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Reconnaissance de visages par Analyse Discriminante Linéaire(LDA )( Télécharger le fichier original )par Amira Chiheb Université du 8 mai 45 de Guelma Algérie - Licence en informatique 2003 |
Chapitre 1Biométrie et Reconnaissance de visagesIntroduction: Dans les applications de control d'accès, la biométrie constitue une solution efficace, simple et surtout pas chère, qui assure de bonnes performances, et parmi toutes les technologies biométriques qui existent, la reconnaissance de visages est l'une des technologies les plus utilisées et les plus adaptées. I. La biométrie:I.1.Définition:La biométrie est la «reconnaissance automatique d'une personne en utilisant des traits distinctifs ». Une autre définition de la biométrie est « toutes caractéristiques physiques ou traits personnels automatiquement mesurables, robustes et distinctives qui peuvent être utilisés pour identifier un individu ou pour vérifier l'identité prétendue d'un individu » [10]. La biométrie offre beaucoup plus d'avantages que les méthodes existantes d'authentification personnelles telles que les clefs, les numéros d'identification (ID), les mots de passe et les cartes magnétiques. En effet elle fournit encore plus de sureté et de convenance ce qui engendre d'énormes avantages économiques et elle comble les grandes failles de sécurité des mots de passe, surtout les facilités actuelles d'accomplir des attaques et de faire du crackage [12]. I.2.Les systèmes biométriques:I.2.1. Définition:Un système de reconnaissance d'individus est un système biométrique qui permet l'identification d'une personne sur la base de caractères physiologiques ou de traits comportementaux automatiquement reconnaissables et vérifiables. On peut définir deux modes de fonctionnement d'un système biométrique[16] :
I.2.2. Architecture d'un systèmebiométrique :
Apprentissage Mesure de la Caractéristique Extraction Des paramètres Reconnaissance Comparaison et Décision Mesure de la Caractéristique Extraction Des paramètres ID Base de données Figure I-1 : Architecture d'un système biométrique [9] I.3. Types de systèmes biométriques :La multitude des caractères biométriques de l'être humain a donné naissance à plusieurs systèmes d'authentification, chacun repose sur un caractère morphologique ou comportemental, parmi ces systèmes il y a ceux qui ont prouvé leur fiabilité et leurs performances et d'autres qui sont toujours en cours d'évolution. I.3 .1. Les systèmes morphologiques:Ce type de systèmes est basé sur l'identification de traits physiques particuliers qui, pour toute personne, sont uniques et permanents. Cette catégorie regroupe la reconnaissance des empreintes digitales, de la forme de la main, de la forme du visage, de la rétine, de l'ADN et de l'iris de l'Sil. a- Les Empreintes digitales: Il s'agit d'une des premières biométries utilisées dans des machines d'authentification, La formation des empreintes dépend des conditions initiales du développement embryogénique, ce qui les rend uniques à chaque personne et même à chaque doigt.
Figure I-2: Image empreinte
Figure I-5 : la rétine
Figure I-6: caractéristique biométrique d'un visage I.3.2. Les systèmes comportementaux :Ce type de systèmes se base sur l'analyse de certains comportements d'une personne comme le tracé de sa signature, sa démarche et sa façon de taper sur un clavier.
touche et le temps où un doigt est dans les airs (entre les frappes), aussi, la suite de lettres et la reconnaissance de mots précis. c- Analyse de la démarche : On peut aussi modéliser la démarche d'une personne à travers plusieurs techniques, mais le problème c'est qu'on peut tromper ce système facilement. I.3.3. Les systèmes biologiques : Ce type de system se base sur l'analyse de l'odeur, lesang, la salive, l'urine,l'ADN, ...etc. I.4 : Comparaison entre les différents systèmes biométriques :Chaque technologie et procédé biométrique possède des avantages mais aussi des inconvénients, acceptables ou inacceptables suivant les applications. Ces technologies n'offrent pas les mêmes niveaux de sécurité ni les mêmes facilités d'emploi ou encore pas la même précision.
Tableau I.1 : Tableau comparatif des différentes techniques biométriques [14] II. Reconnaissance de visages:II.1.Pourquoi choisir le visage?La reconnaissance de visages est la technique la plus commune et populaire. Elle reste la plus acceptable puisqu'elle correspond à ce que les humains utilisent dans l'interaction visuelle ; et par rapport aux autres méthodes, la reconnaissance du visage s'avère plus avantageuse, d'une part c'est une méthode non intrusive, c'est-à-dire elle n'exige pas la coopération du sujet (en observant les individus à distance), et d'une autre part les capteurs utilisés sont peu coûteux. II.2.Processus de reconnaissance de visage:Tout processus de reconnaissance de visages doit prendre en considération plusieurs facteurs qui contribuent à la complexité de sa tâche, car le visage est une entité dynamique qui change constamment sous l'influence de plusieurs facteurs. Le schéma de reconnaissance est illustré par la figure suivante :
Codage Acquisition d'image par camera, webcam,&
Prétraitement Détection de la position de la tête, élimination du bruit&..
Décision
ApprentissageMémorisati Analyse Extraction des Figure I-7: processus de reconnaissance de visage [4] v' Dans le Monde physique, il y'a trois paramètres à considérer : l'éclairage, la variation de posture et l'échelle. La variation de l'un de ces trois paramètres peut conduire à une distance entre deux images dumêmeindividu, supérieurà celle séparant deux images de deux individus différents. [4] v' Le Codage consiste en l'acquisition d'image et sa diagonalisation, il comporte un risque de bruit et donne lieu à une représentation 2D(une image niveau de gris) pour un objet 3-D(le visage). [4] v' Dans le Prétraitement il faut éliminer le bruit par des techniques de traitement et de restauration d'images et procéder à une détection de visages, cette opération est très complexe, surtout dans le cas où l'image contient plusieurs images ou le cas de l'arrière-plan n'est pas neutre. Cette technique consiste à compenser les dégradations connues ou estimé et rétablir la qualité initiale de l'image.[4] v' Dans l'étape Analyse (extraction, indexation ou représentation), il faut extraire de l'image les informations qui seront sauvegardées en mémoire pourêtre utilisées plus tard dans la phase de décision. Ces informations doivent être discriminantes et non redondantes.[4] v' L'Apprentissage consiste à mémoriser les représentations calculées dans la phase analyse pour les individus connus. Généralement deux étapes d'analyse et d'apprentissage sont confondues et regroupées en une seule étape.[4] v' La Décision pour estimer la différence entre deux images, il faut introduire une mesure de similarité.[4] II.3. Les méthodes utilisées pour la reconnaissance de visage:Les méthodes de reconnaissance de visages peuvent être classées en deux grandes catégories : les méthodes locales et globales [8]. Quelques principales d'entre elles seront présentées dans ce qui suit. II.3.1. Les méthodes globales :Les méthodes globales basées sur des techniques d'analyse statistique bien connues. Dans ces méthodes, les images de visage (qui peuvent être vues comme des matrices de valeurs de pixels) sont utilisées comme entrée à l'algorithme de reconnaissance et sont généralement transformées en vecteurs, plus faciles à manipuler. L'avantage principal des méthodes globales est qu'elles sont relativement rapides à mettre en Suvre. En revanche, elles sont très sensibles aux variations d'éclairement, de pose et d'expression faciale. [1] [7]. Les principales méthodes existantes sont : v L'Analyse en Composante principale(ACP) : L'algorithme ACP appliqué au visage est né des travaux de MA. Türk et AP. Pentland au MIT Media Lab, en 1991 [1]. Il est aussi connu sous le nom de « Eigenfaces » car il utilise des vecteurs propres et des valeurs propres. Sa simplicité à mettre en Suvre contraste avec une forte sensibilité aux changements d'éclairement, de pose et d'expression faciale. v L'Algorithme LDA (Linear Discriminant Analysis): Appliqué aux images en 1997 par Belhumer et al Yale de la Yale University aux USA, aussi connu sous le nom de Fisherfaces[7]. Contrairement à l'ACP, il permet d'effectuer une véritable séparation de classes. v Les réseaux de neurones: Les réseaux de neurones sont des modèles de calcul qui date des années 40. C'est une technique inspirée des réseaux de neurones biologiques pour exécuter des tâches calculatoires. Elle a la particularité de s'adapter, d'apprendre, de généraliser pour classer les données en entrée [2]. v SVM (Machine à vecteurs de support): Le principe de cette méthode est de trouver le meilleur hyperplan séparant aux mieux les points dans un espace de grande dimension et qui minimise le taux d'erreur total de classification [6]. II.3.2. Les méthodes locales(Géométrique):Les méthodes locales consistent à appliquer des
transformations en des endroits spécifiques nez,...). Elles nécessitent donc une connaissance à priori sur les images. Ces méthodes sont plus difficiles à mettre en place mais sont plus robustes aux problèmes posés par les variations d'éclairement, de pose et d'expression faciale [8]. Les principales méthodes existantes sont : v EBGM (Elastic Bunch Graph Matching): L'algorithme EBGM est né des travaux de Wiskott et al ,1997 [13]. À partir d'une image de visage, on localise des points caractéristiques (coins des yeux, de la bouche, nez,...etc.). Cette localisation peut se faire manuellement ou automatiquement à l'aide d'un algorithme. v EingenFace modulaire : Cette méthode possède le même principe que les EigenFaces, mais appliquée à des parties précises du visage comme les yeux. Mais elle rencontre le problème de non précision lors de la localisation des points caractéristiques du visage avant l'application de la méthode. v Méthode de Markov caché: Les HMMs (Hidden Markov Models) sont appliqués à la reconnaissance du visage en considérant l'information du visage comme étant une séquence variable dans le temps. L'avantage des méthodes locales, est qu'elles prennent en compte la particularité du visage en tant que forme naturelle à reconnaître et un nombre réduit de paramètres en exploitant les résultats de la recherche en neuropsychologie et psychologie cognitive sur le système visuel humain. La difficulté éprouvée c'est quand il s'agit de prendre en considération plusieurs vues du visage ainsi que le manque de précision dans la phase « extraction » des points qui constitue leur inconvénient majeur. II.3.3. Les approches hybrides :Plusieurs techniques peuvent parfois s'appliquer afin de résoudre un problème dereconnaissance des formes. Chacune d'entre elles possède évidemment ses points forts et ses points faibles qui, dans la majorité des cas, dépendent des situations (pose, éclairage, expressions faciales,&etc.). Il est par ailleurs possible d'utiliser une combinaison de classificateurs basés sur des techniques variées dans le but d'unir les forces de chacun et ainsi pallier à leurs faiblesses. II.4. Performances d'un système de reconnaissances de visage :La performance d'un système biométrique peut se mesurer principalement à l'aide de trois critères : sa précision, son efficacité (vitesse d'exécution) et le volume de données qui doit être stocké pour chaque utilisateur et ces performances dépendent de plusieurs facteurs qui interviennent à plusieurs niveaux et qui peuvent limiter le degré de précision. Cependant, il serait judicieux de s'intéresser à ces facteurs avant de mesurer la performance d'un système de reconnaissance. Nous citons ici les principaux facteurs : -L'environnement au moment de l'acquisition. - Les différentes positions des capteurs. - La qualité des capteurs. - La mauvaise interaction entre l'utilisateur et les capteurs. II.4.1. Performance d'un système d'identification:Pour évaluer les performances d'un système d'identification, on calcule le taux de reconnaissance du système. v Taux de reconnaissance= nombre de décision correctes divisé par le nombre de décision totale. II.4.2. Performance d'un système de vérification:Pour évaluer les performances d'un système de vérification, on calcule le taux d'erreurdu système. v Taux d'erreur = nombre de décision erronées par le nombre de décision totale. Dans ce cas, deux types d'erreurs peuvent être commises : Soit l'individu est rejeté alors qu'il s'agit bien d'un utilisateur enregistré, c'est ce qu'on appelle le Faux Rejet « False rejection FR», soit l'individu est accepté alors qu'il s'agit d'un imposteur, on l'appelle Fausse Acceptation « False acceptance FA». La figure suivante montre en fait la courbe de ce type d'erreurs :
Figure I-8:Seuil de décision et taux d'erreurs Dans un système idéal FRR=FAR= 0, mais ce n'est pas le cas dans la pratique; quand FR augmente, FA diminue et vice versa. Par conséquent, il faut trouver un compromis entre les deux taux qui est la jonction des courbes, c'est-à-dire le point X où le couple (FAR, FRR) est minimal.
Figure I-9: Relation entre FAR et FRR Conclusion: La reconnaissance de visage est une technologie biométrique qui est très utilisé dans les applications de contrôle de frontières, dans la sécurité des établissements et des zones urbaines et dans l'identification des conducteurs. C'est une technique commune, populaire, simple et qui offre beaucoup d'avantages. Dans le chapitre suivant on présentera une méthode de reconnaissance globale qui est la LDA, cette méthode sera utilisée pour faire une reconnaissance sur une base de visage standard (Yale).
Dans ce chapitre : Introduction 1. Présentation
Conclusion Chapitre 2 :
Chapitre 2Analyse Discriminante Linéaire (LDA)Introduction: La LDA est une méthode d'analyse numérique qui permet de chercher la combinaison linéaire des variables qui représentent au mieux les données, elle est très utilisée dans le domaine de la reconnaissance des formes à savoir la reconnaissance de visage. Elle permet de maximiser l'éparpillement inter-classes (the between-class scatter) et de réduire l'éparpillement intraclasses (the within-class scatter). Dans ce chapitre nous détaillons la méthode LDA, nous commençons par une petite présentation, puis on définera cette méthode et on explique son fondement mathématique, on présentera la méthode LDA pour la reconnaissance de visage et on terminera par une conclusion. 1. Présentation:L'Analyse Discriminante Linéaire(LDA)est utilisée pour trouver la combinaison linéaire des caractéristiques qui séparent le mieux les classes d'objet ou d'événement. Les combinaisons résultantes peuvent être employées comme classificateur linéaire, ou généralement dans la réduction de caractéristiques avant la classification postérieure. LDA est étroitement lié à l'ACP, du fait que tous les deux recherchent les combinaisons linéaires des variables qui représentant au mieux les données. Elle essai explicitement de modeler la différence entre les classes de données contrairement à l'ACP qui ne tient pas compte des différences entre les classes. Chaque visage, qui se compose d'un grand nombre de pixel, est réduit à un plus petit ensemble de combinaisons linéaires avant la classification. Chacune des nouvelles dimensions est une combinaison linéaire des valeurs de pixel, qui forment un Template. Les combinaisons obtenues en utilisant LDA s'appellent les fisherfaces. [15]. LDA est technique qui cherche les directions qui sont efficaces pour la discrimination entre les données.
Figure II-1 :Projection par LDA avec séparation entre les classes LDA est plutôt connue pour sa maximisation de l'éparpillement d'inter- classe « the between class scatter » et sa réduction au minimum de l'éparpillement d'intra-classe « the within - class scatter », qui se manifeste par le regroupement des vecteurs de poids de la même classe( faible distance entre ces vecteurs), et la séparation des vecteurs de poids de classes différentes( grande distance entre ces vecteurs) [11] . 2. Linear Discriminant Analysis (LDA):La plupart des méthodes traditionnelles basées sur LDA, soufrent de l'inconvénient que leurs critères d'optimalité ne sont pas liés aux capacités de classification de la représentation obtenue des caractéristiques. D'ailleurs, leur exactitude de classification est affectée par le problème de la petite dimension de l'échantillon ~~ Small Sample Size qui est souvent rencontré en reconnaissance de visages. L'algorithme de DF-LDA ~~ DIRECT FRACTIONAL-LDA~~ traite ces deux imperfections d'une façon efficace et rentable, offrant des performances supérieures à celles des techniques de reconnaissance de visages classiques. 3. Fondement mathématique de la LDA :On considère un vecteur X représentant un ensemble de n données de dimension p (p variables), qu'on désire représenter sous une autre forme plus préparée pour la classification en utilisant la LDA. Posant : X = [X1 X2 . . . Xi . . . . . Xn]. Soit C le nombre de classe qui constitue Xtel que dans chaque classe i on a Ni individus et donc : Ni=n
Le principal problème que la LDA essaye de résoudre c'est la recherche de la meilleure matrice de projection W tel que J (critère de Fisher) soit maximal: ( ) = (II-1)
Avec la matrice de dispersion interclasse définie comme suit :
= ( ~ x)( ~ x) = Æ = Æ (II-2) et la matrice de dispersion intra classe définie comme suit : = ~ ( X ~ ) (X ~ ) (II-3) Et avec :
= x = [ , , & , , ] = ~ ~ X (II-4)
X= X = ~ N (II-5) On note S la matrice de dispersion totale alors on a : S= +. À partir de (II-1), on peut remarquer que la fonction J est invariante par rapport à la transformation W #177;W si #177; est une constante.
Donc, on peut toujours choisir #177; de tel sorte que : W = I
Et le problème devient une maximisation de la forme W sous la contrainte : W = I La recherche du maximum se fait par: L= W + » W ~ 1 (II-6) On déduit la relation : W= » W (II-7) Donc, la solution de maximisation du critère de Fisher est un problème de valeurs propres vecteurs propres généralisé [4]. 4. LDA pour la reconnaissance:L'algorithme de reconnaissance par LDA est découpé en deux phases, une pour le calcul des modèles des personnes qu'on appellera phase d'apprentissage du système et l'autre qui consiste à reconnaitre une personne teste par rapport aux modèles enregistrés qu'on appellera phase teste.
a- Apprentissage :
Avec I matrice d'identité et · paramètre de régularisation qui est égale a 104. 8- Projeter les données X suivant W : Y= X ; sachant que Y la matrice des modèles de personnes, contient les nouvelles images dans l'espace de Fisher. b- Test:
1- Une image teste se présente dans le système, on la transforme en un vecteur de taille (h*w, 1) qu'on note Test.
Les deux phases de l'algorithme sont bien présentées avec le schéma de la Figure II-2
Apprentissage Test comparaison Décision T_Fisher= Test Im1= ( ) Im2=( ) Test= ( ) Imn=( ) Test( ) Y= X ( Imn= ( ) Im1= ( ) Im2= ( ) = [ = = - ) = ( ? W=H (úI+ )- / / H= P=[ , ... ] X=[X1 Xn] Avec p=w*h = ( X= ? Em ] ) ) ( ) Figure II-2 :Processus de reconnaissance par LDA 5. Avantages et inconvénients de LDA :Parmi les avantages engendrés par une utilisation de la méthode LDA, nous citons les points suivants : v' LDA maximise l'éparpillement inter-classes. v' Réduit l'éparpillement intra-classes. v' La méthode de fisherfaces résout le problème de la robustesse face aux variations de pose, et d'expressions faciales. Malgré ces avantages, dans la littérature un ensemble de pointes négatives existe encore comme : v' Couteuse en temps de calcul. v' Couteuse en espace mémoire. v' Rend de mauvais résultats quand le nombre d'images d'apprentissage est grand. Conclusion: Nous avons vu que la LDA est une méthode de classification qui s'intéresse à séparer les classes, en observant les variations intra classes et les variations inter classes. Dans ce chapitre on a expliquées tous les points qui seront utile pour la compréhension de l'algorithme, pour une meilleur implémentation, en fait nous avons expliquées le fondement mathématique de la LDA ; et son utilisation pour la reconnaissance de visage avec exposition de quelques avantages et inconvénients de cette méthode.
Dans ce chapitre : Introduction I. Conception
I.3.Reconnaissace II. Réalisation II.1.Aspect materiel
II.4.1. Fenêtre d'accueil II.4.2. Fenêtre principale II.4.2. Fenêtre de reconnaissnce (phase de test) II.4.3. Exemple sur la base Yale II.5.Test et Evaluation II.6. Discussion des résultats Conclusion Chapitre 3 :
Chapitre 3Conception et implémentationIntroduction: Ce chapitre est consacré à la conception et réalisation de notre application. La première partie de ce chapitre est une présentation des détails ainsi que les approches théoriques utilisées dans le cadre de la conception de notre système de reconnaissance de visages à base de la LDA. Tandis que la seconde partie c'est l'implémentation de ce système et la présentation matériel et logiciel nécessaire à son fonctionnement. I. Conception:La structure générale du système de reconnaissance de visages comporte deux phases :
Voici le schéma général du système : Création de la base de données En
Choisir une personne Base d'apprentissage Base de test Reconnaissance Comparaison Application de l'algorithme de Fisher Base de donnés su système Figure III-1 : Architecture globale du système de reconnaissance de visage I.1. Création de la base de données :On a utilisé une seule base de visages et c'est la base Yale. Elle se compose de 165 images frontales en niveau de gris de 15 personnes, avec 11 images pour chacune. On trouve trois angles d'éclairage différents : gauche, centre et droit, et il existe des images avec lunette et sans lunettes. La base offre des images incluant différentes expressions faciales : normale, triste, heureux, somnolant, étonnant, et clignotement de l'Sil. Les limitations de cette base de données sont : le nombre limité de personnes, les positions exactes des sources d'éclairage ne sont pas indiquées, il n'y a aucune variation d'angle de pose et les facteurs environnementaux (tels que la présence de ou l'absence de la lumière ambiante) ne sont pas également décrits.[6] I.1.1. Base d'apprentissage :La base d'apprentissage est composée de 105 images de 15 individus différents, soit 7 images par individus dont les positions sont différentes par rapport à celle de la base de test.
Figure III-2 : Quelques exemples extraits de la base d'apprentissage Yale I.1.2. Base de test:La base de test est composée de 60 images de 15individus différents, soit 4 images par individus dans des positions différentes à celle de la base d'apprentissage.
Figure III-3 :Quelques exemples extraits de la base de test Yale. La création de la base de données est l'étape initiale qui permet d'introduire les images d'apprentissage, cela est assuré dans notre application par la fonction Acquisition. I.2. Application de l'algorithme de Fisher:L'utilisation de l'image construite n'est pas assez pratique pour l'identification, il est nécessaire d'avoir une représentation compacte. Pour cela on doit y avoir besoin d'appliquer les opérations de l'Algorithme de Fisher (la LDA), grâceà la fonction apprentissage qui fait appelle à la fonction Fisherface2. Les étapes suivantes ont été suivies pour l'implémentation de l'algorithme LDA :
I.3.Reconnaissance :
II. Réalisation :
II.1.Aspect matériel:
II.2. Outils de développement :
II.3. Différents fonctions de l'application :
II.4. Interface graphique:II.4.1. Fenêtre d'accueil :Voici la fenêtre d'accueil telle qu'elle apparait lors du lancement de l'application depuis MATLAB. C'est la fenêtre à partir de laquelle on démarre notre système, elle comporte deux boutons, le bouton suivant permettant de passer à la fenêtre principale d'apprentissage et de reconnaissance, et un bouton quitter permettant de quitter l'application, la figure suivante montre cette fenêtre :
1 2 Figure III-5: Fenêtre d'accueil de l'application 1 Permet d'entrer à la fenêtre principale. 2 Permet de quitter l'application II.4.2. fenêtre principale :
1 2 3 4 Figure III-6: fenêtre principale de l'application Page 33 5 En cliquant sur le Botton suivant de la fenêtre d'accueil une autre fenêtre s'ouvre : c'est la fenêtre principale de l'application 1 Permet d'afficher les 105 images d'apprentissages de la base Yale. 2 Permet de choisir une des phases. 3 Permet d'accéder à l'aide concernant l'application 4 Permet de quitter l'application. 5 Permet de revenir à l'accueil. Et cliquant sur le bouton phase deux radios bouton apparaissent, on choisissant la phase apprentissage on obtient la figure suivante :
1 2 3 4
II.4.3. fenêtre de reconnaissance (phase de test):En choisissant la phase reconnaissance, une autre fenêtre s'ouvre et on obtient la figure suivante :
1
II.4.4. Exemple sur la base Yale:Nous avons présentée dans ce qui suit deux exemples sur la base Yale, un exemple de test qui donne un résultat positif et un autre exemple qui donne de résultat négatif, le premier sera représenté par la Figure III-9, et le seconde par la Figure III-10
3 4 1 2
Figure III-10: Résultat d'un test négatif II.5.Test et Evaluation:Pour tester l'efficacité de notre système nous avons créé deux nouvelles bases de test et d'apprentissage à partir de la base Yale, cette création c'est une simple sélection de visages à partir de la base originale (Yale data base) : Ø La première base est composée de 105 images d'apprentissages et 60 pour le test et cela a conduit à des résultats qui sont illustrés dans le tableau suivant :
Tableau III-1 : Résultat obtenu sur la 1ere base de donnée Ø La deuxièmebase est composée de 20 images d'apprentissages et 10 pour le test, les résultats sont illustrés dans le tableau suivant :
Tableau III-2 : Résultat obtenu sur la2eme base de donnée II.6. Discussion des résultats :La méthode LDA que nous avons appliqué donne de bons résultats quand le nombre d'images d'apprentissages est limité (Tableau III-2), et donne de mauvais résultats lorsque le nombre d'images d'apprentissages augmente (Tableau III-1). Ce problème est souvent reconnu en littérature sous le nom SSS ( Small Sample Size). Conclusion: Dans ce chapitre, nous avons illustré l'architecture globale de notre système dereconnaissance de visages basé sur la LDA et les détails des fonctions qui le composent, ainsi que le langage qui assure son fonctionnement.Et à travers les tests obtenus on peut dire que la performance du système repose sur un critère, qui est le bon choix des images d'apprentissages. Conclusion Générale et perspectives Conclusion Générale et perspectivesVu la nécessité d'utiliser des applications de contrôle d'accès, la reconnaissance de visages a émergé comme un secteur actif de recherches, enjambant des disciplines telles que le traitement d'images, l'identification de modèle, et la vision par ordinateur. Dûà sa nature facile à utiliser, la reconnaissance de visages restera un outil puissant malgré l'existence d'autres méthodes biométriques de reconnaissance. Durant ses dernières années de nombreuses méthodes ont été proposé, dont plusieurs ont été appliqué avec succès. Lechoix d'une méthode doit être basé sur les conditions spécifiques de chaque application. Parmi toutes ces méthodes, l'algorithme LDA reste une des approches les plus fiables mais complexe. A travers les tests effectués, le fait d'avoir un nombre suffisant de données d'apprentissage conduit à une mauvaise classification. Actuellement, il y a une nouvelle tendance qui arrive et qui commence à susciter les efforts, c'est le multimodale, dans lequel on combine plusieurs technologies biométriques ou plusieurs algorithmes de reconnaissance pour essayer d'améliorer les performances. Bibliographie:
[3]: A.Jain, L.Hong, S.Pankanti, "Biometrics:prononsing frontiers for Emerging Identification Market", communication of the ACM, Fevrier 2000. P.91-98.
Webographie:
[14] : Club de la sécurité de l'information français www.clusif.asso.fr2003. [15]: "Linear discriminant analysis" document available at: http://en.wikipedia.org /wiki/linear _discriminant_analysis. [16]: Site biometrique http://www.biometrie-onligne.net.
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