II) Utile? Vous avez dit utile...?
Ce qui serait utile, serait de vous
faire part uniquement des résultats de mes recherches, et de ce que
j'aurais mûri d'un temps de réflexion; vous délivrez des
informations que j'aurais sélectionnées, triées et
hiérarchisées ; vous épargnez mes déboires,
l'histoire de mon sujet, mes premiers jets ; et vous éviter d'avoir
à trier entre tout ce que j'aurais pu vous dire...
A) Le Web 2.0 en quelques mots.
La paternité du terme « Web 2.0 »
est attribuée à Dale Dougherty de la société
O'Reilly Media, qui l'a employé « pour designer
l'entrée de l'internet dans une nouvelle « ère
».
Nouvelle ère, car s'il « n'est qu'une
évolution technique du web », reposant sur l'idée qu'il
faut « exploiter de manière efficace la force de
l'intelligence collective », le web 2.0 est également
« un ensemble de principes et de pratiques » et une
« réalité technique, économique et
sociale »6(*) qui
a induit de grands bouleversements:
Il marque « le passage de
l'interactivité à l'interaction », le passage du
web-vitrine, au « [web-]plateforme d'échange entre [...]
utilisateurs, [...] services et [...]applications en ligne »,,
l'apparition d'un nouveau « modèle de communication» dits
« many to many » fondés sur des
« réseaux qui ne se basent plus sur l'échange
d'informations, mais sur le partage du savoir », et dans lequel tout
internaute peut librement et aisément diffuser de l`information.
Là où le web 1.0 reproduisait un modèle de communication
« one to many »7(*) commun aux médias
traditionnels.8(*)
Dans sa définition la plus connue, il « est le
réseau en tant que plateforme, enjambant tous les dispositifs
reliés [et ses] applications [...] sont celles qui tirent le meilleur
des avantages intrinsèques de cette
plateforme. » 9(*)
Ainsi, s`il a longtemps été associé aux
blogs qui ont connu un succès fracassant, il renvoie aujourd'hui
également aux wikis et aux réseaux sociaux.
« Le monde du web 2.0 », c'est enfin le
monde du «
nous, les
médias ».
Un monde, dans lequel les internautes ont repris
« à quelques personnes » « le pouvoir de
choisir ce qui est important ou non »...
Panorama des applications web 2.0 :
Les blogs sont des « carnet[s] de
notes », des journaux intimes sur le web. Organisés
chronologiquement, ils se construisent progressivement : leurs auteurs y
expriment, régulièrement ou de manière plus sporadique,
leurs « opinions », états d'esprit, idées
dans des « paragraphes appelés posts », que leurs
lecteurs sont invités à commenter.
Ceux-ci peuvent également être alertés de
chacune de leurs mises à jour grâce aux flux RSS (Really Simple
Syndication)
Autre innovation web 2.0, le RSS permet
d`« être alerté automatiquement des nouveaux documents
publiés sur un site ». Ces alertes pouvant être
filtrées et leurs délais de mise à jour
régulés.
Avec le flux RSS, « plus besoin d'aller chercher des
infos sur ses sites favoris, plus besoin de s'abonner à quantité
de newsletters » indiquait Arnaud Dumourier.
Les wikis sont « des sites web sociaux [dynamiques
et collaboratifs] qui reposent sur [les participations libres] de contributeurs
et, [dont tout visiteur] peut « modifier les
informations », et « développer [les]
pages ».
Les réseaux sociaux, encore qualifiés de
médias sociaux, sont quant à eux « des sites
communautaires contributifs » organisés autour de
« communautés d'individus reliés entre eux par des
origines, des centres d'intérêts, des besoins des points de vue...
proches ou similaires » et marqués par une grande
« capacité d'interaction [des individus] et [des]
information[s] ».
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* 6 Barbry Eric, Proust
Olivier, « Le Web 2.0 passe la barre des prétoires », Gazette
du Palais, n°291, 18 octobre.
* 7 Luc Quoniam et Arnaud
Lucien, « Du web 2.0 à l'intelligence compétitive
2.0 ».
* 8
(Télévision, radio, presse).
* 9
Tim O'Reilly, «
Qu'est-ce
que le web 2.0 ? », 30 septembre 2005.
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