Conclusion
Les espèces médicinales détiennent un
avantage comparatif sur les autres cultures en vue de leur adaptation aux
conditions environnementales, de leur valeur nutritionnelle, de leur
résistance aux situations climatiques défavorables. De plus, leur
sauvegarde est importante pour la protection des identités locales, des
traditions culturelles et en même temps, à la valorisation de la
biodiversité.
C'est dans ce contexte que notre étude à
été initiée. Ainsi, l'objectif est de réaliser un
inventaire de la composition floristique et des plantes médicinales en
milieu forestier de la région de Djerma (parc national de Belezma), en
employant pour ceci la technique d'échantillonnage systématique
qui consiste à disposer les relevés de façon
régulière et équidistants le long de la surface total de
la zone d'étude. C'est la méthode qui décrit le mieux le
milieu en donnant des résultats chiffrés fiables.
Par le biais de cette étude, un total de 28 espèces
végétales réparties en 13 familles est inventorié
et parmi les types biologiques rencontrés, ce sont les
phanérophytes comprenant l'ensemble des plantes ligneuses de type arbres
et arbustes qui dominent.
Malgré, que cet inventaire est loin d'être exhaustif
vue la superficie étudié, le nombre d'espèces
d'intérêt médicinale et aromatique est de 17 espèces
soit un taux de 60,71 % par rapport au total des espèces
inventoriées. Ceci témoigne de la richesse de la zone de Djerma
en plantes médicinales et aromatiques. Par ailleurs, ces
dernières sont représentées par les types biologiques,
phanérophytes et chaméphytes avec un pourcentage presque
identique.
Le coefficient de Sorensen calculé montre une forte
affinité entre les relevés de la zone d'étude, sauf pour
le relevé de la placette 03 qui semble être la moins riche en
espèces.
Nous notons par ailleurs, que l'abondance dominance des
espèces montre que Pinushelpensus est la plante la plus
dominante et représente à elle seule plus de 50 % du recouvrement
dans dix (10 ) relevés floristiques. Par ailleurs, trois espèces
viennent en seconde classe avec un maximum de 25 % de recouvrement sont :
Rosmarinusoffficinalis, Globulariaalypum et ,Cistusmonspeliensis, le
reste des espèces présentent un faible recouvrement .
En comparant nos résultats avec ceux de
(HamchiAbdelhafid) in (Yazza et Aberkane 2010) sur la flore
médicinale du parc nationale de Belezma qui renferme 120 espèces,
il serait plus utile d'effectuer les relevés à travers toutes
les saisons de l'année et d'augmenter la superficie
d'étude pour aboutir à des résultats
meilleurs. Aussi, une étude sur les propriétés
thérapeutique sur chacune des espèces s'avèrent
indispensable.
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