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Exploitations agricoles familiales et projets d'agrocarburants de proximité au Sénégal: cas du projet Jatropha dans le département de Foundiougne

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par Amadiane DIALLO
Université catholique de Louvain - Master 2 en politique économique et sociale finalité développement/ politique et gestion de projets 2011
  

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3.3- Milieu humain

3.3.1- Démographie

La population de la communauté rurale est estimée à 28 922 habitants en 2009 (PLD, 2009). Avec une croissance annuelle de 3,8%.

La structure démographique montre que les jeunes et les femmes sont majoritairement représentés avec respectivement plus de 65% et près de 54,3 % de la population totale. Le rapport de masculinité homme-femme est de 0,86 soient 100 femmes pour 86 hommes.

Avec une superficie totale de 330 km2, la communauté rurale a une densité d'environ 88 habitants au km2.

La composition ethnique de la population se présente comme suit : les Wolofs sont majoritaires avec 60%, les Sérères représentent 20%, les Socés constituent 5%, les Peuls font 2%, les Mandingues, les Diolas et les Maures sont minoritaires et sont éparpillés dans toute la collectivité locale.

Les mouvements migratoires se manifestent à travers des flux internes et externes au pays. La communauté rurale n'échappe pas au phénomène de l'exode rural qui découle d'une répartition déséquilibrée des infrastructures socio-économiques et culturelles défavorisant les

campagnes. Ainsi, les populations rurales, principalement les jeunes, faute d'activités génératrices de revenus pendant la saison sèche, migrent à partir du mois de janvier vers Fatick et Dakar où ils mènent de petites activités pour soutenir les parents restés au village. Certains vont aussi à Toubacouta pour s'adonner aux activités maraîchères et touristiques. Le retour au bercail se fait généralement au début de l'hivernage, vers le mois de juin. (Ibid.). Une autre migration interne liée aux études concerne les jeunes élèves et étudiants qui partent souvent dès le mois d'octobre vers les grandes villes du pays pour y passer l'année scolaire et universitaire. Certains reviennent au terroir pendant leurs vacances à partir du mois Juillet. Cependant, de plus en plus, beaucoup d'entre eux prolongent leur séjour, voire ne retournent pas une fois les études terminées. Enfin, la transhumance est une autre forme de migration interne. En effet, l'extension des terres de culture due principalement aux gros exploitants agricoles a pour conséquence la raréfaction de zones de pâturage et de parcours du bétail dans la communauté rurale. Ainsi les éleveurs, dans le souci d'éviter d'éventuels conflits avec les agriculteurs, se déplacent avec leur troupeau à la recherche de pâturage dès le début de l'hivernage au mois juin. Ils reviennent habituellement à la fin de l'hivernage vers le mois de décembre.

La migration internationale concerne surtout les wolofs qui émigrent principalement vers l'Italie qui comptent environ 600 fils du terroir, les Etats-Unis avec environ une quarantaine de ressortissants et l'Afrique du sud pour une vingtaine de départs. (Ibid.).

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci