Suivi informatisé du cursus scolaire des élèves en RDC: cas de l'Institut Lukanga( Télécharger le fichier original )par Daniel TSHIBANGU N Université adventiste de Lukanga - Graduat 2008 |
TABLE DE MATIERESEPIGRAPHE i DEDICACE ii REMERCIEMENTS iii SIGLES ET ABREVIATIONS iv TABLE DE MATIERES v INTRODUCTION GENERALE 1 0.1. HYPOTHESES DU TRAVAIL 4 0.2. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 4 0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET 5 0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL 5 0.5. DELIMITATION DU SUJET 5 0.6. PLAN DU TRAVAIL 6 CHAPITRE PREMIER : CONSIDERATION THEORIQUE ET CONCEPTUELLE 7
CHAPITRE DEUXIEME : GENERALITES SUR L'INSTITUT LUKANGA 18
II.3.1. Organigramme fonctionnel 20 II.3.3. Du suivi du cursus des élèves 23 vi CHAPITRE TROISIEME : MODELISATION DU PROJET 26 III.0. REVUE DE LITTERATURE 26 III.1. ETUDES PREALABLES 26 III.1.1. LE LANCEMENT 27 III.1.1.1. Cadrage du projet 27 III.1.2. Etude d'opportunité et de faisabilité du projet . 28 III.1.1.2.1. Opportunité du projet 28 III.1.1.2.2. Faisabilité du projet 29 III.1.2. RECUEIL ET DIAGNOSTIC 30 III.1.2.1. Recueil des informations 30 III.1.2.2. Diagnostic et critique de l'existant .. 62 III.1.2.3. Proposition de solution 63 CHAPITRE QUATRIEME : 66 CONCEPTION ET REALISATION DE LA BASE DE DONNEES 66
CONCLUSION GENERALE 89 BIBLIOGRAPHIE 90 INTRODUCTION GENERALELe début de l'informatisation de processus de gestion, dans les années 1960, avait comme objectif essentiel de produire, par programmation, des automates susceptibles de remplacer certaines activités humaines. L'intérêt de ces automates était d'améliorer la qualité des processus en évitant les erreurs humaines et d'obtenir des gains financiers en bénéficiant de la puissance de calcul des ordinateurs. A titre d'exemple, nous pourrions citer, la facturation des relevés d'électricité des collectivités publiques ; les erreurs humaines de reports d'états de compteurs, de calculs de consommation ou d'application de tarifs sont supprimées par le recours à l'informatique et par ailleurs les traitements des factures ne nécessitent plus une multitude de collaborateurs, l'essentiel du travail étant assumé par le système informatique. (Haute école arc, Méthodes de développement de logiciels de gestion, [en ligne] disponible sur http://lgl.isnetne.ch/methodologie-2005HES/ consulté le 12 Janvier 2009). Par ailleurs, Armand Dayan (2004) fait remarquer que « depuis des décennies, notre culture associe volontiers, les notions d'information et de pouvoir. A juste titre, par le passé, les individus, les organisations ou les états les mieux informés ont souvent pris l'avantage sur les autres et de ce fait, se sont retrouvés nantis par un pouvoir plus grand. Ce constat reste vrai en partie face au développement de l'Intelligence Economique et Concurrentielle (IEC). La différence réside sur un point délicat : détenir l'information est certes à la base de la conquête, mais l'utilisation qui en est faite et l'action qui en découle deviennent plus essentielles. » Dans certains cas, « l'excès d'information est relevé comme un dysfonctionnement important. L'entreprise est amenée à gérer une masse incroyable d'informations. La réception d'informations inutiles est très souvent évoquée. Les cadres reçoivent trop d'informations, ce qui entraîne un manque d'analyse et des pertes de temps, phénomène encore plus marqué lorsque les personnes reçoivent des informations redondantes, voire dissonantes. Ce volume d'informations entraîne non seulement des pertes de temps importantes mais génère une lecture en « diagonale ». Les lecteurs « survolent » l'information, n'approfondissent pas le sujet, ce qui aboutit à de lacunes d'informations, voire à une désinformation. » Dans le cas opposé, « le manque d'information entraîne une démotivation du personnel et conduit inévitablement à une performance atrophiée de l'entreprise. Ces dysfonctionnements ont également des répercussions sur la qualité des produits et du travail. Le manque d'information sur les objectifs ou les enjeux peut être à l'origine d'un travail de qualité mais inadapté au problème, générant des pertes de temps et d'énergie, c'est-à-dire des coüts et de l'insatisfaction. » Ces remarques nous amènent à la problématique du système d'informations. Soulignons en outre que, les systèmes d'informations (SI) sont présents dans les entreprises depuis de nombreuses décennies. D'abord sous forme papier puis sous forme électronique, ils prennent chaque jour une place plus grande, d'une part à cause du renforcement de la concurrence sur les marchés et de masse d'informations à gérer et d'autre part grâce aux développements constants des Nouvelles Technologies de l'information (NTI) qui apportent des solutions toujours plus pertinents. (Armand Dayan et ali, Manuel de Gestion, Vol 1, Livre 4, Système d'information et d'organisation, 2004, P.959). Les organismes doivent donc porter une attention particulière à leur système d'information qui est devenu au fil du temps un constituant vital de leur structure. Pour que le système d'information offre les services attendus il devient impératif d'en automatiser les plus stables de ses processus d'acquisition, de mémorisation, de traitement et de communication des informations. L'informatique, science du traitement automatique de l'information doit offrir le support des connaissances et des communications nécessaire à cet automatisme. L'informatique de gestion doit mettre à disposition des organismes un système d'information automatisé offrant les services attendus. Les contraintes que subissent les organismes sont reportées sur leur système d'information automatisé. L'informatique est entrain de devenir le premier outil utilisé dans l'entreprise. La productivité se trouve aujourd'hui dans le tertiaire et dans les professions intellectuelles. En effet, ces nouveaux outils doivent être libérateurs de temps et générateurs de créativité. Ils ne doivent plus être au service d'un système papier transcrit en numérique, trop lourd, trop coûteux en temps et handicapant en terme de réactivité. Bernatte C. & Daniel Peraya montre en outre que, « Au niveau institutionnel, on remarque une utilisation croissante des TIC dans les processus administratifs au sein des institutions. Faut-il rappeler que l'informatique a pénétré dans l'enseignement d'abord par la gestion scolaire. .Ainsi les universités utilisent-elles dorénavant les TIC pour faciliter l'inscription des étudiants, transmettre les listes d'étudiants aux professeurs, permettre aux apprenants d'accéder à des espaces de travail de méme qu'a certaines activités et à des ressources ou encore de publier des informations d'intérêt général pour la communauté ~ Mais cette réalité ne s'applique pas à la plupart d'institutions scolaires en RDC qui sont restées à l'écart et n'utilisant l'ordinateur à des fins ordinaires de traitements de textes et de productions de fiches de paie et de la situation comptables de l'institution. Face à plusieurs contraintes rongeant le pays en développement, l'appareil éducatif en République Démocratique du Congo semble ignorer l'intégration de TIC dans sa structure. Bon nombre, d'institutions préfèrent continuer à camper sur la position d'usage de technologies déjà obsolètes, ne permettant pas l'efficacité et l'efficience. Or le monde évolue nous devons évoluer avec lui. On remarque en outre, que le système éducatif congolais dans sa structure organisationnelle éprouve certaines difficultés qui, d'une ou autre manière freine le bon suivi du cursus scolaire des élèves en RDCongo dans les institutions d'enseignement privé que public, amenant avec lui toute une gamme d'erreurs dü à la manipulation humaine d'une part et de son utilisation manuelle d'autres part. L'institut Lukanga, qui se veut une institution scolaire adventiste de référence au Nord Kivu, n'échappe pas à cette réalité. En effet, il a encore en son sein un système d'information manuel retardant la gestion rapide du cursus scolaire des élèves et son effectif qui ne fait qu'augmenter de part l'implantation de nouvelles sections. De ce qui précède, les questions suivantes font l'objet de notre préoccupation :
Nos répliques à ces questions, nous amène à formuler les hypothèses de cette problématique. 0.1. HYPOTHESES DU TRAVAIL
|
|