Chapitre: IV
GESTION ET EXPLOITATION DU RESEAU.
* Introduction
Après réception définitive par l'exploitant
(Office national de l'assainissement) du réseau
réalisé; il se devra de réaliser les trois fonctions
afférentes à son mandât de gestionnaire:
- L'entretien des installations.
- L'exploitation du réseau des stations de pompage et
d'épuration.
- La gestion des services d'assainissement dans leurs
ensembles.
IV-1: l'entretien des installations :
Un réseau d'assainissement doit être assuré
d'un entretien continu et périodique, faute de quoi, le réseau
sera défectueux ce qui engendrera des coûts supplémentaires
de réfection et ou de réhabilitation.
IV-1-1: la surveillance:
L'entretien consiste tout d'abord en la surveillance du
réseau. Cette surveillance permet de déterminer l'état du
réseau (formation de dépôts, état des joints,
conduites et branchements particuliers).
Les méthodes utilisées pour la surveillance du
réseau étant actuellement basées sur l'aspect humain;
elles resteront de fait approximatives pour des ouvrages non visitables. Mais
l'introduction de nouvelles techniques (la télésurveillance) va
permettre un gain de temps et d'argent est une plus grande efficacité
dans le travail.
Vu leur manque d'efficacité, leur rendement faible et leur
coût élevé. On se dirige maintenant vers des
méthodes modernes plus automatisées et
mécanisées.
IV-1-2: Méthodes d'entretiens du réseau:
- Selon la taille de l'agglomération (d'où
linéaire des conduites) on distingue deux catégories de
méthodes.
IV-1-2-1: Méthodes traditionnelles:
Un réseau doit être curé et nettoyé
les deux ou trois ans (cela ne comprend pas les nombreuses interventions sur
les points singuliers après les orages). Plusieurs méthodes sont
utilisées qui peuvent s'inscrire dans ce qui suit :
IV-1-2-2: Curage des bouches d'égout (BE) et des
regards de visite à décantation
La BE classique est construite avec une cuvette de
décantation qui retient
Une grande partie des matières denses
entraînées par les ruissellements sur la chaussée ou dans
les caniveaux. Il faut donc la vider régulièrement ou, pour les
autres types d'ouvrages, la désengorger.
IV-1-2-2-1: Moyen d'intervention
Le curage des BE est généralement
exécuté par une aspiratrice dont l'utilisation est assurée
par un chauffeur et un agent de manutention qui procède aux
opérations de courage proprement dites.
Dans le cas des centres ville équipés de rues
étroites ou de voies piétonnes, des véhicules
spéciaux devront être utilisés.
IV-1-2-2-2: Processus
Il comprend des opérations simples:
- Ouverture du tempo à l'aide d'une à mine.
- Enlèvement des déchets volumineux avec la drague
et dépôt dans les bacs de récupération.
- Nettoyage des abords immédiats.
- Aspiration avec la perche des produits décantés
avec l'aspiratrice et envoi d'eau sous-pression, si les matières ont
séché.
- Fermeture du tampon.
IV-1-2-2-3: Opération annexes
L'équipe effectue les opérations
complémentaires suivantes:
- Enregistrement des opérations sur le micro portable de
relève ou le cahier de tournée.
- Modification du trajet à suivre si nécessaire
(nouveau sens de circulation).
- Examen de l'état des caniveau et avis, par
imprimé spéciale, aux services municipaux compétents pour
le nettoyage nécessaire.
- Contrôle de l'état de la maçonnerie de
l'ouvrage avec établissement d'un rapport.
- Vérification de l'engorgement des canalisations et de la
hauteur de la matière décantée.
- Signalement des bouches d'égout (BE) nouvelle qui
auraient pu être construite par d'autre service: voirie,
équipement ...
L'équipe de courage à une responsabilité
très important car le fonctionnement défectueux des BE engendre
des perturbation dans les canalisations et collecteurs, les opérations
annexes qu'elle effectue, au moment du curage, viennent compléter le
contrôle et contribuent au bon fonctionnement général de
réseau.
IV-1-2-2-4: Périodicité des travaux de
courage
La périodicité de courage est
fonction:
- De la capacité de rétention de la cuvette de
décantation.
- Du site où se trouve BE (marchés,
commerçants).
- De l'état de la voirie. Trottoirs engravés ou
pas.
- Du type de voie. Avec caniveaux ou sans, bordée ou non
d'arbres.
- De la nature du roulage et des transports des produits pouvant
se répondre sur la chaussée (sables, graviers, détritus de
bennes à ordures...)
Aussi la périodicité sera-t-elle variable et
pourra être de l'ordre de 2 mois à 1 an entre deux passages
successifs.
L'exploitant a intérêt à établir
des statistiques aussi précises que possible et déterminer les
fréquences utiles pour chaque secteur. De même il établira
un inventaire des points particulaire nécessitant une fréquence
plus grande, par exemple: toutes les semaines pour les marchés, tout les
mois pour les passages de cassis en siphon l'intersection des voies non
équipées de canalisation
|