologique des eaux
usées
31
Elle a pour but d'évaluer les performances
épuratoires de la station sur le plan sanitaire, c'est-à-dire sa
capacité à éliminer les germes pathogènes. Les
micro-organismes retenus sont bioindicateurs de la pollution fécale:
coliformes fécaux (CF) et streptocoques fécaux (SF).(Chedad et
Assobhei, 2007)
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