2-A propos de la mesure officielle de la performance
lors de l&epreuve du 100 m
Le départ est décomposé en trois
étapes obligatoires (figure12) énoncées dans la
règle 162 de l'IAAF et ordonnées par le Starter11,
comme suit :
m À vos marques : l'athlète doit
s'approcher de la ligne de départ en gardant une position
complètement à l'intérieur du couloir qui lui a
été attribuée et derrière la ligne de
départ. Les deux mains et au moins un genou doivent être en
contact avec le sol et les deux pieds en contact avec les blocs de
départ ;
m Prêt : l'athlète doit prendre
immédiatement sa position de départ tout en gardant le contact de
ses mains avec le sol et de ses pieds avec les plaques des blocs ;
§ Coup de pistolet ou signal d'un autre appareil
approuvé : l'athlète est autorisé à partir.
Figure 12 Les différentes phases du
départ (Vue de profil)
Après avoir pris sa position complète et finale
de départ, un athlète n'est autorisé à commencer
son mouvement de départ qu'après le coup de feu ou le signal d'un
appareil de départ homologué. Si de l'avis du Starter ou des
Starters de Rappel, un athlète ne respecte pas cette obligation, il sera
averti et son départ sera considéré « Faux ».
Cette règle a été appliquée pour
la première fois aux JO de Paris en 1924 afin de pénaliser les
athlètes qui anticipent le coup de pistolet de départ. La
réglementation actuelle des faux départs considère que
cette infraction est commise lorsque :
m un athlète n'observe pas l'obligation du
commandement « À vos marques » ou « Prêts »,
selon le cas, dans un délai raisonnable ;
m un athlète après le commandement «
À vos marques », dérange les autres participants à la
course en faisant du bruit ou de toute autre manière ;
11 Le Starter est l'un des juges de course qui a pour
mission d'ordonner les trois phases du départ
0 Lorsqu'un appareil de détection de faux
départs approuvé... détecte un faux
départ (c'est-à-dire lorsque le temps de
réaction est inférieur à 100/1000ème de
seconde)...
Jusqu'à 2003, la réglementation de l'IAAF
autorisait un seul faux départ par athlète. Depuis cette date, un
seul faux départ par course est autorisé. Au deuxième faux
départ, peu importe l'athlète qui le commet, il sera
éliminé. Cette règle est actuellement contestée.
À partir des JO de Stockholm (1912), la vitesse du
vent est prise en compte pour l'homologation des records. Elle est
mesurée à l'aide d'un anémomètre placé le
long de la piste (à 50 m de l'arrivée) pendant dix secondes
à partir de l'instant du signal de départ. Pour homologuer un
record, la vitesse du vent ne doit pas dépasser 2 m/s.
2.1- Le chronometrage manuel
Les performances sont évaluées en utilisant des
appareils de mesures actionnés manuellement ; les temps sont lus au
1/10ème de seconde supérieure. La règle 165.5
précise que le temps sera pris à partir du moment où
le chronométreur voit la flamme ou la fumée du pistolet ...
La performance du vainqueur de l'épreuve est prise par trois
chronométreurs officiels et un ou deux chronométreurs
supplémentaires. Le temps pris en compte est défini par la
règle 165.9 qui précise que si deux des trois
chronomètres officiels s'accordent et que le troisième
diffère ; le temps indiqué par les deux chronomètres
concordants sera le temps officiel. Si les trois chronomètres
diffèrent, le temps officiel sera celui qui est donné par le
chronomètre intermédiaire. Si seulement deux temps sont
disponibles et qu'ils diffèrent, le temps le plus long sera le temps
officiel.
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