IV-1-2-3: Ramonage hydraulique et mécanique des
canalisations
Les canalisations reçoivent les produits que les BE
n'ont pas pu retenir et les effluents provenant des usagers domestiques ou
industriels raccordent, les matières en suspension collectées
décantent partiellement en formant des dépôts qui diminuent
la débitante de la canalisation; Ils peuvent être
En partie remis en suspension par une augmentation des
débits due:
- À des événements pluvieux.
- À des chasses automatiques.
Néanmoins, les dépôts moyens
s'accroissent et le seul remède avant l'engorgement de certains
tronçons est de procéder à des opérations
périodique de ramonage hydraulique ou de ramonage mécanique du
réseau ou encore à des opérations ponctuelles en cas
d'engorgement local.
IV-1-2-3-1: Ramonage hydraulique:
Dans ces procédés. On utilise
principalement l'eau pour la reprise et le transport à l'aval des
dépôts, soit en créant artificiellement des survitesses
(chasses), soit par dilution et augmentation du débit grâce
à l'injection d'eau propre sous pression.
· les chasses mécaniques :
Pour les égouts visitables le principe de curage
consiste à réaliser une retenue d'eau en amont d'une vanne mobile
susceptible de se déplacer longitudinalement dans l'égout
à nettoyer.
La vanne a une forme semblable à la coupe transversale
de l'égout (partie inférieure limitée par une horizontale
située environ au niveau de la naissance de la voûte).
Cette vanne comporte à sa partie inférieur, au
niveau du radier de l'égout, une lumière obturable par une vanne
secondaire.
On ouvre alors la lumière qui constitue un ajustage de
section réglable par où s'échappe un jet d'eau tangent au
radier de l'égout, la vitesse de l'eau étant proportionnelle a la
racine carrée de la dénivelée entre les plans d'eau amont
et avale.
Les sédiments sont déplacés vers l'avale
à une distance variant de quelques centimètres à quelque
dizaines de mètres en fonction de la vitesse de l'eau d'une part, de la
granulométrie et de la densité des sédiments d'autre part
(effet de chasse).
L'lorsque le radier est propre devant l'appareil, on
débloque la vanne qui se déplacer alors sous l'effet de la
pression pour le caler à nouveau au contact des déblais et
l'opération peut recommencer, ce principe est utilisé dans les
grandes agglomérations, les appareils utiliser sont:
- Le Racle (Lyon), la mitrailleuse (Paris) ou Roulette (Val de
Marne) pour les égouts ovoïdes.
La vanne mobile est montée sur deux roues qui glissent sur
le radier.
- le wagon-vanne pour égout à banquette dont la
largeur de cunette varie de 0.70 à 1.20 m.
Le wagon circule sur les banquettes protégées par
des cornières métalliques.
- Le bateau- vanne pour des égouts à banquette
présentent une largeur de cunette variant de 1.50 à 4.00 m il
s'agit d'un bateau qui est fixé à chaque arrête aux parois
de l'égout.
* La chasse d'eau (manuelle) (pour les
égouts non visitables).
Une retenue d'eau est réalisée en amont par
obstruction de la canalisation par le batardeau ou ballon obturateur.
L'ouverture rapide de ce barrage crée en aval une chasse qui
entraîne une grande partie des dépôts existants, ce
procédé ancien très simple présent cependant un
certain nombre d'inconvénients.
- Mise en charge du réseau se répercutant sur les
branchements particuliers.
- Dépôt dans la partie amont pendant la retenue.
* Les systèmes de chasses automatiques
En tête du réseau, un
réservoir de 300 à 600 litres se vide automatiquement et
périodiquement selon une fréquence à déterminer.
Outre le problème du bruit de remplissage qui peut être
perceptible la nuit par les riverains, ce procédé peut
entraîner des consommations d'eau très élevées et
donc un coût d'exploitation en conséquence.
* principe de curage par boule
* La boule flottante
Elle est utilisée principalement pour le courage de
siphons et quelquefois pour de grands émissaires non visitables et
constamment en charge.
Une boule en bois dur, pour les faibles diamètres ou en
éléments de plastique démontables pour les égouts
visitables, d'un diamètre légèrement inférieur au
diamètre de la canalisation à curer est introduite par un ouvrage
spécial. Cette boule, flottant, suit la génératrice
supérieure du tuyau et se met en rotation du fait de la poussée
amont et de la pression de l'eau sous la boule. Le courant d'eau, ainsi
crée, entraîne les dépôts gênant l'avancement
de la boule jusqu'à l'ouvrage de sortie qui permettra de la
récupérer et d'éliminer les matières
entraînées.
Il n'est pas recommandé d'utiliser cette méthode
si l'ouvrage ne peut pas être by passée ou s'il n'est pas muni de
déversoirs d'orage.
* La boule roulante
Elle correspond davantage à un procédé
d'entretien préventif elle active l'auto curage de collecteur (pour des
diamètres de 1,3 à1, 8m).la boule a un diamètre de l'ordre
de50cm et comporte des bourrelets en forme des .lâchage quotidien d'une
boule dans les collecteurs qui, entraînée par le courant, remet en
suppression et entraîne les dépôts.
Les véhicules de ramonage hydraulique
Le ramonage hydraulique est pratiqué surtout pour les
conduites inférieuresà600 millimètre
L'intervention de ramonage fait appel à une
hydro-ramoneuse généralement combinée avec
Une aspiratrice, dont les caractéristiques techniques sont
décrites dans l'annexe
La principale action de l'hydro- ramoneuse est la projection
d'eau à forte pression qui ramène les matières vers le
regard d'intervention ou elles seront aspirées. cette projection sert
également à décoller les matières qui se seraient
déposées sur la voûte des canalisations circulaires.
Ces opérations de ramonage hydraulique doivent
être menées avec précaution car certains
Réseaux anciens ne supportent pas les fortes pressions
auxquelles ils peuvent être soumis.
Les joints de mortier se désagrégent facilement ce
qui provoque des infiltrations et parfois des excavations.
* Les véhicules de ramonage
hydraulique
Le ramonage hydraulique est pratiqué surtout pour les
conduites inférieures à 600 millimètres, l'intervention de
ramonage fait appel à une hydro-ramoneuse généralement
combinée avec une aspiratrice, dont les caractéristiques
techniques, la principale action de l'hydro-ramoneuse est la projection d'eau
à forte pression qui ramène les matières vers le regard
d'intervention ou elles seront aspirées sur la voûte des
canalisation circulaire, Ces opération de ramonage hydraulique doivent
être menées avec précaution car certains réseaux
ancien ne supportent pas les fortes pressions auxquelles ils peuvent être
soumis. Les jointes de mortier se désagrègent facilement ce qui
provoque des infiltrations et parfois des excavations.
IV-1-2-3-2: ramonage mécanique des
collecteurs.
On signalera d'abord des procédés anciens encore
employés qui utilisent un ramonage mécanique sur des tuyaux de
petits diamètres:
* Le curage manuel par tringlage
Des joncs flexibles d'une longueur d'un à trois
mètres chacun se fixent les uns au bout des autre pour atteindre
à partir d'un regard de point d'obstruction à dégager. A
l'extrémité, un certain nombre d'outils peuvent être
fixé selon le type d'obstacle à dégager (racines,
radicelles, gros cailloux, graisses etc.).
Une mécanisation de ce procédé a
été réaliser : un moteur entraîne un flexible
en rotation ; ce flexible pouvant être équipé à
son extrémité des mêmes outils que ci-dessus, est introduit
dans le réseau par un regard et s'avance en rotation, assurant le
dégagement de la canalisation ce système complète les
moyens hydrauliques utilisés beaucoup plus couramment pour le
débouchage des branchements particuliers.
* Le curage par treuils motorisés
Un godet est tracté dans la canalisation entre deux
regards par des treuils installés sur ces regards. Le câblage est
mis en place par l'intermédiaire d'une corde flottante.
Ce procédé peut être utilisé pour
les diamètres supérieurs à 700 mm, lorsque les
procédés hydrodynamiques deviennent inefficaces et que le
réseau est particulièrement ensablé. Les godets sont alors
remplacés par des lames (scrapers) dont le profil s'adapte au radier
collecteur.
En effet, pour les tuyaux supérieurs à 600mm le
ramonage hydraulique des canalisations est abandonné au profit du
ramonage mécanique car les opérations seraient de plus en plus
longues et même impossibles, et provoqueraient un véritable
gaspillage de l'eau potable utilisée dans cette technique.
On utilise alors des procédés mécaniques
dont l'objet sont de faciliter au mieux les conditions de travail:
- Réduction de la pénibilité du travail
manuel.
- Limitation des temps passés dans les regards.
* Moyens d'intervention
Les moyens d'intervention doivent être adaptés
à l'importance du travail qui est elle-même essentiellement
liée à la section de l'ouvrage à ramoner.
Par ordre croissant, les appareils suivants seront
utilisés:
- Treuil tracté unique avec poulie de retours
exerçant une force de deux tonnes.
- Jeu de 2 treuils tractés de traction et de retour
exerçant des forces respectives de 5.5 tonnes et de 3.5 tonnes.
- Treuil à cabestan sur un camion exerçant une
force de 5 tonnes et de 2tonnes par le treuil de retour tracté.
- Aspiratrice classique ou de grande profondeur pour extraction
de matières molles et sable dilués.
Aspirateur d'extraction des sables.
- Extracteur moto mobile des sables et des blocs divers.
* Mode opératoire:
Les treuils se placent au-dessus des regards d'exploitation, le
treuil de traction se situant sur le regard aval, vers lequel seront
ramenées les matières au cours du ramonage.
Entre les regards, un filin est lancé à l'aide
d'une ramoneuse hydraulique équipée d'une buse semi flottante. Le
filin sert à ramener le câble de traction qui doit trier l'un des
outils de ramonage - le câble circulaire sur des
« poulies » ou des « diabolos »
-l'outil de ramonage est choisi selon les critères suivant :
- Forme de l'ouvrage et section.
- Etat de l'ouvrage.
- Etat de quantité de la matière
décantée.
La matière ramonée est extraite à l'aide de
l'un des engins d'aspiration ou d'extraction, au fur et à mesure qu'elle
arrive dans le regard d'exploitation aval, où une cuvette de
décantation la retient. En l'absence de cuvette, il peut être
judicieux de poser un batardeau provisoire, pour éviter que les
matières ramonées, dans le premier tronçon, ne s'engagent
dans le suivant:
Deux précautions importantes doivent être prises:
- Surveillance de l'effort de traction du câble, qui peut
s'accroître à la suite d'un accrochage de la paroi par l'outil de
ramonage.
- Contrôle de la quantité de matière. Pour
coordonner la capacité d'extension.
* Programmes d'intervention
D'utilisation longue et onéreuse, le matériel de
ramonage mécanique doit être utilisé de façon:
- Ponctuelle; donc exceptionnelle, sur des
tronçons de collecteurs dont l'obstruction accidentelle est fortuite
cette innovation prend évidement un caractère prioritaire et
limité, prolongée, sur des tronçons de collecteurs qui se
sont engorgés à la suite d'un orage.
- Systématique, quoique
périodique, sur toutes les parties du réseau ou les
matières régulièrement décantent et diminuent la
débitante des tronçons. De les programmes tiennent compte des
résultats du contrôle visualisant l'état
général de l'engorgement du réseau. Ce document fournit
les renseignements nécessaires à la préparation du travail
de ramonage hydraulique ou mécanique.
* Autres techniques
**Broyeur sielwolf :
- Technique issue des méthodes de dragages en
rivière.
- Broyage des dépôts et reprise par pompe à
boues pour refoulement en surface vers une unité de décantation
sur remorque.
** Procédé CIRCE :
Extraction par vis d'Archimède engavée par un
godet rétro, essorage et ensachage des sables, les sacs étant
convoyés par un rail fixé sur la voûte du collecteur, en
surface, déchargement des sacs dans camions et évacuation en
décharge.
|