II-1-2 : Les facteurs socio-économiques
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grands risques : leurs droits à la survie, à la
croissance et au développement sont menacés. Or
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une pauvreté extrême (OUA/UNICEF, 1990). Cette
pauvreté détermine toutes les conditions de
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de décqs évitables et la raison pour laquelle
les enfants sont mal nourris, ne vont pas à l?école, subissent de
mauvais traitements et sont exploités (UNICEF, 1998). On en
déduit que la pauvreté est au coeur des violations constantes des
droits des enfants.
II-1-2-a : L'activité économique de la
mqre
Lorsque la mqre est instruite et que c?est elle qui se charge
de la préparation de la nourriture de son bébé, il
n?existe pas de probl~me de malnutrition manifeste, les aliments de
complément étant riches sur le plan nutritionnel : le lait en
poudre (Guigoz, Nido, Klim, Céréal, lait concentré, ,
Cr~me de riz, Phosphatine, ). Tous ces produits importés sont de bonne
qualité et, en raison d?un pouvoir d?achat suffisant, les mqres peuvent
se les procurer aisément. Mais la préparation de ces aliments, et
surtout du lait en poudre, peut être défectueuse ; en particulier,
lorsque les mères travaillent hors de la maison familiale, la
préparation de ce lait est assurée par les filles ou les grandes
mères qui assurent la garde des enfants mais ne possèdent
généralement pas de notion d?hygiqne ; d?où l?apparition
des gastro-entérites chez l?enfant. Dans ce groupe des femmes
instruites, le lait et ses dérivés constituent l?aliment de base.
Elles pratiquent beaucoup plus l?alimentation artificielle pour l?enfant, la
fréquence de l?allaitement maternel est diminuée. L?enfant est
sevré assez tôt en raison du travail de la m~re hors du foyer, le
congé de maternité étant t très court environ deux
mois. Le sevrage définitif est ici conditionné par une nouvelle
grossesse dans certains cas.
Dans le groupe des femmes pauvres, les mères copient le
comportement nutritionnel de celles qui sont instruites pour oublier
l?allaitement traditionnel (ONAPO-Rwanda, 1982). Malheureusement leur pouvoir
d?achat ne permet pas un tel changement. La plupart de ces mères
abandonnent rapidement l?allaitement maternel au profit du biberon, conduisant
ainsi l?enfant à de nombreuses formes de malnutrition (Kwashiorkor,
marasme, anémie, ) si les quantités de lait dilué sont
faibles voire à la gastro-entérite si la stérilisation du
biberon n?a pas été assurée. Ainsi, l?activité
économique permet à la femme d?avoir un pouvoir d?achat
élevé pour subvenir aux besoins alimentaires de l?enfant. Il s?en
suit un meilleur choix d?aliments à donner à l?enfant (Ntsame,
1999).
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