UNIVERISTE LAIQUE ADVENTISTE DE KIGALI
(INILAK)
FACULITE DES SCIENCES ECONOMIQUE
OPTION : FINANCE
LES EFFETS DU MARKETING - MIX SUR LA RENTABILITE D'UNE
DE PRODUCTION
MEMOIRE PRESENTE EN VUE DE
L'OBTENTION DU GRADE DE LICENCIE (Bachelor's degree) EN
FINANCE
PRESENTE PAR : NSABIMANA NKUSI
Jean Claude
TELEPHONE : +250
788402059
DIRIGE PAR : LE DOCTEUR
MUGUNGA Emmanuel
Kigali, Mars 2009
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION GENERALE
1.1. LA PROBLEMATIQUE
1(*)
KOTLER, P. et DUBOIS, B. disaient " que ce soit dans les pays
industrialisés s ou dans les pays en voie de développement, les
entreprises, organisations, établissements publics sont
créés dans le souci de la rentabilité et du bien-
être de la société". Force est de constater que les
objectifs ne sont jamais atteints et même aboutissent quelquefois
à des résultats négatifs. Pour faire face à cette
situation, et aboutir au meilleur rendement, les entreprises et les
organisations ont fait recours au marketing - mix plus principalement au 4p,
qui est un processus bien connu au niveau mondial. Depuis la moitié du
dix- neuvième siècle, les usines se répandent un peu
partout avec des technologies sophistiquées. Ceci a comme
conséquence le problème de vente suite à des nombreuses
raisons parmi les- quelles nous citons :
- l'agressivité de la concurrence
- l'accroissement de la dimension de l'espace
économique
- la standardisation des produits et la multiplicité de
leur nombre
- la rareté de la clientèle, etc. Malgré
tout, le marketing mix bien appliqué est
parmi les meilleurs solutions indispensables pour les
problèmes déjà cités. Cet amalgame des
problèmes fit du commerce une science". D' après T. HOPKINS, on
donne à cette science le nom du marketing mix.
Comme notre ère est marquée par le souci de
mieux atteindre l'efficacité et de maximiser la rentabilité, la
COVIBAR comme toute autre entreprise moderne doit s'adapter à
l'environnement changeant dans lequel elle fonctionne
Pour y arriver, la COVIBAR doit bien connaître et bien
appliquer le marketing mix de base (à 4p) qui est
l'élément clef dont dépendent la prospérité
et l'essor de l'entreprise. Concevoir le marketing mix sous cet angle implique
qu'on s'oriente vers la bonne maîtrise des éléments du
marketing mix «4P« à savoir (prix, produit, promotion,
publicité), qui sont à la base de toute sorte de
rentabilité.
En ce qui concerne notre cas d'étude, les questions
principales sont de savoir si la COVIBAR a un marketing mix ? Dans
l'affirmative, est de quel type de marketing mix qui existe au sein de la
COVIBAR SARL ? Comment fonctionne ce marketing -mix ? Quels sont ces
avantages et ces inconvénients ? Quel est l'apport du marketing mix
sur la rentabilité de la COVIBAR SARL ?
Ce n'est pas le moins exigeant, il est nécessaire dans
toutes les démarches de s'interroger si le mode d'organisation du
marketing mix adopté est convenable pour affronter l'environnement
externe et interne de l'entreprise parce que pour arriver aux résultats
escomptés, le marketing mix doit se doter d'une organisation facilitant
l'harmonisation des actions marketing sur terrain.
L'organisation des activités du
marketing mix à 4P doit, cependant, prendre en
considération quatre pôles de référence:
-les fonctions
-les secteurs géographiques
-les produits
- le marché
De ces observations, on remarque que le problème du
marketing - mix à 4p commence à l'origine, c'est - à
-dire dès sa conception par l'entreprise jusqu'à ce qu'il
s'ouvre sur son environnement externe.
Ainsi, pouvons-nous affirmer que la rentabilité et la
croissance économique d'une entreprise relèvent d'une
étude efficace des actions du marketing mix à 4p.Une entreprise
qui ne sait pas quelle stratégie à mettre en place pour
être compétitive est condamnée à mourir.
Pour la COVIBAR, les questions suivantes ont motivé nos
investigations aux- quelles notre travail tentera de répondre :
- le marketing mix contribue-t-elle d'une manière
efficace à la rentabilité de la COVIBAR ?
- quel type de marketing mix qui est meilleur pour la COVIBAR
? à 4p ou à 7p ?
1.2. LES HYPOTHESES
Selon RONGERE, P. cité par RWIGAMBA, BALINDA, (2001),
l'hypothèse est la proposition de réponse aux questions que l'on
se pose à propos de l'objet de la recherche, formulée en des
termes tel que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse.
Pour confirmer, infirmer ou nuancer les résultats de ce
travail, les hypothèses suivantes ont été proposées
pour la vérification :
-l'absence d'une politique adéquate du marketing mix
à la COVIBAR influence négativement sa rentabilité.
- marketing -mix à 4p et à 7p sont meilleur
pour la COVIBAR.
1.3. LES OBJECTIFS DU TRAVAIL
Ce travail a comme objectif principal de faire une
étude approfondie sur les politiques du marketing - mix au sein de la
COVIBAR afin d'évaluer ses effets sur la rentabilité de cette
entreprise. Afin d'assurer son succès, la COVIBAR doit effectuer des
choix pour répondre efficacement à la demande du
marché.
C'est dans cette optique que ce travail poursuit les objectifs
spécifiques suivants :
- -
vérifier s'il existe une marketing mix à la COVIBAR SARL.
- identifier les types des marketings mix
appliqué à la COVIBAR SARL.
- examiner le fonctionnement du marketing mix de la
COVIBAR SARL.
- relever les points forts et les points faibles du
marketing mix de la COVIBAR SARL.
- proposer des suggestions pour une bonne application du
marketing mix.
- examiner les outils et les techniques
à mettre en oeuvre pour garantir un service efficace du marketing -
mix au sein de la COVIBAR.
1.4. LE CHOIX ET L' INTERET DU SUJET
1.4.1. Le choix du sujet
Le choix de ce mémoire a été
motivé par le souci de vouloir approfondir l'application du marketing
mix dans la COVIBAR SARL, et voir si le marketing mix peut jouer un rôle
capital dans la rentabilité de cette entreprise.
1.4.2. L'intérêt du sujet
1.4.2.1. Intérêt personnel.
Comme agent de la COVIBAR SARL, la préoccupation sur ce
travail en qualité de chercheur gestionnaire, nous aide à
maîtriser notre carrière.
1.4.2.2. Intérêt général.
Après ce travail, l'importance du marketing mix au sein
de la COVIBAR SARL sera connu et contribuera à la rentabilité de
cette entreprise, cela pourra aussi servir de modèle pour les autres
entreprises commerciales.
1.4.2.3. Intérêt académique.
Le sujet à traiter va ouvrir l'esprit des autres
chercheurs dans le domaine de recherche. Nous avons donné notre
contribution de connaissances aux lecteurs en matière de l'utilisation
des variables du marketing mix à 4p, Des études similaires ou
apparentées pourront être menées pour compléter ce
travail non seulement au sein de la COVIBAR mais aussi des autres entreprises
tant publiques que privées.
1.5. LA DELIMITATION DU SUJET
Les normes scientifiques nous exigent de définir
précisément l'angle dans lequel notre sujet sera traité
pour ce qui est du domaine, de l'espace et du temps.
Dans le domaine, nous n'avons pas parlé du marketing
dans son ensemble, par contre, nous avons seulement abordé les
éléments du marketing mix "4p" (produit, prix, promotion et la
place).
Dans l'espace, c'est la COVIBAR qui est l'objet du cas
pratique de notre étude.
Dans le temps, notre étude est articulée sur une
période de 5 ans allant de 2003 à 2007 en rapport aux
données disponibles.
1.6. LA SUBDIVISION DU TRAVAIL
Ce travail comporte cinq chapitres ;
- Le premier chapitre concerne l'introduction
générale
- Le deuxième chapitre passe en revue le cadre
théorique et conceptuel de la recherche.
- Le troisième chapitre est centré sur
la méthodologie
- Le quatrième chapitre est centré sur l'analyse
et l'interprétation des résultats de notre enquête.
Ce travail est terminé par le cinquième chapitre
qui donne la conclusion générale et des suggestions de notre
recherche.
CHAPITRE 2. LE CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL DE LA
RECHERCHE
Ce chapitre, nous y définissons les concepts
clés en rapport avec notre sujet comme :
- l'entreprise
- la vente
- le marketing
- la gestion du marketing.
2.1. La définition
des concepts clés
2.1.1. L'entreprise
Une entreprise industrielle dans sa fonction doit savoir
comment mener les actions de son développement tout en se basant sur ce
qui plaît le client. Ainsi, `on ne fait rien de bon si on ne
parvient pas à toucher le client'2(*). C'est ainsi que nous allons étudier les
effets du marketing- mix et nous allons voir comment le marketing - mix est une
très bonne méthode de toucher d'une façon directe le
client.
2.1.1.1. Définition
Selon le Dictionnaire économique et financier3(*), `` une entreprise est
une unité économique autonome organisée pour la mise en
oeuvre d'un ensemble de facteurs de production, en vue de produire des biens ou
services pour le marché.''
VERHULST4(*), P.A lui, définit une entreprise comme ``
l'ensemble des moyens utilisés pour la réalisation, au profit et
sous la responsabilité d'une même personne juridique,
d'opérations commerciales ou financières poursuivies pendant une
période plus ou moins longue.''
GESPACH5(*), F. à son tour, définit l'entreprise
comme `` une organisation qui se caractérise par un groupe humain, une
finalité, une répartition des tâches, des
responsabilités et du pouvoir. Un système de communication et de
contrôle permet de coordonner ses activités.''
Avec ROSIGNOL6(*), A. ``une entreprise est un organisme
financièrement indépendant, produisant pour le marché des
biens ou des services.''
Par ces différentes définitions des
différents auteurs, nous en concluons en donnant notre
définition7(*) qui
nous amène le plus dans notre recherche en disant qu' ``une entreprise
est une entité économique qui vise un bénéfice en
vendant soit sa propre production ou le produit venant des
améliorations qu'elle a faites sur un produit acheté ailleurs,
soit en vendant ce qu'elle a acheté sans faire aucune
transformation.''.
2.1.1.2. Les types d'entreprises
On peut classer les entreprises sous plusieurs types. Si l'on
part du domaine d'activité des entreprises, on distingue les entreprises
commerciales des entreprises industrielles.
2.1.1.2.1. Les entreprises commerciales
Leur objectif principal est la revente des
marchandises « en l'état » tel est le cas de
l'épicier du grand magasin, qui revend des marchandises, dans
l'état même où ils les ont achetées, sans leurs
apporter des transformations. On rattache à cette catégorie les
entreprises de services (exemple : agence de tourisme, d'assurance, de
transport, cabinets médicaux, cabinets d'avocats, etc.).
2.1.1.2.2. Les entreprises industrielles
Ces entreprises « produisent » au sens
courant du terme, c'est-à-dire fabriquent des articles ou marchandises
à partir des matières premières et des fournitures
achetées. Elles transforment donc ces matières, tel est le cas de
l'industrie chimique, des aciéries, d'une usine de mécanique,...
En effet, on ne peut pas ne pas parler de la mission d'une
entreprise car c'est pour elle qu'une entreprise se fixe les objectifs à
atteindre et de ces objectifs, elle élabore les stratégies pour
arriver à ses fins.
2.1.1.3. La mission d'une entreprise
Une organisation existe afin de réaliser quelque chose
dans un vaste environnement. Sa raison d'être ou mission est
généralement claire au départ, cependant ; avec le
temps, un certain nombre de choses peuvent se produire. Sa mission peut devenir
moins claire parce que l'organisation grandit et développe de nouveaux
produits et marchés, ou bien elle reste claire mais certains
responsables ne s'y intéressent plus, ou alors elle n'est plus aussi
appropriée compte tenu des nouvelles conditions dans l'environnement.
Cependant, une entreprise, pour définir sa mission, va
se focaliser sur la détection des changements à entreprendre
dans l'étendue de l'activité et les compétences
particulières, l'identification des défis résultant de
l'émergence de ces changements, l'atteinte d'un consensus dans la
direction de l'activité.
Donc l'entreprise doit connaitre comment élaborer des
stratégies qui peuvent l'aider à arriver à cette fin.
2.1.2. La vente
Pour MARTINET A-C., et al, (2000 :446) la vente est un
échange d'un bien contre la monnaie. Du point de vue économique,
la vente porte sur des produits. Du point de vue comptable, la vente constitue
un produit, une ressource dans le compte de résultat.
Le marketing est un outil indispensable pour accroître
le volume des ventes de n'importe quelle activité commerciale.
2.1.3 Le marketing
2.1.3.1. L'historique du marketing
Il fut un temps où le mot
« marketing »était totalement inconnu dans les
entreprises. Selon le talent des vendeurs ou des détaillants, les
produits se vendaient ou moisissaient sur les rayons, un point c'est tout.
L'idée de marketing, c'est -à- dire la volonté de
satisfaire le client, ne s'est véritablement concrétisée
que dans les années 1950. Ainsi, pendant des siècles,
l'activité économique a eu pour principal objectif la production
suivie de la distribution des biens. Cela résulte de la distinction
entre l'économie artisanale et l'économie de pénurie
présentée brièvement comme suit :
- dans l'économie artisanale, l'artisan produit
à la commande, pour un client qu'il connaît et à qui il
vend lui-même le fruit de son travail. Il ne se pose aucun
problème d'ajustement de l'offre et de la demande. Le commerce et la
production sont liés, le commerce étant lié à sa
plus simple expression. Une liaison étroite caractérise le
début de l'économie industrielle ;
- en économie de pénurie, la rareté des
produits manufacturés est telle que tout produit est
écoulé sans difficulté. L'offre étant
inférieure à la demande, le problème essentiel des
responsables d'entreprises étant de ce fait, la production.
L'économie du 19ème siècle se
dégage de cette pénurie grâce à la production en
série. Cette dernière fait des progrès spectaculaires. En
raison de l'importance des capitaux réalisés, nous sommes en
présence d'un phénomène classique de la division du
travail. Les uns vont vers la production, les autres vers la distribution. La
production en série marque le passage de « la production
sur commande » à « la production
anticipée ». Cette anticipation permet de produire par
très grande quantité et d'abaisser ainsi les coûts de
production.
Au 19ème siècle et jusqu'au milieu
du 20ème siècle, les entreprises industrielles se
sont bornées à produire aussi massivement que possible, pour des
marchés non saturés, capables d'absorber les quantités
produites, car la consommation était alors vide des produits
manufacturés, encore relativement rares. Cette production en grande
série s'est heurtée rapidement à une relative saturation
des besoins fondamentaux. Par conséquent, la difficulté
d'écouler la production s'est accentuée. Ce n'est plus la
production qui commande la vente, mais cette dernière oriente la
production. L'industriel part du marché pour définir la
production et construit l'offre en fonction de la demande. C'est l'ère
du marketing.
De nouvelles préoccupations des entreprises se sont
révélées en 1901.8(*) La crise des années trente va donner au
marketing une place plus importante. La chute des chiffres d'affaires fait que
pour de très nombreuses entreprises, l'objectif essentiel est de vendre,
non plus de produire. Bien que le cours de marketing était
déjà inscrit aux programmes des universités
américaines au début du 20ème siècle,
c'est à partir années cinquante que le marketing trouve sa
véritable place et son véritable rôle. Le
développement de la concurrence, l'augmentation du pouvoir d'achat et
l'exigence accrue des consommateurs rendent la vente de plus en plus difficile.
Il faut alors réfléchir à de nouvelles démarches de
conception et la commercialisation des produits. Le marketing va alors
s'attacher à satisfaire les besoins des consommateurs. Il devient une
fonction fondamentale au sein de l'entreprise. Depuis, le marketing n'a
cessé d'évoluer, jusqu'à intégrer l'ensemble des
activités de l'entreprise et devenir nécessaire à la
pérennité des organisations.
2.1.3.2. La définition
Selon EDGAR WOOLARD, P-DG de DuPont9(*), « on ne fait rien de
bon si on ne parvient pas à toucher le client. »
Pour PETER DRUCKER10(*), « le marketing est si fondamental qu'on ne
saurait le regarder comme une fonction séparée. Il s'identifie
à l'ensemble de l'entreprise considérée du point de vue de
son aboutissement final, c'est-à-dire le client...c'est le client et non
l'entrepreneur qui détermine si l'on a réussi. »
MAC KENNA11(*) lui, le voit comme « la façon de
gérer l'entreprise en essayant de servir les besoins des
clients »
Pour JEAN-PIERRE HELFER12(*), « le marketing est un processus, un
ensemble de décisions et d'actes de gestion, reposant sur l'étude
méthodique des consommateurs et plus largement du marché. Tout
en satisfaisant à la réalisation d'objectifs de
rentabilité, le marketing permet à l'entreprise d'offrir,
à une ou plusieurs cibles des clients visés, un produit ou un
service convenant à leurs attentes. »
De toutes ces définitions, nous retiendrons celle de
JEAN-PIERRE HELFER car même si elle ne cadre pas en totalité avec
notre étude, elle nous donne quelques lignes de plus que les autres
définitions en ce qu'elle repose sur l'étude méthodique
des consommateurs et plus largement celle du marché. Encore, elle
s'intéresse à offrir à une ou plusieurs cibles des clients
visés, un produit ou un service convenant à leurs attentes.
Quant à nous, nous nous intéresserons sur tout
ce que l'entreprise peut faire comme stratégie d'approche du client et
pour arriver à ce fin et pour en savoir plus sur le marketing, nous
avons voulu le faire sous ses différentes approches concernant son
étude.
2.1.3. 3. Les différentes approches de
l'étude marketing
On peut étudier tout phénomène selon
différents points de vue, cela s'applique également au marketing.
Les approches suivantes ont été particulièrement
importantes dans l'histoire du marketing, elles sont présentées
à peu près selon leur ordre d'apparition.
v L'approche marchandises. Selon l'approche marchandises, on
se concentre sur certaines marchandises et classes des produits afin de
déterminer comment elles sont produites et distribuées aux
intermédiaires et aux consommateurs finals. Les classes des produits
principalement étudiées sont les produits agricoles, les
minéraux, les produits manufacturés et les services.
v L'approche institutionnelle. Selon cette approche, on se
concentre sur la nature, l'évolution et les fonctions des institutions
particulières du système marketing telles que les producteurs,
les grossistes, les détaillants et les agences facilitant les
transactions, par exemple, un « institutionnaliste »
pourrait étudier une institution telle qu'un grand magasin pour
connaître son évolution dans le temps et son orientation
future.
v L'approche fonctionnelle. Selon l'approche fonctionnelle, on
se concentre sur la nature et la dynamique des différentes fonctions
marketing telles que l'achat, la vente, l'entreposage, le financement et la
promotion. Un fonctionnaliste étudiera comment ces fonctions sont
dirigées dans des marchés pour des produits différents et
par différentes institutions commerciales.
v L'approche gestionnelle. Selon l'approche gestionnelle, on
se concentre sur l'utilisation du marketing comme outil de positionnement des
organisations et des produits sur le marché. On s'intéresse
particulièrement à l'analyse, à la planification, à
l'organisation, à la mise en place et au contrôle marketing.
v L'approche sociale. Selon l'approche sociale, on se
concentre sur les contributions sociales et les coûts engendrés
par les différentes activités et institutions commerciales. Cette
approche aborde des questions telles que l'efficacité du marché,
la désuétude des produits, la publicité et l'impact
écologique du marketing.
Comme l'approche gestionnelle vise particulièrement
l'analyse, la planification, l'organisation, ainsi que la mise en place du
marketing-mix ; nous nous intéressons à faire son
étude car elle combine différentes optiques du fondement du
marketing-mix : l'optique production, l'optique produit, l'optique vente,
l'optique marketing .
2.1.4. La gestion du marketing
2.1.4.1. Définition
La gestion du marketing est l'analyse, la planification,
l'exécution et le contrôle des programmes mis en place pour
créer, bâtir et maintenir des échanges et des relations
réciproquement profitables avec les marchés cibles dans le but
d'atteindre des objectifs organisationnels.13(*)
2.1.4.2. Les philosophies de la gestion du marketing14(*)
Nous avons décrit la gestion du marketing comme
étant un effort délibéré ayant pour but l'atteinte
d'échanges souhaités avec les marchés cibles. La question
qui se pose maintenant est de savoir quelle est la philosophie à la base
de ces efforts marketing, c'est-à-dire comment sont
pondérés les intérêts de l'organisation, des clients
et de la société lorsque, très souvent, ils sont
conflictuels. Il est souhaitable que les activités marketing soient
exécutées selon une optique souple et responsable. Les
entreprises et autres
organismes peuvent diriger leurs activités marketing
selon cinq optiques possibles : l'optique production, l'optique produit,
l'optique vente, l'optique marketing et l'optique du marketing
sociétal.
2.1.4.2.1. L'optique production
L'optique production est l'une des plus vieilles approches
utilisées par les firmes.
L'optique production est une orientation gestionnelle
basée sur l'hypothèse `les consommateurs préfèrent
les produits disponibles et abordables'. La tâche essentielle de la
direction est donc d'améliorer continuellement la production et la
distribution.
Les prémisses de l'optique production sont :
v les consommateurs sont d'abord intéressés
à ce que le produit soit disponible et peu cher.
v les consommateurs connaissent les prix des marques
concurrentes.
v les consommateurs ne voient et n'attachent que peu
d'importance aux différences entre les produits dans la même
classe de produits si ce n'est la différence de prix.
v le travail de l'organisation est d'améliorer
continuellement le processus de production et de distribution et d'en diminuer
les coûts. Il s'agit de l'élément fondamental de
l'attraction et de la conservation de la clientèle.
2.1.4.2.2. L'optique produit
L'optique « produit » est une autre
philosophie que l'on rencontre dans des entreprises.
L'optique produit est une orientation gestionnelle qui
présuppose que les consommateurs préfèrent les produits
qui offrent la meilleure qualité pour un prix donné.
L'organisation devrait donc consacrer ses énergies à
l'amélioration de la qualité du produit.
Les prémisses de l'optique produit sont :
v les consommateurs achètent les produits plutôt
que des façons de satisfaire leurs besoins.
v les consommateurs sont surtout intéressés
à la qualité d'un produit.
v les consommateurs connaissent les différences entre
les marques concurrentes en matière de qualité du produit et
d'autres caractéristiques.
v les consommateurs font un choix entre les différentes
marques concurrentes en essayant d'obtenir la meilleure qualité pour
leur argent.
v la tâche de l'organisation est d'améliorer
constamment la qualité du produit qui est l'élément
clé pour attirer et garder les clients.
2.1.4.2.3. L'optique vente
L'optique vente est une autre forme consacrée de la
façon dont beaucoup de fabricants dirigent leurs activités
d'échange. Elle est une orientation de gestion qui part de
l'hypothèse que les consommateurs n'achèteront aucun ou pas assez
des produits de l'organisation à moins que celle-ci ne fasse des efforts
considérables afin de stimuler leur intérêt pour ses
produits.
Les prémisses de l'optique vente sont:
v les consommateurs ont naturellement tendance à
résister à l'achat de tout ce qui ne leur est pas essentiel.
v les consommateurs peuvent être incités
à acheter plus si l'on utilise différents moyens de stimulation
des ventes.
v l'organisation doit créer un puissant
département des ventes car il est l'élément clé
pour attirer et garder la clientèle.
2.1.4.2.4. L'optique marketing
L'optique marketing est une philosophie plus récente
dans l'histoire des relations d'échange. C'est une orientation de
gestion selon laquelle pour qu'une organisation atteigne ses objectifs, il est
essentiel qu'elle détermine les besoins et les désirs des
marchés cibles et qu'elle s'organise en vue de satisfaire ces souhaits
de façon plus efficace et rentable que ses concurrents. On a aussi
exprimé l'optique marketing d'une façon plus colorée, par
exemple : «trouvez des désirs et satisfaisez
-les», «fabriquez ce que vous pouvez vendre plutôt
qu'essayer de vendre ce que vous pouvez fabriquer», « Aimez
le client et non le produit».
Les prémisses de l'optique marketing
v Les consommateurs peuvent être regroupés en
différents segments de marché selon leurs besoins et leurs
désirs.
v Dans tout segment de marché, les consommateurs
montreront une préférence pour le produit qui répond le
mieux à leurs besoins et à leurs désirs.
v Afin d'attirer et de garder ses clients, la tâche
principale de l'organisation est de rechercher et de garder ses clients, la
tâche principale de l'organisation est de rechercher et de choisir des
marchés cibles et de développer des produits et des programmes
marketing qui constituent une proposition avantageuse pour ces marchés
cibles.
Le public et les hommes d'affaires confondent souvent
l'optique vente et l'optique marketing. THEODORE LEVITT établit le
contraste suivant entre ces deux orientations :
« la vente est orientée vers les besoins du
vendeur, le marketing vers ceux de l'acheteur. La vente est
préoccupée par le besoin du vendeur de convertir son produit en
argent liquide, le marketing est préoccupé par la satisfaction
des besoins du client au moyen du produit et de tout ce qui est associé
à sa création, sa livraison et finalement sa
consommation ».
Figure 1 : L'optique Marketing et l'optique Vente
Point de focalisation Moyens
Buts
Besoin Marketing -
mix Bénéfices prove-
du client
nant de la satisfaction
du client
Optique Marketing
Produit Vente et promotion
Bénef. Prov.
du volume de
Vente.
Optique Vente
L'optique marketing remplace et inverse la logique de
l'optique vente.
Source : KELLY E. J, Marketing, Stratégie et
Fonction, Dunord, Paris, 1996 p.29
2.1.4.2.5. L'optique marketing sociétal
L'optique du marketing sociétale15(*) est une orientation
managériale qui considère que la tâche clé d'une
organisation est de déterminer les besoins, les désirs et les
intérêts des marchés cibles et de les satisfaire d'une
façon plus efficace et efficiente que les concurrents tout en
préservant et en améliorant le bien-être du consommateur et
de la société.
Les prémisses de l'optique du marketing sociétal
v Les intérêts du consommateur ne coïncident
pas toujours avec les intérêts à long terme de l'entreprise
ou avec ceux de la société.
v Les consommateurs vont de plus en plus privilégier
les organisations qui se préoccupent de satisfaire leurs désirs
et leurs intérêts à long terme et les intérêts
à long terme de la société.
v La tâche de l'organisation est de servir les
marchés cibles en satisfaisant non seulement leurs désirs mais
aussi en en faisant profiter l'individu et la société à
long terme ; cela représente l'élément fondamental
pour attirer et garder la clientèle.
Si on essaie de suivre l'évolution du concept
marketing, celle de différentes approches de sa gestion, on voit que le
marketing de jadis ne s'intéressait qu'à la production seulement
pensant que la diminution des coûts suffise pour attirer et maintenir la
clientèle. Bien sûr c'était le cas, mais avec
l'évolution, on a vu qu'il fallait dépasser ce temps là et
faire mieux ; on s'est rendu compte que la qualité l'exige aussi.
L'optique marketing à son tour amène un changement qui
était et sera pour toujours très important, celui d'aimer le
client et non le produit. Comme l'optique vente visait la satisfaction du
vendeur (changer sa production en argent), l'optique marketing fait l'inverse.
Mais bien sûr il ne suffit pas d'aimer le client et vouloir sa
satisfaction, il faut aussi voir comment le faire et d'une façon
vraiment améliorée. On commence par étudier les besoins et
les attentes des consommateurs potentiels. ``C'est la démarche
marketing''. Voyons un peu ce qu'est cette démarche.
2.1.4.3. La démarche marketing
La démarche marketing comporte deux phases
essentielles, complémentaires et liées à savoir, la phase
de connaissance et la phase d'action. Le point de départ de cette
démarche est l'étude des besoins et des attentes des
consommateurs potentiels. Cette étude conduit à la
sélection de cibles précises et la segmentation du marché.
Pour chaque cible retenue, l'entreprise définit ensuite quatre
paramètres dont elle a la maîtrise. Ces derniers ``constituent le
marketing -mix''. Cela implique ``le produit, le prix, la place et la promotion
''. L'évaluation des résultats obtenus permet par la suite de
corriger les erreurs observées aux différents niveaux de la
démarche.
Schéma 1 : La
démarche marketing
Étude de marché
Détermination des besoins
Sélection d'une cible
Détermination du marketing- mix
Promotion
Place
Prix
Produit
Évaluation des résultats
Source : VEDRINE, S. M., 2003, p.8.
Nous n'allons pas beaucoup entrer en détail, car si
nous savons que la démarche marketing a comme point de départ
l'étude des besoins et des attentes des consommateurs potentiels, nous
n'ignorons pas qu'elle tire ses efforts dans le marketing -mix sous ses quatre
paramètres que nous venons de citer. Tout en évoluant dans
l'objectif de satisfaire le client, l'on s'est rendu compte qu'il ne suffit pas
seulement d'offrir à un client un produit à un prix raisonnable,
de le lui distribuer à son lieu et de faire la commercialisation comme
prévu. Le marketing direct est le développement du marketing
-mix et plus particulièrement de son paramètre
``commercialisation''. Il s'agit d'affiner les actions de communication avec le
client pour pouvoir être au courant de ce qu'il pense à propos de
votre produit. Essayons de voir en quoi le marketing direct nous est utile pour
pouvoir aimer et satisfaire notre client.
2.1.4.5. Le marketing direct
Le marketing direct16(*) vient comme solution du problème marketing de
savoir comment satisfaire son client. Comme l'optique vente est une orientation
de gestion qui part de l'hypothèse que les consommateurs
n'achèteront aucun ou pas assez des produits de l'organisation à
moins que celle-ci ne fasse des efforts considérables afin de stimuler
leur intérêt pour ses produits, elle infirmait que les
consommateurs peuvent être incités à acheter plus si l'on
utilise différents moyens de stimulation des ventes. Ici on insiste
beaucoup à faire des promotions sous les différents outils
publi-promotionnels, mais,
la plupart de ces outils publi-promotionnels en marketing ont
été forgés dans un contexte de marketing de masse. Ce sont
des sociétés vendant le même produit à des millions
de consommateurs qui les ont utilisés.
Prenons un cas concret : Lorsque l'Oréal
lança son premier shampooing (Dop), les mêmes campagnes
publicitaires s'adressaient à la quasi-totalité des foyers
français. L'Oréal n'avait pas besoin de connaître
l'identité de chacun de ses clients. Bien sûr, L'Oréal
entra bientôt en concurrence avec d'autres marques qui utilisaient
fondamentalement la même approche. Puis l'on vit apparaître de
nouveaux produits spécifiquement dédiés à certains
problèmes (shampooing antipelliculaire), ou types de cheveux (secs,
gras). Les marques concernées s'adressaient alors à des
segments.17(*)
On le voit bien, à l'ère que nous sommes, il n'
y'a plus question de savoir bien faire son produit. Ce qui compte aujourd'hui,
c'est de savoir manager ses efforts marketing : savoir différencier
et fournir au client ce qu'il a vraiment besoin. Les premières
entreprises soucieuses de connaître l'identité de chacun de leurs
clients furent les maisons de vente par correspondance rejointes plus tard par
les sociétés de marketing direct et de
télémarketing. Le courrier et le téléphone
constituaient leur principal support de vente. Aujourd'hui, les PC
multimédia, les modems, les fax, Internet, donnent naissance à un
marketing direct plus sophistiqué. Leur émergence et leur
coût maîtrisé offrent des nouvelles opportunités
commerciales. De plus en plus d'entreprises peuvent désormais entrer en
contact avec chacun de leurs clients et personnaliser leurs produits.18(*)
2.1.4.5.1. L'évolution du marketing direct
Pour PHILIP KOTLER et BERNARD DUBOIS19(*), l'expression
« marketing direct » a changé d'acception au fil des
années. A l'origine, il s'agit d'un circuit de distribution sans
intermédiaire entre le fabricant et le consommateur. En ce sens, une
société qui vend en porte à porte ou une association qui
organise une braderie fait du marketing direct. Par la suite, le marketing
direct a désigné toute forme de vente effectuée par
correspondance ou par catalogue. Au fur et à mesure que d'autres formes
de télémarketing se sont développées, la notion de
marketing direct, telle que définie par l'AMD (Association du Marketing
Direct) s'est élargie :
?le marketing direct est un marketing interactif qui utilise
un ou plusieurs médias en vue d'obtenir une réponse et/ou une
transaction. Dans cette définition, l'accent est mis sur le
caractère mesurable de la réponse, en général une
prise de commande.
Pour DUBOIS P.L. et NICHOLSON P.,20(*) « le marketing
direct est une forme particulière de la démarche marketing qui se
caractérise par :
- l'utilisation de bases de données permettant
d'établir des contacts personnels et différenciés
(personnalisés) entre l'entreprise et ses clients ou prospects,
- le recours à toute technique de promotion et de
communication qui ait pour effet :
de susciter une réponse immédiate ou du moins
à court terme,
de fournir à la cible visée les moyens de
transmettre directement cette réponse à
l'entreprise ».
Aujourd'hui, de nombreux spécialistes
élargissent la notion à celle de marketing relationnel. Il s'agit
alors de tout recours à un média ayant pour but d'accéder
à un client dont le profil est entré dans une base de
donnée. L'accent est mis sur la construction d'une relation à
long terme avec la clientèle. Les compagnies aériennes, les
chaînes d'hôtel, se sont, entre autres, efforcées de
développer de telles relations à l'aide de programmes
d'identification et de sélection des clients les plus fidèles et
les plus rentables. Le marketing direct n'a cessé de se
développer au cours des dernières années puisque, alors
que la publicité a beaucoup souffert de la crise, le marketing direct en
a largement profité.
Toutes sortes d'organismes ont aujourd'hui recours au
marketing direct, depuis les fabricants jusqu'aux associations et aux partis
politiques. Ils répondent ainsi au phénomène de
fragmentation des marchés, et aux personnalisations croissantes,
renforcées par le développement du télépaiement
(carte de crédit) et l'évolution de modes de vie qui
réduisent le temps consacré au shopping. Les embouteillages, les
parkings surchargés, les attentes aux caisses ont favorisé le
shopping à domicile ; les Numéros Verts, les systèmes
de livraison express et les ordinateurs aussi. Le marketing direct s'est
également imposé aux entreprises industrielles. La raison
essentielle tient au coût croissant des visites commerciales.
2.1.4.5.2. Les principaux outils du marketing direct 21(*)
Les outils du marketing direct sont fort nombreux. Il peut
s'agir :1) de la vente en face à face ;2)des
publipostages(mailings) ;3) des ventes par catalogue ;4)du
télémarketings ;5) du téléachat ;6) des
« kiosques » ;...
a. La vente en face à face 22(*)
La plus ancienne forme de marketing direct est la vente en
face à face.
Aujourd'hui, la plupart des entreprises industrielles
s'appuient sur une force de vente pour identifier les prospects et en faire les
clients. D'autres firmes ont recours à des intermédiaires et leur
délèguent l'activité de vente. En outre, de nombreux
opérateurs de services destinés au grand public (assurance,
placements financiers mais aussi encyclopédies et cosmétiques)
vendent encore leurs produits en porte à porte.
b. Le mailing (ou publipostage)
Il s'agit d'une offre de vente adressée au client
potentiel par la poste. La sollicitation comporte plusieurs
éléments.
- Une enveloppe qui de prime abord a pour objet
d'attirer l'attention du prospect.
- Une lettre, parfois longue, qui semble rédigée
pour un bien individualisé. On utilise pour obtenir cet effet
différents artifices (bandeaux soulignant une proposition, nom et
prénom de la personne, annotations manuscrites, etc.).
- Un dépliant qui constitue le corps même de
l'offre et qui a pour but de décrire le produit, de mettre en valeur ses
qualités, d'exposer ses différents emplois, de souligner en fin
les garanties proposées.
- Un bon de commande accompagné souvent d'une enveloppe
pour la réponse.23(*)
Les envois peuvent prendre des formes très
diverses : lettre, prospectus, dépliant, cassette, disquette, etc.
Aux Etats-Unis, Ford commercialise ainsi une disquette appelée Test
Drive comportant les réponses aux nombreuses questions que se pose un
automobiliste.
Les mailings sont préparés à partir des
fichiers internes ou achetés (ou loués) à
l'extérieur.
Le marché des fichiers est quasi-illimité et
pratiquement tous les critères de sélection peuvent être
choisis depuis le goût pour la musique classique jusqu'à un
intérêt pour le body-building. En général, un
fichier est d'abord loué « à l'essai» et un
test est organisé pour vérifier le taux de réponse.
C. Créer un site Web24(*)
« Un site Web permet mieux que d'autres supports de
communiquer sur une société et surtout de donner envie d'y
travailler ». L'e- mailing coûte si peu cher qu'on se demande
pourquoi tout le monde ne s'y met pas et l'on peut l'envoyer à un grand
nombre des clients. Une campagne de marketing direct via les
téléphones portables est possible. Un commerçant peut, par
exemple, envoyer des messages vers des clients ayant donné leur accord
préalable pour être prévenus d'une promotion.
Au cours de ces dernières années, trois
nouvelles formes de mailing sont apparues :
* le mailing par télécopie qui permet d'envoyer
des messages écrits via le réseau téléphonique.
* la messagerie électronique permet à un
utilisateur de PC de dialoguer avec tous les autres utilisateurs reliés
au réseau.
* la messagerie vocale consiste à recevoir et stocker
des messages oraux sur une adresse téléphonique.
d. La vente par catalogue
Ancêtre du marketing direct, la vente par catalogue
représente près de 20 % du commerce total de détail et
plusieurs centaines de millions de catalogues distribués en France. On
distingue les catalogues généraux, tels ceux des 3 Suisses, de la
Camif ou de la Redoute et des catalogues spécialisés issus des
grands magasins (Galeries Lafayette, le Printemps), des détaillants
(Carrefour,...) ou des fabricants (textile, bijouterie, etc.). Il est à
noter que plusieurs sociétés de vente par correspondance sont
contrôlées par des grands magasins (ex. La Redoute par le
Printemps). Dans certaines catégories de produits industriels comme les
fournitures de bureau (Viking, JM Bruneau) et les ordinateurs (Dell), des
sociétés de vente par catalogue ont obtenu de très bons
résultats.
Le succès de la vente par correspondance dépend
beaucoup de la capacité de l'entreprise à gérer ses
fichiers, contrôler ses stocks, élaborer son assortiment, et
entretenir son image. Certaines entreprises se distinguent par les cadeaux
qu'elles offrent, leur politique de service (remboursement, garantie) ou leur
rapidité de livraison. Plusieurs d'entre elles ont également
ouvert des magasins afin d'attirer une nouvelle clientèle tandis que
d'autres expérimentent le vidéo catalogue. En 1995, La Redoute a
ainsi créé son premier catalogue électronique sur CDI et
CD-Rom. Celui-ci propose une sélection de vêtements et
d'accessoires destinée à une clientèle attirée par
les valeurs de modernité et de spontanéité. Aux
Etats-Unis, certaines catalogues sont désormais disponibles sur
Internet, ce qui permet de recruter leurs clients jusqu'au Japon !
e. Le télémarketing25(*)
Le télémarketing ou marketing
téléphonique, a pris son essor avec le développement du
réseau et l'apparition des Numéros Verts. Il pèse
aujourd'hui 860 millions de chiffre d'affaires pour 945 millions de minutes
passées au téléphone chaque année. En 1993 plus de
10000 entreprises y ont eu recours. Des sociétés
spécialisées comme Télé performance proposent aux
entreprises différents services de vente ou d'enquêtes
auprès de la clientèle. Certains systèmes sont
entièrement automatisés, depuis la composition aléatoire
du numéro téléphonique jusqu'à la prise de
commande. Le télémarketing s'est développé aussi
bien dans le domaine des produits de grande consommation que celui des biens
industriels.
f. Le téléachat
Le téléachat s'est développé
depuis 1986 en France à la fois sur les réseaux
câblés et hertziens. Deux procédures sont aujourd'hui
utilisées. La première prend la forme de spots publicitaires qui,
couplés à un Numéro Vert permettent de la prise de
commande immédiate. Disques, contrats d'assurances, produits financiers
sont vendus de cette façon.
L'autre approche appelée téléshopping,
consiste en une émission complète au cours de laquelle sont
présentés un certain nombre de produits, dans les conditions
définies par la loi, qui peuvent ensuite être commandés par
Minitel ou par téléphone. Le système
Téléshopping (TFI) mis en place par la société de
Pierre Bellemare, relève de cette approche. Le téléachat
compte aujourd'hui 2 millions de clients qui dépensent en moyenne 400 F
par commande.
g. Les kiosques26(*)
Certaines entreprises ont installé des bornes dans les
aéroports ou certains magasins qui permettent de procéder
à des achats. Par exemple, Il est possible de souscrire un contrat
complémentaire d'assurance dans la plupart des aéroports. Aux
Etats-Unis, le chausseur Florsheim a installé de tels kiosques dans
certains de ses magasins. Le client peut se renseigner sur les modèles
et tailles disponibles. Il peut visualiser les paires
sélectionnées. Si les chaussures qu'il a choisies ne sont pas
disponibles, il peut visualiser les paires sélectionnées. Si les
chaussures qu'il a choisies ne sont pas disponibles, il peut commander sur
place par téléphone en indiquant son numéro de carte
bancaire ainsi que l'endroit où les chaussures doivent être
livrées.
Ayant acquis une expérience de l'ensemble ou d'une
partie des techniques du marketing direct. Ces sociétés offrent
aux entreprises des prestations très variées, en matière
de fourniture ou d'exploitation de fichier, de mailing, d'utilisation du
téléphone, du télex, de fabrication de supports...
L'opposition entre marketing direct et publicité classique
apparaît plutôt artificielle. En fait, les techniques du marketing
direct doivent s'inscrire dans le plan marketing de l'entreprise. Souvent, les
entreprises en sont venues à « se mettre » au
marketing direct « au coup par coup », en utilisant d'abord
l'une de ses techniques : Mailing, traitement de fichier,
coupon-réponse...
...Et, pour bon nombre d'entres elles, « le
marketing direct » est devenu l'un des éléments
clés du plan de marketing général de l'entreprise, de son
fonctionnement commercial.
...L'approche direct de la clientèle devient un des
moyens du marketing classique, le fichier clients un des éléments
du système d'info et les opérations du marketing direct, une des
formes de réalisation du plan de marketing intégré.
...Il semble dès lors que l'opposition publicité
classique -marketing direct n'a pas de sens. Ce sont deux modes d'approche,
parfois complémentaires, du marketing de l'entreprise. On ne peut
demander à la publicité de faire ce qui est le propre du
marketing direct et vice versa.
Le marketing direct s'intéresse à utiliser
différents outils d'approche de la clientèle. C'est bien mais
c'est pas suffisant pour parler du marketing direct intégré qui,
lui vise avant tout une meilleure connaissance des clients et une
diversification de ces outils d'approche de la clientèle.
2.1.4.5.3. La stratégie marketing
D'après KOTLER P. et DUBOIS B. (1998 :679),
« la stratégie marketing est un processus fonctionnel qui
consiste à identifier, choisir et exploiter les opportunités de
marketing afin de remplir la mission et les objectifs de
l'entreprise. »
La stratégie marketing n'est pas une collection d'actes
isolés mais une orientation générale de l'ensemble des
efforts mis en oeuvre pour atteindre ses objets. Cette stratégie doit
être décrite de façon claire et aussi concise que
possible.
En élaborant la stratégie marketing, le
responsable marketing s'efforcera de bénéficier du concours des
autres fonctions et partenaires impliqués dans la mise en oeuvre d'un
plan production, achat, finance, personnel, etc. Par exemple, il contractera
les services d'achat et de production de façon à vérifier
que les matières premières ont été
commandées en quantité suffisante et que les gammes de production
sont compatibles avec des objectifs commerciaux ; il s'entretiendra
également avec la force de vente, de façon à orienter ses
efforts et avec les distributeurs afin de renforcer leur coopération.
En fait, pour comprendre le processus stratégique en
marketing, il faut repartir du fonctionnement d'une entreprise puisque le
rôle de l'entreprise est de créer de la valeur sur un
marché tout en dégageant le profit. (GERVAIS, M,
2OOO :90).
La sélection des valeurs à privilégier échoit au marketing qui
procède à une segmentation du marché, puis à un
ciblage et à un positionnement.
2.1.4.5.4. L'organisation du
service marketing
Selon LEHU, J.M., (2004 :243) « l'organisation
interne du service marketing bien pensée est une arme efficace en vue
de coordonner les efforts des entreprises avec des attentes de la
clientèle pour satisfaire les contraintes internes et externes de la
firme. »
De ce qui précède, nous pouvons dire
qu'organiser un service marketing, c'est mettre en place une structure dans
l'entreprise qui répond généralement aux modifications de
l'environnement et des objectifs stratégiques de l'entreprise.
Les formes de l'organisation s'attachent davantage aux
problèmes de l'entreprise et aux relations humaines qu'aux fonctions ou
au rôle de chaque service. La préoccupation du marketing en
matière d'organisation est l'emploi des moyens en vue de la solution des
problèmes spécifiques tels que la réalisation du
bénéfice optimal, la minimisation des risques, l'accroissement de
la clientèle et l'obtention du revenu maximum pour le capital investi.
Pour que cela soit réalisable, la haute direction doit être
foncièrement orientée vers le marché et cela rendra
l'organisation marketing plus efficace. La mise en oeuvre de cette orientation
contribue davantage à la réalisation des objectifs que n'importe
quel plan d'organisation ou n'importe quelle technique particulière.
KELLY, E. J., (1966 :73) dit que la vision dans l'avenir
et la fois dans le concept marketing est indispensable en haut lieu pour
retirer le maximum de profit des investissements commerciaux.
L'éventualité d'avoir une telle organisation
demande l'élaboration des tendances et des mécanismes permettant
la pénétration du marketing dans l'entreprise. Beaucoup de
facteurs locaux ayant trait à la mission de l'entreprise, aux
traditions, à l'histoire, aux pratiques industrielles et aux
caractères propres à chaque affaire sont la cause de la
particularité de l'organigramme. Certains organigrammes offrent des
exemples de la pénétration graduelle du marketing dans
l'industrie.
Une société à l'esprit marketing voit
dans la vente une des activités dominantes, mais elle s'attache à
la recherche, à la planification qui est fondamentale pour le rendement
de la vente. Elle insiste sur le profit que sur le chiffre d'affaires.
2.1.4.5.5. Le
département marketing
En principe, la fonction commerciale doit être
intégrée aux autres fonctions de l'entreprise.
C'est-à-dire que tous les chefs de service au sein de l'entreprise
doivent tenir compte dans leurs décisions des différents aspects
mis en évidence par le marketing tels que les préférences
des clients, la concurrence et la distribution, etc.
La coordination du marketing s'opère à deux
niveaux : elle concerne d'abord l'harmonisation de différentes
variables d'action commerciale : force de vente, publicité,
opérations promotionnelles, etc. Toutes ses activités doivent
refléter une même stratégie définie à partir
des besoins et désirs du client.
Au second niveau, le marketing doit s'intégrer aux
services de l'entreprise. En fait, le marketing ne peut fonctionner comme un
département isolé mais concerne l'ensemble du personnel depuis la
standardisation jusqu'au président.
KOTLER P. et DUBOIS B. (1998 :678) écrivent
que le département marketing tel qu'il existe aujourd'hui dans la
plupart des entreprises est le résultat d'évaluation que l'on
peut décomposer en trois étapes :
- le
service vente
- le service
commercial
- le service
marketing
- Le service vente
La fonction vente est prise en charge par un chef (ou
directeur) de vente qui gère les représentants. Lorsqu'une
entreprise a besoin d'effectuer une étude ou de mettre en place une
campagne publicitaire, c'est le directeur des ventes qui en rend la
responsabilité parce que cela concerne son domaine.
- Le service commercial
A mesure que l'entreprise se développe, elle se rend
compte qu'il lui faut faire des études de marché, de la
publicité et assurer un service clientèle de façon
régulière. Un directeur commercial est alors nommé, il
exerce son autorité sur un ou plusieurs spécialistes commerciaux.
Il s'occupe prioritairement de la force de vente.
- Le service marketing
La croissance de l'entreprise renforce inévitablement
l'importance des activités prises en charge par un responsable marketing
(étude et recherche, lancement de nouveaux produits, publicité,
promotion, service clients) au dépend de l'activité de vente.
Comme le directeur commercial a tendance à les négliger, le
Président Directeur Général prend souvent l'initiative de
créer un service marketing. Le commercial et le marketing sont
considérés comme deux fonctions distinctes,
généralement d'égale importance.
2.1.5. La
différenciation du département marketing au département
commercial
Selon KOTLER P. et DUBOIS B. (1998 :677), «les
nouvelles technologies de l'information, la globalisation des marchés,
la sophistication croissante des clients et des concurrents constituent autant
de forces menaçant les habitudes du passé».
La maîtrise de tous ces changements demande que
l'entreprise se dote d'une organisation du département marketing capable
de gérer ces changements. C'est ici qu'on trouve que la
différence du département marketing à d'autres services de
l'entreprise est une nécessité puisque beaucoup d'organisations
confondent l'optique vente et l'optique marketing. Cette situation fait que les
responsables du service marketing ont des difficultés de coordonner les
actions marketing et ils ont tendance à réduire les services
marketing au dépend du service commercial. En plus de cela, il devient
difficile de distinguer les tâches qui incombent aux deux services.
Pour KOTLER P. et DUBOIS B. (2003 :22), «l'optique
vente présuppose que le consommateur n'achètera pas de
lui-même suffisamment à l'entreprise à moins que celle-ci
ne consacre beaucoup d'efforts à stimuler son intérêt pour
le produit».
Une telle optique repose sur 3 hypothèses : le
consommateur a tendance à restreindre ses achats à ce qui lui
semble essentiel, il peut être poussé à acheter davantage
sous l'effet de divers procédés de stimulation de vente, la
tâche essentielle de l'entreprise est d'organiser efficacement son
système de vente de façon à attirer et conserver la
clientèle. KOTLER P. et DUBOIS B. (2003 :23) précisent que
pour réussir, l'optique marketing considère qu'une entreprise
doit, plus efficacement que la concurrence, créer, délivrer et
communiquer de la valeur auprès des clients qu'elle a choisi de servir.
Les définitions précédentes
décèlent la différence existante entre l'optique marketing
et l'optique vente : KOTLER P. et DUBOIS B. (2003 : 24)
écrivent que« la vente se concentre sur les besoins du
vendeur, le marketing sur ceux de l'acheteur. La vente se préoccupe de
convertir le produit du vendeur en argent liquide, le marketing lui, satisfait
les désirs des clients à l'aide du produit et de tout ce qui est
associé à sa création et finalement à sa
consommation ».
Selon l'optique vente, on débute avec les produits
existants de la firme et on considère que la tâche essentielle
est d'utiliser la publicité et la promotion pour mieux vendre. Selon
l'optique marketing, on débute avec la clientèle cible de la
firme, ses besoins et ses souhaits.
Une telle procédure présente l'avantage
d'équilibrer les réflexions à court et à moyen
terme. Supposant qu'une entreprise voit ses ventes baissées, le
directeur commercial recommanderait probablement de recruter des vendeurs
supplémentaires, de dynamiser le système de
rémunération, d'organiser un concours de vente et de
réaménager le prix.
Le directeur du marketing se penche sur des questions de
fond : la cible est-elle bien choisie? L'offre de l'entreprise est-elle
perçue face à sa concurrence ? Des changements doivent-ils
être apportés au produit, à son emballage, aux services qui
entourent, à sa disposition ou sa promotion ? Dans ce cas, le plan
d'action adopté comportera à la fois des réorientations
stratégiques et des réponses tactiques.
Le directeur commercial a tendance à voir à
court terme, et se préoccupe souvent des ventes immédiates. Le
directeur marketing préférera envisager le moyen terme, et se
souciera davantage de modifier la gamme des produits et d'adapter la
stratégie aux besoins.
Une organisation ne peut être efficace que si toute la
direction soit foncièrement orientée vers le marché. La
mise en évidence de cette orientation contribue davantage à la
réalisation des objectifs que n'importe quel plan d'organisation ou
n'importe quelle technique particulière. Il ne suffit pas de concevoir
une structure de l'entreprise et d'écrire les activités qui la
composent, mais, il faut mettre en place un organigramme reproduisant cette
structure et regroupant toutes les activités. (KELLY, J.,
1966 :152).
2.1.5.1. Le rôle du
marketing dans une entreprise
KELLY, J., (1966 :29) écrit ceci à ce
sujet : «La principale tâche de la division marketing est
d'intégrer tous les éléments de l'entreprise dans un
ensemble efficace qui atteindra avec profil les objectifs du marketing».
Dans une entreprise, le marketing sert de guide à
toutes les fonctions de l'entreprise qui ont comme objectif la satisfaction de
la clientèle. Considérons par exemple, la production qui est une
fonction de l'entreprise consacrée à la création de formes
d'utilité.
Le bon sens nous dit que le marketing doit servir de guide en
production si l'on veut que celle-ci soit rentable.
En effet, aucune entreprise ne devrait produire un bien pour
lequel il n'a pas vérifié l'existence d'un marché. En
fait, toutes les activités de l'entreprise ont un rapport avec le
marketing. C'est ce qui différencie le marketing de la vente. Le
marketing précède la production, tandis que les activités
de vente ne débutent que lorsque les biens on été
manufacturés.
D'après KELLY, J., (1966 :4) « dans
l'économie moderne, le marketing est important parce qu'il traite
directement l'objet final de l'entreprise commerciale. La création de la
vente avec profit des biens et services qui répondent aux exigences du
consommateur ».
En tant que discipline, le marketing comprend à la fois
l'étude systématique des forces créant la demande ou la
motivation du consommateur, les considérations de temps et de lieu
influençant les échanges, les actions et réactions
interdépendantes des acheteurs sur les vendeurs dans un marché
donné.
Vu dans cette perspective économique, le marketing est
donc le moteur principal de l'entreprise et l'efficacité de son action
est l'un des principaux déterminant de sa performance.
Cette responsabilité, le marketing l'exerce par deux
démarches :
- une démarche d'analyse visant à repérer
les opportunités du marché et leur ampleur (étude du
marché).
- une démarche de programmation et de décision
visant à déterminer les moyens à mettre en oeuvre pour
exploiter ces opportunités (programme marketing).
Ces deux démarches constituent le rôle du
marketing dans l'entreprise par lesquelles l'entreprise s'ouvre sur son
environnement.
En d'autres mots, le succès d'une entreprise est
directement lié au degré de satisfaction des clients. Or, pour
assurer cette satisfaction, la firme doit constamment étudier
l'environnement et s'y ajuster. Voila ce qu'est le marketing. (CHIROUZE, Y.,
1993 :P152).
2.1.6. Le plan marketing
La planification stratégique a commencé à
s'imposer depuis longtemps et elle joue aujourd'hui un rôle de tout
premier point dans l'entreprise. Grâce à elle, les gestionnaires
disposent d'un outil d'analyse de gestion et de contrôle
nouveau ; efficace et plus directement sur le marketing. Les
planificateurs d'aujourd'hui doivent connaître des méthodes
anciennes à condition de ne pas compter sur elles pour devenir plus
compétitifs. HIAM, A., et SCHEWE, C., (1994 :86) déclarent
qu'il faut connaître les techniques d'hier pour être dans la course
et inventer celle de demain pour la gagner. Il est clair qu'un nouvel
environnement exige des outils neufs, car, des anciens perdent naturellement de
leur tranchant une fois que tout le monde s'en est servi.
Le marketing joue un rôle très important dans la
planification stratégique puis qu'il renseigne l'entreprise sur sa
position au sein du marché et sur ses perspectives de croissance. Le
marketing participe en outre au processus de planification de l'entreprise en
élaborant des stratégies et des tactiques de produit, de clients
et des canaux de distribution, etc. qui s'intégreront au plan
stratégique d'ensemble, tout en apportant des plans marketing plus
ciblés au personnel des ventes, de la création des produits et
d'autres équipes.
La planification stratégique commence avec la
définition des objectifs généraux de l'entreprise et le
choix d'un certain nombre d'objectifs marketing conformes à ses
objectifs d'ensemble. Il faut ensuite analyser la situation en étudiant
d' abord de très près les éléments conjoncturels
susceptibles d'affecter l'entreprise. (JEAN-PIERRE HELFER, Marketing
,8ème éd., p.390.)
HIAM, A., et SCHEWE, C., (1986 :102) ajoutent que
« le planificateur ouvre une sorte de fenêtre
stratégique. Dans un premier temps, il se penche à
l'extérieur pour voir le présent et discerner l'avenir, dans le
second tour il tourne le dos à la fenêtre et examine la
pièce où il se trouve (entreprise) afin de connaître ses
forces et ses faiblesses».
Cette deuxième perspective permet de cerner les
compétences particulières de l'entreprise. Et cette analyse en
deux temps, externe puis interne, peut donner l'occasion de modifier les
objectifs généraux au marketing de l'entreprise.
On ne peut pas parler de concept marketing tout en ignorant
les études du marché car les deux sont inséparables et
sont complémentaires.
2.1.7. Les études du marché
Jean Claude VIRIOT désigne ces études
comme étant la principale catégorie d'informations dont une
entreprise a besoin en ce qui concerne le marché, le volume de la
consommation, l'environnement et les comportements des consommateurs.
Selon KOTLER P. et DUBOIS B. ces études tendent
à préciser l'état de la demande pour un produit en
répondant aux questions suivantes:
- que vend-on sur le marché ? Ici, il s'agit
d'étudier le produit et d'analyser son degré de
substituabilité avec des biens analogues sur le marché ;
- à qui vend-on? Ici, il s'agit de savoir qui
achète, ce qu'il / elle aime acheter, combien il / elle achète,
pourquoi il / elle achète ;
-quand vend-on le plus ou quand achète-t-on?
Ici, il s'agit d'analyser la répartition de ventes dans le temps ;
- qui sont les autres vendeurs ? il s'agit de l'étude
des principaux concurrents, leurs forces et leurs faiblesses ;
- où on achète ou comment on vend ; c'est
l'étude des circuits de distribution utilisés sur le
marché;
- quelles sont les variables de l'environnement qui
peuvent modifier ce contexte? Dans ce cas, on analyse les facteurs non
contrôlables susceptibles de modifier le marché;
- comment vendre efficacement et de manière durable ?
C'est l'étude de la stratégie marketing et des moyens à
mettre en oeuvre à cet effet.
Cette série des questions sur l'étude du
marché s'inscrit dans l 'optique de viser les attitudes, les opinions,
les pensées des clients et des concurrents dans le but de
découvrir ce que les clients aiment comme produit ou service et la
qualité dont l'entreprise est en mesure d' écouler. Cela permet
de réduire les risques, de veiller au rayonnement de l'entreprise. Ces
études aident à connaître le marché
déjà conquis c'est -à -dire le marché réel
et celui non encore conquis à savoir, le marché potentiel afin de
le conquérir. Partant de ce marché potentiel, on distingue :
- les non consommateurs relatifs ;
- les non consommateurs absolus
S'agissant des non- consommateurs relatifs, il importe de
souligner que cette catégorie est constituée par les individus
qui ne consomment pas actuellement le produit pour une des raisons suivantes :
- ils consomment un autre produit,
- ils n'éprouvent pas le besoin de consommer le produit
considéré,
- ils ne consomment pas le produit, par conséquent, il
y a intervention de l'action commerciale pour les convaincre à
consommer, c'est le cas par exemple de la publicité et de la
promotion,
- ils sont actuellement dans l'impossibilité de
consommer faute du pouvoir d'achat insuffisant ou pour des
raisons majeures.
Parmi les non- consommateurs relatifs, nous pouvons
également citer les prospects qui sont les clients de la concurrence.
En ce concerne les non consommateurs absolus, il s'agit des
acteurs qui ne peuvent pas consommer pour des raisons morales, physiques, voire
sociologiques. A titre illustratif, nous pouvons prendre le cas des
diabétiques pour le sucre, les sourds pour les microsillons, les
musulmans pour la viande de porc. (VERNETTE, E., 1998 :180).
2.2. Les variables du
marketing-mix
Le marketing- mix se définit comme étant
l'ensemble des outils dont l'entreprise dispose pour atteindre ses objectifs
auprès du marché cible.
Toute variable susceptible d'avoir un impact sur le
comportement de l'acheteur fait donc partie du marketing- mix. MC Carchty
cité par KOTLER P. et DUBOIS B. (2000 :49) a proposé de
regrouper ces variables en quatre catégories qu'il a appelées
les «4P» le produit, son prix, la mise en place ou distribution et sa
promotion. A chaque variable correspond un plan d'action qui va permettre de
traduire dans la réalité les renseignements tirés de
l'étude du marché.
Selon KOLTER, P., et al (2002 :165) ; les
entreprises créaient des produits et définissaient leurs
caractéristiques et leurs avantages, fixaient le prix,
sélectionnaient les lieux où vendre ces produits et services et
communiquaient de façon intrusive, par le biais de la publicité,
des relations publiques et du marketing direct.
Dans le cas des marchés, les 4P ne suffisent pas.
SALLY, D., et al, cité par CHIROUZE, Y., (1993 :159)
préconisent que pour le moment ces variables s'élèvent
à sept « 7P ». Ainsi, nous pouvons y ajouter le
package, le public et le processus de transaction.
Cette multiplicité des «P» résulte du
fait que certains auteurs acceptent de regrouper quelques sous variables
principales alors que d'autres préfèrent plutôt les
détailler.
Chaque variable du marketing mix est décomposée
en sous variables.
Nous les recensons dans le tableau suivant :
Tableau 1: Variables du marketing- mix
«4P»
Produit
|
Prix
|
promotion
|
distribution
|
- qualité
- caractéristiques et options
- style
- marque
- conditionnement
- taille
- garanties
- services après-vente
|
-tarif
-remise
-rabais
-condition de paiement
-condition de crédit
|
-publicité
-force de vente
-promotion de ventes
-relations publiques
-marketing direct
|
-canaux de distribution
-zone de chalandise
-point de vente
-stock et entrepôt
-moyen de transport
-assortiment
|
Source : KOTLER ; P. et DUBOIS ; B.,
(2000 : 49).
A noter que les 4p correspondent à l'optique du
fabricant face à son marché. Du point de vue de l'acheteur,
toute action marketing doit se traduire par un avantage client. LAUTERNE, B., a
suggéré les équivalences suivantes qu'il appellera les
«4c»
Tableau 2: Equivalence de 4P du
marketing mix
Les 4p du marketing mix
|
Les 4c du marketing mix
|
Produit
|
Client
|
Prix
|
Coût
|
Mise en place
|
Commodité
|
Promotion
|
Communication
|
Source : LAUTERNE, B, cité par KOLTER, P., et
DUBOIS, B, (2000 :50).
Les sociétés gagnantes sont celles qui
satisfont les besoins et désirs des clients de façon
économique et pratique et à l'aide d'une communication efficace.
2.2. 1. La politique du
produit
La politique du produit détermine la réponse
concrète que l'entreprise apporte aux attentes identifiées sur un
marché. Pour satisfaire un besoin, un désir et une demande, il
faut qu'il y ait l'existence d'un produit
KOLTER ;P. et DUBOIS ;B. (1997 :39) ont
été plus larges dans la définition du produit, ils ont
écrit au sens large qu'un produit correspond à toute
entité susceptible de satisfaire un besoin ou un désir ou une
attente.
Selon CHIROUZE, Y., (1987 :115) le produit d'une
entreprise représente la promesse faite par une entreprise de satisfaire
un ou plusieurs besoins (physiologiques ou psychologiques) du marché
à un moment donné.
Le produit est donc un moyen de satisfaire un besoin ou un
désir et procure de l'utilité à celui qui l'acquiert. Il
est aussi la réponse ou la solution offerte par l'entreprise aux
consommateurs.
Le produit n'est pas seulement un bien ou un service
proposé par l'entreprise sur le marché. C'est aussi la
planification qui précède la production, donc tous les services
qui accompagnent le produit. Actuellement les entreprises ne produisent pas ce
qu'elles veulent proposer sur le marché mais plutôt ce que les
consommateurs désirent pour satisfaire leurs besoins selon leur
préférence.
Par cette approche, KOLTER P. cité par TESIRE, C.,
(2005 :47) a conseillé aux entreprises ceci : «fabriquez
ce que vous pouvez vendre plutôt que d'essayer de vendre ce que vous
pouvez fabriquer».
La politique de produit consiste pour une part à
créer et à maintenir une différence, un avantage
vis-à-vis de la concurrence. Cet avantage différentiel permet
à l'entreprise de se trouver en situation de monopole (partiel ou
provisoire) profitable.
Pour maintenir cette différence, cette avance sur la
concurrence, il convient d'établir un courant d'innovation en
lançant de nouveaux produits.
2.2.1.1. La qualité
totale du produit
LENDREVIE, J. et LINDON, D. (2000 :235)
définissent la qualité d'un produit comme étant le
degré de qualité auquel ses performances répondent aux
attentes que le client est en droit d'avoir à son égard.
Selon DEMING, W. E., cité par BUTERA, Vedaste (2007)
l'entreprise doit aller au-delà des attentes des clients. La
qualité totale est caractérisée par sept facteurs, soit un
produit ou service de qualité requise, livré en quantité
(volume) désiré, à temps, au lieu voulu, au moindre
coût, accompagné d'interrelations harmonieuses avec les clients
actuels et potentiels et faisant appel à des processus administratifs
sans erreurs, conçus pour causer aux clients le moins d'ennuis
possibles.
Quant à l'avantage- produit, c'est une
caractéristique intrinsèque distinctive et positive du produit
par rapport aux produits concurrentiels. Selon VERNETTE, E., (2003 :65) la
qualité intrinsèque d'un produit représente son niveau de
qualité technique réelle mesurable à l'aide d'une
échelle physique admise par tous. Elle est la fonction du savoir-faire
technologique de l'entreprise et du choix stratégique retenu.
2.2.1.2. La marque du
produit
La marque du produit peut être un nom, un terme, un
signe ou la combinaison de ses éléments servant à
identifier les biens (produits) de l'entreprise et à les
différencier des produits de concurrents.
Pour GERVAIS, M., (2000 :39), «l'anonymat du geste
d'achat dans les grandes surfaces suppose de plus en plus que le consommateur
reconnaisse, parmi beaucoup d'autres, sa poudre ou son fromage. La
séduction du nom compte alors autant que la composition du
produit». Dans ce cas, les entreprises préfèrent donner une
marque à leur produit qui est déjà connue par tous. La
marque a plusieurs fonctions que ce soit pour l'entreprise ou pour le
consommateur :
Pour l'entreprise
- Elle constitue un moyen pour authentifier le
fabricant ;
- Elle permet de proposer aux clients un signe de distinction
pour favoriser la fidélité ;
- Elle permet d'éviter les contrefaçons en la
déposant ;
- Elle facilite la consommation et le positionnement du
produit ; etc.
Pour le consommateur
- Elle permet d'identifier et répéter les
produits (surtout en libre-service)
- Elle garantit la qualité ;
- Elle constitue un support d'image ;
- Elle représente un style de vie ; etc.
2.2.1.3. L'emballage du
produit et son conditionnement
L'emballage du produit et son conditionnement sont des
éléments importants de la politique du produit contribuant
également à la satisfaction du consommateur. Il désigne la
façon de présenter le produit au point de vente (bières en
boite, bouteilles, pression) et le mode de fonctionnement de ces unités
(bières par 6, 12, 24) ; etc.
Lorsqu'il n'existe pas, on parle de vente en vrac : c'est
le cas des produits frais vendus en tas (les fruits et les légumes) ou
au découpage (la fromage et la viande). Le conditionnement est
attractif, convaincant et plaisant. Les modélistes ont su le rendre
suggestif. Selon LEHU, J.M., (2004 :181) « le conditionnement
donne au produit un corps, une âme et une raison
d'être. »
Pour des tels fabricants ; une décision sur un
nouveau conditionnement peut être aussi génératrice de
succès qu'un fondement d'affaire.
L'emballage joue un double rôle :
- il doit protéger et le cas échéant
conserver le produit ;
- il doit attirer le client.
Ces deux rôles doivent être réalisés
à moindre coût. Des innovations en matière d'emballage sont
susceptibles d'accroître les ventes.
2.2.1.4. Le style du
produit
Un produit doit avoir une stylique qui lui permettra une
pénétration facile sur le marché. Pour LEHU, J.M.,
(2006 :220) la stylique est «un art de permettre au consommateur
d'identifier la personnalité esthétique et fonctionnelle d'un
produit et de différencier une marque sur une linéaire par la
vie.».
La stylique comprend notamment la forme du produit sur le
marché qui compte beaucoup pour le consommateur.
2.2.1.5. La gamme de
produits
Un besoin peut ne pas être satisfait par un seul
produit, d'où la nécessité de produire une multitude de
produits concourants à la satisfaction complète du consommateur.
Dans ce cas ; l'entreprise propose plusieurs produits sur le
marché.
LEHU, J.M., (2002 :60) écrit que l'entreprise
peut aussi offrir un même produit mais sous différents
modèles avec la même marque. C'est ce qu'on appelle une ligne de
produits. C'est l'ensembles des lignes des produits de l'entreprise qui
constitue sa «gamme de produits », plus une gamme est étendue,
plus l'entreprise satisfait plusieurs besoins.
2.2.1.6. Le service
après- vente
Selon LORINO, P., (1993 :158) « les
activités marketing, de vente et de services aux clients qui
constituent une assistance technique louable aux consommateurs par : la
maintenance rapide et les services de réparation, une meilleure
information sur les produits fournis aux clients, des meilleurs termes des
crédits, les meilleures conditions de garantie, la disposition d'un
matériel de formation abondant et meilleur pour l'entraînement des
utilisateurs est une procédure de commande rapide. »
2.2.1.7. Le cycle de vie du
produit
On sait généralement que le cycle de vie d'un
produit comporte quatre phases notamment : le lancement, la croissance,
la maturité et le déclin.
Les responsables du marketing doivent s'efforcer
d'évaluer la durée de chacune de ces phases (ils doivent pouvoir
repérer la phase dans laquelle se trouve le produit). A chaque phase
correspondent des actions spécifiques. Ainsi au cours de la phase de la
croissance, l'entreprise devra imposer une certaine image de son produit et
entreprendre diverses actions tendant à décourager
l'entrée des concurrents. Au cours de la phase de maturité, elle
devra mettre en oeuvre des politiques destinées à retarder le
déclin du produit. Notons enfin que les produits nouveaux doivent, en
principe, être lancés au cours de la phase de maturité des
produits anciens.
2.2.2. La politique de
prix
LORINO, P., (1991 :58) écrit que le prix est un
élément important du marketing pour les entreprises qui
travaillent dans le cadre des marchés caractérisés par la
liberté des prix et par l'existence d'une forte concurrence.
Dans le cas du lancement d'un produit nouveau, le prix joue
également un rôle considérable. Les modèles
microéconomiques de fixation des prix sont souvent complexes, car des
nombreux facteurs interviennent : par exemple la concurrence, les
goûts et les préférences des acheteurs, les coûts de
la possibilité de se procurer des substituts, les habitudes et les
traditions locales. La politique de prix doit être bien conçue car
le prix est la seule variable marketing génératrice des recettes
et des profits. Dans le présent travail, nous allons examiner les
méthodes pratiques de fixation des prix.
2.2.2.1. Les
méthodes pratiques de fixation des prix (LORINO 1991 : 58-59)
a) Pour un produit qui existe déjà
1. La fixation du prix à partir du coût
Le coût total ou complet constitue la limite au dessous
duquel le prix ne peut descendre sans entraîner des pertes. Le
procédé de fixation de prix à partir du coût,
consiste à majorer celui-ci d'un certain pourcentage qui
représente la marge bénéficiaire. L'inconvénient de
cette méthode provient du fait que le coût unitaire varie d'une
période à une autre si l'activité de l'entreprise
varie.
Cela provient de l'existence de charges fixes qui sont
réparties sur les quantités produites. Pour remédier
à cet inconvénient, on peut pratiquer «l'imputation
rationnaire » des charges fixes. Cette technique revient à
incorporer au coût unitaire le même montant de charges fixes,
quelque soit le volume de production.
On peut utiliser la méthode du direct costing. Celle-ci
consiste à prendre comme base de fixation du prix le seul coût
variable, qu'on majore d'une marge suffisante pour couvrir ensemble des frais
fixes et laisser un bénéfice.
2. La fixation du prix à partir de la demande
Il s'agit de pratiquer une différenciation des prix
essentiellement fondée sur :
- l'intensité de la demande: la demande est susceptible
de varier soit dans le temps ; soit dans l'espace. Dans le temps, il peut
s'agir des phénomènes saisonniers alors que dans l'espace la
demande peut être concentrée dans certaines régions, dans
certains lieux et plus rares ailleurs. Pour bénéficier les effets
de ce phénomène, l'entreprise se fixe des prix
élevés quand la demande est intense et des prix bas quand la
demande est faible.
- l'hétérogénéité de la
demande : quand la demande est hétérogène, notamment
à l'égard du revenu disponible, l'entreprise peut offrir un
même produit sous diverses variantes, dont les différences souvent
mineures ne justifient pas les écarts de prix.
3. La fixation du prix en fonction de la concurrence.
L'entreprise peut aligner ses prix sur ceux de l'entreprise
«leader»ou pratiquer un prix égal à la moyenne des prix
de la concurrence.
BARREAU, J., et DELAYE, J., (1982 :46)
affirment ceci: «si le produit d'une entreprise est de qualité
supérieure, elle peut fixer le prix élevé et viser ainsi
un segment de clientèle à haut revenu. Au contraire, si
l'entreprise applique une politique de pénétration du
marché, elle fixera ses prix en dessous des prix de la concurrence
».
b) Pour un produit nouveau
D'après BARREAU, J., et DELAYE, J., (1982 :66) le
prix de lancement d'un produit nouveau peut être :
- un prix d'écrémage : c'est-à-dire
un prix élevé, susceptible de n'intéresser que les
segments de la clientèle à hauts revenus, moins sensible au prix
qu'à l'originalité.
- un prix de pénétration :
c'est-à-dire un prix bas destiné à atteindre dès le
lancement une large part du marché. Une telle politique se justifie
quand l'élasticité de la demande au prix est grande et quand les
coûts décroissent fortement et les quantités produites
augmentent. En outre le prix de pénétration est susceptible de
décourager d'éventuels concurrents.
- un prix psychologique : c'est un prix auquel le public
évalue un produit nouveau. Cette évaluation résulte, en
particulier, de l'utilité du produit et de l'image de marque de
l'entreprise.
2.2.2.2. Les objectifs de
la politique de prix
KOTLER, P. et DUBOIS, B. (2003 :485-487)
préconisent que toute entreprise doit d'abord clarifier l'objectif
qu'elle s'efforce d'atteindre à travers sa tarification. Si la cible et
le positionnent ont été clairement identifiés, le mix
marketing et donc le prix en découlent logiquement. Une politique de
prix peut en fait servir jus qu'à quatre objectifs à
savoir :
- la maximisation du profit : c'est l'un des objectifs de
tarification les plus fréquemment adoptés. On utilise une
fonction de demande, reliant prix et quantités vendues, et une fonction
de coût identifiant coût fixe et coûts variables. On calcule
alors le prix qui maximise le profit défini comme le revenu total
(quantité X prix) moins les coûts totaux.
- la maximisation de la part de marché : les
entreprises estiment qu'un volume de vente supérieur entraîne,
grâce aux économies d'échelle, des coûts
réduits et donc des profits plus importants. Plusieurs conditions
doivent être réunies pour optimiser cette approche : le
marché est sensible au prix, les coûts de production et de
distribution à l'unité baissent fortement lorsque le volume
s'accroît et un prix bas décourage la concurrence d'entrer ou de
se maintenir sur le marché.
- l'écrémage : certaines entreprises
préfèrent être leader en qualité plutôt qu'en
volume. Elle adapte un prix d'écrémage qui, pour chaque
innovation, valorise les efforts de recherche et la supériorité
du produit par rapport à ses concurrents.
- la recherche d'image : une entreprise peut souhaiter
avant tout défendre son image exclusive par une politique de prix
élevés. Par exemple le parfum Joy de Jean Patou s'est ainsi
enorgueilli d'être « le parfum le plus cher du
monde ».
Les organisations publiques et les associations sans but
lucratif poursuivent parfois d'autres objectifs qui les amènent à
pratiquer un prix coûtant ou même sous valorisé (lorsque il
est subventionné) ou encore un prix social, destiné à
faciliter l'accès au produit par les plus démunis.
Quelque soit l' objectif poursuivi, de plus en plus
d'entreprises utilisent le prix comme un outil stratégique, qui prend en
considération bien davantage de paramètre que la demande et les
coûts.
2.2.3. La politique promotionnelle
Pour OLIVIER., A., et DE MARICOURT, R (1990 :201)
«la communication est un des moyens d'action marketing mix, il ne suffit
pas en effet d'avoir un bon produit à un prix satisfaisant et
distribué correctement pour vendre, il est en plus nécessaire que
le produit soit connu et qu'il ait une bonne image».
2.2.3.1. La
publicité
La publicité est l'un des outils majeurs permettant
à une entreprise de transmettre des informations persuasives à
ses marchés. KOTLER, P. et DUBOIS, B. (2000 :2) définissent
la publicité comme étant « toute forme de
communication non interactive utilisant un support payant, mis en place pour le
compte d'un émetteur identifié en tant que tel. »
Selon LEHU J. M., (2004 :52) la publicité est une
technique dont l'objectif consiste à modifier l'attitude et /ou le
comportement des acheteurs à l'égard d'un produit. On dit alors
qu'elle cherche à attirer le consommateur vers le produit.
La conception de KOTLER, P.et DUBOIS, B., quant à la
publicité, se complète avec celle de DAYAN A. (1988 :265).
Selon lui, la publicité est une communication payante, impersonnelle et
unilatérale par un intermédiaire des médias et des
supports, émanant d'une organisation industrielle ou commerciale, en
faveur d'un produit, d'une marque ou d'une firme identifiée dans le
message.
2.2.3.1.1. Le choix des médias et des supports
Quant au média, son choix dépend d'abord de la
nature du message à transmettre. Par exemple, s'il s'agit d'un message
auditif ou illustré, on utilisera soit la télévision, soit
le cinéma et surtout au aujourd'hui l'Internet.
LAUZEL, P., et TELLER, R., (1997 :42) préconisent
d'autres critères de choix, à savoir :
- l'étendue géographique de couverture :
ici il s'agit de voir si les médias choisis couvrent le territoire
national ou la région visée ;
- la densité de couverture : c'est le pourcentage
de la population touchée par une annonce ;
- le profit des couvertures : (tranches
socioprofessionnelles, socioculturelles, etc.)
- l'accessibilité : certains médias sont
d'accessibilité rapide (radio, télévision). Si l'on veut
faire passer rapidement un message, on choisira ces médias ;
- le coût : il est fonction de la nature du
support, de la place et de l'importance du message.
Quand le média a été choisi, la
sélection des supports dépend essentiellement de la cible
visée, de l'importance du budget, de la publicité et de
l'audience de chaque support. L'importance du budget jouera pour le choix du
nombre des supports ainsi que pour la détermination du nombre des fois
ou le message sera répété.
Notons enfin que l'audience d'un support se mesure au nombre
de personnes qui est en contact avec ce support. Cette notion d'audience est
surtout utilisée dans la presse. Ainsi l'audience = nombre d'exemplaires
vendus ×nombre de lecteurs par exemplaire.
2.2.3.1.2. Communiquer avec ses clients
Les distributeurs ont recours à toutes les techniques
de communication y compris la publicité, la force de vente, la
promotion des ventes et les relations publiques. En France, les chaînes
d'hypermarchés figurent même parmi les plus gros annonceurs. (KOTLER P. et DUBOIS B., Marketing, Publi-union,
9ème édition, Paris, 1997, p545-581).
2.2.3.1.2.1. Quelques outils de communication
Tableau 3 : Quelques outils de communication
Publicité
|
Promotion des ventes
|
Relations publiques
|
Vente
|
-Messages presse et Radio
-Mailings
-Catalogues
-Cinéma
-Journaux internes
-Brochures
-Posters
-Annulaires
-Présentoirs
-Symboles et logos.
|
-Jeux et concours
-Sweepstakes
-Loteries
-Primes
-Echantillons
-Stands
-Bons de réduction
-Remises
-Animation podium
|
-Dossiers de presse
-Communiqués
-Séminaires
-Rapports annuels
-Mécénat
-Parrainage
-Editions
-Lobbying
-Journaux internes
-Evénements
|
-Démonstrations
-Réunions de vente
-Télévente
-Essais
-Salons et Foires
|
Source : (KOTLER P. et DUBOIS B., Marketing, Publi-union,
9ème édition, Paris, 1997, p595-620).
Chaque catégorie comprend de nombreux outils,
présentés dans le tableau no3 . Une telle leste
s'allonge sans cesse avec l'évolution technologique
(téléphone cellulaire et Internet)
La communication d'un distributeur vise
généralement deux objectifs :
- à long terme, elle cherche à conférer
une image au point de vente ;
- à court terme, elle cherche à accroître
le trafic.
Dans le 1èr cas, le distributeur utilise surtout la
publicité d'enseigne et les relations publiques mais
aussi...l'agencement de son magasin et sa flotte de camions de livraison.
Dans le second, il utilise davantage la publicité
presse, PLV (Publicité sur le Lieu de Vente), les vendeurs et les
animations promotionnelles (anniversaires, opérations podium, etc.).
L'approche retenue peut être soit comparative (dans les
limites fixées par la loi) soit centrée sur le positionnement
spécifique du point de vente. Les actions promotionnelles sont soit
saisonnières (exemple : les campagnes de soldes) soit
conjoncturelles (pour faire face à une activité ralentie). Le
budget de communication d'un distributeur est donc souvent reparti
(inégalement) en trois parties : un budget pour la communication
d'image ; un budget pour les activités saisonnières et un
budget de dépannage pour les activités promotionnelles
conjoncturelles.
2.2.3. 1.2.2. Le processus de communication
Figure 2: Processus de communication
Emetteur codage message
décodage récepteur
Medias
Bruit
Feedback
Réponse
Source : LENDREVIE, J., et LINDON, D., (2001 :96)
Un tel modèle permet d'identifier les conditions d'une
communication efficace. L'émetteur doit :
· connaître son audience et la réponse qu'il
en attend ;
· coder son message en fonction du décodage du
récepteur ;
· transmettre de message à travers des
véhicules appropriés ;
· mettre en place des supports de feedback qui lui
garantissent la bonne réaction au message.
Une gestion intégrée des efforts de la
communication renforce la cohérence de l'image de l'entreprise non
seulement auprès de ses clients mais aussi en interne. Une
équipe, et une seule, se trouve investie de la responsabilité de
construire cette image, telle qu'elle apparaîtra à travers toutes
les activités de l'entreprise. Cela conduit à la mise en oeuvre
d'une stratégie intégrée de communication.
1.2.3.2. Les objectifs de la publicité
Deux objectifs sont assignés à la
publicité :
- informer les prospects sur la qualité des produits,
les utilisations qui peuvent en être faites, le prix, etc. ;
- accroître en influençant favorablement
l'attitude des gens à l'égard du produit (excitation d'une
motivation ou réduction d'un frein d'achat).
2.2.3.3. La promotion des
ventes
LENDREVIE, J., et LINDON, D., (2001 :68) écrivent
que « la promotion des ventes est une opération qui consiste
à associer à un produit un avantage temporaire destiné
à faciliter ou à stimuler son utilisateur, son achat et/ou sa
distribution »
Si l'avantage offert s'adresse aux consommateurs, on parlera
de promotion consommateur ; s'il bénéficie aux
distributeurs, on parlera de promotion distributeur ou promotion réseau.
La promotion des ventes cherche donc à rendre le produit plus
intéressant et plus attrayant quand le client le voit.
Elle se différencie de la publicité par le fait
qu'elle est une stratégie « push », elle pousse le
produit vers le consommateur et qui se manifeste à court terme, tandis
que la publicité est une stratégie « pull »
elle tire le consommateur vers le produit et dont les effets portent sur le
long terme.
Selon DESFOUR, C., (1998 :83) : « la
publicité éveille le besoin et excite le désir mais ne
conduit pas à l'achat. Le rôle de la promotion des ventes est de
relayer l'effet excitateur de la publicité et de le concrétiser
par l'achat ».
2.2.3.3.1 Les objectifs de la promotion des ventes
La promotion des ventes cible essentiellement deux
intervenants : les distributeurs et les consommateurs finaux. Du
coté des distributeurs dont la tâche est la transmission du
produit vers le consommateur dans les meilleures conditions, la promotion des
ventes est un moyen d'accroître le volume des ventes, d'agir sur l'image
de l'entreprise, de pénétrer un nouveau canal de distribution et
d'inciter à améliorer le service à la clientèle.
Du coté des consommateurs, la promotion des ventes
cherche à influencer le comportement de l'acheteur en incitant à
acheter le produit avec beaucoup plus de facilités ou en l'incitant
à l'utilisation directe du matériel.
2.2.3.3.2. Les techniques de la promotion des ventes
Comme dit précédemment, la promotion des ventes
vise essentiellement les consommateurs et les distributeurs. D'où la
promotion consommateur pour faire acheter et la promotion distributeur ou
promotion réseau pour faire vendre. Pour ce faire, les
différentes techniques se mettent en vigueur suivant la nature d'une
cible à une autre.
D'après DESFOUR, C., (1998 :123) les
techniques de promotion des ventes sont les suivantes :
- les réductions temporaires des prix de
ventes ;
- la distribution gratuite d'échantillon ;
- la démonstration sur les lieux de ventes ;
- les dégustations
- le camponing (coupon offrant une réduction sur le
prochain achat) ;
- les offres spéciales ;
- les ventes groupées
- les reprises des produits usagés
- les jeux et concours pour dynamiser la marque ; etc.
2.2.3.4. Les relations
publiques
Le Guide Pédagogique (2004 :31) montre que les
relations publiques comme fonction de gestion, constituent un effort
planifié et pour établir et maintenir de bonnes relations et une
compréhension mutuelle entre une organisation commerciale ou non
commerciale. Les relations publiques consistent en une communication avec
toutes les personnes et organisations avec lesquelles l'organisation entretient
des contacts.
Elles consistent à entretenir de bonnes relations avec
des personnes dont les avis ont un poids important : les journalistes,
l'Etat, les fournisseurs, les clients, les organismes gouvernementaux, etc.
L'objectif est de faire parler de l'entreprise ou de ses
produits ou encore d'influencer le recours de décisions politiques,
économiques, jugées importantes pour le développement de
l'entreprise. Dans ce dernier cas, on parlera plutôt de lobbying.
En fait, les opérations de relations publiques sont des
activités promotionnelles qui visent à améliorer l'image
de l'entreprise et à susciter la sympathie du public, surtout celui
influent (les personnes politiques, les dirigeants d'entreprise, les
journalistes,...)
2.2.3.5. Le parrainage (ou
sponsoring) et le mécénat
Le sponsoring désigne une action indirecte de
publicité faite pour le compte de l'entreprise ou d'une marque (le
sponsor) qui s'appuie sur une manifestation. Le sponsor recherche une
visibilité forte et durable de sa marque ou de son nom.
Dans le cas du sponsoring, le nom de l'entreprise ou la marque
apparaît de façon visible. C'est une forme d'achat d'une
espèce publicitaire sur une personne ou un objet.
Quant au mécénat, il conduit également
l'entreprise à apporter une aide financière à une
manifestation. Cependant, il ne ménage pas des possibilités
d'exploitation publicitaire directe, mais induit un effet d'image plus diffus.
Son objectif est essentiellement l'amélioration de l'image globale de
l'entreprise.
Pour le mécénat, la présence de marque
est plus discrète, voire absente : l'effet de communication est
essentiellement obtenu par le biais des relations publiques qui relayent
l'action en associant le nom de l'entreprise
à l'événement (Le Guide Pédagogique
(2004 :31).
2.2.4. La politique
distribution
Selon l'Africa Business Solution (2003 :73),
« la distribution est l'ensemble des activités qui font passer
un produit de son état de production à son état de
consommation ».
La conception de DUBOIS, B., (1996 :287) quant à
la distribution, se complète avec Africa Business Solution. Selon lui,
la distribution est l'ensemble des opérations par lesquelles un bien
sortant de l'appareil de production est mis à la disposition du
consommateur ou de l'utilisateur.
Un canal ou un circuit de distribution est alors l'ensemble
des intervenants qui prennent en charge les activités de distribution.
Ceux-ci amènent les bons produits au bon endroit, en quantités
suffisantes au bon moment et avec les services nécessaires. En
général, l'intérêt du producteur est de pouvoir
atteindre le consommateur à travers un réseau
d'intermédiaire le plus cours possible.
KOTLER, P. et DUBOIS, B. (2000 : 495) proposent qu'il
faille choisir ses circuits de distribution en fonction de leur
productivité, de leur contrôle et de leur souplesse. En effet les
frais de distribution, les difficultés du contrôle des prix, etc.
sont en fonction croissante de la longueur du réseau.
2.2.4.1. Le canal de
distribution
Le canal de distribution exprime la longueur ou le nombre
d'intermédiaires entre le producteur et le consommateur. Le canal peut
donc être direct, court, long et extra long.
Schéma 1:
Différentes sortes de canaux de distribution
Canal direct (pas d'intermédiaires)
x
x
Producteur
Acheteur
Le canal court (un intermédiaire)
x x
x
Producteur
Détaillant Acheteur
Canal long (deux intermédiaires)
x x
x x
Producteur Grossiste
Détaillant Acheteur
Canal extra-long (n intermediaries)
x x x
x x x
Producteur Courtier Grossiste Demi grossiste
Détaillant Acheteur
Source : CHIROUZE, Y., (1993 : P264)
En conclusion, une entreprise de production dans sa fonction
doit savoir comment mener les actions de son développement tout en se
basant sur ce qui plaît le client. Donc l'entreprise doit savoir comment
élaborer des stratégies du marketing - mix qui peuvent l'aider
à arriver à ce fin. Selon M Porter, la stratégie marketing
consiste à définir les orientations générales
permettant à l'entreprise de définir un avantage concurrentiel
durable. La stratégie bien entendue, est élaborée
dans le cadre de développer les compétences uniques de
l'organisation ou de l'entreprise. Ainsi, elle est là pour
intégrer un investissement pour le développement d'une
entreprise. De ce qui précède, nous voulons insister sur le
fait que dans une entreprise de production, la rentabilité est le fruit
d'une augmentation des clients. Nous savons que pour qu'une entreprise de
production puisse augmenter le nombre de ses clients, elle doit jouer sans
doute sur sa façon de les aborder et ceci nous amène à ce
que vous entendez souvent les gens dire `` le marketing - mix''. On le voit
bien, à l'ère que nous sommes, y'a plus question de savoir bien
faire son produit ou de la donner la qualité énorme. Ce qui
compte aujourd'hui, c'est de savoir manager ses efforts marketing -mix :
savoir différencier et fournir au client ce qu'il a vraiment besoin.
En effet, la connaissance de ses clients (possession de bases
de données) vient avant tout pour permettre une meilleure application de
la stratégie du marketing - mix. Celle-ci consiste à multiplier
les contacts avec les clients tout en sachant exploiter au maximum tous les
techniques du marketing - mix ce qui va sans doute de paire avec le
développement de l'ICT. Ainsi une entreprise qui n'hésitera pas
à appliquer la stratégie du marketing - mix, aura des grands
succès ; dans son développement et dans la satisfaction de
ses clients comme c'est le cas de la COVIBAR pour notre travail.
Dans le deuxième chapitre, nous allons voir la
présentation de la Covibar et analyser les variables du marketing - mix
au sein de cette entreprise de production.
CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE
3.1. Introduction
Ce chapitre est consacré à la description de la
méthodologie du travail. Il dégage les points
suivants : sources des données et type
d'étude, population et échantillon, méthodes et
techniques, processus d'analyse des données ainsi que la description de
la régression et celle de Khi carré.
3.2. Sources des données et type d'étude
Notre travail a utilisé 2 types de données
à savoir : les données qualitatives et quantitatives. Quant
aux sources nous avons fait recours aux sources tant primaires que secondaires.
Ce travail se veut du type transversal (cross-sectional study)
car elle se penche en un laps de temps de 2003.à 2007 a
dégagé des faits du marketing-mix sur la rentabilité de
la COVIBAR SARL.
3.3. Population et Echantillon
3.3.1. Population
Nous avons considéré comme population
d'étude les clients (grossiste que détaillants) et les
consommateurs de la COVIBAR SARL dans la ville de Kigali.
3.3.2. Echantillon
3.3.2.1. Détermination de la taille de
l'échantillon
En vue de bien mener notre étude nous avons fait
recours à l'échantillonnage, c'est dans ce cadre que nous avons
émises les hypothèses suivantes :
· la distribution des clients est normale,
· le niveau de confiance est de 95%
· la marge d'erreur (d) est de 5%
· en plus le nombre des clients susceptibles de
répondre favorablement (p) reste le même que celui des non
répondants (q) c'est-à-dire que p=q=50%.
Ainsi nous avons utilisé la formule de Cochran27(*) ci-après
Ou, N = nombre total des clients, =1.96 et p=q=50%
Après calcul nous avons obtenus :
3.3.2.2. Sélection des éléments de
l'échantillon
Les éléments de l'échantillon ont
sélectionné de manière aléatoire. Nous nous
pointons à la COVIBAR SARL pendant 5 jours de 8h à 16h et nous
sommes approchés et interrogés les clients.
3.4. Méthodes et Techniques
Pour bien mener notre étude, nous avons fait appel aux
différentes techniques et méthodes. Pour ce qui concerne les
méthodes nous nous sommes servi de méthodes suivantes :
historique, analytique et statistique tandis que pour les techniques nous nous
sommes servis de techniques d'interview, sondage, régression,
Khi-carré.
3.4.1. Méthodes
GRAWIZT.M.5(*) définit la méthode comme un ensemble
des moyens par lesquels un chercheur cherche à atteindre la
vérité et la vérifie ; elle est donc
considérée comme un ensemble de règle indépendantes
de toute recherche et contenu particulier, visant surtout des processus et
formes de raisonnement et de perception, rendant accessible la
réalité à saisir.
3.4.1.1. Méthode historique
Elle permet selon GRAWIZT.6(*), l'analyse des faits ou des données dans le
temps et dans l'espace. Celle-ci nous a été utile dans la
description historique de l'entreprise. Elle nous a aussi servi dans la
présentation de l'historique de la Compagnie de Valorisation
Industrielle de la Banane au Rwanda (COVIBAR).
Méthode historique nous a permis de bien comprendre la
genèse de la COVIBAR SARL.
3.4.1.2. Méthode structuro fonctionnaliste
Elle nous a permis de faire la description de la Compagnie de
Valorisation Industrielle de la Banane au Rwanda (COVIBAR) sur le plan de sa
structure organisationnelle.
Méthode structuro-globale nous a permis de nous
appréhender comment est la structure administrative de la Compagnie de
Valorisation Industrielle de la Banane au Rwanda (COVIBAR) ainsi que le
fonctionnement de celle-ci.
3.4.1.3. Méthode analytique
Cette méthode nous a permis d'analyser
systématiquement les donnes recueillies au cours de notre
recherché. Elle nous facilite d'analyser et de traiter les informations
collectées sur la Compagnie de Valorisation Industrielle de la Banane au
Rwanda (COVIBAR).
Méthode analytique nous a permis à mettre en
relief les différentes informations pour une meilleure analyse.
3.4.1.4. Méthode statistique
Cette méthode nous a permis de présenter les
données collectées sous forme des tableaux et figures
statistiques pour une visualisation et une interprétation
aisées
Méthode statistique quand elle nous a servi à
collecter les données et à les analysées par l'usage
techniques appropriées telles que régression et Khi-carré.
3.4.2. Techniques
Selon GRAWIZT.M,4(*) les techniques s'entendent comme un ensemble des
procèdes opératoires et rigoureux bien définis
susceptibles d'être applique à nouveau dans les mêmes
conditions adaptées au genre des phénomènes en cours.
3.4.2.1. Technique documentaire
Cette technique nous a permis de comprendre les concepts
fondamentaux. Elle est orientée vers une feuille systématique de
tout ce qui est écrit et ayant une liaison avec le domaine de
recherche.
3.4.2.2. Technique d'observation
L'observation constitue une importante technique pour
recueillir les données nécessaires à un travail. En effet,
elle permet un contact direct entre l'enquêteur et l'enquête. Elle
permet aussi de vivre la réalité sur terrain.
3.4.2.3. Technique d'interview
Cette technique nous a permis en contact face à face
avec les otolites administratives de cette Compagnie de Valorisation
Industrielle de la Banane au Rwanda (COVIBAR) pour un complément
d'information.
3.4.2.4. Technique d'enquête
Cette technique nous a permis d'administrer un questionnaire
d'enquête pour recueillir les avis et les suggestions des clients ainsi
que des consommateurs de la Compagnie de Valorisation Industrielle de la Banane
au Rwanda (COVIBAR) sur le marketing - mix de cette entreprise de
production.
3.5. Processus d'analyse des données
Après avoir collecté les données selon
les méthodes prescrites ci-haut dans la section 3.4, il a
été procédé avant l'analyse à une
codification qui a été suivie de la saisie en Excel. Apres la
saisie des données en Excel nous les avons transféré en
Software Package for Social Sciences (SPSS) pour une analyse approfondie.
L'analyse a plus utilisé la technique de statistique
dénommée `Khi carré' en vue de dégager la
dépendante de variable rentabilité vis- à- vis de la
variable indépendante le marketing-mix. C'est dans ce cadre que les
tableaux croisés ont été établie en vue de bien
comprendre l'influence des certains éléments sur les autres.
Nous avons aussi utilisé la technique de
régression pour vérifier les effets du marketing-mix sur la
rentabilité de la Compagnie de Valorisation Industrielle de la Banane au
Rwanda (COVIBAR).
3.6. Description de la régression et de
Khi-carré
La régression, cette technique nous a permis d'exprimer
le degré de causalité entre la variable dépendante qui est
la rentabilité et la variable indépendante qui est le
marketing-mix.
Khi-carré, cette technique nous a aidé à
apprécier le degré de la relation de la dépendance entre
la rentabilité et les variables du marketing-mix.
3.6.1. Modèle de régression et
équation de la régression
Dans cette section nous présentons le modèle de
régression linéaire simple. Dans la régression
linéaire simple, l'analyse des données bi variées
nécessite la mesure de 2 variables pour chaque échantillon. Dans
notre étude nous avons désigné par y la variable
dépendante (ou variable expliquée) et par x la variable
indépendante (ou explicative)
3.6.1.1. Modèle de régression
linéaire simple
(1)
Où et sont des paramètres du modèle, est le point en lequel la droite coupe l'axe OY ou l'ordonnée
à l'origine
: est le terme erreur qui prend en compte la variabilité de y qui
n'est pas expliquée par la relation linéaire entre x et y.
3.6.1.2. Equation de la régression
linéaire
E ()= 0 (2), E : espérance mathématique
E(y) = (3) appelée `équation de la régression
linéaire '
Si on a >0 on dit que la relation linéaire entre x et y est
positive
Si on a <0 on dit que la relation linéaire entre x et y est
négative
Si on a = 0 on dit que pas de relation
3.6.1.3. Equation estimée de la
régression linéaire simple
En pratique, puisqu'on ne connaît pas et on fait recours à l'estimation tout en utilisant les
statistiques b0 et b1 de l'échantillon
L'équation (3) peut s'écrire sous la forme
(4) est appelée ` Equation estimée de la
régression linéaire simple '
Ou b0 et b1 nous permettent d'estimer
et respectivement
3.6.1.4. Le test d'hypothèse
Le but du test de student est d'utiliser les données de
l'échantillon pour déterminer si ? 0. On teste les hypothèses suivantes concernant
H0: =0
H1: ? 0
Si rejette H0, on conclut que ? 0 et que les 2 variables ont une relation statistiquement
significative. Cependant, si on ne peut pas rejeter H0, les preuves
statistiques sont insuffisantes pour conclure qu'une relation significative
existe.
Où
Règle de rejet au seuil de signification á, on
rejette H0 si t<- ou t > ou est basée sur la distribution de student à n-2
degré de liberté.
3.6.1.5. Coefficient de détermination (R2)
Le coefficient de détermination fournit une mesure de
l'adéquation de l'équation estimée de la
régression. Il est interprété comme la proportion de la
variation de la variable dépendante expliquée par
l'équation estimée de la régression.
3.6.2. Le test de Khi-carré
Le test de Chi Carré est un test qui fonctionne sur
le tableau d'effectifs à double et qui permet de contrôler, soit
l'homogénéité de sous populations par rapport à une
variable discrète, soit l'indépendance de deux variables
discrètes. La ou les variables sont quelconques, quantitatives ou
qualitatives, mais le nombre de classes doit être fini (ou rendu fini par
groupement).
Il n'y a pas d'autre différence entre le test
d'homogénéité et le test d'indépendance que la
présentation de la situation concrète sur laquelle porte le test.
Dans la présentation entre le test
d'indépendance et le test d'homogénéité, on
considère 2 variables définies sur une même population, on
dispose d'un tableau croisé (cfr Tableau n°......) d'effectifs (ou
tableau de contingence) et on teste l'indépendance des variables X et
Y.
Considérons 2 variables A et B tels que la variable
A a un certain nombre d'observations k et la variable B un certain nombre
d'observations b et des fréquences observées respectivement me niveau pour A
et je me niveau pour la variable B, pour i=1,2, ...k et j=1,2, ...b. Le
tableau n0.... donne le format définissant les 2 variables
Tableau n°......
|
1
|
2
|
......
|
J
|
.....
|
B
|
Total
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
....
|
|
|
|
|
|
|
|
i
|
|
|
|
|
|
|
|
...
|
|
|
|
|
|
|
|
a
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
|
|
|
|
|
|
|
|
est le nombre total des observations dans la ieme ligne
est le nombre total des observations dans la je me colonne
Définissons comme étant la probabilité pour la ligne i, i=1,2 ....a
et comme étant la probabilité pour la colonne j, j=1,2,
....b
Le test exige que l'on puisse d'abord déterminer les
fréquences attendues et que l'on veille à ce que les soient supérieure ou égale à 5 ( = 5). Le calcul des fréquences attendues pour la ligne i et la
colonne j utilise la formule suivante :
Pour i=1,2,......a et j=1,2,....b.
Le test est formulé de la manière
suivante :
(Variables A et B sont indépendantes)
(Variables A et B sont dépendantes)
Pour i=1,2,......a et j=1,2,....b.
La détermination de degré de liberté
permet de fixer laquelle de formule faudra t-il prendre en considération
entre les 2 formules ci-après :
Le degré de liberté se calcule pour le seuil de signification á ou a=nombre de lignes et b =
nombre de colonnes dans le tableau
si >1 et si =1
Pour prendre la décision de rejet de Ho on
procède de 2 façons : usage des tables et de logiciel
SPSS
· usage des tables : dans ce contexte on compare la
valeur de Khi-carré calculé () et Khi carré tabulé (). Si >on rejette Ho ceci indique que les 2variables sont
dépendantes et si >on accepte Ho ceci indique 2 variables sont
indépendantes
· Usage SPSS : dans ce contexte on rejette
Ho si p-value (p) < á et on accepte Ho si p-value (p)
> á
4. Conclusion
A travers le logiciel SPSS, nous avons
directement la valeur de Pearson, le dl et le value. Ce qui nous permet de
rejeter Ho si value (P) <alpha (a) et on retient dans le cas contraire. Par
exemple considérons que a=0.05 et p=0.034 alors p=0.034<0.05 dans ce
cas on rejette Ho
En dehors des tableaux de fréquences, des pourcentages
et reste de Chi carre, nous avons fait aussi recours aux techniques d'interview
auprès des clients et auprès des consommateurs de la Compagnie de
Valorisation Industrielle de la Banane au Rwanda (COVIBAR SARL) ainsi
qu'à la technique documentaire en vue de compléter nos
résultats.
CHAPITRE4 :
ANALYSE L'INFLUENCE DES VARIABLES DU MARKETING- MIX SUR LA RENTABILITE DE LA
COVIBAR
La mise en valeur des variables du marketing mix dans une
entreprise interpelle en même temps cette dernière et les
différents clients. L'entreprise doit viser les intérêts
et si possible les maximiser. C'est un devoir aussi pour la COVIBAR SARL.
Au cours de ce chapitre, nous avons comme objectif l'analyse
d'influence des variables du marketing mix sur la rentabilité de la
Compagnie de Valorisation Industrielle de la Banane au Rwanda (COVIBAR). Pour y
arriver, nous avons approché la COVIBAR elle même, mais aussi
ses clients et ses consommateurs. Les différents avis de ces derniers,
le chiffre d'affaires et les actions commerciales (budget marketing) de la
COVIBAR nous ont permis de déterminer le coefficient de
corrélation pour se rendre compte si les variables du marketing mix ont
des effets sur la rentabilité de cette entreprise de production. Nous le
verrons en détails dans les points qui vont suivre. Nous nous sommes
servis de points de vue des clients et des consommateurs, à travers les
réponses au questionnaire qui leur a été soumis.
4.1. LA PRESENTATION ET LES POLITIQUES DU MARKETING
- MIX AU SEIN DE LA COVIBAR SARL.
La Compagnie de Valorisation Industrielle de la Banane au
Rwanda (COVIBAR) est une entreprise de production des biens consommables.
4.1.1. La présentation
de la COVIBAR
4.1.1.1. La localisation de
la COVIBAR
La COVIBAR «Compagnie de Valorisation Industrielle de
la Banane au Rwanda » est une société à
responsabilité limitée. Dans ses activités quotidiennes,
la COVIBAR S.A.R.L. produit et distribue les boissons alcoolisées
(Bières). Son capital social est détenu à 80 par la
société RICO S.a.r.l et 20% par les six autres actionnaires. Le
siège social de la COVIBAR S.A.R.L est installé dans la cellule
Kicukiro, secteur Kicukiro, district de Kicukiro dans la Mairie de la Ville de
Kigali.
4.1.1.2. Historique de la
COVIBAR
Dans le cadre de la politique de privatisation des
établissements publics, le Gouvernement Rwandais a mis sur le
marché l'Office de Valorisation Industrielle de la Banane au Rwanda
(OVIBAR) conformément au Décret loi no 08/78 du 8 Mai
dans son article 3.
L'OVIBAR avait pour objet de :
· procéder à l'extraction du jus de bananes
et sa transformation industrielle ;
· fabriquer des produits, sous-produits et
dérivés de la banane ;
· vendre du jus de banane et tout autre produit
dérivé de la banane ;
· s'assurer une matière première suffisante
en encourageant une culture de cultive intensive de la banane à
vin ;
· faire des études et essais nécessaires
à la valorisation de la banane ;
· représenter et assister l'Etat, le cas
échéant, dans la négociation et la conclusion d'accord
relatif à la production et au commerce des produits, sous-produits et
dérivés de la banane.
L'OVIBAR pouvait assumer toute autre activité se
rapportant directement ou indirectement à son objet.
La société RICO (Rwanda Investiment Company),
précurseur de la COVIBAR a remporté le marché lors de
l'ouverture des offices du 27/03/1998 et en a pris officiellement connaissance
par lettre no 126/Privat/SV/RV lui adressé en date du 03/06/1998 par le
Secrétaire Exécutif du Secrétariat de la Privatisation.
En date du 13/08/1998 est née la société d'action dite
Compagnie de Valorisation Industrielle de la Banane au Rwanda «COVIBAR
S.a.r.l» en sigle composée de la société RICO et six
autres actionnaires. En date du 5/04/2000, un contrat de vente de l'OVIBAR fut
signé entre le Gouvernement Rwandais et la société RICO
S.a.r.l
4.1.1.3. Les missions et
les objectifs de la COVIBAR
La COVIBAR a comme mission la valorisation de la banane et la
capitalisation de l'économie rurale.
Elle a aussi pour objet de :
· créer des industries des boissons
alcoolisées et non alcoolisées, importer, exporter, vendre en
gros et en détail de boisson de toutes sortes et marchandises
diverses ;
· faire du commerce en rapport avec l'objet de la
société ;
· créer des industries fabricant des machines et
outils divers ainsi que l'achat et la vente de ceux-ci ;
· acheter ou vendre des biens immeubles
présentant des bénéfices pour la
société ;
· effectuer de travaux de construction de toutes
sortes ;
· investir dans le domaine bénéfique de la
société ;
· acheter des actions ou fusionner avec d'autres
sociétés ayant un ou plusieurs objectifs communs ;
· faire tout autre travail permettant à la
société de prospérer ou d'atteindre ses objectifs.
4.1.1.4. La nature juridique
La Covibar est une société à
responsabilité Limitée de droit rwandais. Sa dénomination
est «Compagnie de Valorisation Industrielle de la banane au
RWANDA » et son siège social est à Kigali.
D'après ses statuts, le capital social de la Covibar
s.a.r.l s'élève à 100.000.000 frw et se trouve
intégralement souscrit et entièrement libellé.
Tableau 4 : La structure du capital social de la COVIBAR
S.A.R.L
Actionnaires
|
Actions (1)
|
Taux en
|
RICO
|
36000
|
80
|
Les six autres actionnaires
|
4000
|
20%
|
Total
|
40000
|
100%
|
Source : COVIBAR S.A.R.L, Service juridique, 2006 et les
pourcentages calculés par nous-même.
(1) une action est égale à 2500 FRW.
4.1.1.5. Le portefeuille des
marques de la COVIBAR s.a.r.l
A ce jour, la COVIBAR S.A.R.L compte 4 marques des
bières.
§ TARAMA : une bière de qualité
adaptée au goût des consommateurs rwandais, disponible en
bouteilles de 33 cl, dans laquelle les amateurs de la TARAMA dans la
région se retrouve.
§ MBANZA : un Liqueur originaire de banane, dont la
COVIBAR exporte depuis 2006, en bouteilles de 75 cl et 22 cl.
§ BEST WARAGE : une bière produite dans la
banane depuis 2006, en bouteilles de 75 cl et 22cl.
§ INDAKAMIRWA : une bière produite sur
commande en bouteille de 33cl.
Le positionnement des boissons de la COBIBAR S.A.RL.
diffère d'une boisson à une autre. Nous trouvons le
positionnement standard, le positionnement premium, le positionnement super
premium et les spécialités.
Le positionnement standard : il correspond à la
bière INDAKAMIRWA. Cette dernière est appréciée
par beaucoup de consommateurs de boissons alcoolisées. Cela est dû
non seulement à sa présence sur le marché local, mais
aussi à son prix qui est relativement abordable.
Cette bière familièrement détient
à elle seule une part de 35 du marché des boissons
alcoolisées de la société.
Le positionnement premium : il est
caractérisé par une différenciation en qualité et
en prix. Ce positionnement correspond à la TARAMA. Certains
consommateurs préféreraient cette bière pour se
démarquer de la majorité en acceptant de payer plus.
Le positionnement super premium : il correspond à
la bière MBANZA. Le sentiment de différenciation est plus
accentué que dans le cas précédent surtout en terme de
prix.
Il apparaît que les consommateurs de cette bière
constituent une catégorie de personnes qui ne sont pas sensibles aux
variations des prix.
Les spécialités : le positionnement des
spécialités revient aux bières qui représentent un
grand pourcentage d'alcool. Elles sont appréciées par des
consommateurs qui se croient forts. Ce positionnement correspond alors au BEST
WARAGE qui est la bière qui présente un plus grand pourcentage
d'alcool, soit 43.
4.1.2. L'organisation
administrative de la COVIBAR
Toute société poursuivant des buts précis
doit se doter d'une organisation qui permet la division et la coordination des
tâches pour lui permettre d'atteindre ses objectifs.
L'organisation administrative de la COVIBAR se présente
sous la forme suivante :
· l'assemblée générale des
actionnaires
· le Conseil d'Administration
· la direction générale
· les différentes directions
Il existe dans la COVIBAR six directions responsables
réparties comme suit :
-la direction générale : chargée de
la direction disons l'organisation de l'entreprise
-la direction financière : qui s'occupe des
finances et comptabilités de l'entreprise
-la direction commerciale : qui s'occupe des ventes et
marketing au sein de l'entreprise
-la direction des ressources humaines pour les agents de
l'entreprise
-la direction logistique pour les approvisionnements et
stocks
-la direction de communication des affaires pour le bon
fonctionnement de l'entreprise.
(Voir l'organigramme en annexe)
4.1.3. Le Trade Marketing
Management
Il a été mis sur place en 2003 pour pallier au
problème qui était en ce temps dans la COVIBAR ; avant
l'inauguration du trade marketing management, tous les clients vendeurs
(grossistes, pdv,...) de la COVIBAR venaient au siège pour
s'approvisionner et c'était vraiment du désordre. Le trade
marketing management est venu comme solution est était chargé
(même aujourd'hui) à la fois de connaître,
d'énumérer les pdv se trouvant dans la ville de Kigali et
à ses alentours et de leur distribution, du branding et surtout de la
satisfaction des clients consommateurs en fournissant des frigo dans les points
de ventes pour que ces clients puissent bénéficier des produits
frais et toute autre chose pour leur satisfaction. Ce département se
situe entre le Marketing et la Vente. Il est là principalement pour
encourager et développer d'une façon particulière certains
produits de la COVIBAR que l'on juge faibles, peu développés ou
ayant besoin d'un suivi quelque part. Il met en pratique les études
faites par le département Marketing à partir des
stratégies qu'il élabore pour ce produit et si
nécessité l'exige organise la promotion pour ce produit. Lorsque
le produit qui était jugé faible, peu développé ou
ayant besoin d'une assistance quelque part se trouve capable de résister
ou de fonctionner seul sans beaucoup de renfort, on le transfère dans la
Vente. Tous les problèmes rencontrés sur terrain, même ceux
provenant de la Vente (rencontrés par les délégués
commerciaux de la Vente), c'est le Trade Marketing qui élabore les
stratégies et si nécessaire, il fait les promotions. Ce
département joue un rôle très important dans la COVIBAR et
nous allons voir tous les détails dans la partie qui va suivre et c'est
ainsi que ce département englobe les fonctions suivantes (les
intitulés en Anglais): trade marketing management,
délégué commercial, account management on premise
(HORECA), account management off premise, sales promotions and events
management.
4.1.3.1. Le Délégué commercial
28(*)
Fonction du supérieur hiérarchique : Trade
Marketing Management.
Figure 3 : Délégué commercial
Organigramme
Trade Marketing
Délégué Commercial
Raison d'être de la fonction
La finalité est de disponibiliser les produits dans les
points d'achat, combattre la concurrence, augmenter la distribution au niveau
de l'entreprise et uniformiser les prix sur le marché de Kigali.
Responsabilités principales
v Résultat : s'assurer de la livraison des
produits dans les points de vente
Activités :
-prise des commandes
-vérifier la disponibilité des produits dans les
magasins
-passer la commande auprès du bureau commande
-vérifier si les produits sont arrivés à
destination à temps
v Résultat : Visiter les points de vente
Activités :
-vérifier la visibilité dans les pdv (point
de vente) (merchandising, l'étalage, les enseignes)
-vérifier le stock froid
-s'assurer du stock stratégique
-s'assurer du respect des prix
v Résultat : Identifier les opportunités
Activités :
-étudier ensemble avec les tenanciers et
détecter les opportunités du point de vente
-proposer les solutions auprès du responsable
hiérarchique (crédit emballage, crédit produit etc.)
-identifier les nouveaux points de vente et faire une
proposition sur le branding, le matériel à leur donner etc.
v Résultat : organiser les promotions dans les
points de vente
En collaboration avec le responsable des promotions et
événements
Promotion
Activités :
-identifier et proposer les points de vente dans lesquels on
pourrait organiser la promotion
-informer le tenancier sur l'idée d'organiser une
promotion et sur les prix à appliquer
-livrer les produits à utiliser lors de la
promotion
-s'assurer que tous les produits sont froids
-s'assurer de la bonne visibilité dans le point de
vente
v Résultat : Travail administratif
Activités :
-faire les inventaires trimestriels du matériel
placé dans les points de vente (frigo, chaise, tables, etc.)
-rapport hebdo et mensuel
v Résultat : Recouvrement
Activités :
-suivre les crédits emballages et produits
-faire le recouvrement
-suivre les livraisons et faire le recouvrement
4.1.3.2. Account management on premise (horeca)
Cette fonction s'occupe du MVO (Most Value Outlet) et
PRESTIGE : pour les points de ventes de grands volumes et de prestige
(emplacement) comme les hôtels, les grands restaurants, et certains
cabarets. Elles sont servies directement par la COVIBAR. Ici on ne vise pas
principalement le volume, mais on s'intéresse beaucoup plus sur la
communication des produits de la COVIBAR dans ces points de ventes. Sur ce qui
concerne cette communication ; on attribue à un certain produit de
la COVIBAR (segmentation suivant le genre des clients qui fréquentent ce
point de vente) un tel hôtel, restaurant, cabaret,... (Ou aussi selon son
niveau du volume de ce produit ou son niveau de prestige).
4.1.3.3. Sales promotions and events management29(*)
Chargé de la publicité et de la promotion sur
les lieux des ventes et événements.
C'est lui qui est chargé de la PLV (Publicité
sur le Lieu de Vente) : les pancartes et les autres articles
publicitaires, couleurs des voitures, camions,...
Il élabore tous les mécanismes
nécessaires pour faire la publicité et la promotion pour toute la
gamme.
4.1.4. L'activation du
Marché
Chaque point de vente est activé par les articles
publi-promotionnels de la COVIBAR et même dans les points des ventes qui
s'approvisionnent chez les grossistes, on y plaque les panneaux publicitaires
et autres outils et les articles publi-promotionnels s'y trouvent.
4.1.5. La connaissance de ses
clients
En ce qui concerne la connaissance des clients (Points des
ventes) de la COVIBAR, chaque délégué est tenu de faire un
portefeuille des clients de sa Routing où est saisi leurs noms,
adresses, numéros de téléphone, matériel
publicitaire de la COVIBAR, Barc emballage (casiers)...
4.1.6. Politique de distribution
de la COVIBAR
Une fois que le produit est convainquant envers les
consommateurs de par sa qualité, son prix et sa promotion, il doit
être distribué dans des conditions beaucoup plus avantageuses
pour encourager le désir et la volonté du client à vouloir
toujours le consommer.
Le circuit de distribution de la COVIBAR est
présenté sur le schéma suivant.
Schéma 2: Canal de
distribution de la COVIBAR
Producteur (COVIBAR)
Grossistes
Détaillants
Consommateurs
Grossistes
Source : Nous même sur base des informations du
Directeur Commercial
La distribution des produits joue un rôle
prépondérant dans leur valorisation. Les produits doivent passer
du fabricant, aux intermédiaires puis aux consommateurs. Donc, la
distribution consiste à livrer les produits en quantité
suffisante, au bon moment et bon endroit.
4.2. ANALYSE L'INFLUENCE DES VARIABLES DU
MARKETING-MIX SUR LA RENTABILITE DE LA COVIBAR
4.2.1. Analyse des clients grossistes et
détaillants.
Tableau n°1 : Effectif des enquêtés selon
l'âge et l'activité principale exercée
Ages
|
Activités principales
|
Total
|
Commerçant détaillant
|
Agriculture
|
Elevage
|
Commerçant Grossistes
|
Autres
|
15-24
|
1
|
4
|
0
|
1
|
2
|
8
|
25-34
|
2
|
0
|
1
|
0
|
1
|
4
|
35-44
|
2
|
0
|
1
|
0
|
0
|
3
|
45-54
|
1
|
1
|
0
|
0
|
1
|
3
|
55-64
|
6
|
2
|
0
|
0
|
1
|
9
|
64+
|
1
|
1
|
0
|
1
|
2
|
5
|
Total
|
13
|
8
|
2
|
2
|
7
|
32
|
Source : Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°1 nous montre l'âge des clients ainsi que
leurs activités principales, sur 32 personnes enquêtées, on
a un effectif plus élevé 9 soit 28% pour les personnes
appartenant au groupe d'âge 55-64, suivie du groupe d'âge 15 - 24,
8 personnes soit 25% ,vient en 3e position le groupe d'âge 64
et plus 5 personnes soit 15.6%, en 4e position le groupe 25-34, 4
personnes soit 12.5% en dernière position vient les catégories
d'âge 35-44 et 45-54 qui ont un même effectif de 3 personnes soit
9.4%. Par rapport aux activités principales exercées, on constate
13 soit 40.6% sont des commerçants détaillants, 8 soit 25% sont
des agriculteurs, 7 soit 21.9% exercent une autre activité non
mentionnée tandis que l'élevage et le commerce grossiste ont 2
personne soit 6,25%.
Tableau n°2 : Effectif des enquêtés selon
l'âge et l'expérience
Ages
|
Expérience en années de l'activité
exercée
|
Total
|
<3
|
4-6
|
>6
|
15-24
|
5
|
0
|
3
|
8
|
25-34
|
1
|
2
|
1
|
4
|
35-44
|
3
|
0
|
0
|
3
|
45-54
|
1
|
2
|
0
|
3
|
55-64
|
2
|
6
|
1
|
9
|
64+
|
2
|
2
|
1
|
5
|
Total
|
14
|
12
|
6
|
32
|
Source : Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°2 nous donne les informations sur l'âge
des clients et leurs expériences dans les activités
exercées, parmi les 32 personnes enquêtées ,14 soit 43,75%
ont une expérience inférieure à 3 ans dont 5 soit
15,625%.sont de la catégorie d'âge 15-24 ,12 soit 37,5% ont une
expérience de 4ans-6ans et 6soit18, 75% ont une expérience de
plus de 6ans.
Tableau n°3 : Effectif des enquêtés selon le
chiffre d'affaire réalisé mensuellement
Chiffre d' affaire
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
<100000
|
14
|
43.8
|
100001-500000
|
8
|
25.0
|
500001-900000
|
4
|
12.5
|
900001-1300000
|
3
|
9.4
|
>1300000
|
3
|
9.4
|
Total
|
32
|
100
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°3 nous renseigne sur les chiffres d'affaires des
clients grossistes et détaillants, Parmi les 32 enquêtés,
14 clients soit 43.8% réalisent un chiffre d'affaire moins de 100000 fr,
8 clients soit 25% réalisent un chiffre d'affaire comprise entre 100001
et 500000 fr, 4 clients soit 12,5% réalisent un chiffre d'affaire
comprise entre 500001 et 900000fr, 3 clients soit 9,375% réalisent un
chiffre d'affaire comprise entre 900001fr et 1300000 fr tandis que les autres
3 clients soit 9,375% réalisent un chiffre d'affaire supérieur
à 1300000 fr.
Tableau n°4 : Effectif des enquêtés selon le
revenue mensuel
Revenue mensuel
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
<50000
|
2
|
6.3
|
50001-100000
|
6
|
18.8
|
100001-150000
|
8
|
25.0
|
>150000
|
16
|
50.0
|
Total
|
32
|
100.0
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Il ressort du tableau n°4 que la moitie de nos
enquêtés 16 clients soit 50 % ont un revenu mensuel
supérieur à 150000 fr, 8 clients qui représente 25%
encaisse un revenu mensuel comprise entre 100001 et 150000 fr, 6 clients
représentant 18,8% des enquêtés encaissent un revenu
mensuel comprise entre 50000 et 100000 fr. tandis que les 2 restant qui
représentent 6,3% encaissent un revenu mensuel inférieur
à 50000 fr.
Tableau n°5 : Effectif des enquêtés selon
l'expérience et la connaissance de la COVIBAR.
Connaissance de la Covibar
|
Experience
|
Total
|
<3
|
4-6
|
>6
|
|
<5ans
|
5
|
6
|
3
|
14
|
5 - 9
|
9
|
6
|
3
|
18
|
Total
|
14
|
12
|
6
|
32
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°5 nous donne la relation entre la connaissance de
la COVIBAR et l'expérience des clients de travailler avec la COVIBAR,
parmi les 14clients soit 43,75% qui ont pris la connaissance de la COVIBAR dans
la période de moins de 5ans, les 5 soit 15,625% ont une durée de
moins de 3ans en travaillant avec la COVIBAR, les 6 soit 18,75% ont
travaillé avec la COVIBAR dans la période comprise entre 4ans et
6ans, tan disque les 3 soit 9,375% ont travaillé avec la COVIBAR dans la
période supérieur à 6ans.Les 18clients soit 56,25% ont
connu la COVIBAR dans la période comprise entre 5 et 9 ans dont 9 soit
28,125% ont travaillé avec la COVIBAR dans la période
inférieur à 3ans, 6clients soit 18,75% ont une
expérience de 4 à 6ans de travailler avec la COVIBAR et 3clients
restant soit 9,375% ont travaillé avec la COVIBAR dans la période
supérieur à 6ans.
Tableau n°6 : Effectif des enquêtés sur la
connaissance de la COVIBAR et moyen utilise
Avez-vous pris la connaissance de la COVIBAR ? si oui,
par quel moyen avez-vous connu cette société ?
|
REPONSES
|
Total
|
Oui
|
Non
|
message radio diffusé
|
22 (68.8)
|
10 (31.3%)
|
32(1OO %)
|
message télévisé
|
14(43.8)
|
18(56.3)
|
32(100%)
|
Affichage
|
0
|
32(100.0)
|
32(100%)
|
foires et expositions
|
5(15.6)
|
27(84.4)
|
32(100%)
|
Autocollant
|
26(81.3)
|
6(18.8)
|
32(100%)
|
Contact personnel
|
22(68.8)
|
10(31.3)
|
32(100%)
|
Amis
|
31(96.9)
|
1(3.1)
|
32(100%)
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°6, nous montre que tous nos enquêtés
sont au courant de l'existence de la Compagnie de Valorisation Industriel de
la Banane au Rwanda (COVIBAR) par n'importe quel moyen. Pour soutenir cela, ils
ont avancé la raison selon laquelle que virtuellement, c'est la
société elle-même qui distribuait ses produits
auprès des grossistes. Mais dès qu'un grossiste occupe un
créneau dans un endroit donné, la COVIBAR SARL se retire.
Quant à la question qui réponde à notre
souci principal de savoir les différents canaux par lesquels ces
clients ont pu connaître cette société.
D'après nos analyses, nous avons constaté que
les canaux par lesquels la société a été connue se
suivent de la manière suivante :la prise de connaissance par les amis
occupe la première place(96,9%),l'autocollant occupe la deuxième
place(81,3%),les messages radio diffusé et les contacts personnel occupe
la troisième place(68,8%) ,les messages télévisé
vient en quatrième lieu(43,8%) ,les foires et les expositions se
positionnent à la cinquième place(15,6%) tan disque les
affichages viennent à la dernière place parce qu'on les utilise
jamais.
Tableau n°7 : Effectif des enquêtés sur
l'élément motivant à acheter les produits COVIBAR
Quelle est la principale motivation qui vous pousse le plus
à acheter les produits de la COVIBAR SARL ?
|
Fréquences
|
Poucentages
|
la qualité de leurs services
|
10
|
31.3
|
les ventes promotionnelles
|
10
|
31.3
|
la quantité de leurs produits
|
10
|
31.3
|
Autres
|
2
|
6.3
|
Total
|
32
|
100.0
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Dans le souci de savoir l'élément plus motivant
aux clients de la COVIBAR d'acheter ces produits, les enquêtes nous ont
répondus qu'à concurrence de 31,3% ont motivé par la
qualité des services de la COVIBAR, ces ventes promotionnelles et la
quantité de leurs produits tan disque les 6,3% qui restent ont
motivé par d'autres motivations que la COVIBAR dispose comme services
après ventes et autres.
Tableau n°8 : Effectif des enquêtés sur la
qualité des produits COVIBAR
Comment jugez-vous la qualité des produits de la
COVIBAR par rapport aux produits similaires vendus par les
concurrents ?
|
Fréquences
|
Pourcents
|
Excellente
|
11
|
34.4
|
Bonne
|
14
|
43.8
|
Moyen
|
6
|
18.8
|
Mauvaise
|
1
|
3.1
|
Total
|
32
|
100.0
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°8 nous présente les informations concernant
la qualité des produits COVIBAR les interrogés nous ont
répondus dans la manière suivante : les 34,4% nous ont dis
que la qualité des produits COVIBAR est excellente, les 43,8% ont
affirmés que la qualité des produits COVIBAR est bonne, les 18,8%
disaient que la qualité des produits COVIBAR sont moyen et les 3,1%
disaient que les produits COVIBAR sont mauvaise en matière de la
qualité
Tableau n°9 : Effectif des enquêtés sur la
descente sur terrain de la COVIBAR.
Aimeriez-vous que les agents de la COVIBAR SARL vous
approchent de porte à porte pour vous communiquer ses produits ?
|
Fréquences
|
Pourcents
|
Oui
|
18
|
56.2
|
Non
|
14
|
43.8
|
Total
|
32
|
100.0
|
Source : Résultats de notre enquête 2008.
Parmi les 32 répondants, 18 personnes disaient oui et
14 disaient non. Donc ça veut dire que 56,2 % des répondants sont
pour cette approche et 43,8% sont contre cette approche. Ces résultats
nous montrent que si la COVIBAR SARL utilise cette méthode dans la ville
de Kigali, 56,2 % de la population urbaine seront intéressés.
Ils ont ajouté que la COVIBAR SARL ne le fait pas
mais que si une fois cette méthode était appliquée, ceci
leur permettrait d'avoir un contact efficace avec la COVIBAR SARL, que c'est
vraiment très intéressant pour eux, que ça serait vraiment
une très bonne idée.
Ces 43,8 % qui ont dit non , avançaient eux aussi que
la COVIBAR SARL ne le fait pas mais que c'est une méthode un peu
bizarre, que c'est une perte de temps, du gaspillage,...Mais si on essaie de
rencontrer la logique qui nous pousse à faire n'importe quel business,
nous trouvons qu'il n'y a pas une perte d'investir dans quelque chose qui peut
nous procurer des grands profits même si au commencement nous avons
dépensé de l'énergie et même des revenus.
Logiquement, tout bénéfice ou toute réussite ne vient pas
au hasard, c'est un fruit des grands efforts fournis.
Tableau n°10 : Effectif des enquêtés sur les
moyens qu'on a utilisé pour connaître les produits de la
COVIBAR.
Comment parvenez-vous à connaître les produits de
la COVIBAR ?
|
REPONSES
|
Total
|
Oui
|
Non
|
Par les amis
|
18(56, 2%)
|
14(43, 8%)
|
32(1OO %)
|
Par les hôtels
|
15(46.9%)
|
17(53.1%)
|
32(100%)
|
Par e-mails
|
8(25%)
|
24(75%)
|
32(100%)
|
Par la radio
|
17(53.1%)
|
15(46, 9%)
|
32(100%)
|
Par les téléphones
|
11(34, 4%)
|
21(65, 6%)
|
32(100%)
|
Par la télévision
|
13(40, 6%)
|
19(59, 4%)
|
32(100%)
|
Par les sms médias
|
4(12, 5%)
|
28(87, 5%)
|
32(100%)
|
Par les autres médias
|
3(9, 4%)
|
29(90, 6%)
|
32(100%)
|
Source: Résultat de notre enquête 2008.
Tableau n°10 nous montre les différents moyens qui
aident les gents à prendre connaissance des produits de la COVIBAR, ceux
qui ont prix la connaissance des produits de la COVIBAR grâce à
leurs amis sont 56,2%, ceux qui ont utilisé la radio sont 53,1%, en
troisième lieu il y a ceux qui ont connu les produits de la COVIBAR par
les hôtels sont 46,9%, les 40,6% ont utilisé la
télévision ,les 34,4% ont utilisé la communication
téléphonique , l'adresse e-mail a été
utilisé par 25% , les utilisateurs des sms médias
représentent 12,5% et en dernier lieu ,on trouve les 9,4 % qui utilisent
autres médias non mentionnés dans notre question pour
connaître les produits de la COVIBAR.
Tableau n°11 : Effectif des enquêtés sur le
prix des produits COVIBAR
Comment jugez-vous le prix des produits offerts par la
COVIBAR par rapport au prix des produits concurrents similaires ?
|
Fréquences
|
Pourcents
|
Moyen
|
14
|
43.8
|
Elevé
|
9
|
28.1
|
très élevé
|
9
|
28.1
|
Total
|
32
|
100.0
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°11 nous renseigne sur l'appréciation des
clients sur le prix des produits COVIBAR par rapport au prix des produits
concurrents similaires, sur les 32 clients répondants ,14 soit 43,8%
disaient que le prix des produits COVIBAR est moyen par rapport au prix des
produits concurrents similaires ,9soit 28,1% disaient que le prix des produits
COVIBAR est élevé par rapport au prix des produits concurrents
similaires et les 9 restant soit 28,1% disaient que le prix des produits
de la COVIBAR sont très élevé par rapport au prix des
produits concurrents similaires.
Tableau n°12 : Effectif des enquêtés sur
l'écoulement des produits des bananes
Prix des produits
|
Fréquences
|
Pourcent
|
Nyirangarama
|
11
|
34.4
|
Umutsama
|
2
|
6.3
|
Inkangagaza
|
2
|
6.3
|
Covibar
|
14
|
43.8
|
Autres
|
3
|
9.4
|
Total
|
32
|
100.0
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°12 nous indique comment les produits des
bananes s'écoulent en se referant aux prix des entreprises fabricants de
ces produits, pour 32 clients des produits des bananes, les 14 soit 43,8%
disaient que les produits de la COVIBAR s'écoulent facilement par
rapport aux autres, les 11 soit 34,4% mettent les produits NYIRANGARAMA en
deuxième position des produits qui s'écoulent facilement ,les 2
soit 6,3% voient que les produits UMUTSAMA et INKANGAZA viennent en
troisième place des produits des bananes qui s'écoulent
facilement et les 3 soit 9,4% voient qu'il y a d'autres produits des bananes
qui s'écoulent facilement.
Tableau n°13 : Effectif des enquêtés sur
l'avantage des prix des produits COVIBAR
Avez un avantages aux pratiqués par la
COVIBAR ?
|
Fréquences
|
Pourcents
|
Oui
|
18
|
56.2
|
Non
|
14
|
43,8
|
Total
|
32
|
100.0
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°13 nous présente l'avis des
répondants sur l'avantage des prix pratiqué par la COVIBAR,
parmi les 32clients enquêtes ,18soit 56,2% ont un avantage sur le prix
fixé par la COVIBAR tandisque les 14 soit 43,8% n'ont pas un avantage au
prix pratiqué par la COVIBAR. Pour la COVIBAR ce pourcentage des clients
qui n'ont pas l'avantage à son prix est très significatif, dans
les affaires, il faut faire tout possible pour réduire les coûts
comme par exemple le coût de production, le coût de transport et
autres dépenses, enfin d'être compétitif sur n'importe quel
marché.
Tableau n°16 : Effectif des enquêtés sur les
campagnes promotionnel de la COVIBAR
Vous arrive-t-il de bénéficier de quelques
campagnes promotionnelles organisées par la COVIBAR ?
|
promotional
|
Total
|
Distribution d'échantillons
|
Baisse temporaire des prix
|
Bons des reductions
|
oui
|
2
|
10
|
4
|
16
|
non
|
10
|
4
|
2
|
16
|
Total
|
12
|
14
|
6
|
32
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Le tableau n°16 montre l'effectif des clients grossistes et
détaillants qui bénéfices des avantages sur les prix
pratiquer par la COVIBAR selon l'usage du système promotionnel, Dans le
souci de vérifier si la promotion influence les prix des produits de la
COVIBAR SARL, nous avons fait recours au test de Khi carrée sous SPSS en
considérant Ho : La promotion n'influence pas les prix des produits
de la COVIBAR et H1 comme étant la promotion influence les prix des
produits de la COVIBAR. Le test nous donne les résultats suivants :
la valeur de Pearson est 8.571 avec le degré de liberté df= 2 et
p-value est p=0.014 qui est par ailleurs inférieur à 0.05.
Puisque p-value p< 5% alors nous rejetons Ho. Donc la promotion influence de
manière significative les prix des produits de la COVIBAR.
Tableau n°17 : Effectif des enquêtés sur la
réception des messages publicitaires
Parmi les moyens de communication suivante, lesquels
facilitent -ils de recevoir des messages publicitaires ?
|
REPONSES
|
Total
|
Oui
|
Non
|
La radio
|
29(90, 6%)
|
3(9, 4%)
|
32(1OO %)
|
La télévision
|
27(84, 4%)
|
5(15, 6%)
|
32(100%)
|
Les panneaux
|
0(0%)
|
32(100%)
|
32(100%)
|
La bouche à oreille
|
18(56.2%)
|
14(43, 8%)
|
32(100%)
|
Autres réponses
|
11(34, 4%)
|
21(65, 6%)
|
32(100%)
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°17 nous montre les différentes façon
de recevoir les messages publicitaires , pour les 32 enquêtes les
instruments se suivent de la manière suivante , la radio vient en
première position avec un pourcentage de 90,6%, la
télévision est à la deuxième place au niveau de
84,4% , ceux qui ont reçu les messages publicitaires par la bouche
à oreille représentent 56,2% et il y a 34,4% des enquêtes
qui recevant les messages publicitaires grâce à autres moyens de
communication mise en place par la COVIBAR, pour les panneaux nous avons vu que
la COVIBAR SARL a ignolé cette moyen de communication.
Tableau n°18 : Effectif des enquêtés sur
l'accessibilité des outils de communication
Parmi ces outils de communication, cochez ceux que vous
parvenez à utiliser (ceux qui sont à votre disposition
régulière)
|
REPONSES
|
Total
|
Oui
|
Non
|
Les téléphones mobiles
|
30(93, 8%)
|
2(6, 2%)
|
32(1OO %)
|
Les téléphones fixe
|
0(0%)
|
32(100%)
|
32(100%)
|
L'adresse e-mail
|
0(0%)
|
32(100%)
|
32(100%)
|
La télévision
|
27(84.4%)
|
5(15, 6%)
|
32(100%)
|
La radio
|
25(78, 1%)
|
7(21, 9%)
|
32(100%)
|
Le site web
|
2(6, 2%)
|
30(93,8)
|
32(100%)
|
Les journaux
|
26(81, 2%)
|
6(18, 8%)
|
32(100%)
|
Autres outils
|
9(28, 1%)
|
23(71, 9%)
|
32(100%)
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°18 nous présente l'accessibilité
des outils de communication que la COVIBAR dispose pour leurs clients, pour les
enquêtes les téléphones mobiles viennent en première
position à 93,8%,la télévision occupe la deuxième
place au niveau de 84,4% , les journaux viennent en troisième lieu au
pourcentage de 81,2%, la radio occupe la quatrième place à
78,1%,les autres outils sont utiles par la COVIBAR SARL à 28,1%,le site
web est utilisable dans la communication de la COVIBAR à 6,2% tandisque
l'adresse e-mail et les téléphones fixe n'occupent aucun place
dans la communication de la COVIBAR SARL .
Tableau n°19 : Effectif des enquêtés sur les
racunes du service marketing de la COVIBAR
Que reprochez- vous à l'organisation du service
marketing de la COVIBAR SARL?
|
Fréquences
|
Pourcent
|
Le mauvais accueil des clients
|
3
|
9.4
|
Le manqué de collaboration avec les clients
|
1
|
3.1
|
Les actions marketing insuffisantes
|
23
|
71.9
|
La lenteur dans les services
|
3
|
9.4
|
Autres
|
2
|
6.3
|
Total
|
32
|
100.0
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°19 nous donne l'éclaircissement des
clients sur les racunes dans l'organisation du service marketing au sein de la
COVIBAR SARL, pour les 32 clients enquêtes ,23soit 71,9% disaient que les
actions marketing de la COVIBAR sont insuffisantes, 3soit 9,4% reprochent
l'organisation du service marketing de la COVIBAR le mauvais accueil des
clients et la lenteur dans les services, les 2soit 6,2 % ont d'autres
reprochent envers le service marketing de la COVIBAR comme la non
qualité et autres tandisque le 1soit 3,1% reproche le service marketing
de la COVIBAR le manque de collaboration avec les clients.
Tableau n°20 :Effectif des enquêtés sur
l'efficacité du service marketing de la COVIBAR
Qu'appréciez- vous à l'organisation du service
marketing de la COVIBAR SARL?
|
REPONSES
|
TOTAL
|
OUI
|
NON
|
Le prix abordable
|
11(34,4%)
|
21(65,6%)
|
32(100%)
|
La communication impeccable
|
30(93, 8%)
|
2(6, 3%)
|
32(100%)
|
L'emplacement favorable
|
3(9, 4%)
|
29(90, 6%)
|
32(100%)
|
Les services rendus aux clients
|
22(68,8%)
|
9(28,2)
|
32(100%)
|
La qualité des produits
|
26(81,2%)
|
6(18,8%)
|
32(100%)
|
Le tout
|
2(6, 2%)
|
30(93, 8%)
|
32(100%)
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°20 : Effectif des enquêtés sur
l'appréciation de l'organisation du service marketing de la COVIBAR,
parmi les 32 clients enquêtes les 11soit 34,4% sont satisfaits sur le
prix fixe par la COVIBAR SARL alors que les 21soit 65,6% sont
mécontents, sur la communication de la COVIBAR 93,8% des enquêtes
soit 30clients disaient qu'elle est bonne (impeccable), sont seulement
2clients soit 6,3% qui voient que la communication de la COVIBAR est
insuffisante,concernant l'emplacement les 3clients soit 9,4% disaient que
l'emplacement des produits COVIBAR est favorable ,pour les 29clients soit 90,6%
affirmaient que l'emplacement des produits COVIBAR est défavorable, sur
la question de savoir l'avis des clients pour les services que la COVIBAR
rendus aux clients, les 22 enquêtes soit 68,8% ont apprécie les
services rendus par la COVIBAR, pour les 9clients soit 28,2% les services
rendus par la COVIBAR ne sont pas bonne, concernant la qualité des
produits COVIBAR les 26 enquêtes soit 81,2% voient que la qualité
des produits COVIBAR est incomparable ,les 6clients enquêtes 18,8% n'ont
pas apprécie la qualité des produits COVIBAR, nous avons voulu
connaître s'il y a des clients qui ont apprécie le tout dans
l'organisation du service marketing de la COVIBAR ,nous avons seulement
trouvé 2clients soit 6,2% qui sont pour de cette assertion alors que
les 30clients soit 93,8% sont contre de cette assertion.
Tableau n°21 : Effectif des enquêtés sur les
conseils des clients de la COVIBAR
Avez-vous un conseil à donner à la
société pour qu'elle puisse améliorer ses ventes et /
ou vos achats ?
|
REPONSES
|
TOTAL
|
OUI
|
NON
|
Revoir la / les prises
|
24(75%)
|
8(25%)
|
32(100%)
|
Adapter le prix selon les lieux et régions
|
23(71,9%)
|
9(28,1%)
|
32(100%)
|
Autres
|
7(21, 9%)
|
25(78, 1%)
|
32(100%)
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°21 résume quelques conseils des clients
de la Compagnie de Valorisation Industrielle de la Banane au Rwanda, les 75%
des enquêtes conseille à cette société de revoir et
de reprendre sa politique de marketing en fin de corriger les reproches de ses
clients ça sera un meilleur façon de récolter un volume
des ventes important , les 71,9% des clients enquêtes ,pour eux les
ventes des produits de la COVIBAR peuvent être améliorer à
travers la politique d'adapter le prix suivant les lieux et régions des
clients de cette entreprise de production des produits de provenance des
bananes ,il y a aussi 21,9% des enquêtes qui ont proposé la
Compagnie de Valorisation Industrielle de la Banane au Rwanda autres conseilles
comme la disponibilisation des matériels de conservation de ses produits
(exemples les congerateurs et les emballages), c'est à la Compagnie de
Valorisation Industrielle de la Banane au Rwanda alors d'analyser et de mettre
en exécution les conseilles de leurs clients pour être
compétitif sur le marché nationale pourquoi sur le marché
internationale.
4.2.2. Analyse des avis des consommateurs
Tableau n°22 : Avis des consommateurs
enquêtés sur l'âge et leurs activités
Ages
|
Activités exercées
|
Total
|
enseignement
|
Agriculture
|
élevage
|
technique
|
autres
|
15-24
|
6
|
9
|
0
|
0
|
0
|
15
|
25-34
|
6
|
4
|
6
|
3
|
0
|
19
|
35-44
|
5
|
5
|
4
|
0
|
4
|
18
|
45-54
|
2
|
5
|
5
|
4
|
3
|
19
|
55-64
|
0
|
2
|
0
|
2
|
0
|
4
|
65+
|
0
|
0
|
0
|
0
|
20
|
20
|
Total
|
19
|
25
|
15
|
9
|
27
|
95
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°22 nous aide à croise les intervalles
d'âges des consommateurs des produits de la Compagnie de Valorisation
Industrielle de la Banane au Rwanda ainsi que leurs activités
exercées, nous avons distribués nos questionnaires
d'enquêtes aux 96 consommateurs, 95 soit 99% ont répondus et ont
remis nos questionnaires,1soit 1% n'a pas remis le questionnaire, par les 95
nous trouvons 15consommateurs qui ont l'âges compris dans l'intervalle de
15 à 24ans dont 6 exercent la fonction d'enseignement et 9
agriculteurs, le deuxième groupe comprends 19consommateurs qui ont
l'intervalle d'âges de 25 à 34ans dont 6 enseignants, 4
agriculteurs, 6 éleveurs et 3 techniciens , en troisième lieu il
y a 18 consommateurs qui ont l'âges de 35 à 44 ans y compris 5
enseignants, 5 agriculteurs, 4 éleveurs et 4 autres qui exercent les
fonctions qui ne figure pas sur notre liste d'activités , dans les 19
qui suivent, nous avons 2 enseignants ,5 agriculteurs , 5 éleveurs , 4
techniciens et les 3 consommateurs exerçant autres activités qui
ne figurent pas sur notre liste des fonctions , ce groupe des consommateurs a
l'âge minimale de 45 et l'âge maximale 54., le groupe suivant est
de 4 consommateurs qui ont 55 d'âge inférieur et 64 d'âge
supérieur y figure 2 agriculteurs et 2 techniciens , en dernière
position il y a 20 consommateurs qui ont 65ans et plus ,qui exercent les
différentes fonctions qu'on ne trouve sur cette liste des
activités .
Tableau n°23 : Avis des consommateurs
enquêtés sur les partenaires des produits de provenance des
bananes.
Le Produit AKARUSHO est appartient à :
|
Fréquences
|
Pourcent
|
La COVIBAR SARL
|
7
|
7,4
|
NYIRANGARAMA
|
72
|
75,8
|
Total
|
79
|
83,2
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°23 nous présente comment les
consommateurs des produits de provenance des bananes sachent les
différencier et distinguer les entreprises qui les fabriquent, pour les
79 consommateurs enquêtes sur le produit AKARUSHO ,72 enquêtes soit
75,8% ont répondus correctement sur le propriétaire
(NYIRANGARAMA) de ce produit, les 7 soit 7,4% ont échoué à
cette question. Cette question nous montre combien l'entreprise NYIRANGARAMA a
fourni beaucoup d'effort pour la publicité de ce produit, pour les 16
consommateurs manquants soit 16,8% n'ont pas retourné nos questionnaires
d'enquêtes.
Tableau n°24 : Avis des consommateurs
enquêtés sur les partenaires des produits de provenance des
bananes.
Le Produit MBANZA est appartient à :
|
Fréquences
|
Pourcent
|
La COVIBAR SARL
|
75
|
79
|
NYIRANGARAMA
|
4
|
4,2
|
Total
|
79
|
83,2
|
Source: Résultats de notre enquête 2008
Tableau n°24 nous résume la connaissance des
consommateurs des produits des bananes sur le produit en soi et son
propriétaire, sur 79 consommateurs enquêtes sur le produit MBANZA
,75 soit 79% ont répondus correctement que ce produit est appartient
à la Compagnie de Valorisation Industrielle de la Banane au Rwanda et 4
soit 4,2% disaient que MBANZA est appartient à l'entreprise NYIRANGARAMA
alors que c'est faux , sur le produit MBANZA ,on peut féliciter la
COVIBAR SARL car elle a tout fait pour que ce produit soit connu par beaucoup
des consommateurs possible(79%) mais il faut attirer aussi les 4,2% ,les 16
consommateurs soit 16,8% n'ont pas remis nos questionnaires de recherche.
Tableau n°25 : Avis des consommateurs
enquêtés sur les partenaires des produits de provenance des
bananes.
Le Produit BEST WARAGI est appartient à :
|
Fréquences
|
Pourcent
|
La COVIBAR SARL
|
71
|
74,8
|
NYIRANGARAMA
|
8
|
8,4
|
Total
|
79
|
83,2
|
Source: Résultats de notre enquête 2008
Tableau n°25 nous montre que parmi 79 consommateurs
enquêtes ,71 soit 74,8% sont au courant que le BEST WARAGI est
fabriqué par la COVIBAR SARL ,c'est qui vraie tandis que 8 soit 8,4%
sont ignorant sur cette connaissance. Pour la Compagnie de Valorisation
Industrielle de la Banane a fait quelque chose dans la publicité de ce
produits mais elle a encore autres taches à accomplir dans cette
matière, à cette question les 16 soit 16,8% consommateurs n'ont
pas remis nos questionnaires.
Tableau n°26 : Avis des consommateurs
enquêtés sur l'origine des fabricants des produits issues des
bananes.
Quelle est la société qui fabrique TARAMA ?
|
Fréquences
|
Pourcent
|
La COVIBAR SARL
|
75
|
79
|
NYIRANGARAMA
|
4
|
4,2
|
Total
|
79
|
83,2
|
Source: Résultats de notre enquête 2008
Le taux d'absentantion étant de 16.8%, le tableau
n°26 nous montre que parmi 79 consommateurs enquêtés, 75 soit
79% connaissent le fabricant du produit TARAMA qui est la Compagnie de
Valorisation Industrielle de la Banane au Rwanda tandis que 4 soit 4,2% ont
une connaissance erronée dans cette matière. Il convient donc de
remarquer que la COVIBAR SARL a du travail à faire dans la
matière pour parvenir à éviter cette confusion dans les
mémoires de consommateurs.
Tableau n°27 : Avis des consommateurs
enquêtés sur les partenaires des produits de provenance des
bananes.
Le Produit INDAKAMIRWA est appartient à :
|
Fréquences
|
Pourcent
|
La COVIBAR SARL
|
71
|
74,8
|
NYIRANGARAMA
|
8
|
8,4
|
Total
|
79
|
83,2
|
Source: Résultats de notre enquête 2008
Tableau n°27 nous montre les réponses des
consommateurs sur la question de savoir s'ils ont quelques informations sur le
produit INDAKAMIRWA surtout sur son fabricant, pour les 95 consommateurs
enquêtes, les 71soit 74,8% ont répondus que c'est la COVIBAR SARL
qui fabrique ce produit, les 8 soit 8,4% ont donné la mauvaise
réponse en disant que l'INDAKAMIRWA est appartient à l'entreprise
NYIRANGARAMA, les 16 restants soit 16,8% n'ont pas remis nos questionnaires.
Tableau n°28 : Avis des consommateurs
enquêtés sur leurs boissons préfère.
Consommez-vous les vins d'origine bananes ?
|
Fréquences
|
Pourcent
|
Pourcent valide
|
Oui
|
54
|
56.8
|
58.1
|
Non
|
39
|
41.1
|
41.9
|
Total 1
|
93
|
97.9
|
100.0
|
Non répondants
|
2
|
2.1
|
Total 2
|
95
|
100.0
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°28 nous montre les réponses des
consommateurs enquêtes sur leurs boissons préfère, notre
souci sur cette question était de savoir, si nos enquêtes
consomment les vins d'origine banane, sur 93 répondants ,54 soit 58,1%
disaient qu'ils consomment les vins d'origine banane, 39 soit 41,9% ne
consomment jamais les vins d'origine banane, les 2 soit 2,1% n'ont pas voulu
répondre à notre questionnaire.
Tableau n°29 : Avis des consommateurs
enquêtés sur la classification des vins de banane.
Parmi les vins de produits à base de banane lequel a un
meilleur goût ? Mettez-le par ordre d'importance ?
|
Fréquences des positions
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
TARAMA
|
14
|
14
|
4
|
6
|
19
|
5
|
17
|
MBANZA
|
14
|
11
|
7
|
12
|
13
|
15
|
5
|
BEST WARAGI
|
3
|
6
|
30
|
17
|
16
|
3
|
4
|
UMUTSAMA
|
3
|
12
|
11
|
27
|
6
|
8
|
12
|
AKARUSHO
|
22
|
12
|
9
|
4
|
9
|
14
|
9
|
INKANGAZA
|
5
|
24
|
10
|
13
|
16
|
11
|
0
|
INDAKAMIRWA
|
18
|
5
|
6
|
13
|
9
|
10
|
18
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau no29 nous montre la classification des vins
de produits à base de banane établie par les consommateurs de ces
produits, d'après les consommateurs l'AKARUSHO occupe la première
position parmi les produits des bananes qui ont un meilleur goût,
l'INKANGAZA vient en deuxième lieu ,le BEST WARAGI est à la
troisième place, la quatrième place est occupe par le vin
UMUTSAMA , en cinquième lieu nous trouvons le produit TARAMA , à
la sixième place nous avons le produit MBANZA et en dernière
position nous avons le produit de la COVIBAR qu'on appelle INDAKAMIRWA, compte
tenu des avis des répondants on peut dire que les marques de la COVIBAR
ne sont pas compétitives car elles viennent en dernières
positions par rapport aux autres produits d'origine banane.
Tableau n°30 : Avis des consommateurs
enquêtés sur promotion
Avez-vous déjà bénéficié
d'un chapeau ?
|
Fréquences
|
Pourcents
|
Pourcents valide
|
De Covibar sarl
|
58
|
61
|
65
|
De Nyirangarama
|
31
|
33
|
35
|
Total
|
89
|
94
|
100.0
|
Non répondants
|
6
|
6
|
Total 2
|
95
|
100.0
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau no30 nous montre le nombre des
consommateurs qui ont bénéficié les chapeaux des
entreprises qui fabrique les produits d'origine banane, pour les 89
bénéficiaires de ces chapeaux, les 58 soit 65% ont reçu
des chapeaux grâce à la Compagnie de Valorisation Industrielle de
la Banane au Rwanda contre 31 soit 35% qui ont reçu les chapeaux de
NYIRANGARAMA, pour l'entreprise qui nous concerne qui est la COVIBAR
Tableau n°31: Avis des consommateurs enquêtés sur
promotion
Avez-vous déjà bénéficié
d'un calendrier?
|
Fréquences
|
Pourcents
|
Pourcents valide
|
De Covibar
|
47
|
49.5
|
50.0
|
De Nyirangarama
|
47
|
49.5
|
50.0
|
Total
|
94
|
98.9
|
100.0
|
Non répondants
|
1
|
1.1
|
Total
|
95
|
100.0
|
Source: Résultats de notre enquête 2008
Tableau n°31 nous montre comment les consommateurs
bénéficient des calendriers, parmi les 94
bénéficiaires, 47soit 50% ont bénéficié les
calendriers de la Compagnie de Valorisation Industrielle de la Banane au
Rwanda (COVIBAR) et les 47restants soit 50% utilisent les calendriers de
NYIRANGARAMA, pour la COVIBAR qui est notre cas d'étude le chemin est
encore long en matière de promotion car elle occupe seulement la
moitié.
Tableau n°32: Avis des consommateurs enquêtés sur
la préférence des produits de banane
Quels sont les produits qui vous attirez plus ?
|
Fréquences
|
Pourcents
|
Pourcents valide
|
De Covibar
|
30
|
31.6
|
51.7
|
De Nyirangarama
|
28
|
29.5
|
48.3
|
Total 1
|
58
|
61.1
|
100.0
|
Non répondants
|
37
|
38.9
|
Total 2
|
95
|
100.0
|
Source: Résultats de notre enquête 2008
Tableau no32 nous montre comment les
consommateurs ont préféré les produits d'origine banane,
pour 58répondants ,30 soit 51,7% ont dis que les produits de la COVIBAR
SARL viennent en leur première préférence des produits
d'origine banane, 28 soit 48,3% leur préférence est
orienté vers les produits de NYIRANGARAMA, le taux des non
répondants était 38,9%.
Tableau n°33: Avis des consommateurs enquêtés sur
leur motivation à la consommation des produits de la COVIBAR SARL.
Qu'est-ce qui vous attirez plus de consommer les produits de
la COVIBAR SARL ?
|
REPONSES
|
TOTAL
|
OUI
|
NON
|
La publicité
|
41 (43.2)
|
54(56,8%)
|
95(100%)
|
La prix
|
27(28, 4%)
|
68(71, 6%)
|
95(100%)
|
La qualité des produits
|
57(60%)
|
38(40%)
|
95(100%)
|
La promotion
|
62(65,3%)
|
33(34,7%)
|
95(100%)
|
La disponibilité des produits
|
57(60%)
|
38(40%)
|
95(100%)
|
Source: Résultats de notre enquête 2008.
Tableau n°33 nous donne la synthèse des
éléments qui incitent les consommateurs à consommer les
produits de la COVIBAR SARL, d'après les consommateurs enquêtes,
la publicité a motivé 41soit 43,2%, le prix a incité
27soit 28,4% ,57soit 60% ont été motivé par la
qualité des produits COVIBAR, la promotion a motivé 62 soit 65,3%
tan disque 57 soit 60% ont été motivé par la
disponibilité des produits de cette entreprise de production, pour la
COVIBAR SARL d'après les avis des consommateurs, il y a les racunes dans
la publicité ,sur prix, sur la qualité de leurs produits,dans la
promotion ainsi que dans la disponibilisation de leur produits, pour que cette
entreprise puisse améliorer sa rentabilité ,il faut essayer de
réviser l' application des variables du marketing - mix(
produit,prix,place et promotion) .
CHAPITRE 5 : CONCLUSION GENERALE ET
RECOMANDATION
Nous voici au terme de notre étude consacrée aux
« effets du marketing mix sur la rentabilité de la COVIBAR
SARL dans la ville de KIGALI 2003-2007 » qui se proposait
d'étudier les voies et les moyens que la COVIBAR Sarl peut utiliser pour
obtenir plus de rentabilité possible.
A l'introduction générale, nous nous sommes
posés toute une série de questions qui constituent notre
problématique, à savoir :
- le marketing mix contribue-t-elle d'une manière
efficace à la rentabilité de la COVIBAR ?
- quel type de marketing mix qui est meilleur pour la COVIBAR
? à 4p ou à 7p ?
C'est à partir de ces questions que nous avons
formulé nos hypothèses comme suit :
- l'absence d'une politique adéquate du
marketing mix à la COVIBAR influence négativement sa
rentabilité.
- marketing -mix à 4p et à 7p sont
meilleurs pour la COVIBAR.
Nous sommes convaincus neanmois qu'il existe des imperfections
et que l'on peut faire mieux ;
Il est indispensable d'enlever les défaillances
rencontrées dans les politiques et stratégies marketing-mix
pratiquées plus précisément en ce qui concerne la
disponibilisation des produits, la standardisation des prix sur toute
l'étendue du la territoire (le développement du réseau de
distribution ainsi que le rabattement des prix des produits en tenant compte
pouvoir d'achat des clients serait une bonne chose. Concernant le produit et la
promotion ; l'amélioration de la qualité des produits en se
referant surtout aux désirs du marché, non seulement au contenu
mais aussi au contenant avec l'utilisation des emballages à usage
unique.
Pour vérifier nos hypothèses, nous avons eu
recours à l'approche méthodologie sur les techniques et les
méthodes :
Les techniques sui nous ont été utiles dans la
collecte des données en rapport avec le sujet de recherche, sont :
la technique documentaire, d'interview libre et du questionnaire.
Quant aux méthodes, nous avons eu recours aux
méthodes structuro fonctionnelles, stéréo comparateur et
la méthode d'analyse statistique pour analyse et traiter les
données recueillies.
Analyse du résultant de notre enquête nous a
permis de vérifier et de confirmer nos hypothèses.
Dans le quatrième chapitre, nous avons tenu à
confirmer ou infirmer nos hypothèses. Il ressort de nos analyses, que
les hypothèses sont confirmées.
Concernant la première hypothèse, «
l'absence d'une politique adéquate du marketing mix à la COVIBAR
influence négativement sa rentabilité », Elle a
été vérifiée dans le quatrième chapitre.
Les indicateurs objectivement vérifiables qui nous ont
guide ont été :
L'organisation des services marketing-mix à la COVIBAR
Sarl et son rôle dans la réalisation d'objectif de
l'entreprise ;
Le planning des actions marketing-mix dans la COVIBAR Sarl.
Pour confirmer notre hypothèse, tout d'abord, nous sommes passes en
revue la théorie sur l'organisation des services marketing-mix, sur
l'application des stratégies marketing-mix dans cette entreprise ainsi
que leurs rendements en matière de chiffre d'affaire durant notre
période d'étude.
Nous avons aussi expliqué le rôle que joue le
marketing dans l'entreprise de production et de commercialisation des biens. Le
marketing est plus qu'une activité commerciale. C'est
l'élément clé dont dépendent le succès et
l'essor de l'entreprise privée. La coordination des efforts dans ce
domaine est essentielle à la mise en oeuvre des buts que poursuit
l'entreprise. Concevoir le marketing-mix sous cet angle implique qu'on
s'oriente vers le service du consommateur plutôt que vers la production.
Une telle conception face une certaine perspective à toute
l'équipe dirigeante d'une entreprise.
Ensuite, nous avons cherché à savoir comment
cette théorie est appliquée dans une entreprise rwandaise
« COVIBAR Sarl ». Avant de faire une analyse proprement
dite, sur les services marketing-mix de cette entreprise, nous avons tenu
à présenter l'entreprise en long et en large. Nous avons aussi
parlé de son histoire depuis sa privatisation, nous avons décrit
son organisation en général et plus particulièrement de
son service marketing faisant l'objet de notre étude.
Apres l'analyse proprement dite, nous avons constaté
que le manque d'une organisation bien tracée du marketing-mix dans
l'entreprise tend à la confondre à d'autres fonctions, comme la
vente par exemple ou à réduire son rôle dans l'entreprise.
Cela a connu comme conséquence de se confronter à des
difficultés pour le planning et la mise en oeuvre des stratégies
marketing-mix.
Quant à la deuxième hypothèse «
marketing -mix à 4p et à 7p sont meilleurs pour la COVIBAR Sarl
» l'analyse menée, nous a montré que la COVIBAR Sarl
pratique le marketing-mix à 4p.
Les indicateurs objectivement vérifiables qui nous ont
guidé sont les suivants :
La politique du prix, du produit, de distribution (place) et
de communication (promotion et publicité)
Les actions promotionnelles et publicitaires des produits de
la COVIBAR Sarl.
Ceci est confirmé par :
Sa politique de produit qui vise en permanence à offrir
sur le marche rwandais des boissons dotées d'une qualité reconnue
nationalement selon les normes de la COVIBAR Sarl pour satisfaire leurs
consommateurs.
Sa politique de prix qui consiste à assumer que le prix
de ses produits reste facilitateur et compétitif sur le marché
sauf que le chemin est encore long dans cette matière ;
Sa politique de distribution qui vise à la
disponibilité de ses besoins sur tous les points de vente dans la ville
de Kigali au même prix ;
Sa politique de communication surtout centre sur ses produits,
cette politique vise à l'augmentation du volume des ventes, pour y
arriver la COVIBAR Sarl se sert des techniques modernes de communication qui
sont traduites dans la publicité et dans la promotion des ventes.
Quant aux nouvelles perspectives de recherche, il est
important et intéressant de mener une étude plus approfondie en
répondant aux questions suivantes :
Quelle est la plus grande erreur des sociétés
qui ne saisissent pas la pleine signification du marketing-mix ?
Quel est l'impact du marketing-mix à 7p dans la
rentabilité de l'entreprise ?
* 1 KOTLER, P. et DUBOIS,
B. : Marketing Management, 11ème éd.,
Publi-Union, Paris, 2003.
* 2 EDGAR WOOLARD, P-DG de
Dupont in ALEXANDER HIAM-CHARLES SCHEWE,MBA Marketing les
concepts,Maxima,1994,p.21
* 3 YVES GERNARD, JEAN-CLAUDE
COLLI, DOMINIQUE LEWANDOWSKI, Dictionnaire économique et financier
,2ème éd., Ed du Seuil, 27 rue Jacob, Paris VI
ème, 1975, p 539
* 4 VERHULST, P.A.,
Comptabilité élémentaire, Ed. Centre de Recherches
Pédagogiques, Kinshasa, 1986, p.7
* 5 GESPACH, F. Et MELLOUL M.M
Economie des entreprises, Ed. Nathan, Paris, 1992, p.8
* 6 ROSIGNOL A. Et al.
Initiation Comptable, éd. Foucher, Paris, 1971, p. 6
* 7 Par nous même.
* 8 VEDRINE, M., Initiation au
marketing, éd. d'Organisation, Paris, 2003, p. 2. Voy. L'ouvrage
``Cheminement des produits du producteur a l'utilisateur'' publié en
1901. Il peut être considéré comme l'un des premiers livres
du marketing.
* 9 ALEXANDER HIAM-CHARLES
D.SCHEWE, Op.cit,p 21
* 10 PETER DRUCKER cité
par PHILIP KOTLER et BERNARD DUBOIS à la page qui vient avant la table
des matières (sans numéro).
* 11 MAC KENNA (R.),
«Marketing is everything» in HELFER J.P. et ORSONI J., Marketing,
8ème éd. , Librairie Vuibert, p. 6-7, 2003.
* 12 Idem
* 13 ALEXANDER HIAM-CHARLES D.
SCHEWE, Op.cit,p68
* 14 MAC KENNA (R.) Ø
Marketing is everything Ø in HEFER J.P et ORSONI J.; Marketing;
8ème éd, Librairie Vuibert, p. 54-55 ,2003.
* 15
WWW.Google.fr / lucdupond ca /
introduction au plan general
* 16 KELLY E.J, Marketing :
Stratégie et Fonction, Dunod, Paris, 1996p.38
* 17PHILIP KOTLER et BERNARD
DUBOIS, Marketing Management, Publi-union Ed, 9ème éd,
Paris, 1997, p663-666
* 18 PHILIP KOTLER et BERNARD
DUBOIS, Marketing Management, p663-666
* 19 Idem
* 20 DUBOIS P.-L., NICHOLSON
P., « le marketing direct », Encyclopédie du
management, Vuibert, 1992, voir aussi : DUBOIS P.-L. et JOLIBERT A.,
Le marketing, op. cit., p. 578 in JEAN-PIERRE HELTER, Marketing
8ème éd., p.325
* 21 L'ENTREPRISE, AVRIL,
2004,N 222, P68 et REVUE : MANAGEMENT, Mars 2007, N.140, p.34
* 22 KOTLER ET DUBOIS,
Marketing management, Publi-union, Ed, 9ème éd.,
Paris, 1997,p670
* 23 JEAN-PIERRE HELFER,
Marketing 8ème éd., p.327
* 24
www.Google.fr / lucdpond .com /
marketing general
* 25
www.Google.fr / lucdpond .com /
marketing general
* 26 KELLY E. J, Marketing
strategy et function, Dunod, Paris, 1996 p.46
* 27 BARTLETT, UE. II. Kotrlik,
J.W.; Higgins, Ch. C., Organizational Research Determing .....
* 5GRAWITZ .M, op cit.,
p.300
* 6 6GRAWIZT .M. op cit.,
p.302
* 4 GRAWIZT.M, op. Cit,
p.304
* 28 Source : COVIBAR, job
description du délégué commercial, 2003
* 29
Source : job description du sales promotions & events manager
|