2.3.3. Les pertes CFAR
La détection CFAR entraine des pertes dues au fait que
les statistiques sont incomplètement déterminées par
rapport à l'utilisation du détecteur à seuil fixe, qui est
basé sur une connaissance exacte du niveau et des statistiques du bruit
et des interférences. Donc les pertes CFAR sont introduites par le fait
que l'estimation du niveau d'interférence dans les cellules de
référence est sujette à l'erreur aléatoire, qui
varie inversement au nombre de cellules. Le fait que l'estimation est
basée sur un nombre fini d'échantillons, elle fluctuera donc,
autour de la vraie valeur.
La perte CFAR est définie alors, par l'augmentation du
rapport signal à bruit nécessaire pour atteindre une
probabilité de détection donnée, relativement au rapport
signal à bruit donnant la même probabilité de
détection pour une valeur estimée ne variant pas (optimale).
D'un autre côté, si le nombre de cellules est
augmenté pour réduire cette perte le circuit ne pourra pas
répondre aux changements rapides des interférences, permettant
ainsi une augmentation du taux de fausse alarme. Aussi, l'augmentation du
nombre de cellules de référence mène à
l'accroissement de la probabilité qu'une cible adjacente apparaisse dans
les cellules de références et distorde le seuil.
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