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Mesure de l'efficacité technique des banques commerciales de la CEMAC (Communauté Economique et monitaire de l'Afrique Centrale )

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par Leonnel KWAYEP DIMOU
Institut sous- régional de statistique et d'économie appliquée Cameroun - Ingénieur d'application de la statistique 2007
  

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Chapitre 4 : ANALYSE ÉCONOMÉTRIQUE DES DÉTERMINANTS

DE L'EFFICACITÉ TECHNIQUE

Ce chapitre a pour but de mettre en exergue les variables explicatives des niveaux d'efficacité technique pure des banques commerciales de la CEMAC sur la période de l'étude à travers une analyse économétrique. Pour y parvenir, nous estimerons un modèle linéaire multiple ayant comme variable dépendante le score d'efficacité technique pure, et comme variables explicatives, certains ratios de gestion nous semblant pertinents. Ainsi, après l'estimation et l'interprétation des résultats du modèle (section 1), nous proposerons quelques solutions à mettre en oeuvre pour améliorer l'efficacité technique des banques commerciales dans la sous-région (section 2).

Section 1: PRÉSENTATION DU MODÈLE

1.1 Choix du modèle empirique

Il existe dans la littérature principalement deux méthodes de modélisation des déterminants de l'efficacité technique à savoir le modèle Tobit ou Logit et la régression linéaire utilisant les moindres carrés ordinaires (MCO). L'inconvénient d'un modèle Tobit dans l'estimation des déterminants de l'efficacité technique est qu'il requiert une hypothèse concernant l'interdépendance des scores les uns par rapport aux autres, condition qui n'est pas vérifiée.

Nous avons donc eu recours dans le cadre de cette étude à un modèle de régression linéaire en considérant comme variable dépendante les scores d'efficacité technique pure et comme variables explicatives potentielles, certains ratios de gestion des banques jugés pertinents dans l'explication des scores. Nous n'avons pas pris en compte dans un souci de simplification, la présence d'éventuels effets spécifiques individuels ou temporels dans l'explication des scores. En effet, notre objectif étant d'identifier les facteurs de la gestion bancaire qui déterminent les scores en un mois donné, nous avons travaillé en considérant une banque comme deux individus différents lorsqu'on passe d'un mois à l'autre. Ce qui veut dire que notre modèle a été estimé à partir de 1152 = 24×48 observations différentes de janvier 2001 à décembre 2004.

1.2 Spécification du modèle

Le modèle retenu dans le cadre de cette étude est un modèle linéaire multiple dont la forme est la suivante :

Yi = 31X1i + 32X2i + 33X3i +...+~kXki + ci , i = 1,2,...,1152

Ott Y est un vecteur de dimension 1152×1 représentant les scores mensuels d'efficacité technique pure des banques sur toute la période de l'étude.

X1i, X2i, X3i, ..., Xki représentent respectivement les k variables explicatives exogènes et potentielles des scores de la banque " i ".

Les variables explicatives utilisées dans l'estimation de ce modèle représentent quatre ratios de gestion bancaire à savoir :

v' Le ratio créances douteuses/ total crédits (CDTC) qui donne la proportion des créances douteuses dans le total des crédits octroyés par la banque. Les créances douteuses sont des crédits accordés par la banque, mais qui n'ont pas été remboursés par les bénéficiaires. La raison du non remboursement pouvant être l'insolvabilité, le refus délibéré de rembourser, etc ;

v' Le ratio fonds propres/ total crédits (FPTC) qui est utilisé par la COBAC pour limiter les risques pris par les banques ;

v' Le ratio fonds propres/ total actif (FPTA) qui détermine la proportion des ressources propres de la banque dans ses avoirs ;

v' Le ratio excédent de trésorerie/ total actif (EBTA) qui donne la proportion de l'excédent de liquidité dont dispose la banque dans ses avoirs.

La spécification du modèle empirique d'estimation des déterminants de l'efficacité technique est dont la suivante :

Yi = 30 + 31CDTCi + 32FPTCi + 33FPTAi + 34EBTAi + ~i , i = 1,2,...,1152

C'est ce modèle qui nous a permis de mettre en exergue les facteurs pouvant influencer la transformation des ressources bancaires en crédits. Afin de corriger une éventuelle autocorrélation des erreurs du modèle, nous avons introduit le terme AR (1) dans le modèle.

Les données utilisées pour l'estimation de ce modèle sont issues du secrétariat Général de la COBAC.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein