03-4 ; l'impact des (IDE) sur le capital
humain
K.H
|
Maroc.
|
Algérie
|
Tunisie
|
Constante
|
17(5.12)
|
7(2.26)
|
12(5.25)
|
IDE
|
-0.9 (2.8)
|
1.3 (0.38)
|
2.5 (2.2)
|
D'éducation
|
3.2 (1.71)
|
5.9 (1.56)
|
4.8 (1.75)
|
Désocialise
|
1.5 (0.47)
|
4.2 (1.37)
|
2.1 (0.59)
|
R2 =
F =
N° d'observation
|
0.684
11.57
20
|
0.688
11.28
20
|
0.46
5.54
20
|
Estimation par DMCO, chiffres entre parenthèses les
paramètres de modèle
Les résultats de la
régression indiquent que, l'investissement direct
étranger
est moins significatif, n'étant que de 03% pour
l'ensemble des pays du [M/A/T]. Ce qui
peut être expliqué par la dotation d'un
seuil de qualification de main d'oeuvre médiocre.
124
Chapitre III : les effets des (IDE) sur la
croissance économique dans les pays [M/A/T]
Au Maroc, la
faible contribution de l'investissement direct étranger dans
la valorisation des ressources humaines pourrait
être imputé à la non implication des
firmes multinationales dans des investissements qui
nécessitent une main d'oeuvre assez
qualifier, puisque l'introduction dans des projets
similaire incite le gouvernement marocain
à d'établir une stratégie national
claire et transparente pour l'élévation de niveau
d'éducation
en général, et l'enseignement technique en
particulier.
En plus, la possession d'un
capital humain qualifié sert aussi à attirer les
flux d'IDE. Conscient par l'enjeu de
l'éducation, le gouvernement Marocain avait pris
des décisions importantes par la création
des institutions chargé spécifiquement pour la
qualification de la main d'ouvre.
En
Algérie, l'investissement direct
étranger est peut significatif dans la
croissance de capital humain, malgré le signe
positif du coefficient, ce qui pourrait être
attribué à la qualité des postes
exigées pour travailler chez une multinationale en
Algérie.
D'autre part, on peut attribuer la non
significativité de la variable à l'incapacité des
flux
d'IDE de valoriser le capital humain
Algérien, car les investissements directs
étrangers
sont en grande partie focalisés dans le
secteur des hydrocarbures {secteur fermé par
rapport aux autres activités, alors il n'existe
plus un effet d'entrainement par le biais de
contagion}. En revanche les dépenses de
l'éducation nationale sont significatives, ce qui
reflète les efforts des autorités
Algériennes à généraliser
l'enseignement pour l'ensemble
des citoyens. Cependant, les dépenses sociales
sont moins significatives, malgré le signe
positif {le taux de significativité est de 1%}.
En
Tunisie, l'investissement direct étranger
ne contribue qu'aux alentours
De 2%, dans la valorisation de ressources humaines. Alors
que les dépenses de l'éducation
nationale Tunisienne et les dépenses
sociales sont positives et significatives.
125
Chapitre III : les effets des (IDE) sur la
croissance économique dans les pays [M/A/T]
Tableau N°16 : Tableau
synoptique sur les effets des (IDE) dans les pays [M-A/T]
L'effet des (IDE)
Sur :
|
Maroc
|
Algérie
|
Tunisie
|
La croissance économique (C)
|
négatif non
significatif
|
Positif significatif
|
nègatif non significatif
|
L'investissement domestique (ID)
|
négatif
|
positif
|
nègatif
|
L'exportation (EXP)
|
positif
|
positif
|
Positif non significatif
|
Capital humain (KH)
|
nègatif non significatif
|
Positif non significatif
|
Positif non significatif
|
Conclusion
|
L'effet assez positif
|
L'effet neutre
|
positif
|
Conclusion
En conclusion nous pouvons dire que, compte
tenue de nos calculs, l'impact de
l'investissement direct étranger (IDE) sur la
croissance économique et sociale dans les
pays [M/A/T] sont approximativement nuances. Ces effets
sont plus nets en Tunisie et en
Maroc, quant à
l'Algérie, l'effet neutre a été
constaté.
Alors, les effets des investissements directs
étrangers dans les pays [M/A/T] sont
fonction non seulement de performance économique et
social mesurées respectivement par
des agrégats économiques tels que le taux
de croissance économique, le taux d'inflation,
le solde budgétaire et commercial,... mais revient
en grand partie à la potentialité de ces
pays d'absorber la technologie induites par les (IDE).
C'est-à-dire la capacité d'assimiler
à la fois les technologie et les
compétences managériales et organisationnelles
transférées.
Ce qui pose au fond la question de la mise à
niveau et le recyclage permanent de la
main d'oeuvre locale compte tenu des exigences et
défis de la mondialisation.
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