WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse juridique de l'arrêt n?°126 rendu par la Cour Internationale de Justice dans l'affaire RDC contre la République du Rwanda

( Télécharger le fichier original )
par Honoré Mugisha
Universite libre de Kigali Rwanda - Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de licencié en droit 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION GENERALE

Les auteurs de la charte de Nations Unies en s'inspirant de l'expérience de l'institutionnalisation de la cour permanente de justice international sous l'emprise de la SDN, ont établi une cour internationale de justice tout en apportant certaines modifications et en tant que principal organe judiciaire internationale public et organe judiciaire principal de Nations unies, au même rang que le conseil de sécurité, la cour international de justice (CIJ) concourt à mettre en évidence les valeurs fondamentales que la communauté internationale a exprimée dans le droit international. Sa jurisprudence représente un apport essentiel, car d'une part, elle clarifié la relation entre le droit international en général et ses ramification en particulier, et d'autre part, elle précise le contenu des principes fondamentaux du droit international.

L'arrêt du 3 février 2006 relatif à l'affaire des activités armées sur le territoire du Congo par l'armée Rwandais et ses alliés Banyamulenge a montré combien la cour internationale de justice est critiquée par l'application de normes impératives jus cogens.

Dans son arrêt, la cour a pour la première fois reconnu l'existence de ces normes, les normes jus cogens ont un rôle majeur à jouer dans le cadre du règlement judiciaire dans la plupart de cas, ces normes serviront à guider la cour, lorsque celle-ci sera appelée à choisir entre des précédents, pratiques étatiques et principes généraux de droit concurrents, contradictoires au différend.

Pour illustrer notre propos, le juge Dugard à examiner un certain nombre des décisions précédentes de la cour, dans lesquelles celle-ci aurait pu invoquer des normes de jus cogens.

Pour autant précise-t-il, ces normes ne sauraient conférer compétence à la cour dont le statut dispose article 36 que cette compétence repose sur le principe du consentement, lequel peut lui-même être décrit comme une norme de droit international général universellement acceptée et reconnue par l'ensemble de la communauté internationale des Etats.

Pour certains internationalistes africains, cet arrêt est une autre faiblesse manifestée par la CIJ dans l'ordre juridique international, politique dans les milieux qui entretiennent le désordre mondial.

Trois séries de raisons expliquent la méconnaissance par l'opinion publique de la cour internationale de justice ainsi que le rôle mineur joué par celle-ci dans la société contemporaine. Les raisons politiques tiennent à une certaine méfiance des Etats à l'égard des juges de la Haye. C'est ainsi que les pays socialistes refusèrent de reconnaître la compétence de la Cour estimant celle-ci trop « bourgeoise », Les pays du tiers monde l'estimant trop « occidentale » tandis que les pays occidentaux l'estimant trop « orientée », en raison de recrutements de ces dernières années, vers les pays du tiers-monde. Les raisons techniques tiennent à la lenteur et la lourdeur de la procédure ainsi qu'à son coût élevé. Finalement, les raisons juridiques tiennent, d'une part, à ce que la saisine de la cour est restreinte, et d'autre part au déclin de la clause facultative de juridiction obligatoire83(*).

Paradoxalement, le besoin d'un organe judiciaire efficace au niveau international chargé de régler les différends se fait de plus sentir. D'une part, la régulation des rapports inter-étatiques par le droit est nécessaire pour prévenir tout abus et contrer toute mesure arbitraire. D'autre part, dans une société internationale, ordonnée selon certains principes posés par la Charte de l'ONU, l'existence d'un organe judiciaire, ayant compétence pour contrôler les mesures prises par un exécutif est primordiale. C'est ainsi que de nombreux Etats ont saisi la Cour, soit pour faire contrôler la légalité d'un acte pris par un organe de l'ONU, soit en vue de constater l'illégalité d'un acte pris par un Etat. Dans l'état actuel des choses, il est essentiel, non seulement, d'accroître l'indépendance de la Cour à l'égard du Conseil de sécurité, indépendance qui constitue la condition pour que la Cour puisse exercer un contrôle de légalité mais aussi d'élargir la base de compétence de celle-ci qui est limitée par le consentement de tous les Etats parties au différend. L'affaire des activités armées sur le territoire du Congo par l'armée Rwandaise constitue un bon exemple des limites de la Cour ainsi que des modifications qui lui sont nécessaires en ce que cette situation aurait du entraîner un contrôle de la légalité des résolutions du Conseil instaurant l'embargo ainsi que l'intervention de la Cour pour statuer sur la guerre d'agression menée par le Rwanda sur le territoire du Congo.

Afin de conférer à la Cour le rôle d'organe judiciaire principal des Nations Unies. Il est nécessaire d'agir sur trois plans différents. Sur le plan politique, il serait, tout d'abord souhaitable de mener une véritable campagne en faveur de la Cour, dans le but de surmonter la réticence de certains Etats. Sur le plan technique, en second lieu, les chambres devraient être plus juridique, il faudrait, d'une part, étendre la juridiction obligatoire de la Cour à tous les Etats et, d'autres part, élargir les possibilités de saisine de la Cour que ce soit sur le plan contentieux ou sur le plan consultatif.

L'action juridique sera la plus difficile à mener en ce qu'elle nécessite des amendements au statut de la Cour et/ou à la Charte de Nations Unies.

BIBLIOGRAPHIE

I. TEXTES INTERNATIONAUX

1. Charte des Nations Unies du 26 juin 1945.

2. Statut de la cour Internationale de justice.

3. Convention pour la prévention et la répression de crimes de génocide de 1948.

4. Convention de Vienne sur les droits des traités de 1969.

5. Convention de 1948 contre la torture et autres peines ou traitement cruels inhumains ou dégradant.

6. Convention Internationale sur l'élimination des toutes les formes de discrimination raciale de 1965.

7. Convention Internationale sur l'élimination des toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes de 1979.

8. Convention de Montréal pour la répression d'actes illicites dirigés contre la sécurité de l'aviation civile de 1971.

9. Convention sur les privilèges et immunités des institutions spécialisées de 1974.

10. Constitution de l'Organisation Mondiale de Santé (OMS) de 1946

11. Acte constitutif de l'UNESCO.

12. Avis consultatif de la CIJ concerna la réserve sur la convention pour la répression de crime de génocide de 1951.

13. Résolution 3314 (xxix) relation à la définition de l'agression de 14/12/1974.

14. Résolution 2625 (XXV) du 24 octobre 1970.

II.LA JURISPRUDENCE

1. Affaire Timor oriental, (Portugal contre Australie), ordonnance du 30 juin 1995, la CIJ. Recueil 1995.

2. La licéité de l'emploi de la force, (Yougoslavie contre Espagne) demande en indication de mesures conservatoires, ordonnance du 2 juin 1999, la CIJ. Recueil 1999.

III. LES OUVRAGES

1. ARON.R, Guerre et paix entre Nations, LGDJ, Paris, 1962.

2. BRAECKMAN, C, L'Enjeux congolais, l'Afrique Centrale après Mobutu éd Fayard, 1999.

3. CARREAU, D, Droit International Public,2e éd, Pedone,Paris,1988.

4. CHALARAMBOS, A., Les arrêts de la Coure Internationale de Justice, éd, universitaires de Dijon, 2005.

5. COMBACAU, J, Droit International Public,4e éd,Montchrestien,Paris,1999

6. DECAUX,E, Droit International Public,Dalloz,Paris,1999.

7. DELBEZ, L, les principes généraux du Droit International Public, le droit de la paix, le droit préventif de la guerre, 3e éd, LGDJ, Paris, 1964.

8. DUPUY, PM, Droit International public, éd Dalloz, paris, 1992.

9. DUPUY, PM. Droit International Public, 4e éd, Dalloz, Paris, 1998.

10. DUPUY.P.M. Droit international public, 2e éd, Dalloz, Paris, 1993.

11. Françoise, B.S., dictionnaire pratique du droit humanitaire, édition la Découverte et syros, Paris, 2000.

12. GERARD C., Association Henri capital, vocabulaire juridique, éd Paris, 2005.

13. GORUS.J., Manuel de droit international public, Butare, 1999.

14. MRABET El Arbi, Relations internationales, gaëtan morin éditeur maghreb, 1997.

15. NGUYEN, Q, D, Droit International Public,2e éd,Dalloz,Paris,1980.

16. NGUYEN, Q, D, Droit International Public,6e éd,Dalloz,Paris,1999.

17. NGUYEN, Q.D, Droit International public, 5e éd, LGDJ, Paris, 1994.

18. NGUYEN. Q.D et Als, Droit International public. LGDJ, Paris, 1999.

19. ROCHE, C, l'essentiel du droit International public et du droit des relations Internationales, 2e éd, Gualino, Paris, 2003.

20. RUZIE, D, Droit international public, Dalloz, 14e édition, 1999.

21. ROUSSEAU, C, Droit International public, Tome IV, Siery, Paris, 1982.

22. SALMON, J, Dictionnaire du droit international, Bruylant/AUF, Bruxelles, 2001.

IV.LES MEMOIRES

1. MUSHINZIMANA, MB, le règlement pacifique les différends internationaux. Butare, 2007.

2. MUTWARE A, Les Nations Unies face à la violation de l'intégrité territorial: Cas de l'IRAQ, Kigali, 2005.

3. URUJENI. R. L'application du principe de non-agression en Droit international, public, Kigali, 2005.

V.RAPPORT

1. La lettre du V/Ministre des affaires étrangères de la RDC ou greffier de la CIJ, Kinshasa, le 8 juin 1999.

2. Accueil droit de prévenir le génocide international 25 octobre 2000.

3. Relation Internationale Géographique, Droit International ; le cours des relations internationale des sciences politique.

VI. REFERENCES ELECTRONIQUES

1. http//webcache.googleusercontent.com/search 

2. www.memoireonline.com/rapport de la cour internationale de justice à l'évolution du droit international : cas de l'affaire RDC vs Uganda par Thierry Katanga Wa Katanga.

3. http://fr.wikipedia.org/wiki/ cour internationale de justice

4. www.eda.admin.ch/eda/fr/home/topics/intjus.htm.

5. www.ICJ-CIJ rubrique les arrêts de la cour

6. http://sbulabula.wordpress.com/publications/faut-il-instituer-un-mecanisme-juridictionnel-africain-de-reglement-des-differends/

7. http://www.lecongo.info/news/la-cij-et-les-affaires-des-activites-armees-en-rdc-competence-et-procedure-devant-la-cour/

13. http://www.memoireonline.com/07/09/2384/Reglement-pacifique-des-differends-internationaux.html

14. http://sbulabula.wordpress.com/publications/faut-il-instituer-un-mecanisme-juridictionnel-africain-de-reglement-des-differends

15. http://www.ndhfrance.com/index.php

16. www.icj-cij.org.

17. http://www.un.org

18. http://fr.wikipedia.org/wiki/Deuxieme guerre du Congo

19. http://www.philippecurrat.ch.

20. http://vosdroits.service-public.fr/html,

21. La notion de souveraineté ; par André Patry, disponible sur http://agora.qc.ca

22. www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/obligation-erga-omnes

23. http://alliance.ptidico.com/definition-de-alliance.htm

24. www.ejil.org.search.mywebsearch.com/mywebsearch/cached.jhtml?searchfor,Proposition des modifications relatives compétence rationae personae

25. http://canada-justice.ca/fr/ps/drs/ref/ref-04.html

26. www.juriste-en-herbe.com

 

Statut de la Cour

Le Statut de la Cour internationale de Justice est annexé à la Charte des Nations Unies, dont il fait partie intégrante. L'objet principal du Statut est d'organiser la composition et le fonctionnement de la Cour.

Le Statut peut être amendé selon la même procédure que la Charte c'est-à-dire par un vote de l'Assemblée générale à la majorité des deux tiers suivie d'une ratification par les deux tiers des Etats (Article 69). Si la CIJ estime opportun que son Statut soit modifié, elle doit soumettre des propositions à l'Assemblée générale par la voie d'une communication écrite adressée au Secrétaire général des Nations Unies (Article 70). Le Statut de la Cour n'a encore fait l'objet d'aucun amendement.

* 83www.ejil.org.search.mywebsearch.com/mywebsearch/cached.jhtml?searchfor,Propositiondes modifications relatives compétence rationae personae

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984