É.3 CONCEPTIONS GENERALES
En réalité il existe un langage
économique, juridique, commercial et tant d'autre comme nous l'avons
annoncé bien avant.
L'économie de la langue signifie tout simplement une
organisation de la langue qui se propose à assurer aux êtres
humains une formation propice pour son épanouissement socioculturel,
l'acquisition du savoir scientifique et le développement du bien
être social.
Ce qu'au juste présuppose un
développement durable de la compétence de communication
langagière.
C'est pourquoi nous avons pensé à titrer notre
mémoire sur ce terme enfin de cerner les questions nécessaires
qui peuvent nous aider à fonder notre théorie pour un agencement
de l'éducation à partir de la langue ; notre attitude du
jour au jour exprime d'une façon logique une intention de communication
du point de vue verbal ou non verbal.
Cette façon d'exprimer notre langage
peut être réalisé à travers notre culture, notre
tradition et notre civilisation. Tous ces facteurs jouent un rôle
important sur notre intention de communication et la détermination de
notre personnalité.
Le tam-tam dans notre tradition africain est
un outil important de communication par lequel les hommes pouvaient communiquer
des situations liées à leur vie sociale. On pouvait annoncer une
fête, communiquer un cas de décès ou de mariage.
Le langage dans ce moment est non verbal,
mais à travers ce signe la personne ou ceux dont on adressait le message
comprenaient facilement de quoi il s'agissait ? Le message aussi pouvait
être transmis d'une façon orale de bouche par oreille ; dans
ce cas le langage était verbal.
Nous pensons que la définition
suivante correspond à notre attente, c'est ainsi que nous disions que
la langue ne pas seulement une combinaison de signes et un ensemble de signes
pour la communication d'une communauté linguistique.(Duku de
Tshiangolo,cours de sociolinguistique 2007)
C'est aussi un esprit qui exprime une intention, une
idée, une façon d'être : la joie, la
mélancolie, le développement, la bonté, la confiance en
soi ; c'est ainsi que dans l'anthropologie communicationnelle Dell
Hathaway Hymes (1927) dans sa perspective envisage le langage en acte verbal et
non verbal au coeur de l'analyse sociolinguistique. B. Juanals et J.M noyer
cite Hymnes en disant :
Cette «ethnographie de la
parole», qui est sur la même longueur d'onde avec William Labov
posa la centralité de la variation dans l'étude du langage et fit
de la pragmatique le présupposé de toutes les dimensions
linguistiques.
Alors que GUATARI dit, communauté
et individu sont en Co - détermination réciproque, dès
lors que sens et syntaxe de la langue ne se laissent pas définir
indépendamment des actes de la parole qu'elle présuppose
(DELENZE, GUATARI, 1981 : 81). (Idem.)
L'étude du langage, envisagé
comme comportement social et culturel, évolue d'une ethnographie de la
parole à une ethnographie de la communication. (Ibid.)
Des approches théoriques et
méthodologiques, s'appuyant sur des analyses de terrain ouvrent la voie
à une pragmatique et à une anthropologie communicationnelle. (Ibi
idem)
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