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Mesure de l'efficacité technique des banques commerciales de la CEMAC (Communauté Economique et monitaire de l'Afrique Centrale )

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par Leonnel KWAYEP DIMOU
Institut sous- régional de statistique et d'économie appliquée Cameroun - Ingénieur d'application de la statistique 2007
  

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Section 2 : ÉVOLUTION DU SYSTÈME BANCAIRE DE LA CEMAC

Nous aborderons dans cette section l'évolution du système bancaire de la CEMAC, de la crise des années 80 à la surliquidité systémique observée dans la sous région, en passant par la politique de libéralisation financière des années 90.

2.1 Crise et restructuration du système bancaire

Le système bancaire de la CEMAC a connu à la fin des années 80, une crise dont la manifestation la plus apparente a été la fermeture de nombreux établissements de crédits. Cette partie a pour but de présenter les causes de cette crise ainsi que les solutions adoptées pour y remédier.

2.1.1 Les causes de la crise

On peut regrouper les facteurs à l'origine de la crise en deux groupes : les facteurs externes et les facteurs internes.

a. Les facteurs externes

Ils sont liés à la conjoncture économique déprimée, à l'inefficacité du dispositif de surveillance bancaire et aux défaillances du système juridique.

La baisse des cours des matières premières dont dépendaient la plupart des économies de la sous région a créé un déficit au niveau du budget de l'Etat. Pour combler ce déficit, le trésor public fait appel au financement bancaire, accumulant ainsi la dette intérieure. L'Etat ne pouvant plus honorer ses engagements, porte atteinte à la liquidité bancaire, provoquant ainsi une réduction du niveau des dépôts privés. Les banques ne pouvant entrer en possession de la plupart de leurs créances, se retrouvent dans une situation d'illiquidité et sont incapables de faire face à leurs engagements vis-à-vis de la clientèle.

Par ailleurs, le dispositif de surveillance bancaire mis en place ne jouait pas véritablement son rôle, n'usant pas de son pouvoir de sanction pour remette sur les rails les banques en dérapage.

Sur le plan juridique,le système était peu favorable à l'activité bancaire, ce système étant incapable de sévir face à des débiteurs bénéficiant de protections politiques.

b. Les facteurs internes

Les facteurs internes étaient liés à une mauvaise gestion des établissements de crédits. Selon Mathis J. (1992), les erreurs de gestion sont de deux sortes à savoir la distribution de crédit à des entreprises non rentables et le gonflement excessif des frais généraux . En effet, les banques prenaient des énormes risques en octroyant des crédits sans étudier préalablement la

rentabilité des projets auxquels ils étaient destinés. De plus, le gonflement des frais de personnel par les organes dirigeants a eu des répercussions sur la rentabilité des banques, en réduisant leurs marges bénéficiaires.

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