République Algérienne Démocratique et
Populaire
Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique
UniversitéA/Mira de Béja·ýa
Facultédes Sciences et des Sciences de
l'Ingéniorat
Département de Recherche Opérationnelle
M'EMOIRE DE FIN D''ETUDES
En vue de l'obtention du diplôme
d'Ingénieur d''Etat en Recherche Opérationnelle
TH`EME
OPTIMISATION ET GESTION DU PARC DE
TRANSPORT AU NIVEAU DE LA SARL
ifri
Présentépar : Devant le jury :
Mr Karim MEGHAR Président : Mme F. AOUDIA
Mr Karim MEKHNECHE Promoteurs : Mr H. SLIMANI
: Mlle Z. AOUDIA
Examinateurs : Mme K. ADEL
: Mme N. HALIMI Invité: Mr A. BELKADI
Remerciments
Nous remercions vivement nos promoteurs Mr H. SLIMANI et Mlle
Z. AOUDIA et nous tenons a` leur exprimer notre gratitude pour avoir
acceptéde nous encadrer et pour l'honneur qu'ils nous ont fait en
assurant le suivi scientifique et technique du présent mémoire.
Nous les remercions pour leur grande contribution a` l'aboutissement de ce
travail, et pour s'être montrés disponibles.
Nous remercions aussi Mr A. BELKADI d'abord, d'avoir
acceptéde nous encadrer au sein de l'entreprise IBRAHIM & Fils ifri
et puis pour sa disponibilitéet ses conseils tout au long de notre
stage, sans oublier de remercier toute l'équipe du département
transport plus particulièrement Kamel et Ami Rachid.
Nos remerciements vont aussi a` Mme F. AOUDIA pour l'honneur
qu'elle nous fait en acceptant de présider le jury de ce
mémoire.
Nos remerciements s'adresse également a` Mme N. HALIMI et
Mme K. ADEL pour l'honneur qu'elles nous font en acceptant d'examiner ce
mémoire.
Nous remercions tous ceux qui ont contribuéde prés
ou de loin a` l'élaboration de ce travail.
* Mes três chêres parents;
* Mes três chêres frêres : Fatah, Zahir et
Tarik;
* Mes grands parents;
* Va Amirouche et sa famille;
* Mes oncles et tantes Da Rachid, Da Kacem, Da Kamal, Na Houria
et toutes leurs familles;
* Vadda, Na Nouara, Da Hamid et toute la grande famille;
* Ma promotion; * Mes amis (es); * T ous ceux qui m'ont
aiméet qui ne méritent pas d'être oubliés.
Karim MEKHNECHE.
* La mémoire de mon pêre que la miséricorde
et la gràace de dieu lui soient attribuées; * DADA Ameur mon
oncle que j'ai toujours considérécomme pêre;
* Ma três chêre mêre;
* Ma soeur Ouarda;
* Mon frêre Youcef;
* Ma petite copine Souhila;
* Mes amis (es).
Karim MEGHAR.
Table des matières
Introduction Générale
1 Présentation de la sarl ifri
|
1 6 8
|
1.1
|
Présentation de l'entreprise
|
8
|
|
1.1.1
|
Introduction
|
8
|
|
1.1.2
|
Organigramme de l'entreprise
|
10
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1.1.3
|
Les différents services et directions et leurs
ràoles
|
11
|
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|
1.1.3.1 La direction
|
11
|
|
|
1.1.3.2 Service qualité
|
11
|
|
|
1.1.3.3 Secrétariat
|
11
|
|
|
1.1.3.4 Service informatique
|
11
|
|
|
1.1.3.5 Direction commerciale
|
11
|
|
|
1.1.3.6 Direction finance et comptabilité
|
12
|
|
|
1.1.3.7 Direction des ressources humaines
|
12
|
|
|
1.1.3.8 Service sécurité
|
12
|
|
|
1.1.3.9 Direction technique
|
12
|
|
|
1.1.3.10 Direction de production
|
12
|
|
|
1.1.3.11 Direction des achats
|
13
|
|
|
1.1.3.12 Direction des moyens généraux
|
13
|
|
|
1.1.3.13 Direction logistique
|
13
|
1.2
|
Récolte des données
|
13
|
|
1.2.1
|
Données récoltées auprès du service
commercial
|
13
|
|
1.2.2
|
Données récoltées auprès du service
production
|
14
|
|
1.2.3
|
Données récoltées auprès du service
parc :
|
14
|
|
1.2.4
|
Données concernant les coàuts de transport
|
15
|
1.3
|
Réseau de distribution
|
16
|
1.3.1 Système de distribution 16
1.3.2 Système de distribution de la sarl ifri 18
1.4 Gestion des chauffeurs 20
1.5 Position du problème 20
2 Rappels théoriques 21
2.1 Introduction 21
2.2 Optimisation des fonctions convexes 21
2.3 Le formalisme des flles d'attente 25
2.4 Analyse mathématique des systèmes des flles
d'attente 27
2.4.1 Modélisation des systèmes de flles d'attente
27
2.4.1.1 Modèles markoviens 28
2.4.1.2 Processus de naissance et de mort 28
2.4.1.3 Processus de naissance pur 28
2.4.1.4 Processus de mort pur 28
2.4.1.5 Modèles non markoviens 29
2.4.2 Analyse opérationnelle des systèmes de flles
d'attente 29
2.4.2.1 Les caractéristiques de performance 30
2.4.2.2 La formule de Little 30
2.5 Quelques systèmes de flles d'attente 31
2.5.1 Le système M/M/1 31
2.5.1.1 Régime transitoire 31
2.5.1.2 Régime stationnaire 31
2.5.1.3 Quelques caractéristiques 32
2.5.2 Le système M/M/m 33
2.5.2.1 Régime stationnaire 33
2.5.2.2 Quelques caractéristiques 34
2.6 La régression 34
2.6.1 La régression linéaire 34
2.6.1.1 Test sur les paramètres du modèle 35
2.6.1.2 Test sur la validitédu modèle 35
2.6.2 La régression non linéaire 36
2.6.2.1 Estimation des paramètres du modèle 36
2.6.2.2 Validation du modèle 37
2.7 Notions de simulation 37
2.7.1 Déflnition de la simulation 37
2.7.2 Les 'etapes de la simulation 37
2.7.3 Problème du temps en simulation 38
2.7.3.1 M'ethode synchrone ou simulation par horloge 38
2.7.3.2 M'ethode asynchrone ou simulation par 'ev'enements . . .
38
2.7.3.3 Avantages et inconv'enients de la simulation 38
2.7.4 G'en'eration de variables al'eatoires 39
2.7.4.1 La m'ethode d'inversion 39
2.7.4.2 La m'ethode de rejet 39
2.7.4.3 La m'ethode de composition 40
2.8 Conclusion 40
3 Tests et ajustements 41
3.1 Introduction 41
3.2 Tests d'ajustement 41
3.2.1 Test de Khi-deux 41
3.2.2 Test de Kolmogorov-Smirnov 42
3.3 Estimation par intervalle de confiance 43
3.4 Loi r'egissant le besoin journalier en camions 43
3.4.1 Application au cas d'Ifri 43
3.4.1.1 Ajustement des donn'ees avec le test de Khi-deux 44
3.4.1.2 Ajustement des donn'ees avec le test de
Kolmogorov-Smirnov 45
3.4.2 Intervalle de confiance du besoin en camions 47
3.4.3 Conclusion 49
3.5 La distribution du temps al'eatoire de service des camions
49
3.5.1 Application au cas d'Ifri 50
3.5.1.1 Ajustement des donn'ees avec le test de Khi-deux 50
3.5.1.2 Ajustement des donn'ees avec le test de
Kolmogorov-Smirnov 52 3.6 Conclusion 54
4 D'etermination du nombre de camions 55
4.1 Introduction 55
4.2 Probl'ematique 55
4.3 Approche par files d'attente 55
4.3.1 Modèle avec file 55
4.3.1.1 Interpr'etation des r'esultats 58
4.3.1.2 Conclusion 59
|
4.4
|
4.3.2 Modèle sans file (avec d'ecouragement)
4.3.2.1 Interpr'etation des r'esultats
4.3.2.2 Conclusion
Approche par minimisation d'une fonction convexe
|
59
63
63
64
|
|
|
4.4.1 Introduction
|
64
|
|
|
4.4.2 Le coàut fixe, coàut variable et
coàut de location
|
64
|
|
|
4.4.3 Coàut total journalier d'un parc de m camions
|
64
|
|
|
4.4.4 Application au cas d'ifri
|
67
|
|
|
4.4.5 Conclusion
|
68
|
5
|
Estimation du nombre de chauffeurs
|
69
|
|
5.1
|
Introduction
|
69
|
|
5.2
|
Analyse du système
|
69
|
|
5.3
|
Repr'esentation du système
|
70
|
|
5.4
|
Pr'esentation du modèle de simulation
|
71
|
|
|
5.4.1 Description du simulateur
|
71
|
|
|
5.4.2 Entr'ees du programme
|
72
|
|
|
5.4.2.1 Les donn'ees en entr'ee
|
72
|
|
|
5.4.2.2 Entr'ees g'en'er'ees
|
72
|
|
5.5
|
G'en'eration de nombre al'eatoires
|
72
|
|
|
5.5.1 G'en'eration de la demande suivant une loi de poisson
|
72
|
|
|
5.5.2 G'en'eration de la loi de service exponentielle
|
76
|
|
5.6
|
Pr'esentation de l'organigramme de simulation
|
78
|
|
|
5.6.1 Les variables caract'eristiques du simulateur
|
78
|
|
|
5.6.2 Modèle avec file
|
80
|
|
|
5.6.3 Modèle sans file
|
81
|
|
|
5.6.4 D'eroulement de l'algorithme de simulation (modèle
avec file) . . . .
|
82
|
|
5.7
|
V'erification et validation du modèle de simulation
|
84
|
|
5.8
|
Mise en oeuvre du simulateur
|
86
|
|
|
5.8.1 Modèle avec file
|
86
|
|
|
5.8.1.1 Interpr'etation des r'esultats
|
88
|
|
|
5.8.1.2 Variation du nombre de camions
|
90
|
|
|
5.8.2 Modèle sans file
|
93
|
|
|
5.8.2.1 Interpr'etation des r'esultats
|
95
|
|
|
5.8.2.2 Variation du nombre de camions
|
96
|
|
5.9
|
Conclusion
|
103
|
Conclusion Générale 104
Bibliographie 106
A Données récoltées 108
B Présentation de l'application 115
C Modèles de régression 118
La raison primaire de d'evelopper une architecture
d'entreprise est de soutenir les affaires en fournissant les moyens, la
technologie fondamentale et la structure des processus pour une strat'egie
optimale. Ce qui fait une strat'egie commerciale moderne et r'eussie.
Les responsables d'entreprises d'aujourd'hui savent que la
gestion efficace et l'exploitation d'information sont la cl'e du succès
des affaires et sont un moyen indispensable pour cr'eer un avantage
concurrentiel.
En ce qui concerne la SARL ifri, et plus exactement le
d'epartement transport, les g'erants de l'entreprise ont fait appel a` leur
exp'erience et ont opt'e pour une strat'egie bien pr'ecise pour le
système de transport qui consiste a` donner un d'elai forfaitaire,
suivant la distance a` parcourir, aux chauffeurs de camions pour desservir
leurs clients.
Les moyens de transport actuels ne r'epondent pas a` l'attente
des usagers. Les besoins de transport sont d'etermin'es principalement par le
style de fonctionnement d'une soci'et'e, et le mode de fonctionnement
contemporain exige une modification des moyens de transport existants. Cela
explique que des problèmes toujours croissants se posent dans ce
domaine. Par cons'equent il faut intensifier les recherches pour une
am'elioration et une innovation dans le domaine des transports.
Lors de notre pr'esentation a` l'entreprise ifri en tant que
«sp'ecialistes» d'aide a` la d'ecision, la première chose qui
nous a 'et'e propos'e est de d'eterminer le nombre de camions que devra avoir
l'entreprise, vu qu'elle pr'evoyait d'en acheter d'autres. Puisque les camions
sont neufs, l'entreprise veut les exploiter au maximum contrairement aux
chauffeurs qui se reposent 2 jours après avoir cumul'e 5 jours de
travail. Alors le problème de d'eterminer le nombre de chauffeurs a
'et'e soulever puisque se sont deux problèmes qui se complètent.
Donc si l'entreprise prend la d'ecision d'avoir un nombre pr'ecis de camions,
combien de chauffeurs, compte tenu de la demande al'eatoire et de la strat'egie
adopt'ee par l'entreprise,
devrait elle avoir?
La mod'elisation de l'architecture des processus de
fonctionnement permet d'am'eliorer les performances de l'entreprise et de
d'efinir la strat'egie optimale afin de l'aligner sur la strat'egie
commerciale. Mod'eliser les processus de fonctionnement permet de comprendre
comment fonctionne une organisation et de concevoir des modifications sur sa
future architecture.
L'objectif principal de cette 'etude et de d'eterminer les
moyens a` employer pour que l'entreprise puisse les exploiter au maximum de
façon a` couvrir la demande de sa clientèle d'une part et de
minimiser les coàuts engendr'es d'une autre part. Pour chaque
problème pos'e, nous avons 'elaborer une ou plusieurs approches pour
aboutir aux r'esultats recherch'es. Nous avons 'egalement inclus le calcul de
quelques caract'eristiques du système notamment le nombre de camions
inoccup'es par unit'e de temps et le nombre de chauffeurs inoccup'es par unit'e
de temps et d'autres comme le nombre de clients et le temps d'attente dans le
système pour donner une aide a` la d'ecision aux g'erants de
l'entreprise.
Dans le but de r'ealiser ces objectifs, cinq chapitres lui sont
consacr'es et sont r'epartis comme suit :
Nous avons commenc'e, dans le premier chapitre, par une
pr'esentation de l'entreprise ifri avec un bref historique et un aperçu
sur ses diff'erents d'epartements et services puis on l'a clôtur'e avec
une position du problème.
Le deuxième chapitre est consacr'e aux rappels th'eoriques
sur les outils math'ematiques n'ecessaires pour la mod'elisation et la
r'esolution du problème.
Le troisième chapitre comprend les ajustements
statistiques et leurs applications au cas d'ifri pour d'eterminer les
paramètres des modèles utilis'es dans les chapitres quatre et
cinq.
Le quatrième chapitre a pour principal objectif de
pr'esenter la mod'elisation du système avec les camions seuls et de le
r'esoudre.
Le cinquième chapitre sera consacr'e a` l''elaboration
d'un programme de simulation pour la mod'elisation et la r'esolution du
problème de chauffeurs avec interpr'etation des r'esultats. Et nous
terminerons par une conclusion g'en'erale, une bibliographie et des annexes.
1
Pr'esentation de la sarl ifri
1.1 Pr'esentation de l'entreprise
1.1.1 Introduction
L'entrée de l'Algérie en économie de
marchéa incitéla création des entreprises privés.
Ifri, une sociétéa` responsabilitélimitée, sise a`
la zone industrielle dite Ahrik dans la commune d'Ouzellaguen wilaya de
Béjaia, est parmi l'une des plus importantes sociétés
industrielles Algériennes dans le domaine de l'agro-alimentaire.
A l'origine, il y avait la limonaderie IBRAHIM Laid,
créée en 1986 par des fonds privés, ayant pour
activités la production d'eaux gazeuses (LIMONADES) et sirops. Et ce
n'est que dix ans plus tard, en 1996 que l'entreprise hérite d'un statut
juridique de SNC (Societeau Nom Collectif ) puis de SARL (SocieteA`
ResponsabiliteLimitee), composée de plusieurs associés.
La SARL IBRAHIM & Fils -ifri- investi ses efforts dans le
but d'élargir sa gamme de produits, d'accroitre sa capacitéde
production et d'optimiser son systeme de distribution. Cela permettra
d'élargir son champ d'action d'une part et de subvenir au besoin sans
cesse croissant en consommation d'autre part.
Auparavant, l'entreprise disposait d'une capacitéde
production tres limitée et avait
souvent fait recours a` la location de camions pour desservir ces
clients qui demandaient de petites quantit'es, jusqu'àce qu'elle cr'ee
sa propre flotte de v'ehicules en 2002.
Jusque-là, le système de distribution se faisait
sous forme de tourn'ees, et une 'etude a 'et'e faite en 2000 pour
l'optimiser.
Actuellement, l'entreprise produit plus de 3 millions de
bouteilles par jour et dispose d'une flotte de 75 v'ehicules de type
semi-remorque. Vu le nombre important de ses clients ainsi que les grandes
quantit'es demand'ees, l'entreprise a modifi'e son système de
distribution, en alimentant chaque client directement du d'epôt central
avec des quantit'es multiples de camions sans faire de tourn'ees.
Comme perspectives, la SARL ifri envisage de cr'eer sa propre
entreprise de transport, pour 'eviter les coàut engendr'es par
l'inutilisation de ces v'ehicules surtout dans la p'eriode hivernale, et avoir
le droit de les louer.
1.1.2 Organigramme de l'entreprise
La structure organisationnelle de la SARL IBRAHIM & Fils
repose sur un modèle hiérarchique classique. L'organigramme
suivant schématise les différentes directions et services de
l'entreprise :
Direction Générale
|
|
|
? V ? ? V '
? Secrétariat ? Service Informatique
|
|
|
|
Qualité? ?
|
' V '
Service
? ?
V
? ?
?
Gardiennage
?
Service sécurité
? Laboratoire ?
?
?
Contrôle de production
Nettoyage et désinfection
?
?
?
?
?
Réception
expéditions et
gestion des
stocks
|
|
|
?
|
|
?
|
Direction technique
|
Maintenance
|
?
|
|
Laboratoire
|
?
|
|
|
|
|
Direction finance et comptabilité
|
Comptabilité
|
?
|
?
|
|
Finance achats locaux
|
?
|
|
|
?
|
Direction des achats
|
?
|
|
|
achats étrangers
|
|
|
|
?
|
Direction commerciale
|
Recouvrement
|
? ?
|
|
Facturation Paie
?
|
?
|
|
|
?
|
Direction ressources humaines
|
|
|
|
?
|
Social Production
|
?
|
|
|
?
|
Direction de production
|
|
|
?
|
Traitement des eaux
|
|
|
|
Administration des patrimoines
|
?
|
Direction des moyens généraux
|
?
|
|
|
?
|
Gestion des archives
|
?
Département
transport
Suivi des carrieres
Magasin des moyens
généraux
Gestion des infrastructures
Hygiene
Entretien
et réparation
Gestion des
produits finis
Gestion des
déchets
Direction
logistique
?
?
?
?
Gestion des matieres
premieres
?
Gestion des
emballages
FIG 1.1 Structure organisationnelle de la SARL ifri
1.1.3 Les différents services et directions et leurs
ràoles[14]
La SARL ifri est constitu'ee d'une direction g'en'erale, un
secr'etariat,trois services et huit directions contenant chacune une ou
plusieurs sections repr'esent'es dans l'organigramme de la Figure 1.1.
1.1.3.1 La direction
Dirig'e par un directeur g'en'eral qui assure et applique les
d'ecisions prises lors des diff'erents conseils d'administration. A l'instar de
tout autre centre de d'ecision, la direction g'en'erale d'ifri est le poumon de
l'ensemble de la soci'et'e o`u tout se coordonne et ce d'ecide pour tout ce qui
a trait au quotidien et a` la politique de gestion de l'entreprise.
1.1.3.2 Service qualité
Son ràole principal est :
/ La mise en place des proc'edures de travail de chaque
structure;
/ Assurer l''etablissement, la mise en oeuvre et l'entretien des
processus n'ecessaires au système de la qualit'e;
/ Repr'esenter l'organigramme auprès des parties externes
relatif au système de management de qualit'e.
1.1.3.3 Secrétariat
C'est l'organe de r'eception, il s'occupe de la saisie et
classement des dossiers importants et confidentiels, charg'e aussi des
courriers d'epart et arriv'e, r'eception et enregistrement des appels
t'el'ephoniques.
1.1.3.4 Service informatique
Son ràole est :
/ D'eveloppement et r'ealisation des projets informatiques; /
Introduction de nouvelles technologies;
( Maintenance du système informatique;
( Administration du r'eseau;
/ Formation du personnel dans les techniques informatiques; /
Archivage et sauvegarde des donn'ees de l'entreprise.
1.1.3.5 Direction commerciale
Subdivis'e en deux sections a` savoir section facturation et
section recouvrement, cette direction s'occupe de :
/ Recevoir les bons des commandes des clients;
/ 'Etablir les factures pro-formats et les ordres de versement
pour les clients; / 'Etablir et viser les facturations et les bons de
livraison;
/ Répondre a` toutes demande de la clientèle sur
les plans de la qualitéet de la quantité;
/ Rapprocher le plus possible le produit du consommateur
(Marketing);
/ àEtre a` la disposition du consommateur pour
toute réclamation ou suggestion; / On y trouve la section vente qui
s'occupe de toutes les ventes.
1.1.3.6 Direction finance et comptabilité
Elle comprend la section
comptabilitégénérale et la section finance, son
ràole est :
/ Assurer la conformitédes opérations comptables; /
'Etablir les situations financières;
/ Planifier les financements et les investissements; /
Gérer les recettes et les dépenses.
1.1.3.7 Direction des ressources humaines
Ses sections sont : paie, social, suivi des carrières.
Cette direction en plus du règlement des problèmes sociaux du
personnel, de la bonne tenue de ses dossiers et du suivi de ses mouvements et
carrière, élabore également les paies.
1.1.3.8 Service sécurité
Il est composéd'une seule section, son ràole
principal est : / Veiller a` la prévention en matière de
sécurité;
/ Intervention en cas d'incendie ou d'accident;
/ Effectuer des visites quotidiennes des lieux de travail;
/ Assurer le port de l'équipement de protection
individuelle.
1.1.3.9 Direction technique
Dotéde tous les moyens d'intervention et des deux
sections : maintenance et le laboratoire d'analyse et préparation des
sirops, elle a pour ràole la maintenance des équipements de
production en :
( Veillant au bon fonctionnement des équipements de
production;
( Réglant des machines;
/ Assurant la maintenance et l'entretien des machines et tous les
véhicules.
1.1.3.10 Direction de production
Elle est responsable du personnel et des trois ateliers de
production, son ràole est : ( La gestion du carnet de bord de la
production;
/ Le contràole et le suivi des statistiques de
production;
/ La production de l'équivalent en quantités
demandées par le service commercial et en normes exigées par les
laboratoires internes.
1.1.3.11 Direction des achats
Cette direction est muni de la section achats locaux et la
section achats étrangers, o`u il prend en charge la gestion des achats
et assure le suivi des commandes jusqu'àleurs satisfaction en assurant
les délais comptables avec l'urgence des besoins et a` moindre
coàut.
1.1.3.12 Direction des moyens
généraux
Son ràole principal est :
/ Administration des patrimoines; / Gestion des archives;
/ Gestion des infrastructures.
1.1.3.13 Direction logistique
Elle comporte trois services qui sont :
- Réception expéditions et gestion des stocks. -
Gestion des matieres premieres.
- Gestion des emballages.
Les principales activités de ces services sont :
/ Coordonner les activités des magasiniers;
/ Veiller a` la bonne tenue des stocks;
/ Contràoler les différents documents relatifs aux
entrées et sorties de marchandise dans les divers magasins.
Et un département :
Département transport : C'est lào`u on a
effectuéla plus grande partie de notre stage. Il a pour ràole
:
V La coordination entre le service commercial et le service
parc.
V La gestion des camions.
V La gestion des chauffeurs.
1.2 Récolte des données
1.2.1 Données récoltées auprès
du service commercial
En ce qui concerne la récolte des données, et
pour identifier et analyser d'une facon plus précise les
variations des coàuts de commercialisation des produits, on a eu recours
au service commercial, pour voir comment fonctionne les opérations de
demande et livraison
des clients, et le mode d''etablissement des factures ainsi
l'encaissement des paiements. Les donn'ees qu'on a r'ecolt'e dans ce service
sont :
/ La liste des clients et leurs adresses.
/ Les demandes journalières pour chaque client et le type
des produits demand'es.
1.2.2 Données récoltées auprès
du service production
On a aussi eu recours au service production, cela dans le but
d''evaluer la capacit'e de production de l'entreprise et d''enum'erer la gamme
de produits (voir aussi le processus de production et conditionnement des
produits). Durant cette visite on a pu :
/ Calculer la capacit'e de production journalière de
l'entreprise.
/ Le nombre de type de produits fabriqu'es.
/ Le nombre de bouteilles dans une palette pour chaque
produit.
1.2.3 Données récoltées auprès
du service parc :
Et comme nous nous int'eressons au problème de
transport, les donn'ees les plus int'eressantes sont r'ecolt'ees au service
parc o`u on a effectu'e notre stage. D'abord on a pr'elev'e la composition de
la flotte (V'ehicules de transport des produits), ainsi leurs caract'eristiques
comme : la r'ef'erence de chaque camion, date de mise en circulation, le
tonnage, la marque, le type d''energie et la consommation par 100Km.
R'ef'erence
|
Mise en circulation
|
Tonnage
|
Marque
|
'Energie
|
Consommation
|
001201
|
21/04/2002
|
20
|
YV2A4DMAA32A
|
G.O
|
45 L
|
. .
|
|
|
|
|
|
001665
|
23/07/2006
|
32
|
FH13
|
G.O
|
43 L
|
TAB. 1.1 - Exemple d'information concernant la flotte
L'entreprise a un champ d'action qui s''etale sur tout le
territoire national, elle a subdivis'e le territoire en plusieurs r'egions et
cela en fonction de la distance qui s'epare l'entreprise d'un client ou d'un
groupe de clients. Les informations qu'on a r'ecolt'e en ce qui concerne ceci
sont : Les destinations (r'egions), le client (ou les clients sis a` cette
destination), la distance qui s'epare l'entreprise de cette r'egion, le temps
n'ecessaire pour faire un Aller-Retour, les frais de mission, la quantit'e de
gasoil n'ecessaire pour faire un Aller-Retour, comme le montre le tableau
suivant :
Destination
|
Client (s)
|
Distance
|
Période
|
F de mission
|
Consommation
|
Adrar
|
N.Client
|
2945km
|
5jours
|
4500DA
|
1178 L
|
. .
|
|
|
|
|
|
Tougourt
|
N.Client
|
1138km
|
2jours
|
1500DA
|
485 L
|
TAB. 1.2 - Destination, clients, temps et consommation pour un
Aller-Retour
On a aussi récoltéles données concernant
l'état détaillédes frais de missions dont on a
dégagédes données intéressantes comme :
( Le nombre de camions utilisés chaque jour pendant la
période Aoàut-Mai. / Les rotations effectuées par chaque
camions pendant la période Aoàut-Mai.
L'état détaillédes frais de missions est
présentédans le tableau suivant :
Numéro
|
Chauffeur
|
Date
|
Ville de destination
|
Frais de mission
|
1
|
Ci
|
02/08/2006
|
Alger
|
500DA
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
120
|
Ck
|
09/02/2007
|
Tamenrast
|
8500DA
|
.
|
.
|
.
|
.
|
.
|
11324
|
Cj
|
24/05/2007
|
Oran
|
1500DA
|
TAB. 1.3 - 'Etat détaillédes frais de missions
1.2.4 Données concernant les coàuts de
transport
Parmi les objectifs de toute entreprise, on trouve celui de
minimisation de ses coàuts. La s.A.R.L IBRAHIM & FILs a toujours
essayéd'appliquer de nouvelles techniques pour minimiser ses
coàuts. Durant notre stage, on a vu la méthode utilisée
par l'entreprise dans ce but pour l'opération de distribution.
L'entreprise a considérépour une livraison, les
coàuts suivants :
( La consommation en gasoil durant l'opération de
livraison.
/ La marge sur les salaires des chauffeurs et convoyeurs, et cela
lorsqu'il s'agit d'un trajet qui nécessite un convoyeur.
/ Les frais de mission pour le chauffeur ainsi que son convoyeur,
et cela lorsqu'il s'agit d'un trajet qui nécessite un convoyeur.
/ Une marge pour les pièces de rechange (elle est
fixée par l'entreprise). / Une taxe sur la valeur a` ajoutée
(TVA) (aussi fixée par l'entreprise). Pour plus de détails
concernant les données récoltées, voir annexe A.
Remarque 1.1. Durant notre stage, on a pas pu obtenir quelques
informations (coàuts de
production, coàuts de stockage, les
quantités livrées d'un produit quelconque par unitéde
temps,...) soit parce qu'elles sont tenues confidentielles,
soit inexistantes. Dans le chapitre 4, on a voulu ajuster le gain moyen d'un
camion par unitéde temps (jour), qui se calcule a` base de ce genre
d'informations, et pour remédier on a considéréplusieurs
valeurs du gain pour délimiter la valeur exacte.
1.3 Réseau de distribution
1.3.1 Système de distribution [2]
Transporter sur de grandes et moyennes distances des
quantités très importantes de produits engendre des coàuts
de transport pouvant représenter plus de 30% du prix de revient du
produit. Toute réduction de ces coàuts, même minime, a une
importance économique considérable.
La distribution regroupe toutes les activités de
transport de l'entreprise, qu'il s'agisse de l'acheminement des matières
premières aux sites de production, du transport des produits finis des
usines aux entrepôts ou aux dépôts et enfin de ceux-ci aux
clients.
Concevoir un système de distribution pour des produits
est un problème stratégique de planification qui est dàu
a` plusieurs facteurs parmi eux, la concentration de la production, l'ouverture
des marchés d'échange et la croissance de la tendance
d'utilisation des services de transport externe.
Un système de transport généralement peut
être représentépar un diagramme a` trois niveaux :
- Le premier niveau constituépar les usines.
- Les dépôts forment le second niveau.
- Les clients sont au troisième niveau.
Une entreprise industrielle qui englobe l'usine et les
dépôts dans le système de distribution, occupe en quelque
sorte une position intermédiaire entre les sources et le marché.
Elle est concernée par la conversion de toutes ces entrées en
bien et services qui devront être disponibles aux points de vente.
L'entreprise doit planifier l'exécution effective de toutes les
opérations.
Le réseau de distribution comprend l'écoulement
du produit fini d'une compagnie industrielle a` partir des usines jusqu'aux
consommateurs. Le réseau de distribution contient les noeuds suivants
:
1. Les usines : Elles représentent un noeud additionnel
appelé»Source».
2. Les dépôts centraux : Les différents
produits des usines doivent être disponibles dans un ou plusieurs
dépôts dans le but de centraliser les produits.
3. Les dépôts régionaux : Il servent de
destination du transport de produits des usines ou des dépôts
centraux et comme point de départ de livraison des clients.
L'implementation de tels dépôts permet un gain en mati`ere de
coàut de transport et temps de livraison.
4. Les points de transport : Il ont le même rôle
que les dépôts régionaux. Cependant, il sont
ravitaillés quotidiennement et destinés pour la livraison des
demandes quotidiennes.
5. Les clients : Ce sont les revendeurs en détail, les
aires de stockage, les supermarchés et les consommateurs directs.
Les chemins de distribution sont les relations de transport
mentionnées sur la Figure 1.2 :
- Des Usines aux dépôts centraux,
- Des dépôts centraux aux dépôts
régionaux ou aux points de transport,
- Des dépôts régionaux ou des points de
transport aux consommateurs, mais d'autres relations peuvent exister comme :
- Des usines aux dépôts régionaux ou au
points de transport.
- Des dépôts centraux aux clients.
- Des usines aux clients, ce transport réf`ere a` une
livraison directe, généralement pour des clients ayant une
demande importante.
Le schéma ci-dessous représente un réseau
de distribution d'une mani`ere générale :
FIG 1.2 Sch'ema g'en'eral d'un r'eseau de distribution
1.3.2 Système de distribution de la sarl ifri
Actuellement, le champ d'action de la S.A.R.L IBRAHIM &
FILS s''etend sur tout le territoire national et la forte demande a` chang'e le
système de distribution. Auparavant l'entreprise effectuait des
livraisons sous forme de tourn'ees et elle pouvait livrer a` plusieurs clients
avec un seul camion.
Le r'eseau de distribution de l'entreprise forme un r'eseau
'etoile, dont la source est un d'epôt central auprès de
l'entreprise. Les clients de l'entreprise sont dispers'es sur tout le
territoire national. Comme le montre le sch'ema suivant :
FIG 1.3 Réseau de distribution de la S.A.R.L IBRAHIM &
FILS
Le réseau de distribution adoptépar l'entreprise
est représentépar le schéma suivant :
FIG 1.4 Système de distribution de la S.A.R.L IBRAHIM
& FILS
1.4 Gestion des chauffeurs
La sarl -ifri- a attribuéa` chaque camion un chauffeur
permanent qui travail 5 jours sur 7, et puisque la durée des trajets
varie et peut atteindre jusqu'a 9 jours, le surplus qui dépasse les
jours de travail est considérécomme heures
supplémentaires.
Comme les camions sont neufs, l'entreprise veut les exploiter
au maximum, et pour cela elle a recrutédes chauffeurs remplaçants
pour remplacer les chauffeurs titulaires durant leurs jours de repos. En ce qui
concerne les longs trajets (plus de 3 jours), le chauffeur est
accompagnépar un convoyeur.
1.5 Position du problème
La recherche opérationnelle peut remédier a` une
large gamme de problème concernant la gestion organisationnelle optimale
des ressources, il est généralement nécessaire de cerner
et de bien comprendre le problème en question et de le modéliser
sous forme mathématique.
A l'heure actuelle le maintien en
compétitivitéde la S.A.R.L IBRAHIM & FILS dépend de sa
rentabilité. Cette dernière se traduit par l'utilisation
rationnelle des biens et moyens dont elle dispose, comme par exemple la
conception d'un système de commercialisation intelligent de ses
produits, puisque d'autre solutions comme l'augmentation du prix de vente des
produits ou du prix de transport aide beaucoup plus la concurrence. En plus,
généralement ces alternatives sont fixées par le
marché.
Dans le cadre de la planification et de la gestion de la
fonction de distribution, les responsables du service parc de l'entreprise
IBRAHIM & FILS désirent appuyer leurs décisions en
matière de transport par des méthodes et outils scientifiques,
qui permettront d'améliorer leur efficacitéafin de satisfaire la
demande de la clientèle, surtout qu'ils ont envisagéde
créer leur propre entreprise de transport.
Partant du principe qu'il existe toujours une façon
optimale d'accomplir chaque tâche, le principal objectif de ce travail
est de proposer un modèle d'optimisation qui représente au mieux
le fonctionnement du système de distribution permettant une gestion
scientifique, et cela en fonction des moyens dont dispose l'entreprise. En
d'autre termes,
NOTRE TRAVAIL CONSISTE A` :
1. Déterminer les lois qui régissent les demandes
journalière en camions et les durées des trajets parcourus.
2. Déterminer le nombre de camions qu'il faudra mettre a`
la disposition du service parc.
3. Déterminer le nombre de chauffeurs remplaçants
nécessaire pour une utilisation optimale des camions.
2
Rappels théoriques
2.1 Introduction
Pour des besoins dans les chapitres ult'erieurs, nous
rappelons quelques notions de fonctions et d'ensembles convexes ensuite nous
pr'esenterons les 'el'ements essentiels et quelques r'esultats classiques
concernant les systèmes de files d'attente, de r'egression et on
terminera par des notion de simulation.
2.2 Optimisation des fonctions convexes[7]
D'efinition 2.1. Un ensemble non vide X c Rn est dit
convexe, si V A E [0, 1] et V x, x0 E X on a :
(1--A)x0+Ax E X. (2.1)
D'une facon 'equivalente, on peut dire que X est
convexe si pour deux points quelconques x0 et x pris dans X, le segment [x0, x]
tout entier est contenu dans X.
Exemple 1. La figure ci-dessous représente un ensemble
convexe et un ensemble non convexe :
FIG 2.1
Exemple 2. Soit H={x E Rn | cx=d} un hyperplan de
Rn avec c E Rn, d E R. si y E H et z E H, on
vérifie que x=Ay + (1 - A)z satisfait cx=d pour tout A E [0, 1]. Ainsi H
est convexe; sa dimension est n-1 si c =6 0.
Exemple 3. Soit H={x E Rn | cx = d} un demi espace de
Rn avec c E Rn, d E R. On vérifie de même
que H est convexe; sa dimension est n.
D'efinition 2.2. Soit X c Rn un sous-ensemble convexe.
Une fonction f : X ? R est convexe, si V A E [0, 1] et V x, x0 E X on a :
Af(x) + (1 - A)f(x0) = f((1 - A)x0 + Ax). (2.2)
Si nous avons une inégalitéstricte pour x =6 x0 et
A E ]0, 1[, nous dirons que f est strictement convexe.
La figure suivante représente le schéma classique
d'une fonction convexe.
FIG 2.2
D'efinition 2.3. Soit f : X -* R une fonction
différentiable sur un ensemble ouvert convexe X c Rn. Alors,
f est convexe si et seulement si V x, x0 E X, l'une des deux conditions
suivantes est vérifiée :
(i) f(x) - f(x0) ~ [Vf(x0)]t (x - x0),
(ii) (x - x0)t [Vf(x) - Vf(x0)] ~ 0,
o`u Vf(x) désigne le gradient de f en x0.
D'efinition 2.4. Soit X c Rn ; f :X -* R. On dit que
x* est un minimum local de f sur X s'il existe un c > 0 tel que
f(x) ~ f(x*) pour tout x appartenant a` B(x*, c).
x* est un minimum global de f sur X si f(x) ~ f(x*)
pour tout x dans X.
FIG 2.3
23
Sur la figure 2.3, a, b et les points de [c, d] sont des minima
locaux de f sur X. Seul a est un minimum global de f sur X.
Remarque 2.1. Notons qu'on peut toujours ramener un
problème de minimisation a` un
problème de maximisation et inversement en utilisant
l'égalité: maxf(x) = --min
x?X(--f(x)).
x?X
Theorème 2.1. [13] Soit X c Rn un ensemble
convexe et f : X ? R convexe sur X ; l'ensemble M des points o`u f atteint son
minimum est convexe; de plus, tout minimum local est un minimum global.
Preuve. S'il n'y a pas de minimum, M est vide et donc convexe.
Soit x0 = min
x?Xf(x) ;
M = {x | f(x) -- x0 < 0} est convexe car f(x) -- x0 est encore
une fonction convexe.
Soit x* un minimum local de f et supposons qu'il
existe un y E X avec f(y) < f(x*). Sur la droite d'efinie par {z
| z = Ay + (1 -- A)x*, 0 < A < 1}, voir la figure 2.4, on a
:
f(Ay + (1 -- A)x*) < Af(y) + (1 --
A)f(x*) < f(x*)
Ceci contredit le fait que x* est un minimum local
(car on peut trouver un point z voisin de x* avec f(z)<
f(x*)). Donc, il existe pas de tel y et x* est bien un
minimum global.
FIG 2.4
Definition 2.5. Soit X c Rn un sous-ensemble convexe.
Une fonction f : X ? R est concave, si V A E [0, 1] et V x, x0 E X on a :
Af(x) + (1 -- A)f(x0) < f((1 -- A)x0 + Ax). (2.3)
Si nous avons une inégalitéstricte pour x =6 x0 et
A E ]0, 1[, nous dirons que f est strictement concave.
Remarque 2.2. Tout les résultats vus dans cette section
peuvent aussi être formulés en termes de fonctions concaves, il
suffit alors de changer les sens des inégalités et de remplacer
les minima par des maxima.
2.3 Le formalisme des files d'attente[15]
La th'eorie des files d'attente s'attache a` mod'eliser et a`
analyser de nombreuses situations diff'erentes en apparences, mais qui
relèvent n'eanmoins du sch'ema descriptif g'en'eral suivant. Des clients
arrivent a` intervalles al'eatoires dans un système comportant plusieurs
serveurs auxquels ils vont adresser une requête. La dur'ee du service
auprès de chaque serveur est elle-même al'eatoire. Après
avoir 'et'e servis, les clients quittent le système. Illustrons cette
description g'en'erale par des exemples sp'ecifiques.
· Arrivee des voitures vers une station service
Ici, les serveurs sont des places de parking, les clients
sont les voitures qui arrivent. Typiquement, toutes les places du parking
offrent le même service, et chaque client ne devra donc stationner que
dans une seule place.
· Reparation des machines
Les clients sont les machines qui tombent en panne, et les
serveurs sont les m'ecaniciens qui s'occupent de la r'eparation.
Un système de files d'attente g'en'eral peut être
vu comme une boàýte noire dans laquelle les clients arrivent
suivant un processus quelconque, s'ejournent pour recevoir un ou plusieurs
services et finalement quittent le système. Ce système pourra
être compos'e d'une file simple ou d'un ensemble de files appel'e
réseau de files d'attente.
Definition. On appelle système de files d'attente
l'abstraction math'ematique d'un sujet qu'on peut d'ecrire par les 'el'ements
suivants :
1. Le flot des arriv'ees des clients.
2. La source des clients
3. Le comportement du client.
4. La loi de la dur'ee de service de chaque client.
5. La discipline de service
6. Le nombre de serveurs.
7. La capacit'e de la file.
· Le flot des arrivées des clients.
D'habitude, on suppose que les temps des inter arriv'ees sont
ind'ependants et identiquement distribu'es. En g'en'eral, le flot des arriv'ees
des clients est poissonnien, ce qui revient a` dire que la distribution du
temps des inter arriv'ees est exponentiel. Les clients peuvent arriver
individuellement ou par groupes. Un exemple d'arriv'ee par groupes est un poste
de police au niveau d'une frontière o`u les passagers ainsi que leurs
bagages sont soumis au contrôle.
· La source des clients.
Dans la plupart des cas, cette source est suppos'ee infinie.
Cependant, pour les modèles de fiabilit'e, la source des clients est
limit'ee (par exemple le cas d'un r'eparateur au sein d'une usine).
· Le comportement du client.
Certains clients peuvent être patients et vouloir
attendre pendant longtemps. Par contre d'autres s'impatientent et quittent
après un bout de temps. C'est le cas par exemple d'une centrale
t'el'ephonique o`u les clients raccrochent quand ils ont a` attendre longtemps
avant qu'une ligne ne soit disponible pour rappeler ult'erieurement.
· La durée de service.
En g'en'eral, on suppose que les dur'ees de service sont
ind'ependantes, identiquement distribu'ees et ind'ependantes des temps des
inter arriv'ees. Ce qui n'est toujours pas le cas. Par exemple, le temps de
traitement des machines au niveau d'un système de production peut
s''elever une fois le nombre de tâches a` ex'ecuter devient trop
grand.
· La discipline de service.
Les clients peuvent être servis individuellement ou par
groupe. Cependant, plusieurs possibilit'es existent quant a` l'ordre selon
lequel ils seront servis. Les principales disciplines de service sont :
* FIFO(First In First Out) : les entit'es sortent dans l'ordre
suivant lequel elles sont entr'ees. Cette discipline est la plus utilis'ee.
* LIFO(Last In First Out) : la dernière entit'e dans la
file est la première a` être servie. C'est le cas de la pile au
niveau des ordinateurs.
* Random : toutes les entit'es ont la même probabilit'e
d'être servies en premier.
* Prioritaire : les entit'es sont servies suivant un attribut
qui leur est associ'e. Par exemple l'entit'e ayant le plus court temps de
traitement d'abord.
· Le nombre de serveur.
Il peut être 'egale a` l'unit'e ou plus selon la nature du
service a` fournir.
· La capacitéde la file.
Dans pas mal de cas, la file est suppos'ee infinie.
Cependant, il n'est pas rare de rencontrer des situations dans lesquelles elle
est finie (par exemple le cas d'une salle d'attente).
Pour la classification des systèmes d'attente, on a
recours a` la notation symbolique introduite par Kendall au d'ebut des ann'ees
cinquante. Cette notation comprend quatre symboles rang'es dans l'ordre
A/B/s/N
o`u
A = distribution des temps entre deux arriv'ees successives,
B = distribution des dur'ees de service,
s = nombre de postes de service en parallèle,
N = capacit'e du système
On peut toutefois faire abstraction du dernier symbole lorsque N
= 8. Pour sp'ecifier les distributions A et B, les symboles suivants sont
utilis'es :
M = distribution exponentielle,
Ek = distribution d'Erlang d'ordre k,
Hk = distribution hyperexponentielle,
C = distribution g'en'erale,
D = cas d'eterministe
Notion de classes de clients
Une file d'attente peut être parcourue par diff'erentes
classes de clients. Ces diff'erentes classes se distinguent par :
- des processus d'arriv'ee diff'erents;
- des temps de service diff'erents;
- un ordonnancement dans la file d'attente en fonction de leur
classe.
Pour d'efinir une file multiclasse, il y a lieu de pr'eciser
pour chaque classe de clients le processus d'arriv'ee et la distribution du
temps de service associ'es ainsi que la manière dont les clients des
diff'erentes classes s'ordonnent dans la file.
2.4 Analyse mathématique des systèmes
des files d'attente
L''etude math'ematique d'un système d'attente se fait
le plus souvent par l'introduction d'un processus stochastique d'efini de
façon appropri'ee. En g'en'eral, on s'int'eresse au nombre X(t) de
clients se trouvant dans le système a` l'instant t (t = 0). En fonction
des quantit'es qui d'efinissent la structure du système, on cherche a`
calculer
* les probabilités d'état pn(t) =
P(X(t) = m) qui d'efinissent le régime transitoire du processus
{X(t)}t>0 ; les probabilit'es pn(t) doivent 'evidemment d'ependre
de l''etat initial ou de la distribution initiale du processus.
* le régime stationnaire du processus stochastique,
d'efini par
pn = lim pn(t) = P(X(+8) = m), m =
0,1,2,...
t--+oo
A partir de la distribution stationnaire du processus
{X(t)}t>0, il est possible d'obtenir d'autres caractéristiques
d'exploitation du système.
2.4.1 Modélisation des systèmes de files
d'attente
Plusieurs variantes existent pour la mod'elisation selon la
nature et le comportement du système. On distingue deux cat'egories de
modèles en files d'attente : les modèles markoviens et les
modèles non markoviens. Si pour les premiers, la propri'et'e d'absence
de m'emoire permet une grande facilit'e dans l''etude, il n'en est pas de
même pour les modèles non markoviens. Cependant, on dispose de
plusieurs m'ethodes, qui permettent de rendre ces derniers markoviens moyennant
certaines transformations.
2.4.1.1 Modèles markoviens
Ils caractérisent les systèmes dans lesquels
les deux quantités stochastiques principales le temps des inter
arrivées et la durée de service sont des variables
aléatoires indépendantes exponentiellement distribuées. La
propriétéd'absence de mémoire de la loi exponentielle
facilite l'étude de ces modèles. L'étude
mathématique de tels systèmes se fait par l'introduction d'un
processus stochastique approprié. Ce processus est souvent le processus
de naissance et de mort {X(t)}t=0 défini par le nombre de clients dans
le système a` l'instant t. L'évolution temporelle du processus
markovien {X(t)}t=0 est complètement définie gràace a` la
propriétéd'absence de mémoire.
2.4.1.2 Processus de naissance et de mort
Le processus d'état stochastique {n(t) : t = 0} est un
processus de naissance et de mort si, pour chaque n = 0, 1,
2
·
·
· , il existe des paramètres
ën et un (avec u0 = 0) tels que, lorsque le
système est dans l'état n, le processus d'arrivée est
poissonnien de taux ën et le processus de sortie est
poissonnien de taux un.
2.4.1.3 Processus de naissance pur
Dans un processus de naissance pur, ën =
ë et un = 0 pour n = 0, 1, 2
·
·
· .
Donc, les arrivées ont lieu a` taux constant et il y a pas de
départs. Pour un tel processus, le nombre de clients dans le
système est évidement égal au nombre d'arrivées
enregistrées pour un processus de poisson classique, si bien que :
Pn(t) = probabilitéque l'état du
système a` l'époque t soit égale a` n
= e--ët(ët)n
n! , n = 0,1,
·
·
·
2.4.1.4 Processus de mort pur
Dans un processus de mort pur, l'ensemble des états
possibles est {0, 1, 2
·
·
· } et ën
= 0 pour n = 0, 1,
·
·
·
f0, si n = 0, u, si n = 1,
·
un =
·
·N.
Intuitivement l'état initial d'un tel système
vaut N, il n'y pas d'arrivées et les départs se produisent a`
taux (moyen)constant jusqu'àce que le système soit vide. En
interprétant les départs comme des »arrivées a`
l'extérieur du système», on conclut facilement que :
Pn(t) = probabilitéque (N-n) départs
se produisent dans l'intervalle [0,t)
= e
et
--pt (ut)N--n (N - n)! ,
àPn(t) = probabilitéque N
départs au moins se produisent dans l'intervalle [0,t)
P8
=
j=N
|
e_ut (it)j
j!
|
=1 -- =1 --
|
N_1 P
j=0 PN n=1
|
e_ut (it)j
j! Pn(t).
|
|
2.4.1.5 Modèles non markoviens
En l'absence de l'exponentialitéou plutôt
lorsque l'on s'écarte de l'hypothèse d'exponentialitéde
l'une des deux quantités stochastiques le temps des inter
arrivées et la durée de service, ou en prenant en compte
certaines spécificités des problèmes par introduction des
paramètres supplémentaires, on aboutit a` un modèle non
markovien. La combinaison de tous ces facteurs rend l'étude
mathématique du modèle très délicate, voire
impossible. On essaye alors de se ramener a` un processus de Markov
judicieusement choisi a` l'aide de l'une des méthodes d'analyse
suivantes :
- Méthode de la chaàýne de Markov
induite
Cette méthode, élaborée par Kendall, est
souvent utilisée. Elle consiste a` choisir une séquence
d'instants 1, 2, . . . , m (déterministes ou aléatoires) telle
que la chaàýne induite {Xn, m = 0}, o`u Xn
= X(m), soit markovienne et homogène.
- Méthode des variables auxiliaires
Elle consiste a` compléter l'information sur le
processus {Xt}t=0 de telle manière a` lui donner le caractère
markovien. Ainsi, on se ramène a` l'étude du processus {X(t),
A(t1), A(t2), . . . , A(tn)}. Les variables A(tk), k E {1, 2,. . . ,
m} sont des variables aléatoires supplémentaires.
- Méthode des événements fictifs
Le principe de cette méthode est d'introduire des
événements fictifs qui permettent de donner une
interprétation probabiliste aux transformées de Laplace et aux
variables aléatoires décrivant le système
étudié.
- Simulation
C'est un procédéd'imitation artificielle d'un
processus réel donné. Comme résultat de cette imitation,
on obtient des approximations des caractéristiques du système
étudié, permettant ainsi de mesurer ses performances.
2.4.2 Analyse opérationnelle des systèmes de
files d'attente
Cette analyse, plus connue sous le nom de l'évaluation
de performances, consiste au calcul des caractéristiques de performances
d'un système. Cette opération s'impose dès lors o`u l'on
souhaite connaàýtre les performances d'un système
réel et que l'on ne peut effectuer de mesure directe sur celui-ci. Les
paramètres de performances que l'on souhaite obtenir sont de
différents ordres en fonction des systèmes
considérés. C'est ainsi dans les systèmes de production,
un paramètre de performances important est le débit en produits
finis. Tandis que pour le cas d'un guichet, le paramètre de performances
qui intéresse
l'usager est le temps d'attente alors que la direction quant a`
elle s'intéresse au nombre de clients en attente au guichet.
2.4.2.1 Les caractéristiques de performance
Les caract'eristiques d'exploitation du système auxquels
on s'intéresse le plus souvent sont :
· le nombre moyen de clients dans le système,
· la durée de séjour d'un client dans le
système,
· la durée d'attente d'un client,
· le taux d'occupation des postes de service.
2.4.2.2 La formule de Little
La formule de Little est l'un des résultats les plus
beaux et les plus utiles de la théorie des files d'attente. De par sa
grande simplicitéet sa généralité, ce
théorème possède une multitude d'application.
Comme la plupart des résultats présentés
dans ce chapitre, la formule de Little n'est valable que pour les
systèmes stable, dans lesquels un équilibre s'est établi
et tournant » donc en régime stationnaire[9].
Théorème 2.2. (Formule de Little)[9] Soit un
système en r'egime stationnaire, alors
N = AT, (2.4)
o`u
1) N est le nombre moyen de clients dans le système,
2) A est le taux moyen d'arriv'ee des clients dans le
système,
3) T est le temps moyen de s'ejour d'un client dans le
système.
Exemple 4. Les g'erant d'un supermarch'e ont fait une 'etude
statistique montrant que, pendant la semaine, il y a en moyenne 80 clients dans
le magasin et que la fr'equence d'arriv'ee des clients est de 120 personnes a`
l'heure.
Sur la base de ces statistiques, il est facile de calculer le
temps moyen qu'un client passe dans le magasin. En effet, isolant T dans la
formule de Little, on obtient
N
T = A
|
80 2
= 120 = 3[h] = 40[min].
|
2.5 Quelques systèmes de files d'attente
2.5.1 Le système M/M/1
Une file M/M/1 compte un seul serveur offrant un service dont
la durée est une variable exponentielle de taux u indépendant de
l'état du système et recevant des clients selon un processus de
poisson de taux constant A . Il s'agit làdu plus simple parmi les
modèles de files d'attente. Il permet, cependant, d'illustrer les
principaux phénomènes observés dans ce systèmes.
Représentant l'état d'un tel système a`
un instant quelconque par le nombre de clients présents, le graphe des
transitions possible entre ses différents états correspond a` la
figure ci-dessous. Pour étudier une telle file, nous pouvons nous
rabattre directement sur la théorie des processus de naissance et de
mort. Un système M/M/1 en constitue, en effet, un cas très
particulier, chaque arrivée d'un client pouvant être
assimilée a` une naissance et chaque départ a` une mort. Le taux
d'arrivée qui correspond au taux de naissance est constant et
égal a` A. Tout comme le taux de service, correspondant au taux de mort,
qui vaut u, tout au moins tant qu'il y a des clients dans le
système[9].
FIG 2.5
2.5.1.1 Régime transitoire
Vu les propriétés fondamentales du processus de
poisson et de la loi exponentielle, le processus (X(t))t~0 : »nombre de
clients dans le système a` l'instant t», est markovien. Les
équations différentielles de Kolmogorov de ce processus sont de
la forme :
~P 0 0(t) = --AP0(t) + uP1(t), (2.5)
P
0 n(t) = --(A + u)Pn(t) + APn--1(t)
+ uPn+1(t), m = 1, 2,
·
·
· . Ce
système d'équations permet de calculer les probabilités
d'états Pn(t) en faisant appel
aux équations de Bessel et si l'on connaàýt
les conditions initiales (X(0)).
2.5.1.2 Régime stationnaire
lim
t'--+oo
Lorsque t tend vers l'infini dans le système (2.5), on
peut montrer que les limites pn(t) = ðn existent et
sont indépendantes de l'état initial du processus et que :
lim
t'--+oo
|
0
pn(t) = 0, V m =
0,1, · · ·
|
Ainsi, a` la place d'un systeme d'equations differentielles, on
obtient un systeme d'equations {
lineaires et homogenes :
uð1 = kr0,
ëðn-1 + uðn+1 = (ë + u)ðn, n =
1, 2
·
·
· .
00
De plus, nous avons la condition E ðn = 1
car (ðn)n est une distribution de pro-
n=0
babilite.
La solution de ces equations est donn'ee par :
ðn = ð0 (ë
u
|
n ë
) = (1 --
u)(uë)n , n = 0, 1, ·
· ·
|
a` condition que ë < u (condition d'ergodicitegeometrique
du systeme). On montre que le regime stationnaire du systeme M/M/1 est
gouvernepar la loi geometrique.
2.5.1.3 Quelques caract'eristiques
· Le nombre de clients dans le systeme : Si on note cette
caracteristique par N, alors :
N = E(X) =
|
00
E
n=0
|
nðn = (1 -- ñ)
|
00
E
n=0
|
nñn = ñ = ë .
1 -- ñ u -- ë (2.6)
|
|
ñ= ë est la charge du systeme. u
· Le nombre de clients dans la file : Notons cette
caracteristique par Q. Soit Xq le nombre de clients se trouvant dans
la file d'attente, on a :
Xq = { 0, si X = 0
X -- 1, siX > 1.
Alors :
Q = E(Xq) =
|
00
E
n=1
|
ë2
(n -- 1)ðn = (2.7)
u(u -- 1).
|
T =N
ë
|
=
|
ñ
|
|
1/u
|
|
1
-- A' (2.8)
u
|
ë(1 -- ñ)
|
|
1 -- ñ
|
W =
Q ë
|
=
|
ñ2
|
|
ñ
|
ñ
(2.9)
u -- ë.
|
ë(1 -- ñ)
|
|
u(1 -- ñ)
|
D'autres caracteristiques comme le temps moyen de sejour T et
d'attente W d'un client dans le systeme peuvent àetre calculees a`
l'aide de la formule de Little.
2.5.2 Le système M/M/m [9]
Une file M/M/m poss`ede m serveurs identiques partageant les
mêmes places d'attente et servant chacun un client a` la fois. La dur'ee
d'un service est une variable al'eatoire distribu'ee d'apr`es une loi
exponentielle de param`etre u et les clients arrivent dans le syst`eme d'apr`es
un processus de Poisson de taux ë. Comme pour le cas pr'ec`edent, le
processus d'ecrivant l''evolution du nombre de clients dans le syst`eme est un
processus de naissance et de mort. On peut donc d'eriver les 'equations
d''equilibre a` partir de son graphe repr'esentatif (fig.2.6.)
FIG 2.6
2.5.2.1 Régime stationnaire
Le syst`eme pouvant traiter m clients en parall`ele, un
maximum de mu clients quittent la file par unit'e de temps. Le taux d'arriv'ee
des clients 'etant de ë par unit'e de temps, l'intensit'e du trafic d'une
file M/M/m est ñ = ë/mu et une telle file est stable si et
seulement si
ë
ñ = < 1 . (2.10)
mu
Sous cette condition, la r'esolution des 'equations de bilan
fournit les probabilit'es stationnaires
I (mñ)k
k! ð0, k=1,. . .,m-1
ðk = (2.11)
ñkmm
m! ð0, k=m,m+1,...
Ainsi
m-1Xð0(
k=0
|
ñk
k! +
|
X8 k=m
|
m! mm ( ñ m)k) = 1,
|
Il en r'esulte
"m-1X ñk k! + ñm
ð0 = m!(1 - ñ m)
k=0
|
I-1
|
.
|
(2.12)
|
ñk-m = ð0 m!(1 - ñ). (2.13)
æ =
|
X8 k=m
|
ðk = ð0
|
(mñ)m m!
|
X8 k=m
|
(mñ)m
Pour les syst`emes a` plusieurs serveurs, il est utile de
calculer la probabilit'e æ qu'un client qui arrive doit attendre,
c'est-à-dire la probabilit'e que tous les serveurs soient occup'es.
Cette probabilit'e est connue sous le nom de formule C d'Erlang, est 'egale
a`
2.5.2.2 Quelques caractéristiques
Utilisant les r'esultats pr'ec'edents, le calcul des
performances de la file n'est pas diff'erent du cas de la file M/M/1.
Le nombre moyen N de clients pr'esents dans le système et le nombre
moyen Q de clients en attente sont
N= X8
k=1
kðk = mñ + ñæ
1 - ñ, (2.14)
Q =
|
X8 k=m+1
|
(k - m)ðk = ñæ
1 - ñ. (2.15)
|
Une simple application de la formule de Little permet d'obtenir
les expressions des temps moyens de s'ejour T et d'attente W :
N
T = ë
|
1 æ
= + mu(1 - ñ), (2.16)
u
|
Q
W = ë
|
æ
= mu(1 - ñ). (2.17)
|
Pour calculer le taux d'utilisation de chaque serveur,
remarquons que, pendant un intervalle de temps suffisamment long ô, un
nombre moyen de ëô clients entreront dans le système. Le
traitement de ces clients demandera, en moyenne, un temps total 'egal a`
ëô u . Le taux d'utilisation de chaque serveur s'obtient en
r'epartissant ce temps sur les m serveurs et en divisant par le temps
d'observation :
ëô/u
U = mô
|
ë
= = ñ. (2.18)
mu
|
Théorème 2.3. (théorème de
Burke[6])
Pour les systêmes M/M/m, si ë < um alors le flot
des departs est poissonnien de paramêtre ë > 0.
P(ç < t) = 1 - e-ët,
ç : duree d'intervalle entre deux departs successifs.
2.6 La régression
2.6.1 La régression linéaire[17]
La r'egression est une technique qui s'applique a` une population
dont les caractères peuvent être class'es en deux cat'egories :
Les variables indépendantes : qui sont des
caractères maàýtris'es par l'exp'erimentateur et qui
peuvent prendre des valeurs choisies.
Les variables d'ependantes : qui sont aleatoires et constituent
des resultats des experiences par des valeurs fixees des variables
independantes.
Si on note par Xk les variables independantes avec k = 1, n et
Y la variable dependante, la regression permet de voir s'il existe un lien
stochastique lineaire entre Y et X1, X2, , Xk. Une fois le modele
choisi il peut servir a` plusieurs fins :
ü Trouver la meilleure equation de regression (modele) et
en evaluer la precision et la signification.
ü Estimer la contribution relative de deux ou plusieurs
variables explicatives sur la variation d'une variable a` expliquer.
ü Juger l'importance relative de plusieurs variables
explicatives sur la variable dependante.
Remarque 2.3. Dans ce qui suit on considere la regression
lineaire simple. C'est a` dire l'equation de regression va s'ecrire sous la
forme :
yi = a + bxi + e.
2.6.1.1 Test sur les param`etres du mod`ele
Apres l'estimation des parametres du modele par la methode des
moindres carres (minimisation de la somme des carres des erreurs d'estimation
de la variable dependante), on teste l'eventualites qu'il sont egaux a` zero,
c-`a-d, on teste :
H0 »a = 0» Contre H1 »a =6 0» et
H00 »b = 0» Contre H01
»b =6 0».
On obtient les deux statistiques de decision :
|
? ?
?
|
Ta = vn(àa-a)
ó \/1#177;nx x Tb = vnS
Sxàb .
|
variation de la regression
|
Xn i=0
|
(àyi - y)2 est tres grande (àyi =
aà + àbxi et y = 1n
|
Xn i=0
|
yi).
|
aà : Estimateur de a,
bà : Estimateur de b.
R`egle de d'ecision
Soit c un parametre du modele, alors :
{
Si |Tc| > t(n-2,á2
) On rejette l'hypothese que c = 0; Si |Tc| <
t(n-2,á2 ) On accepte l'hypothese que c = 0;
t(n-2,á2 ) : Le quantile sur la table de Student
a` n-2 degrede liberte, et d'ordre (1 - á)
(á niveau de signification).
2.6.1.2 Test sur la validit'e du mod`ele
Soit le modele de regression yi = a + bxi + e, i = 1, n. Le
modele est validesi la
C'est-`a-dire :
|
Xn i=1
|
(àyi -- y)2 > K la statistique de d'ecision
sera alors :
|
|
|
Xn i=0
|
(àyi - y)2
|
F=
|
|
1
|
f(1,n-2, ).
|
Xn i=0
|
|
|
(yi - àyi)2
|
n-2
f
Si F > Al,n-2,`J) le mod`ele est valid'e ; Si F <
f(1,n-2,á2 ) le mod`ele est rejett'e ;
f(1,n-2,á2 ) : Le quantile sur la table de Fisher
a` deux degr'es de libert'e d'ordre (1 -- á).
2.6.2 La r'egression non lin'eaire
La r'egression non lin'eaire demeure aujourd'huit une m'ethode
mystique. Plusieurs raisons pourraient expliquer cet 'etat de fait. D'une part,
la mise en oeuvre des calculs r'eclame l'intervention directe de l'utilisateur,
et les aspects algorithmiques, auxquels il est confront'e en premier lieu, ont
longtemps estomp'e la v'eritable nature statistique du probl`eme. D'autre part,
la th'eorie statistique sous-jacente n'est pas tr`es simple, et tous les
probl`emes concrets qui r'ev`elent de cette m'ethode ne sont pas encore
r'esolus.
Le mod`ele de r'egression le plus g'en'eral est d'ecrit
math'ematiquement par l''equation suivante :
Yi = f(xi, è) + ci i = 1, . . . , n.
La loi de probabilit'e des ci est une loi sur ,centr'ee et de
variance ó2i finie. Les ci sont ind'ependants
entre eux.
f est une fonction de forme bien d'efinie, d'ependante d'une
variable r'eelle x et d'un vecteur de param`etres è. On note par p le
nombre de ces param`etres. Donc on cherchera è dans l'ensemble È,
partie de l'ensemblep.
2.6.2.1 Estimation des param`etres du mod`ele
Pour effectuer ce genre de r'egressions, on utilise toujours
les moindres carr'es, mais on se retrouve avec un syst`eme non lin'eaire, que
l'on r'esout de mani`ere approch'ee (par exemple, par la m'ethode de
Newton-Raphson). Le calcul effectif de ces estimateurs passe donc par la
r'esolution num'erique. On entre alors dans le domaine de l'optimisation d'une
fonction avec toute les difficult'es que cela peut impliquer (non convergence,
convergence vers des optimums locaux, calculs importants, . . . ). Ces
probl`emes augmentes avec le nombre de param`etres a` estimer, une autre
m'ethode courante consiste a` utiliser l'expansion en s'erie de Taylor de la
fonction et d'appliquer la r'egression a` la partie lin'eaire 'evalu'ee en un
point initial pas trop 'eloign'e de la solution cherch'ee, on trouve alors un
deuxi`eme point o`u l'on 'evalue a` nouveau l'expansion de Taylor et ainsi de
suite jusqu'`a l'optimum.
2.6.2.2 Validation du modèle
La première chose a` faire est 'evidement de juger a`
»l'oeil» la quantit'e d'ajustement du modèle au donn'ees. Un
tel examen peut r'ev'eler un mauvais choix du modèle de r'egression, ou
une erreur dans les contraintes impos'ees aux paramètres.
Enfin, pour revenir a` la validation du modèle, c'est
sans doute l'examen de diverses
repr'esentations graphiques des r'esidus qui
fournit le moyen de validation le plus int'eressant.
2.7 Notions de simulation
2.7.1 Définition de la simulation
La simulation est une technique qui consiste a` construire un
modèle d'une situation r'eelle, puis a` faire des exp'eriences sur ce
modèle. Cette d'efinition est toutefois très vaste, et dans notre
travail on considère la simulation telle que d'efinie par Naylor et al :
» La simulation est une technique num'erique pour 'elaborer des
exp'eriences sur l'ordinateur. Elle implique l'utilisation de modèles
logiques et math'ematiques qui d'ecrivent le comportement de systèmes
administratifs ou 'economiques (ou de leurs sous-systèmes) durant une
p'eriode de temps prolong'ee»[3].
2.7.2 Les étapes de la simulation
Les diff'erentes 'etapes a` suivre pour faire une simulation d'un
système sont :
1. Formulation du modèle : cette 'etape consiste a`
identifier et analyser le problème, en d'eterminant ses composantes,
leurs relations et les frontières entre le système et son
environnement.
2. 'Elaboration du modèle : cette 'etape consiste a`
extraire un modèle aussi fidèle que possible du système
r'eel.
3. Identification du modèle et collecte de donn'ees :
la collecte de donn'ees est indispensable pour l'estimation des
paramètres du modèle. Ceci requiert une connaissance des
m'ethodes statistiques et des tests d'hypothèses.
4. Validation du modèle : cette 'etape consiste a`
'evaluer les performances du modèle puis les comparer a` celles du
système r'eel.
5. Ex'ecution de la simulation : pour mettre a` l''epreuve le
modèle. Le concepteur doit effectuer plusieurs ex'ecutions et recueillir
les r'esultats.
6. Analyse et interpr'etation des r'esultats : une fois les
r'esultats obtenus, le concepteur passe a` l'analyse et l'interpr'etation de
ces r'esultats pour donner des recommandations et des propositions.
7. Conclusion : cette dernière 'etape consiste a`
'evaluer les perspectives d'exploitation du modèle pour d'autres
pr'eoccupations.
2.7.3 Problème du temps en simulation [11]
Consid'erons le problème d'une file d'attente : un
client arrive au système, rejoint soit la file soit le serveur, il est
servi pendant un certain temps et enfin il libère le serveur et quitte
le système.
On voit que ses temps d'arriv'ee, d'attente, de service et de
lib'eration du serveur, doivent être synchronis'es par le modèle.
Pour r'epondre a` cette exigence, on peut agir de deux manières :
2.7.3.1 Méthode synchrone ou simulation par
horloge
Dans ce type de simulation, le temps du modèle est
avanc'e par une unit'e de temps choisie 'egale a` Lt. La mise a` jour du
système est assur'e par l'ensemble des 'ev'enements qui se r'ealisent
durant cet intervalle de temps. Si Lt est choisi assez petit, un nombre presque
n'egligeable d''ev'enements peuvent se r'ealiser dans cet intervalle; par
cons'equent si Lt est suffisamment grand, on peut rater beaucoup de ces
'ev'enements.
On voit que la robustesse du modèle repose donc sur le
choix de Lt.
2.7.3.2 Méthode asynchrone ou simulation par
événements
Elle diffère de la première par le fait que le
temps est avanc'e par une quantit'e variable d'eterminant l'instant de
r'ealisation d'un 'ev'enement.
Dans ce genre de simulation, il faut noter que chaque
'ev'enement provoque un changement dans l''etat du système; donc il faut
prendre en consid'eration ce changement au niveau du programme qui d'ecrit le
modèle.
Dans le cas des files d'attente, et a` titre d'indication, on
peut pr'evoir une liste d''ev'enements a` deux dimensions : l'une des colonnes
donne le temps de r'ealisation d''ev'enement et l'autre donne le num'ero du
sous programme qu'il faudrait ex'ecuter pour sch'ematiser le changement de
l''etat du système que provoque cet 'ev'enement.
2.7.3.3 Avantages et inconvénients de la
simulation
Comme toute approche scientifique, la simulation pr'esente des
avantages et des inconv'enients.
Avantages
- Seule alternative technologique quand le système a`
'etudier est physiquement difficile a` d'eployer.
- R'ep'etitions d'exp'eriences.
- Permet de r'epondre a` des questions de type, qu'est-ce qui se
passe si . . . Moins d'hypothèses simplificatrices.
- Permet d'adresser des systèmes très complexes.
Inconv'enients
Quant a` ses inconvénients, on cite :
- Très gourmand en ressources (cpu, disks, . . . ).
- Coàuteux en terme de temps de calcul.
- Résultats orientés pire-cas
généralement sans validité.
- Elle ne fournit que des estimations de ce que l'on cherche.
2.7.4 G'en'eration de variables al'eatoires [5]
Il s'agit d'engendrer une variable aléatoire X suivant
une certaine loi a` partir des lois plus simples (loi uniforme [0, 1]) en se
basant sur des techniques connues dont les principales sont citées
ci-dessous.
2.7.4.1 La m'ethode d'inversion
La méthode de l'inverse n'est utilisée que si la
fonction densitéest connue analytiquement, continue et peut être
intégrer facilement, elle est définit comme suit : pour
générer une variable aléatoire X ayant une fonction
densitéf(x) et une fonction de répartition F(x), il suffit de
générer des nombres aléatoires ui de variable
aléatoire U[0, 1] et déduire :
x = F -1
x (u), ?x.
G'en'eration de variables al'eatoires suivant une loi
exponentielle
Pour simuler une variable aléatoire qui suit une loi
exponentielle, il suffit de générer des nombres aléatoires
uniformes sur [0, 1] et déduire les réalisations xi, telles que
:
xi = -1 ë log(ui).
G'en'eration de variables al'eatoires suivant une loi Uniforme
Pour simuler une variable aléatoire uniforme sur [a,
b], il suffit de générer des nombres aléatoires ui de
variable aléatoire uniforme sur l'intervalle [0, 1] et déduire
les réalisations xi, telles que :
xi = a + (b - a)ui .
2.7.4.2 La m'ethode de rejet [1]
La méthode de rejet peut être utiliser si la
fonction densitéf(x) est bornée et la variable aléatoire X
appartient a` un domaine borné, c'est-à-dire : a = X = b. Elle se
résume en quatre étapes :
1. Normaliser le domaine de f(x) a` l'aide d'une échelle
c, de sorte que :
g(x) = c[f(x)] = 1, a = X = b.
2. Définir X comme fonction linéaire de r :
X = a + (b - a)r .
3. Générer une paire de nombres aléatoires
(r1, r2) de loi uniforme sur [0,1].
4. Chaque fois que l'on rencontre une paire de nombres
aléatoires satisfaisants : r2 c[f(a + (b - a)r1)],
on accepte X = a + (b - a)r1 comme variable aléatoire
suivant f(x). 2.7.4.3 La méthode de composition [3]
La méthode de composition consiste a` remplacer f(x)
par un mélange probabiliste de fonctions de densités gj(x)
judicieusement choisies. Autrement dit, elle exploite une relation du type:
f(x) = Xn gj(x)pj.
j=1
2.8 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons rappeléquelques notions de
base concernant la convexité, les systèmes d'attente, la
régression et la simulation qui seront utilisées dans les
chapitres quatre et cinq.
3
Tests et ajustements
3.1 Introduction
Dans ce chapitre, nous rappelons quelques notions sur les
tests d'ajustement et l'estimation par intervalle de confiance pour les
utiliser ensuite dans la détermination de la loi régissant le
besoin journalier en camions, le calcul de l'intervalle de confiance de ce
dernier et dans la détermination de la distribution du temps
aléatoire de service des camions.
3.2 Tests d'ajustement
Les tests d'ajustement ont pour but de vérifier si un
échantillon provient ou pas d'une variable aléatoire de
distribution connue F0(x).
Soit Fn(x), la fonction de répartition de la
variable échantillonnée. Il s'agit de tester :
H0 » Fn(x) = F0(x) » contre H1 »
Fn(x) =6 F0(x) » Les tests les plus classiques sont :
3.2.1 Test de Khi-deux [12]
Soit X1, X2, .. . , Xnun n-échantillon issu
d'une variable aléatoire X.
On partage le domaine D de la variable aléatoire X, partie
de l' ensemble des réels R, en r classes c1, c2, .. . , cr.
Généralement, on prend r ' vn.
Soit :
* ni : l'effectif de la classe ci.
Xr i=1
|
(Ni - npi) npi
|
suit asymptotique-
|
* pi : la probabilitéde se trouver dans la classe ci. Elle
est déduite a` partir de la loi de probabilitéa` tester.
* nipi : effectif théorique de la classe ci
Pearson a démontréque la variable aléatoire
K2 fl =
ment un Khi-deux a` (r - 1) degrés de liberté.
Ni étant la variable aléatoire représentant
l'effectif de la classe ci et dont la réalisation est ni.
Soit k2 fl la réalisation de la variable aléatoire
K2 fl. La règle de décision est alors :
· Si k2 fl < ÷2 (r-1,á), on accepte
l'ajustement de la variable aléatoire X par la loi choisie avec un
niveau de signification a.
· Si k2 fl > ÷2 (r-1,á), on rejette
l'ajustement de la variable aléatoire X par la loi choisie avec un
niveau de signification a.
Lorsque les paramètres de la loi a` valider sont
estimés a` partir de l'échantillon, le degréde
libertédu Khi-deux est alors égale a` (r -l-1), l étant le
nombre de paramètres estimés. L'application du test du Khi-deux
doit satisfaire les conditions suivantes :
1. Le nombre de classes doit être supérieur ou
égale a` 7.
2. L'effectif théorique npi de chaque classe doit
être supérieur ou égale a` 8.
Remarque 3.1. Si le nombre de degréde libertéest
supérieur a` 30, on peut assimiler la
/ fl - v2r ? ?(0, 1).
loi de Khi-deux par une loi normale. On montre que
2K2
3.2.2 Test de Kolmogorov-Smirnov[16]
Soit X1, X2, . . . , Xflun n-échantillon issu
d'une variable aléatoire X que l'on veut ajuster par une loi
théorique F0(x). Soit Ffl(x) sa fonction de
répartition empirique.
Kolmogorov a démontréque la variable
aléatoire Dfl = max Ffl(x) - F0(x) avec x E R suit
asymptotiquement une loi indépendante de F0, Telle que :
lim P(vnDfl < t) = ~(x),
fl?8
avec
? ??
??
h(t) =
(-1)ke-2k2x2, pour x > 0.
0, pour x = 0
Cette fonction est tabulée (table de Kolmogorov).
Soit d(a) la valeur tabulée, telle que p(Dn
> d(a)) = a, avec a un seuil de signification fixéa` l'avance. La
règle de décision est alors :
· Si Dfl > d(a), on rejette l'ajustement de la variable
aléatoire X par la loi choisie.
· Si Dn < d(a), on accepte l'ajustement de la
variable aléatoire X par la loi choisie.
3.3 Estimation par intervalle de confiance[16]
On appelle intervalle de confiance au niveau (1 - á) pour
un param`etre è, l'intervalle [T1(x1, x2, .., xn),T2(x1, x2,
.., xn)] tel que :
P(T1(x1, x2, .., xn) = è = T2(x1, x2, ..,
xn)) = 1 - á,
avec á donne, T1(x1, x2, .., xn) et T2(x1, x2,
..,xn) sont appeles limites de confiance de è au niveau (1 -
á).
Soit èà un estimateur ponctuel de
è. Pour determiner les bornes de confiance, on doit determiner les deux
constantes î1 et î2 telles que :
á1 = P(T < è - î1) et á2 = P(T
> è + î2) ,
á1 = á2 = á2, avec
á donneet T=àè.
On a P(è - î1 < T < è + î2) = 1 -
á, par transformation on aura :
f T < è + î2 f è > T - î2
T > è - î1 lè < T +
î1
Ce qui donne P(T - î2 < è < T + î1) = 1
- á , Alors les deux statistiques sont :
ü T1(x1, x2, .., xn)=T-î2,
ü T2(x1, x2, ..,xn)=T+î1.
3.4 Loi r'egissant le besoin journalier en camions
Pour determiner le nombre moyen ainsi que le nombre minimum
et maximum de camions utilises, on a eu recours aux donnees concernant le
nombre journalier de camions utilises dans les dix mois derniers (Aoàut
jusqu'au mois de Mai), comme le montre le tableau suivant :
Date i
|
Nombre de camions utilises a` la date i
|
19/08/2006
|
48
|
. .
|
. .
|
24/05/2007
|
51
|
|
TAB. 3.1 - Nombre journalier de camions utilises
3.4.1 Application au cas d'Ifri
Soit X » Le nombre de camions utilises en un jour
donne»
3.4.1.1 Ajustement des données avec le test de
Khi-deux :
Soit un 234-échantillon constituédes
données concernant le nombre journalier de camions utilisés dans
les dix mois derniers (Aoàut jusqu'au mois de Mai). On veut tester si la
loi de X est une loi de poisson, donc on va tester:
H0 »Poisson est la loi de X» Contre H1 »Poisson
n'est pas la loi de X»
En partitionnant le domaine des valeurs de X en 7 classes, le
tableau suivant nous donne l'effectif empirique de chaque classe, les
probabilités théoriques rattachées, l'effectif
théorique, le pourcentage cumuléthéorique et
observé.
FIG. 3.1 - Tableau représentant les paramètres
calculés La réalisation de la statistique de décision nous
a donné:
K2 n
|
=
|
Xn i=1
|
(Ni - npi)2 npi
|
= 9.24.
|
|
Dans la table de Khi-deux, on a :
÷2 (r-1-1,á) = ÷2 (5,0.05) = 11.07,
tel que r représente le nombre de classes et á le
niveau de signification.
K2 n =
|
Xn i=1
|
(Ni - npi)2 npi
|
= 9.24 < ÷2(r-1-1,á) = ÷2
(5,0.05) = 11.07,
|
|
d'o`u on accepte que le nombre de camions utilisés a` une
date donnésuit une loi de poisson de paramètre ë=48.66.
X P(ë = 48.66).
Le schéma suivant nous montre le graphe d'ajustement par
la loi de poisson. En rouge l'histogramme de la loi de poisson, en bleu
l'histogramme des données observées.
FIG. 3.2 - Graphe d'ajustement par la loi de poisson
Conclusion :
Avec les données récoltées, le test de
Khi-deux révèle que la loi régissant le besoin journalier
en camions est poissonnienne de paramètre A = 48.66.
Pour confirmer et justifier l'acceptation du processus
poissonnien comme processus qui régis le nombre de camions
utilisés, on va refaire le test d'ajustement par une loi de poisson et
cela par le test d'ajustement de Kolmogorov-Smirnov.
3.4.1.2 Ajustement des données avec le test de
Kolmogorov-Smirnov
Soit un 234-échantillon constituédes
données concernant le nombre journalier de camions utilisés dans
les dix mois derniers (Aoàut jusqu'au mois de Mai) de fonction de
répartition F, on veut tester si la loi de X est une loi de poisson,
donc on va tester :
H0 »Poisson est la loi de X» Contre H1 »Poisson
n'est pas la loi de X»
En partitionnant le domaine des valeurs de X en 7 classes, le
tableau suivant nous donne l'effectif empirique de chaque classe, les
probabilités théoriques rattachées, l'effectif
théorique, le pourcentage cumuléthéorique et
observé.
FIG. 3.3 - Tableau représentant les paramètres
calculés
Le plus grand écart entre la distribution empirique et la
distribution théorique (loi de poisson) est :
D = max |Fn(x) - F0(x)| = 0.070,
tel que F0 est la fonction de répartition de la loi de
poisson. Dans la table de Kolmogorov-Smirnov on a :
1.30
d(N, a) = d(234, 0.05) = v234 = 0.085,
avec N représente la taille de l'échantillon et a
le niveau de signification. D = max |Fn(x) - F0(x)| = 0.070 <
d(N, a) = 0.085,
d'o`u on accepte que le nombre de camions utilisés a` une
date donnésuit une loi de poisson de paramètre A estiméa`
48.66.
Le schéma suivant nous montre le graphe d'ajustement par
la loi de poisson. En rouge l'histogramme de la loi de poisson, en bleu
l'histogramme des données observées.
FIG. 3.4 - Graphe d'ajustement par la loi de poisson
Conclusion :
Le test de Kolmogorov-Smirnov nous confirme que le processus
r'egissant le besoin journalier en camions est poissonnien. Donc on peut
affirmer que la loi de X est une loi de poisson de paramètre A =
48.66.
3.4.2 Intervalle de confiance du besoin en camions
Jusqu'àpr'esent, nous n'avons d'etermin'e que
l'estimation ponctuelle de A, not'e àA. On sait seulement que
si la taille de l''echantillon est grande l'estimateur Aà se
rapproche de plus en plus de A.
Une telle situation est souvent peu satisfaisante surtout dans
notre cas, pour cela nous allons d'eterminer deux statistiques T1(x1, x2, ..,
xn) et T2(x1, x2, .., xn) telles que : l'intervalle
[T1(x1, x2, .., xn), T2(x1, x2, .., xn)] contienne la
valeur exacte mais inconnue de A.
Intervalle de confiance de A :
Soit le 234-'echantillon issu de X P(A = 48.66). Le but est de
trouver un intervalle
de confiance au niveau (1-a) pour le paramètre A.
On a estim'e A par la statistique T =X = 1 n
Xn Xi = 48.66.
i=1
ü T1(x1, x2, .., xn)= X-î2
ü T2(x1, x2, .., xn)= X+î1
P( X < ë - î1) = á2 et P( X > ë +
î2) = á 2 .
Calcul de î1 :
X P(ë), donc X = 1 Pn i=1 Xi P(ë)
n
On a ë=48.66>10, donc on peut approcher la loi de poisson
par une loi normale, alors X ?(ë, ë).
P( X < ë - î1) = á2 = P(
|
X - ë
v< ë
|
ë - î1- ë) = P(
vë
|
X - ë < v ë
|
-î1) vë
|
dro`u ö(
|
-î1á
=
vë ) 2 .
|
î1ë 2 á î1 á
On a : 1 - ö( ) = alors = (1 -
2),
v
et donc î1 =
1àëö-1(1 - 2).
Calcul de î2 :
P( X > ë + î2) = á2 = P(
|
X - ë >
vë
|
ë + î2 - ë) = P(
vë
|
X - ë 2
>
vë
|
dro`u P(
|
X - ë î2
vë v ë
< ) = 1 - 2.
|
î2 á
î2 á
On a : ö( vë) = 1
2 -1
alors = ö (1 - 2),
et donc î2 = -0,ö-1(1 -
2).
Ce qui donne :
î1 = î2 = - Vàëö-1(
á2 ),
alors
X - Vàëö-1(1 - á2 )
= ë = X + Vàëö-1(1 - á2 )
L'intervalle de confiance sera donc :
- Vàëö-1(1 - á2 ),
X+ Vàëö-1(1 - á2 )] Pour un
niveau de confiance 1-á =95%, on aura :
ö-1(1 - á2 ) = ö-1(1 -
0.025) = ö-1(0.975) = 1.96.
L'intervalle de confiance sera:
\/ \/
[ X - 1.96 àë, X +
1.96 àë].
On a X = ëà = 48.66. On remplace
X et ëà par leurs valeurs,
l'intervalle de confiance devient :
[34.98,62.33]
3.4.3 Conclusion
Cette 'etude nous a permis de d'eterminer la loi r'egissant le
besoin journalier en camions et cela grace a` l'ajustement par une loi de
poisson des donn'ees concernant le nombre de camions utilis'es durant la
p'eriode entre septembre 2006 et mai 2007.
L'ajustement par la loi de poisson nous a permis aussi, a` un
niveau de confiance de 95%, de d'eterminer l'intervalle de confiance du
paramètre ë consid'erer comme la moyenne de la loi de poisson et
comme esp'erance de la variable X. En effet, dans ce cas ë repr'esente le
besoin moyen journalier en camions.
Durant la p'eriode 'etudi'ee, le nombre moyen de camions
utilis'es est de 48.66. On est confiant a` 95% que le besoin journalier en
camions est compris entre 34 et 63 camions.
3.5 La distribution du temps aléatoire de
service des camions
Actuellement, le champ d'action de la SARL IBRAHIM & Fils
s''etend sur tout le territoire national. Le temps n'ecessaire pour servir un
client varie en fonction de la distance qui s'epare ce dernier de l'entreprise,
les clients les plus proches sont servis en une seule journ'ee et les plus loin
n'ecessitent neuf jours de route et cela pour un Aller-retour.
Vu la variation des temps de service entre 1 et 9 jours en
fonction des trajets et pour d'eterminer le temps moyen de service, on a eu
recours aux donn'ees concernant les trajets effectu'es et cela pour chaque jour
(Aoàut jusqu'au mois de Mai) et chaque camion.
Le tableau suivant nous donne les donn'ees utilis'es pour
l'ajustement des dur'ees de services.
Date i
|
camion N°
|
temps de service (jour)
|
19/08/2006
|
1
|
1
|
19/08/2006
|
2
|
1
|
19/08/2006
|
3
|
2
|
19/08/2006
|
4
|
7
|
19/08/2006
|
5
|
9
|
. .
|
. .
|
. .
|
01/02/2007
|
1
|
1
|
01/02/2007
|
2
|
4
|
01/02/2007
|
3
|
4
|
01/02/2007
|
4
|
2
|
01/02/2007
|
5
|
3
|
01/02/2007
|
6
|
7
|
. .
|
. .
|
. .
|
24/05/2007
|
1
|
3
|
24/05/2007
|
2
|
1
|
24/05/2007
|
3
|
9
|
TAB. 3.2 - Durée de service
3.5.1 Application au cas d'Ifri
Soit Y » Le temps nécessaire pour servir un
client»
3.5.1.1 Ajustement des données avec le test de
Khi-deux
Soit un 11324-échantillon constituédes
données concernant les temps de service chaque jour durant les dix
derniers mois (Aoàut jusqu'au mois de Mai). On veut tester si la loi de
Y est une loi exponentielle, donc on va tester :
H0 » La loi exponentielle est la loi de Y» Contre
H1 »La loi exponentielle n'est pas la loi de Y».
On partitionne le domaine des valeurs de Y en 7 classes, le
tableau suivant nous donne l'effectif empirique de chaque classe, les
probabilités théoriques rattachées, l'effectif
théorique, le pourcentage cumuléthéorique et
observé.
FIG. 3.5 - Tableau représentant les paramètres
calculés La réalisation de la statistique de décision nous
a donné:
K2 n
Dans la table de Khi-deux on a :
|
=
|
Xn i=1
|
(Ni - npi)2 npi
|
= 4.88.
|
÷2 (r-1-1,á) = ÷2 (5,0.05) = 11.07.
Tel que r représente le nombre de classes et a le niveau
de signification
K2 n =
|
Xn i=1
|
(Ni - npi)2 npi
|
= 4.88 < ÷2 (r-1-1,á) =
÷2(5,0.05) = 11.07.
|
On accepte que la durée de service suit une loi
exponentielle de paramètre ,i=0.8111.
Y Exp(,i = 0.8111).
Le schéma suivant nous montre le graphe d'ajustement par
la loi exponentielle. En rouge l'histogramme de la loi exponentielle, en bleu
l'histogramme des données observées.
FIG. 3.6 - Graphe d'ajustement par la loi exponentielle
Conclusion :
Avec les données récoltées, le test de
Khi-deux révèle que la loi régissant les durées de
service est exponentielle de paramètre u = 0.8111.
Pour confirmer et justifier l'acceptation de la loi
exponentielle comme loi qui régis la durée de service, on va
refaire le test d'ajustement par une loi exponentielle et cela par le test
d'ajustement de Kolmogorov-Smirnov.
3.5.1.2 Ajustement des données avec le test de
Kolmogorov-Smirnov
Soit un 11324-échantillon constituédes
données concernant les temps de service chaque jour durant les dix
derniers mois (Aoàut jusqu'au mois de Mai), on veut tester si la loi de
Y est une loi exponentielle, donc on va tester :
H0 » La loi exponentielle est la loi de Y» Contre
H1 »La loi exponentielle n'est pas la loi de Y».
On partitionne le domaine des valeurs de Y en 7 classes, le
tableau suivant nous donne l'effectif empirique de chaque classe, les
probabilités théoriques rattachées, l'effectif
théorique, le pourcentage cumuléthéorique et
observé.
FIG. 3.7 - Tableau représentant les paramètres
calculés
Le plus grand écart entre la distribution empirique et la
distribution théorique (loi exponentielle) est :
D = max |Fn(x) - F0(x)| = 0.0043,
tel que F0 est la fonction de répartition de la loi
exponentielle. Dans la table de Kolmogorov-Smirnov on a :
1.30
d(N, a) = d(11324, 0.05) = v11324 = 0.0122,
avec N représente la taille de l'échantillon et a
le niveau de signification.
1.30
D = max |Fn(x) - F0(x)| = 0.0043 < d(N, a) =
d(11324, 0.05) = v11324 = 0.0122.
On accepte que que la loi régissant les durées de
service est exponentielle de paramètre u = 0.8111.
Le schéma suivant nous montre le graphe d'ajustement par
la loi exponentielle. En rouge l'histogramme de la loi exponentielle, en bleu
l'histogramme des données observées.
FIG. 3.8 - Graphe d'ajustement par la loi exponentielle
Conclusion
Le test de Kolmogorov-Smirnov nous confirme que la loi
régissant les durées de service est exponentielle. Donc on peut
affirmer que la loi de Y est une loi exponentielle de paramètre u =
0.8111.
3.6 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons effectuédes ajustements
sur la loi régissant le besoin journalier en camions et la distribution
du temps aléatoire de service des camions pour les utiliser dans les
chapitres quatre et cinq.
4
D'etermination du nombre de camions
4.1 Introduction
La mod'elisation est sans doute l''etape la plus importante
dans une 'etude quelle qu'elle soit. Avant de d'eterminer un modèle
math'ematique utilis'e en recherche op'erationnelle et d'expliquer les
m'ethodes qui sont g'en'eralement mises en oeuvre a` partir de ces
modèles pour obtenir des conclusions int'eressantes, nous nous
efforcons de faire apparaàýtre la nature propre du
sujet et le domaine a` l'int'erieur duquel vont se placer nos
pr'eoccupations.
Dans ce chapitre, nous allons nous efforcer de se rapprocher
le plus possible de la r'ealit'e, en pr'esentant pour chaque problème
son modèle math'ematique correspondant, et avec plusieurs approches si
c'est possible.
4.2 Problématique
On veut d'eterminer le nombre de v'ehicules qui r'epond le
mieux aux exigences de l'entreprise compte tenu de la demande
journalière, des diff'erentes destinations et leurs distance (dur'ee de
services) respectives, la capacit'e de production et le profit r'ealis'e ou
coàut engendr'e par v'ehicule.
4.3 Approche par files d'attente
4.3.1 Modèle avec file
On considère un parking de camions o`u les clients
arrivent selon un processus de poisson de taux ë, le service correspondant
a` une livraison par un camion, et les dur'ees de
service sont indépendantes et suivent toutes une loi
exponentielle de moyenne 1/u. Dans cette approche, nous allons
représenter chaque véhicule par un serveur et les demandes
journalières par des clients. Dans le chapitre trois (tests et
ajustements), nous avons pu ajuster la loi qui régisse la demande
journalière et cela pour déterminer le processus d'arrivée
des clients qui est un processus poissonnien de taux A = 48.66 camions/jour.
Quand a` la loi de service, pour chaque camion, elle est exponentielle de taux
u = 0.8111.
En résumé:
- Le nombre de serveurs est m, a` déterminer, et sont
tous identiques avec la même loi de service qui est exponentielle de
moyenne1 u (le temps nécessaire pour livrer et revenir a` l'usine).
- Les clients arrivent selon un processus de Poisson de taux A et
sont servis selon leur ordre d'arrivée suivant la discipline (FIFO).
- La capacitéde la file est infinie.
Donc le modèle a` étudier est un modèle
M/M/m (FIFO,8) comme représentédans le schéma suivant :
FIG. 4.1 -
Avec cette approche, pour déterminer le nombre de
serveurs, on va utiliser les caractéristiques du système et
ensuite faire le chemin inverse. Le but de l'entreprise est de satisfaire la
demande de sa clientèle et de réaliser le maximum de profit
possible, et pour cela, soit on fixe le nombre de clients, soit le temps
d'attente dans la file puis déterminer le nombre de serveurs
correspondant.
Comme mentionnedans le chapitre deux (Rappels theoriques), le
temps d'attente W et le nombre de clients dans la file Q se calculent comme
suit :
La longueur moyenne de la file Q est :
Q =
|
8 E
k=m+1
|
mm
(k - m)ðk = ð0
m!
|
8 E
k=m+1
|
(k - m)( r n
ñn)k = 7ro
ñrm!
cE°
k=1
|
k( ñ )k, m
|
ñ
ñm+1
soit ñm 1 m \
Q = 7ro m! (1-- m)2 ) = 70
(m--1)!(m--ñ)2 .
On a aussi Q =
|
8 E
k=m+1
|
8
kðk - m V
z_.,
k=m+1
|
ðk = N - (
|
m E
k=1
|
kðk +
|
8 E
k=m+1
|
mðk) = N - ñ.
|
ñ =
|
m-1E k=1
|
kðk -
|
m-1 E
k=0
|
mðk + m (car
|
8 E
k=0
|
ðk = 1),
|
Avec
k=0
1-1
.
Fm-1 ñk ñm
ð0 = [E+
k! m!(1 - mñ )
Pour eviter l'engorgement, il faut que la condition
d'ergodicitesoit verifiee : mñ < 1 soit ë < mu.
Avec les param`etre du syst`eme ë = 48.66 et u = 0.8111, on
aura : m > ë/u = 59.99 donc il faut avoir au moins 60 camions.
Le nombre moyen de clients dans le syst`eme N est : N = Q +
ñ .
Le temps moyen d'attente dans la file est : W = Që .
Le temps moyen d'attente dans le syst`eme est : T = Në = W
+ 1u .
Le nombre moyen de camions inoccupes, d'apr`es l'equation des
debits on a :
FIG. 4.2 -
8 m-1 8
E ëðk = E kuðk +
E muðk,
k=0 k=1 k=m
8 m-1 8
ë E ðk = u( E kðk +
E mðk),
k=0 k=1 k=m
d'o`u m-1X (m - k)ðk = m - p.
k=0
Si on note par g le gain moyen d'un camion et par Cf le
coàut fixe engendrépar un camion par unitéde temps (jour),
alors le gain moyen journalier G pour un parc de m camions est :
D'apres le théoreme de Burke, le nombre moyen de clients
servis par unitéde temps est A. Ce qui donne
G(m) = gA - mCf.
Donc pour différentes valeurs de m, on obtient le tableau
suivant :
Nbr de serveurs
|
60
|
61
|
62
|
63
|
64
|
65
|
66
|
67
|
68
|
69
|
Q/(jours)
|
8100,61
|
50,70
|
21,54
|
12,09
|
7,57
|
5,02
|
3,44
|
2,40
|
1,70
|
1,21
|
N/(jours)
|
8160,60
|
110,69
|
81,53
|
72,08
|
67,56
|
65,01
|
63,43
|
62,40
|
61,69
|
61,20
|
W(jours)
|
166,47
|
1,04
|
0,44
|
0,24
|
0,15
|
0,10
|
0,07
|
0,04
|
0,03
|
0,02
|
T(jours)
|
167,70
|
2,27
|
1,67
|
1,48
|
1,38
|
1,33
|
1,30
|
1,28
|
1,26
|
1,25
|
Nbr de serveurs
|
70
|
71
|
72
|
73
|
74
|
75
|
76
|
77
|
78
|
79
|
Q/(jours)
|
0,87
|
0,62
|
0,44
|
0,31
|
0,22
|
0,16
|
0,11
|
0,07
|
0,05
|
0,03
|
N/(jours)
|
60,86
|
60,61
|
60,43
|
60,31
|
60,21
|
60,15
|
60,10
|
60,07
|
60,04
|
60,03
|
W(jours)
|
0,01
|
0,01
|
0,009
|
0,006
|
0,004
|
0,003
|
0,002
|
0,001
|
0,001
|
7,83E-04
|
T(jours)
|
1,25
|
1,24
|
1,24
|
1,23
|
1,23
|
1,23
|
1,23
|
1,23
|
1,23
|
1,23
|
Nbr de serveurs
|
80
|
81
|
82
|
83
|
84
|
85
|
86
|
87
|
88
|
. . .
|
Q/(jours)
|
0,02
|
0,01
|
0,01
|
0,008
|
0,005
|
0,003
|
0,002
|
0,001
|
E-04
|
~
|
N/(jours)
|
60,01
|
60,01
|
60,00
|
60,00
|
59,99
|
59,99
|
59,99
|
59,99
|
59,99
|
~
|
W(jours)
|
E-04
|
E-04
|
E-04
|
E-04
|
E-04
|
E-05
|
E-05
|
E-05
|
E-05
|
~
|
T(jours)
|
1,23
|
1,23
|
1,23
|
1,23
|
1,23
|
1,23
|
1,23
|
1,23
|
1,23
|
~
|
4.3.1.1 Interprétation des résultats
Pour minimiser le nombre de clients ou le temps d'attente dans
la file et par conséquent répondre au mieux aux exigences de la
clientele, on doit disposer du maximum de camions possible a` la limite de la
capacitéde production, c'est un objectif qui est directement
proportionnel a` la taille de la flotte. Par contre, réaliser le plus
grand profit tout en évitant l'engorgement impose de limiter la taille
de la flotte a` 60 véhicules. Des que le nombre de camions
dépasse les 60, le gain moyen journalier G décroàýt
et cela est dàu aux coàuts fixes engendrés par
l'inactivitédes camions par unitéde temps, donc c'est un objectif
qui est inversement proportionnel a` la taille de la flotte.
FIG. 4.3 -
4.3.1.2 Conclusion
Avec ce modèle, trouver un compromis entre le gain
moyen journalier et le nombre moyen de clients dans la file n'est pas 'evident.
Car lorsqu'on opte pour le gain, et par cons'equent r'eduire la taille de la
flotte, ceci engendre un nombre de clients avec un temps d'attente dans la file
consid'erable, dans ce cas, si on est confront'e a` un march'e concurrentiel il
y aurait des d'ecouragement de certains clients pour s'adresser a` un
concurrent. Pour prendre en consid'eration ces pertes, on va consid'erer un
modèle avec d'ecouragement puis trouver un compromis entre les gains et
les pertes.
4.3.2 Modèle sans file (avec
découragement)
On considère a` nouveau le modèle pr'ec'edent
avec les mêmes paramètres, mais cette fois ci sans file. Chaque
camion joue le ràole d'un serveur et le modèle 'etudi'e est
M/M/m( ,m) (il est a` noter que la discipline de service n'a pas de sens car il
n'y a pas d'attente dans la file). Comme repr'esent'e dans le sch'ema suivant
:
FIG. 4.4
On a
Q = 0 et W = 0 (pas de file).
T = W + 1 = 1 et N = ë(1 - ðm)T = ñ(1
- ðm) o`u ñ = ë/u,
u u
ðm = ñm m! ð0 avec ð0 =
1 m X
k=0
ñk , k!
de plus, le nombre moyen de places occupées, par
unitéde temps, est N.
Ce qui donne le nombre de places
inoccupées par unitéde temps m - N.
Le bénéfice moyen journalier est
donnépar:
G(m) = gN - mCf = gñ(1 - ðm) - mCf, et
ðm est obtenu comme suit :
FIG. 4.5
ou encore
|
ðm =
|
1
|
|
|
,
ñm + m!
m! ñm-1 + · · ·
+m(mñ2 -1) +mñ + 1
|
ceci pour tout ñ.
|
|
Dans le modèle M/M/m+1 ( ,m+1)
1
,
(m+1)! ñm+1 + (m+1)!
ñm + · · · + (m+1)m
ñ2 + m+1
ñ + 1
ñm+1
=
(m+1)!
ñk
ðm+1 =
k!
m+1
k=0
ce dernier dénominateur étant supérieur a`
celui de ðm, et pour tout ñ on a :
ðm+1 < ðm.
Pour calculer ðm+1 (probabilitéd'avoir
m+1 serveurs occupés dans un système M/M/m+1 ( ,m+1)) en fonction
de ðm (probabilitéd'avoir m serveurs occupés dans
un système M/M/m ( ,m)), on cherche une forme récurrente :
ðm+1 =
|
ñm+1
(m + 1)!ð0
|
|
ñk
ñ LJm
k=0 k!
|
|
|
|
ñm
|
|
|
1
|
=
|
|
|
|
|
ñk
m! Pm
k=0 k!
|
|
(m + 1)
|
|
v.m+1 ñk k=0 k!
|
= ðm
|
ñ
|
|
Pm ñk k=0 k!
|
m + 1
|
|
Pm+1 ñk k=0 k!
|
= ðm
|
~ Pm ~
ñk
ñ k=0 k!
m + 1(1 - ðm+1) car Pm+1 = 1 - ðm+1
ñk
k=0 k!
|
d'o`u ðm+1 =
|
ñ m+1
|
et pour m = 0, on a évidement ð0 = 1.
|
1 + ñm+1ðm
|
On calcule la variation Ä(m) = G(m) - G(m - 1) (m = 1).
Ä(m) = G(m) - G(m - 1)
= gñ(1 - ðm) - mCf - gñ(1 -
ðm-1) + (m - 1)Cf Ä(m) = gñ(ðm-1 -
ðm) - Cf
On calcule Ä(m + 1) - Ä(m) :
Ä(m + 1) - Ä(m) = gñ(ðm -
ðm+1 - ðm-1 + ðm) =
gñ(2ðm - ðm+1 - ðm-1)
Le signe de Ä(m + 1) - Ä(m) est de même signe
que (2ðm - ðm+1 - ðm-1) car gñ est toujours
positif.
On accepte sans démontrer que Ä(m + 1) - Ä(m)
= 0 car les calculs s'avèrent très longs. Pour des
différentes valeurs de m on calcule (2ðm - ðm+1 -
ðm-1), comme le montre le tableau suivant :
m
|
1
|
2
|
...
|
81
|
82
|
...
|
139
|
140
|
(2ðm - ðm+1 - ðm-1)
|
-8.81
|
-9.23
|
...
|
-0.00013
|
-0.00010
|
...
|
-9.785
|
-4.269
|
TAB. 4.1 - Variation de la fonction (2ðm -
ðm+1 - ðm-1).
On a Ä(m + 1) - Ä(m) = 0 donc Ä(m) est
décroissante pour tout m, ce qui entraàýne la
concavitéde G. Et Ä(m + 1) - Ä(m) = 0 s'écrit sous la
forme :
G(m + 1) - G(m) - G(m) + G(m - 1) = 0 soit : G(m) =
G(m+1)+G(m-1) .
2
Et on peut l'expliquer par le schéma classique d'une
fonction concave. l'axe d'abscisses correspond au nombre de camions et les
ordonnées au gain moyen journalier.
FIG. 4.6 - Schéma classique d'une fonction concave
Sur le schéma ci-dessus, on constate que l'ordonnée
du milieu k de la corde Mm-1Mm+1 est au dessous du point Mm
d'abscisse m et d'ordonnée G(m). Tel que :
- k correspond au point de coordonnées (m,G(m+1)+G(m-1)
2 ).
- Les ordonnées des points respectivement
Mm-1, Mm et Mm+1 correspondent aux
gains
moyens journaliers pour respectivement un parc de m-1, m, et m+1 camions.
La
valeur de m* qui maximise la fonction gain G et celle qui satisfasse
Ä(m*) = 0
et Ä(m* + 1) = 0. C'est a` dire
que pour trouver m*, il suffit de calculer les Ä(m)
et
dès qu'on ait une valeur négative, le m correspondant n'est
autre que la valeur optimale m*.
Pour différentes valeurs du gain moyen journalier, on aura
le tableau suivant :
g = 40000DA
|
m
|
...
|
74
|
75
|
76
|
77
|
78
|
79
|
80
|
81
|
. . .
|
Ä(m)
|
+
|
1436,18
|
435,55
|
-459,19
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
g = 50000DA
|
m
|
...
|
74
|
75
|
76
|
77
|
78
|
79
|
80
|
81
|
. . .
|
Ä(m)
|
+
|
2985,86
|
1735,06
|
616,63
|
-367,21
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
g = 60000DA
|
m
|
...
|
74
|
75
|
76
|
77
|
78
|
79
|
80
|
81
|
. . .
|
Ä(m)
|
+
|
4535,54
|
3034,58
|
1692,46
|
511,84
|
-509,67
|
-
|
-
|
-
|
-
|
g = 70000DA
|
m
|
...
|
74
|
75
|
76
|
77
|
78
|
79
|
80
|
81
|
. . .
|
Ä(m)
|
+
|
6085,22
|
4334,10
|
2768,29
|
1390,90
|
199,13
|
-815,05
|
-
|
-
|
-
|
TAB. 4.2 - Variation de la fonction Ä(m).
4.3.2.1 Interprétation des résultats
Avec les conditions normales de
rentabilité(c-à-d le gain moyen journalier dépasse les
coàuts fixes) et la demande considérée, on remarque qu'en
partant d'une flotte de taille 0 et en augmentant a` chaque fois cette
dernière d'un camion, le gain augmente car il n y aura pas de
coàuts engendrés par des camions inutilisés. Mais
dès que le nombre de camions dépasse une certaine limite, le
surplus de camions inutilisés qui dépasse le besoins
considéré, induit la décroissance de la fonction gain.
Pour les différentes valeurs du gain
considérées, on obtient les dimensions de la flotte suivantes
:
Valeur du gain
|
40000
|
50000
|
60000
|
70000
|
Dimension de la flotte
|
75
|
76
|
77
|
78
|
4.3.2.2 Conclusion
Avec ce modèle, on a pu trouver un compromis entre le gain
journalier et les coàuts fixes engendrés par les camions.
Alors si l'entreprise décide d'augmenter la taille de
sa flotte, elle aurait recours a` dépenser beaucoup d'argent car un
camion coàute cher. La question qui ce pose est : est ce que
l'entreprise n'aurait pas intérêt a` louer des camions au lieu
d'en acheter?
L'approche suivante va nous aider a` répondre a` cette
question.
4.4 Approche par minimisation d'une fonction convexe
[8]
4.4.1 Introduction
Quand les décisions doivent être prises de
manière séquentielle, les conséquences de chaque
décision n'étant pas toujours parfaitement
maàýtrisées mais pouvant être anticipées
jusqu'àun certain point avant que la prochaine décision ne soit
prise. Le but recherchéest la minimisation d'un coàut (ou la
maximisation d'un profit) associéa` la suite de décisions
retenues et a` leurs conséquences.
En effet, le désir d'un coàut immédiat aussi
faible que possible doit généralement être
évaluéa` la lumière du danger de coàuts futurs
élevés[9].
Cette approche consiste a optimiser la taille m de
véhicule que doit avoir l'entreprise et elle nous permettra d'atteindre
le meilleur compromis possible entre les coàuts engendrés par la
flotte ( un coàut fixe pour chaque véhicule
possédéy compris les coàuts d'amortissement et d'assurance
et un coàut variable pour l'utilisation de chaque camion) et les
coàuts engendrés par le manque de camions (coàuts de
location de camions ). On considère ce problème comme un
problème de gestion de stock d'un parc de camions.
4.4.2 Le coàut fixe, coàut variable et
coàut de location
L'entreprise supporte un coàut fixe de Cf DA par jour pour
chaque véhicule possédé(ceci, qu'il roule ou
qu'il reste au parc), il inclut entre autre l'amortissement et l'assu
rance.
D'autre part l'utilisation de chaque véhicule de l'entreprise
crée un coàut dit variable journalier de Cv DA.
Le coàut variable journalier d'un camion peut
être déterminer en incluant la consommation en gasoil durant
l'opération de livraison, la marge sur les salaires des chauffeurs, les
frais de mission, une marge pour les pièces de rechange qui est
fixée par l'entreprise. Pour un camion loué, le coàut Cl
inclut le coàut fixe et le coàut variable.
4.4.3 Coàut total journalier d'un parc de m
camions
Le coàut journalier C est une fonction de la demande
aléatoire en camions D. Une statistique faite sur un historique
récent a permis d'évaluer la probabilitép(w) d'avoir
besoin de w camions pour un jour donné.
la probabilitép(w) d'avoir besoin de w camions pour un
jour donnésuit une loi de poisson.
w P(ë = 48.66);
-ëëk
k! .
e
p(w = k) =
Exprimons C lorsque la taille de la flotte, n, est connue .
- Si D > m C=(Cf + Cv)m + (D - m)Cl
- Si D < m C=Cfm + CvD
Le calcul de
l'espérance mathématique du coàut total, soit C(m), est
alors :
E(C) = C(m) =
|
m E
ù=0
|
(Cfm + Cvù)p(ù) +
|
8 E
ù=m+1
|
[(Cf + Cv)m + (ù - m)Cl]p(ù).
|
On va calculer la variation des coàuts A(m) = C(m) - C(m -
1) (m=1)
A(m) = C(m) - C(m - 1) =
|
m E
ù=0
|
(Cfm + Cvù)p(ù) +
|
8 E
ù=m+1
|
[(Cf + Cv)m + (ù - m)Cl]p(ù)
|
-
|
m-1E ù=0
|
(Cf(m - 1) + Cvù)p(ù) -
|
8 E
ù=m
|
[(Cf + Cv)(m - 1) + (ù - m +
1)Cl]p(ù);
|
|
=
m-1E
ù=0
(Cfm + Cvù)p(ù) + (Cfm +
Cvm)p(m)
8
+ E
ù=m+1
|
[(Cf + Cv)m + (ù - m)Cl]p(ù) + Cf
|
m-1E ù=0
|
p(ù) -
|
m-1E ù=0
|
(Cfm + Cvù)p(ù)
|
|
-
|
8 E
ù=m
|
[(Cf + Cv)m + (ù - m)Cl]p(ù) +
(Cv + Cf - Cl)
|
8 E
ù=m
|
p(ù);
|
= (Cf + Cv)mp(m) +
|
8 E
ù=m+1
|
[(Cf + Cv)m + (ù - m)Cl]p(ù)
|
+Cf
|
m-1E ù=0
|
p(ù) -
|
8 E
ù=m+1
|
[(Cf + Cv)m + (ù - m)Cl]p(ù) - (Cf +
Cv)mp(m)
|
+(Cv + Cf - Cl)
|
8 E
ù=m
|
p(ù);
|
A(m) = C(m) - C(m - 1) = Cf + (Cv - Cl)
|
8 E
ù=m
|
p(ù).
|
A(m) représente la différence de l'espérance
du coàut total journalier pour un parc de m et m - 1 camions.
Si on calcule A(m + 1) - A(m), on aura :
A(m + 1) - A(m) = C(m + 1) - C(m) - C(m) + C(m - 1)
A(m+1) - A(m) = Cf + (Cv - Cl)
|
8 E
ù=m+1
|
p(ù) - Cf - (Cv - Cl)
|
8 E
ù=m
|
p(ù) = (Cl - Cv)p(m).
|
La fonction de variation A(m) est croissante puisque dans les
conditions normales de rentabilitede l'entreprise, on a : Cl > Cv
+ Cf. Si les p(ù) sont strictement positifs pour tout ù, elle
sera màeme strictement croissante.
On a V m e N, A(m + 1) - A(m) > 0, et donc elle peut s'ecrire
sous la forme : C(m + 1) - C(m) - C(m) + C(m - 1) > 0 soit : C(m) <
C(m + 1) + C(m - 1)
Ceci entraine la convexitede C(m), et on peut l'expliquer par
le schema classique d'une fonction convexe. L'axe d'abscisses correspond au
nombre de camions et les ordonnees a` l'esperance du coàut total
journalier.
FIG. 4.7 - Schema classique d'une fonction convexe
Sur le schema ci-dessus on constate que l'ordonnee du milieu k de
la corde Mm-1Mm+1 est au dessus du point Mm d'abscisse m et
d'ordonnee C(m). Tel que :
(m, C(m2 +1)+ Cm-1) ).
(
- k correspond au point de coordonnees
- Les ordonnees des points respectivement Mm-1,
Mm et Mm+1 correspond au esperances mathematiques des
coàuts totaux journalier pour respectivement un parc de m - 1, m, et m +
1 camions.
L'objectif de ce qu'on a fait jusqu'àpresent est la
minimisation de C(m) qui est une fonction convexe. Donc la fonction objectif a`
minimiser est :
min C(m) =
|
m E
ù=0
|
(Cfm + Cvù)p(ù) +
|
8 E
ù=m+1
|
[(Cf + Cv)m + (ù - m)Cl]p(ù).
|
Pour determiner le minimum de la fonction C(m), on partant de
l'etat que l'entreprise poss`ede un seul camion et on calcule la variation des
coàuts A(m) avec un
pas d'un camion. La procedure continue jusqu'`a ce que le signe
change et on arràete.
L'abscisse correspondante au dernier point o`u
la variation est negative est le point optimal.
Le point minimum de la fonction coàut total journalier
sera le point d'ordonnee C(m*) correspondante a` l'abscisse
m* qui verifie les deux conditions :
1. A(m*) = 0
2. A(m* + 1) = 0
Calculons m* qui satisfait ces conditions :
A(m*) = 0 ? A(m*) = C(m*) -
C(m* - 1) = Cf + (Cv - Cl)
|
8
E
ù=m*
|
p(ù) = 0.
|
1 -
|
m*-1E ù=0
|
p(ù) =
|
m*-1
Cf X
?
Cl -
Cv
ù=0
|
p(ù) =
Cl - (Cv + Cf) .
Cl - Cv
|
Pour la deuxième condition :
A(m* + 1) = 0 ? A(m* + 1) =
C(m* + 1) - C(m*) = Cf + (Cv - Cl)
|
8
E
ù=m*+1
|
p(ù) = 0.
|
1 -
m*
E
ù=0
C
m*
%-"N
f '
p(ù) = ?
Cl - Cv
ù=0
p(ù) = Cl - (Cv + Cf)
l - Cv .
C
Pour trouver m*, il suffit de cumuler les
probabilites p(ù) et dès que le cumul d'epasse la
C/-(Ct, #177;C f )
valeur le m correspondant n'est autre que la valeur optimale
m*.
4.4.4 Application au cas d'ifri
Pour les coilts fixes, variables et coilts de locations, que
l'entreprise nous a communique :
Cf =4762,52 DA /camion/jour
Cv=3996 DA /camion/jour
Cl=30000 DA /camion/jour
On a :
Cl - (Cv + Cf )
|
|
21241,48
|
= 0.816.
|
Cl - Cv
|
|
26004
|
Pour depasser 0.816 en cumulant les probabilites, on trouve
m* = 55 camions.
4.4.5 Conclusion
Si l'entreprise opte pour la location, en cas de manque en
camions dans son parc, le nombre qu'elle doit avoir est de 55 camions, car elle
est limitépar le taux d'arrivées de sa client`ele. De plus, si
elle dépasse ce nombre, les coàuts engendrés par
l'inactivitédu surplus seront supérieurs au coàuts de
location durant la période de leurs activités, par
conséquent il est plus raisonnable de louer des camions que de les avoir
et payer leurs charges.
Estimation du nombre de chauffeurs
5.1 Introduction
Ce chapitre est consacrer a` la modélisation et la
résolution d'un tout autre problème qui s'impose et qui concerne
le nombre de chauffeurs que devra disposer l'entreprise ifri pour une gestion
optimale de ses camions. En premier lieu, nous allons cerner le problème
en passant par une description physique du système, puis nous allons
élaborer un modèle de simulation le représentant : C'est
un programme informatique qui aura pour but principal d'estimer ce nombre de
chauffeurs.
5.2 Analyse du système (description
physique)
Après avoir déterminer le nombre de camions dont
devra disposer l'entreprise (suivant chaque approche utilisée) dans le
chapitre précédant, le nombre de chauffeurs correspondant pour
une gestion optimale de ses camions pose problème. En effet, les normes
imposées
par l'entreprise et le droit de travail créent une
grande perturbation du système modéliséavec les
camions seuls. Logiquement il faut avoir au minimum un nombre de chauffeurs
correspondant exactement au nombre de camions et au maximum a`
deux fois ce nombre. Pour des raisons de sécuritéet pour un
contrôle plus rigoureux, l'entreprise a affectépour chaque camion
un chauffeur titulaire, puis pour couvrir leurs jours de repos l'entreprise a
recrutédes chauffeurs remplacants.
Parfois, lors des livraisons, un chauffeur titulaire peut
devenir remplacant, car en revenant de son repos et trouve son
camion occupé, il sera affectéa` un autre. Donc chauffeur
titulaire ou remplacant n'est qu'une formalitéet lors de la
modélisation on ne considérera que le nombre de chauffeurs dans
l'ensemble.
FIG. 5.1 - Représentation des chauffeurs
Vu la nouveautédes camions (de l'année 2006),
l'entreprise veut les exploiter au maximum (pas de jours de repos pour les
camions) et ce qui n'est pas le cas pour les chauffeurs a` qui on impose de
travailler 5 jours sur 7. Et puisque la durée des trajets qui est
aléatoire et varie entre 1 et 9 jours, on ne peut pas déterminer
exactement le nombre de jours de travail par semaine pour un chauffeur. Ainsi,
la politique adoptée par l'entreprise est qu'un chauffeur prend 2 jours
de repos a` son retour d'une livraison dès qu'il atteigne ou
dépasse 5 jours successifs de travail et tout se qui dépasse ses
5 jours sera considérécomme heures supplémentaires.
5.3 Repr'esentation du système
On étudie le système pour chaque unitéde
temps qui représente 1 jour :
· La demande journalière (qui est un multiple de
camions) arrive au début de chaque unitéde temps suivant une loi
de poisson de paramètre ë = 48.66 et passe directement en file
d'attente.
· Soit au début de chaque unitéde temps:
Nbrf : le nombre de clients présents dans la file. Nbrc :
le nombre de camions disponibles.
- Nbrch : le nombre de chauffeurs disponibles.
Si on d'esigne par s le nombre de clients a` servir durant une
unit'e de temps, alors : s=min{Nbrf, Nbrc, Nbrch}.
· Pour les s clients a` servir, la dur'ee de service est
une variable al'eatoire exponentielle de paramètre u = 0.8111.
· Pour les chauffeurs, la dur'ee de service est la
même que celle des camions puisque c'est eux qui conduisent, mais a`
chaque fin de service, si un chauffeur cumule une dur'ee de service qui atteint
ou d'epasse les 5 jours depuis son dernier repos, il prend a` nouveau un repos
de 2 jours. Et c'est se qui pose problème dans la mod'elisation.
Si on note par :
* Di : la i`eme dur'ee de service depuis le dernier
repos,
* R : dur'ee de repos.
Le sch'ema suivant nous montre la facon avec laquelle
les chauffeurs travaillent :
FIG. 5.2 - Dur'ees de services des chauffeurs
En effet, prendre de nouveau son repos d'epend du cumul des
dur'ees de service après son dernier repos. De plus, le cumul des
dur'ees de service est une somme ind'etermin'ee de r'ealisations d'une variable
al'eatoire exponentielle de paramètre u = 0.8111, car il se peut que la
somme soit constitu'ee d'une seule r'ealisation, comme elle peut être
constitu'ee de plusieurs. Ce qui veut dire que cet 'ev'enement ne d'epend pas
seulement de l''etat pr'ec'edent, mais peut d'ependre de plusieurs 'etats
ant'erieurs.
5.4 Pr'esentation du modèle de simulation
5.4.1 Description du simulateur
Avec une mod'elisation de notre problème par la
simulation, on aura l'avantage de repr'esenter fidèlement notre
système sans restriction sur les hypothèses. En effet, la
simulation permet de consid'erer tous ou presque tous les paramètres
composant notre système.
Dans cette mod'elisation, on a opt'e pour une approche temps car
les ajustements ont 'et'e faits par rapport a` une journ'ee qui repr'esente
l'unit'e de temps.
Le principe est de faire varier le nombre de chauffeurs, qui est
un paramètre d'entr'ee, jusqu'àl'obtention d'un nombre de
chauffeurs qui r'epond a` nos exigences.
5.4.2 Entr'ees du programme
5.4.2.1 Les donn'ees en entr'ee
Elles comportent les donn'ees suivantes :
· En premier lieu, nous fixons l'horizon qui est le temps
de la simulation en jours
· On introduit le taux d'entr'ee ë=48.66
· Le paramètre de la loi exponentielle u=0.8111
· Le nombre de camions
· Le nombre de chauffeurs remplacants, ce qui
veut dire que le nombre total de chauffeurs
serait 'egal au nombre de camions plus le nombre de chauffeurs
remplacants
· La dur'ee de service cumul'ee d'un chauffeur avant de
prendre son repos
· La dur'ee de repos d'un chauffeur
· Le modèle utilis'e : avec ou sans file.
5.4.2.2 Entr'ees g'en'er'ees
Elles comportes les donn'ees g'en'er'ees selon des lois de
probabilit'e effectu'ees par des
g'en'erateurs de nombres al'eatoires comme :
· Les demandes journalières suivant une loi de
poisson de paramètre ë.
· Les dur'ees de services suivant une loi exponentielle de
paramètre u.
5.5 G'en'eration de nombre al'eatoires
Dans une simulation d'un ph'enomène stochastique, la
g'en'eration de nombres al'eatoires est primordiale, car elle sera incluse dans
le modèle et fournira, au fur et a` mesure, les 'echantillons
artificiels d'entr'ee au simulateur. Pour que ce dernier reproduise
fidèlement le ph'enomène r'eel, il est absolument n'ecessaire que
ces 'echantillons d'entr'ee suivent la même loi de probabilit'e qu'un
'echantillon construit d'observations faites sur le ph'enomène r'eel
[10].
5.5.1 G'en'eration de la demande suivant une loi de
poisson [5]
La loi de poisson mod'elise le nombre d''ev'enements
ind'ependants qui se produisent dans un intervalle de temps donn'e.
X P(ë) et on aura sa densit'e de probabilit'e :
P(X = x) = ëxe-ë
x! avec x un entier naturel et ë un r'eel positif
Sa fonction de r'epartition :
? Xx
?? ëk
e-ë k! , x = 0 ;
FX(x) = ? ?k=0
0, Sinon;
d'espérance E(X) = A et de variance V (X) = A.
Soit :
- X P(At)
- T Exp(A) o`u Exp représente la loi exponentielle On
peut montrer que :
P(X > 0) = P(T < t),
f(t) = Ae-ët T[[t>0] (T[ est le
symbole de la fonction indicatrice) F(t) = P(T < t) = 1 - e-ët
P(X > 0) = 1 - P(X = 0) = 1 - e-ët
Considérons une variable aléatoire suivant une loi
de poisson de paramètre A :
Axe-ë
P (X = x) = x! ,
- x représente le nombre d'occurrences dans [0,1]
- Les durées entre les occurrences successives suivent
une loi exponentielle de paramètre A
Si on considère (Ti)i=1 une suite de variables
aléatoires suivant une loi exponentielle Exp(A) :
x = X8
nT[[T1+T2+···+Tn=1<T1+T2+···+Tn+1].
n=1
Donc x suit une loi de poisson de paramètre A tel que
:
P(x = n) = P(T1 + T2 + ··· + Tn = 1
< T1 + T2 + ··· + Tn+1) Ane-ë
=
n!
Xn ti = 1 < Xn+ 1 ti.
i=1 i=1
'Etant donné(ui)i uniformes sur [0,1]; ti = -1
ë ln(ui).
Xn i=1
|
-1 A ln(ui) = 1 <
|
Xn+ 1 i=1
|
-1A ln(ui)
|
|
Xn+ 1 ln(ui) < -A = Xn ln(ui)
i=1 i=1
ln n+1Y (ui) < -A = ln Yn (ui)
i=1 i=1
n+1Y (ui) < e-ë = Yn
(ui).
i=1 i=1
Donc pour générer un nombre suivant une loi de
poisson de paramètre A : - On génère des nombres
aléatoires (ui)i suivant une loi uniforme sur [0,1].
- On cherche alors le premier instant m tel que n+1Y
(ui) < e-ë.
i=1
- On pose alors x = m - 1.
FIG. 5.3 - Organigramme pour générer un nombre
suivant une loi de poisson
Algorithme 5.1. (G'en'eration de nombre al'eatoire suivant une
loi de poisson)
D'ebut
Lire(A);
m :=0;
p :=1;
R'ep'eter
u := Random1 ;
m := m + 1;
p := p*u;
Jusqu'àp < e-ë ;
x := m - 1;
Fin
Un modèle de simulation ne peut être d'eclar'e
repr'esentatif du système r'eel sans avoir v'erifier que les
'echantillons g'en'er'es qu'il produise suivent bien les même lois de
probabilit'e que les 'echantillons tir'es a` partir des donn'ees r'ecolt'ees
sur le terrain.
On g'enère 100 nombres al'eatoire suivant la loi de
poisson de paramètre A = 48.66 repr'esent'es dans le tableau suivant
:
24
|
49
|
43
|
53
|
47
|
52
|
36
|
52
|
51
|
49
|
53
|
55
|
50
|
54
|
41
|
48
|
43
|
47
|
50
|
43
|
46
|
41
|
50
|
44
|
45
|
50
|
50
|
45
|
50
|
42
|
54
|
53
|
46
|
48
|
57
|
52
|
45
|
55
|
61
|
51
|
46
|
45
|
58
|
53
|
46
|
51
|
41
|
51
|
57
|
46
|
43
|
59
|
33
|
40
|
45
|
41
|
44
|
62
|
37
|
50
|
54
|
55
|
43
|
51
|
43
|
43
|
44
|
62
|
54
|
53
|
39
|
44
|
55
|
47
|
39
|
48
|
51
|
51
|
47
|
45
|
44
|
57
|
50
|
36
|
49
|
60
|
47
|
46
|
41
|
50
|
58
|
47
|
44
|
44
|
53
|
55
|
44
|
44
|
57
|
64
|
|
TAB. 5.1 - Nombres al'eatoires poissonniens de
paramètre A = 48.66
L'application des tests de ÷2 et de
Kolmogorov-Smirnov pour valider le g'en'erateur de nombre al'eatoires suivant
une loi de poisson de paramètre A = 48.66 donne les r'esultats suivants
:
'Random : fonction de g'en'eration d'un nombre al'eatoire
uniforme sur [0,1].
|
Test ÷2
|
Test Kolmogorov-Smirnov
|
|
Valeur
|
Valeur calculée
|
1.26 5
|
0.024
|
Valeur tabulée
|
11.07 5
|
0.13
|
|
TAB. 5.2 - Tests d'ajustement du générateur de
nombres aléatoires poissonniens
On constate que pour a = 0.05, la valeur calculée est
largement inférieure a` la valeur tabulée pour les deux tests :
l'ajustement est acceptéet donc on peut affirmer que
l'échantillon d'entrée de notre simulateur suit bien une loi de
poisson.
5.5.2 G'en'eration de la loi de service exponentielle [16]
On rencontre souvent la loi exponentielle lorsqu'il s'agit de
représenter le temps d'attente avant l'arrivée d'un
événement spécifique. Elle est souvent utilisée
lorsque le nombre de données ne permet pas de choisir efficacement entre
plusieurs distributions.
On dit qu'une variable aléatoire X suit une loi
exponentielle de paramètre u et on note X Exp(u), si sa distribution
s'écrit sous la forme :
{ ue-ux, x = 0 ; f(x) = 0, Sinon.
Sa fonction de répartition :
{ 1 -- e-ux, x = 0 ;
FX(x) = 0, Sinon ;
d'espérance E(X) = 1 u et de variance V (X) = u2 1
.
A` l'aide de la méthode de la transformation inverse, on
génère une variable aléatoire suivant une loi
exponentielle comme suit :
X = F -1(U) = -- 1 ln(1 -- U),
u
o`u U est une variable aléatoire uniforme sur [0,1].
Algorithme 5.2. (G'en'eration de nombres al'eatoires suivant
une loi exponentielle)
D'ebut
Lire(u);
u := Random;
x := -- 1 ln(1 -- u);
u
Fin
Dans le programme de simulation, on veut g'en'erer que des
dur'ees de service entières et non nulles car l'approche utilis'ee est
une approche temps. Pour ce faire, on utilise l'algorithme suivant :
Algorithme 5.3. (G'en'eration de nombres al'eatoires arrondis
suivant une loi exponentielle)
D'ebut
Lire(u);
u := Random;
k := --1ln(1 -- u);
u
x :=round2(k); Si x=0 alors x=1;
Fin
Avec cette proc'edure et en utilisant le paramètre u =
0.8111, la moyenne de l''echantillon g'en'er'e varie autour de 1.52 et ce qui
ne repr'esente pas le système r'eel (avec une dur'ee moyenne de service
'egale a` 1.23) et ne donne pas de bons r'esultats de simulation.
Pour rem'edier a` ce problème, on fait varier u
jusqu'àavoir un 'echantillon de moyenne autour de 1.23 et accepter par
les tests d'ajustement (c-à-d : qu'il est issu d'une variable al'eatoire
suivant une loi exponentielle de paramètre u = 0.8111.
Après avoir g'en'erer plusieurs 'echantillons en variant
u, on constate que la valeur qui repr'esente au mieux le système r'eel
est u = 1.21.
On g'enère 100 nombres al'eatoires en utilisant la
proc'edure de g'en'eration de nombres al'eatoires arrondis suivant la loi
exponentielle cit'ee ci-dessus avec u = 1.21. Les r'esultats obtenus sont
repr'esent'es dans le tableau suivant :
2Round : fonction qui arrondie une valeur
réelle.
1
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
1
|
3
|
1
|
2
|
1
|
1
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
3
|
1
|
2
|
5
|
1
|
3
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
2
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
4
|
1
|
8
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
3
|
1
|
1
|
4
|
1
|
1
|
1
|
2
|
6
|
2
|
2
|
1
|
1
|
3
|
2
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
3
|
1
|
1
|
1
|
4
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
|
TAB. 5.3 - Nombres aléatoires de loi exponentielle de
paramètre ,t = 1.21
L'application des tests de x2 et de
Kolmogorov-Smirnov pour valider le générateur de nombres
aléatoires suivant une loi exponentielle de paramètre ,t = 0.8111
donne les résultats suivants :
|
Test x2
|
Test Kolmogorov-Smirnov
|
|
Valeur
|
Valeur calculée
|
2.52 5
|
0.055
|
Valeur tabulée
|
11.07 5
|
0.13
|
|
TAB. 5.4 - Tests d'ajustement du générateur de
nombres aléatoires de loi exponentielle
On constate que pour a = 0.05, la valeur calculée est
largement inférieure a` la valeur tabulée pour les deux tests :
l'ajustement est acceptéet donc on peut affirmer que
l'échantillon d'entrée de notre simulateur suit bien une loi
exponentielle de paramètre ,t = 0.8111.
5.6 Présentation de l'organigramme de
simulation
Dans cette section, nous donnerons les variables et
caractéristiques du simulateur en-suite les deux organigrammes des
modèles avec et sans file et enfin l'application des algorithmes de
simulation pour les deux modèles.
5.6.1 Les variables caractéristiques du
simulateur
t : Représente l'état de l'horloge.
Nbrc : Représente le nombre de camions. Nbrch :
Représente le nombre de chauffeurs.
Dserv : Représente la durée de service
cumulée exigée par l'entreprise pour qu'un chauffeur prenne son
repos.
Drep : Représente la durée de repos exigée
par l'entreprise.
Camion : Représente un tableau dynamique a` une dimension
correspondant a` l'état des camions
- Camion[i]=0 : le camion i est disponible.
- Camion[i]=k : il reste k jours au camion i pour rentrer.
Chauffeur : Représente un tableau dynamique a` deux
dimensions comportant 3 colonnes et correspondant a` l'état des
chauffeurs.
la première colonne correspond au reste de jours de
repos avant de reprendre son service, la deuxième correspond au reste de
jours pour rentrer de la livraison, quand a` la troisième elle
correspond au cumule de jours de service après son dernier repos. -
Chauffeur[i]=(0,0,k) : le chauffeur i est disponible et cumule k jour de
service après
son dernier repos.
- Chauffeur[i]=(0,j,k) : il reste j jours au chauffeur i pour
rentrer.
- Chauffeur[i]=(k,0,0) : il reste k jours de repos au chauffeur
i avant de reprendre son service.
Etatfile : Représente un tableau dynamique a` deux
dimensions comportant deux colonnes et correspondant a` l'état de la
file.
la première colonne correspond a` des demandes non
servies classées selon leur ordre d'arrivées, quand a` la
deuxième colonne elle correspond au temps de séjours dans la
file.
- Etatfile[i]=(j,k) : j clients ont séjournék
jours dans la file jusqu'àprésent.
D : Correspond a` la demande journalière
générée.
Nbrf : Correspond au nombre de clients dans la file au
début de journée. NbrcD : Correspond au nombre de camions
disponibles au début de journée. NbrchD : Correspond au nombre de
chauffeurs disponibles au début de journée. S : Correspond au
nombre de clients a` servir durant une journée donnée.
DS : Correspond a` la durée de service
générée pour un client donné.
Ctf : Correspond au cumule des temps d'attente dans la file de
tous les clients servis jusqu'àprésent.
Cts : Correspond au cumule des temps d'attente dans le
système de tous les clients servis jusqu'àprésent.
Tf : Correspond au temps moyen d'attente dans la file.
Ts : Correspond au temps d'attente moyen dans le
système.
Nbrs : Correspond au nombre total de clients servis
jusqu'àprésent.
CNf : Correspond au cumul du nombre de clients dans la file
jusqu'àprésent. CNs : Correspond au cumul du nombre de clients
dans le système jusqu'àprésent. Nf : Correspond au nombre
moyen de clients dans la file.
Ns : Correspond au nombre moyen de clients dans le
système.
CNbrcI : Correspond au cumul du nombre de camions inoccupes
jusqu'àpresent. CNbrchI : Correspond au cumul du nombre de chauffeurs
inoccupes jusqu'àpresent. NbrcI : Correspond au nombre moyen de camions
inoccupes par unitede temps. NbrchI : Correspond au nombre moyen de chauffeurs
inoccupes par unitede temps.
5.6.2 Modèle avec file
5.6.3 Modèle sans file
5.6.4 Déroulement de l'algorithme de simulation
(modèle avec file)
Notre modèle de simulation repr'esent'e par
l'organigramme pr'ec'edent, r'esume les principales tâches et proc'edures
suivantes :
1) Initialisation : C'est une 'etape n'ecessaire a` tout
programme informatique. Les variables les plus importantes a` initialiser dans
notre simulateur sont :
· Pour i allant de 0 a` Nbrc-1 faire: Camion[i] :=0.
· Pour i allant de 0 a` Nbrch-1 faire : Chauffeur[i]
:=(0,0,0).
· Initialiser la taille du tableau Etatfile a` 0.
· Initialiser le compteur temps : t :=0.
· Initialiser le nombre de clients servis : Nbrs :=0.
· Initialiser le cumule des temps d'attente dans la file et
dans le système :
- Ctf :=0;
- Cts :=0.
· Initialiser le cumule des nombres de clients dans la file
et dans le système :
- CNf :=0;
- CNs :=0.
· Initialiser le cumule des nombres de camions et de
chauffeurs inoccup'es par unit'e de temps : - CNbrcI :=0;
- CNbrchI :=0.
2) Pour t allant de 0 a` T ex'ecuter les 'etapes 3 a` 6.
3) Actualisation : c'est une proc'edure qui serve a` actualiser
les tableaux Camion, Chauffeur et Etatfile a` chaque d'ebut de journ'ee comme
suit :
a) Pour les camions non pas encore rentr'es : Camion[i]6=0,
faire d'ecr'ementer la dur'ee restante de leurs trajets d'une unit'e de temps
Camion[i] :=Camion[i]-1.
b) Pour les chauffeurs:
· qui sont encore au repos : Chauffeur[i,0]6=0, faire
d'ecr'ementer la dur'ee restante de leurs repos d'une unit'e de temps
Chauffeur[i,0] :=Chauffeur[i,0]-1.
· qui sont en service : Chauffeur[i,1]6=0 :
- faire d'ecr'ementer la dur'ee restante de leurs services d'une
unit'e de temps Chauffeur[i,1] :=Chauffeur[i,1]-1.
- faire inc'ementer la dur'ee de service cumul'ee après
leurs dernier repos d'une unit'e de temps Chauffeur[i,2] :=Chauffeur[i,2]+1.
· qui sont rentr'es et ont cumul'e une dur'ee de service
sup'erieure ou 'egale a` la dur'ee de service exig'ee : Chauffeur[i,1]=0 et
Chauffeur[i,2]= Dserv :
- leurs donner une dur'ee de repos 'egale a` Drep :
Chauffeur[i,0] := Drep.
- mettre a` z'ero leurs dur'ees de service cumul'ees :
Chauffeur[i,2] := 0.
c) Pour la file on incr'emente la dur'ee de s'ejour des clients
dans la file d'une unit'e de temps : Etatfile[i,1] := Etatfile[i,1] + 1;
4) Générer D poissonnienne : Avec l'algorithme
5.1, on génère une demande poissonnienne D et la mettre en fin du
tableau Etafile avec un temps de séjour égale a` 0.
5) Calculer les disponibilités :
· en camions NbrcD =
|
Nbrc--1 >2
i=0
|
I[Camion[i]=0].
|
· en chauffeurs NbrchD =
|
Nbrch--1 >2
i=0
|
I[Chauffeur[i,0]=0 et Chauffeur[i,1]=0].
|
|
Long Etatfile--1
· nombre de clients dans la file Nbrf =
|
|
Etafile[i, 0].
|
i=0
· calculer le nombre de clients a` servir S
:=min(NbrcD,NbrchD,Nbrf).
6) Servir les clients : Pour i allant de 1 a` S, exécuter
les étapes suivantes :
· générer DS exponentielle : Avec
l'algorithme 5.3, on génère une durée de service
exponentielle DS.
· attribuer DS au premier camion disponible (Camion[i]=0) :
Camion[i] :=DS.
· attribuer DS au premier chauffeur disponible
(Chauffeur[i,0]=0 et Chauffeur[i,1]=0) : Chauffeur[i,1] :=DS.
· actualiser la file :
- si Etatfile[0,0]=0 alors pour i allant de 0 a`
long(Etatfile)-1 faire Etatfile[i] :=Etatfile[i+1].
- on soustrait un client de la file : Etatfile[0,0]
:=Etatfile[0,0]-1.
· actualiser le cumul du temps dans la file : Ctf
:=Ctf+Etafile[0,1].
· actualiser le cumul du temps dans le système : Cts
:=Cts+Etafile[0,1]+DS.
· actualiser le nombre de clients servis : NbrS
:=NbrS+1.
7) Cumuls des caractéristiques : Actualisation des cumuls
suivants :
· CNf :=CNf+Nbrf-S.
· CNs :=CNs+Nbrc-NbrcD+Nbrf.
· CNbrcI :=CNbrcI+NbrcD-S.
· CNbrchI :=CNbrchI+NbrchD-S.
8) Sortie des caractéristiques : En utilisant les cumuls
calculés, on aura les paramètres caractéristiques de notre
simulateur :
V Tf :=CTf/NbrS.
V Ts :=CTs/NbrS.
V Nf :=CNf/T.
V Ns :=CNs/T.
V NbrcI :=CNbrcI/T.
V NbrchI :=CNbrchI/T.
5.7 Vérification et validation du modèle
de simulation
Pour la v'erification et la validation du simulateur, on va se
r'ef'erer au fonctionnement du modèle th'eorique avec les camions seuls.
En effet, le modèle simul'e n'est qu'une perturbation, avec des
chauffeurs, du système mod'elis'e avec les camions seuls. Pour se
ramener a` ce système, il suffit de fixer la dur'ee de repos des
chauffeurs a` 0 pour avoir des camions qui travaillent sans arrêt, puis
comparer les r'esultats simul'es avec les r'esultats th'eoriques.
Remarque 5.1. Si la dur'ee de repos est nulle, alors un nombre
de chauffeurs qui d'epasse le nombre de camions n'a pas de sens. Par
cons'equent, on fixe le nombre de chauffeurs au nombre de camions.
On fixe le nombre de camions a` 75 qui correspond au nombre de
camions dont dispose l'entreprise, et avec un horizon de 5000 jours (14 ans),
on ex'ecute notre simulateur 10 fois et on obtient les r'esultats suivants :
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
Nf
|
0,0886
|
0,084
|
0,1178
|
0,1098
|
0,1184
|
0,1166
|
0,1342
|
0,128
|
0,1166
|
0,1186
|
Ns
|
59,89
|
59,89
|
60,13
|
60,16
|
60,08
|
60,12
|
60,14
|
60,27
|
60,26
|
60,04
|
Tf
|
0,0018
|
0,0017
|
0,0024
|
0,0022
|
0,0024
|
0,0023
|
0,0027
|
0,0026
|
0,0023
|
0,0024
|
Ts
|
1,2341
|
1,2318
|
1,2353
|
1,2356
|
1,2338
|
1,2348
|
1,2331
|
1,2355
|
1,2350
|
1,2341
|
NbrcI/j
|
15,21
|
15,20
|
15,00
|
14,96
|
15,04
|
15,00
|
15,00
|
14,86
|
14,86
|
15,09
|
TAB. 5.5 - R'esultats de la simulation pour Nbrc=75
On utilisant les formules cit'ees dans le chapitre 4 dans
l'approche avec file, on obtient les r'esultats analytiques suivants :
Paramètres de performance
|
Formules th'eoriques
|
r'esultats analytiques
|
Nf
|
ñm+1
|
0,1606
|
ð0 (m-1)!(m-ñ)2
|
Ns
|
Nf + p
|
60,1533
|
Tf
|
Nf
|
0,0033
|
A
|
Ts
|
Ns
|
1,2361
|
A
|
NbrcI
|
Pm-1
k=0 (in - k)ðk = in - p.
|
15,0073
|
TAB. 5.6 - R'esultats th'eoriques pour Nbrc=75 Comparaison des
résultats
Pour les dix r'eplications, on constate qu'il y a une
diff'erence minime au niveau des paramètres de performances calcul'es.
En effet, on a ex'ecut'e plusieurs fois notre simulateur avec diff'erents
paramètres d'entr'ee et a` chaque fois, les r'esultats simul'es sont
aussi repr'esentatifs des r'esultats analytiques que le sont les dix
premières r'eplications, comme
le montre les tableaux suivants :
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
Nbrc=76
|
Nf
|
0,068
|
0,0638
|
0,0898
|
0,0804
|
0,0836
|
0,0856
|
0,092
|
0,0974
|
0,0786
|
0,0826
|
Ns
|
59,85
|
59,88
|
60,07
|
60,14
|
60,06
|
60,13
|
60,09
|
60,20
|
60,15
|
59,95
|
Tf
|
0,0014
|
0,0013
|
0,0018
|
0,0016
|
0,0017
|
0,0017
|
0,0018
|
0,0019
|
0,0016
|
0,0016
|
Ts
|
1,232
|
1,231
|
1,234
|
1,235
|
1,233
|
1,234
|
1,232
|
1,235
|
1,234
|
1,232
|
NbrcI/j
|
16,22
|
16,19
|
16,03
|
15,95
|
16,03
|
15,96
|
16,01
|
15,90
|
15,94
|
16,14
|
Nbrc=77
|
Nf
|
0,0482
|
0,0426
|
0,062
|
0,0646
|
0,0562
|
0,0614
|
0,0648
|
0,0828
|
0,0608
|
0,0542
|
Ns
|
59,86
|
59,84
|
60,02
|
60,17
|
59,99
|
60,01
|
60,06
|
60,19
|
60,15
|
59,93
|
Tf
|
0,0009
|
0,0008
|
0,0012
|
0,0013
|
0,0011
|
0,0012
|
0,0013
|
0,0016
|
0,0012
|
0,0011
|
Ts
|
1,232
|
1,231
|
1,233
|
1,234
|
1,232
|
1,233
|
1,231
|
1,234
|
1,233
|
1,232
|
NbrcI/j
|
17,19
|
17,20
|
17,05
|
16,90
|
17,07
|
17,06
|
17,01
|
16,89
|
16,92
|
17,13
|
TAB. 5.7 - Résultats de la simulation pour Nbrc=76 et
Nbrc=77 Résultats analytiques :
Paramètres de performance
|
Nbrc=76
|
Nbrc=77
|
Nf
|
0,1132
|
0,0792
|
Ns
|
60,10
|
60,07
|
Tf
|
0,0023
|
0,0016
|
Ts
|
1,235
|
1,234
|
NbrcI
|
16,0073
|
17,0073
|
TAB. 5.8 - Résultats théoriques pour Nbrc=76 et
Nbrc=77
Conclusion :
Après avoir vérifier que les
générateurs de nombres aléatoires suivent bien les lois
de
poisson et exponentielle comme les échantillons
tirés du système réel, puis vérifier
l'intégritédu programme de simulation en comparant les
résultats simulés avec les résultats analytiques, on peut
affirmer que notre simulateur représente fidèlement le
système réel.
5.8 Mise en oeuvre du simulateur
Pour déterminer le nombre de chauffeurs correspondant
a` un nombre de camions précis, l'idée est de faire varier le
nombre de chauffeurs partant du nombre de camions jusqu'àdeux fois ce
nombre, puis trouver un compromis entre le nombre de camions inoccupés
par unitéde temps (NbrcI) et le nombre de chauffeurs inoccupés
par unitéde temps (NbrchI).
Pour définir ce compromis, on définit une
fonction qui va lier le nombre de camions et le nombre de chauffeurs
inoccupés par unitéde temps en introduisant leurs pertes
respectives qu'ils engendrent a` l'entreprise.
Lors d'une livraison, l'entreprise considère que le
client paye un prix de transport de sa marchandise estiméa` Pc = 30000
DA par unitéde temps. Alors si un camion reste inoccupé, cette
somme est considérée comme un manque a` gagner (perte).
De plus un chauffeur est payéPch = 560 DA par
unitéde temps que se soit qu'il travaille ou qu'il reste
inoccupé, par conséquent ses jours d'inoccupation en dehors des
jours de repos sont considérés comme pertes pour l'entreprise.
La fonction perte s'écrit alors sous la forme :
f(Nbrch) = Pc * NbrcI + Pch * NbrchI -? min. 5.8.1 Modèle
avec file
On fixe le nombre de camions a` 75 et avec un horizon de 5000
jours, on exécute notre simulateur avec un nombre de chauffeurs allant
de 75 a` 150 et on obtient les résultats suivants :
466863,7
450332,9
470981,6
478053,6
463070,2
462564,5
487569,2
15,2564
15,0764
14,8884
36,0924
15,0068
18,3438
15,0882
45,3708
15,2338
0,2302
15,186
27,503
54,563
9,604
137
110
119
128
101
83
92
467950,7
480772,4
454097,2
460858,6
476310,5
474235,6
15,5974
14,9836
15,1948
26,0868
15,2136
14,9826
15,0308
53,3008
15,3866
17,5072
35,5402
465648
496752
0,0514
14,875
62,775
8,195
44,21
127
100
109
118
136
145
82
91
460646,7
460963,7
478184,7
480028,7
488208,7
489384,3
464929,6
TAB. 5.9 - Resultats de la simulation pour le modele avec file
473831,1
25,6914
52,2834
61,4264
15,2142
16,3102
15,3148
14,8622
34,0422
43,4192
15,127
0,0434
16,312
15,129
15,025
15,061
7,537
117
108
126
144
135
90
99
81
476041,7
473126,7
483809,7
510406,3
456543,9
459132,8
476341,6
463619,1
15,0994
15,0196
15,2586
24,2556
15,2414
42,2084
14,9234
15,0024
17,0132
15,0012
51,1422
0,0184
6,3606
14,983
60,246
33,571
107
134
116
125
143
80
89
98
451517,824
463219,872
532187,4
470088,5
478454,5
482469,2
486307,2
470269,1
23,5734
17,7392
14,9538
14,4462
15,2356
15,0662
15,1742
41,4796
15,1408
15,1016
59,3916
0,0204
5,1854
32,326
50,438
15,171
124
106
115
133
142
97
79
88
456767,7
457607,0
554300,8
469857,2
481931,2
487765,9
463748,1
488171,1
18,4764
49,7234
15,3696
14,9788
14,8422
22,0376
15,0768
15,3052
15,3442
58,4928
15,167
0,0158
4,7502
31,345
13,221
40,67
114
123
105
132
141
87
78
96
473902,7
464955,4
575843,2
445434,8
487772,8
470199,1
19,1944
14,8338
12,0358
15,0996
21,3704
30,3914
15,1856
57,5086
14,7922
15,0232
451754
477726
15,106
15,062
39,362
48,268
0,02
2,98
104
113
122
140
131
77
95
86
482211,7
466702,4
597532,3
457911,9
456854,9
469740,2
472728,8
481731,2
19,9174
15,2164
15,0184
15,1744
29,4004
15,0424
15,1714
11,2552
15,1092
38,3158
47,4808
15,0228
56,2996
0,0184
2,5356
20,483
103
130
139
112
121
94
76
85
476423,7
619850,4
456965,6
454440,3
461860,5
469812,3
472855,5
483900,9
15,2036
10,1684
19,2938
15,1298
28,4256
15,0646
37,3528
15,2596
55,0496
20,6612
14,9582
15,0352
46,6302
14,8532
0,0258
1,5316
102
120
129
138
111
84
93
75
f(Nbrch)
f(Nbrch)
f(Nbrch)
f(Nbrch)
f(Nbrch)
f(Nbrch)
f(Nbrch)
f(Nbrch)
Nbrchl
Nbrchl
Nbrchl
Nbrchl
Nbrchl
Nbrchl
Nbrchl
Nbrchl
Nbrch
Nbrch
Nbrch
Nbrch
Nbrch
Nbrch
Nbrch
Nbrch
Nbrcl
Nbrcl
Nbrcl
Nbrcl
Nbrcl
Nbrcl
Nbrcl
Nbrcl
Le graphe de la fonction f(Nbrch) est
représentédans la figure suivante :
FIG. 5.4 - Graphe de la fonction perte pour Nbrc = 75.
5.8.1.1 Interprétation des résultats
On constate que lorsqu'on augmente le nombre de chauffeurs, le
nombre de camions inoccupés par unitéde temps diminue,
contrairement au nombre de chauffeurs inoccupés par unitéde temps
qui augmente, par conséquent, la courbe de f a tendance a`
décroàýtre très rapidement au début et cela
est dàu a` la perte engendrée par un camion inoccupé(30000
DA) qui est largement supérieur a` celle engendrée par
l'inoccupation d'un chauffeur (560 DA).
Après que le nombre de chauffeurs atteigne une certaine
limite, le nombre de camions
inoccupés par unitéde temps a`
tendance a` se stabiliser autour de 15,0073 qui représente
le nombre de camions inoccupés par unitéde temps
(m - ñ) dans le système modéliséavec les
camions seuls et dès que le nombre de chauffeurs dépasse cette
limite, la courbe
a tendance a` croàýtre. Alors, cette limite
représente le nombre total de chauffeurs que doit avoir l'entreprise.
Pour cette exécution, le nombre total de chauffeurs qui
minimise la fonction perte est Nbrch=86 chauffeurs.
Remarque 5.2. Lors de la simulation avec un horizon
très petit, on constate qu'il peut y avoir, sur le graphe de la fonction
perte, des pics non significatifs comme on le voit sur la figure ci-dessous qui
represente une simulation avec un horizon T=1000 unites de temps :
FIG. 5.5 - Graphe de la fonction perte avec des pics non
significatifs.
Pour faire face a` ce problème, on fixe l'horizon de
simulation a` 10000 (soit 27 ans), et on remarque que le graphe de la fonction
f a tendance a` se lisser comme le montre le graphe suivant :
FIG. 5.6 - Graphe de la fonction perte lissé.
Dans ce qui suit, la simulation se fera avec un horizon de 10000
unités de temps. 5.8.1.2 Variation du nombre de
camions
Pour différentes valeurs du nombre de camions (Nbrc),
on simule 5 réplications pour un nombre de chauffeurs variant entre Nbrc
et deux fois Nbrc avec un horizon de 10000 unitéde temps et on obtient
les résultats suivant :
Nombre de camions
|
Réplications
|
Moyenne
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
60
|
90
|
90
|
92
|
90
|
90
|
90.4
|
61
|
86
|
85
|
87
|
88
|
86
|
86.4
|
62
|
85
|
84
|
84
|
86
|
85
|
84.8
|
63
|
85
|
85
|
87
|
86
|
85
|
85.6
|
64
|
87
|
85
|
84
|
84
|
84
|
84.8
|
65
|
85
|
83
|
83
|
85
|
88
|
84.8
|
66
|
85
|
86
|
85
|
85
|
84
|
85
|
67
|
86
|
86
|
84
|
87
|
84
|
85.4
|
68
|
85
|
85
|
84
|
84
|
84
|
84.4
|
69
|
83
|
83
|
85
|
84
|
83
|
83.6
|
70
|
85
|
87
|
83
|
85
|
89
|
85.8
|
71
|
84
|
87
|
86
|
84
|
90
|
86.2
|
72
|
83
|
89
|
83
|
83
|
87
|
85
|
73
|
83
|
83
|
83
|
84
|
88
|
84.2
|
74
|
84
|
90
|
83
|
87
|
85
|
85.8
|
75
|
85
|
87
|
88
|
83
|
84
|
85.8
|
76
|
85
|
84
|
83
|
85
|
84
|
84.2
|
77
|
88
|
87
|
84
|
84
|
85
|
85.6
|
78
|
83
|
90
|
85
|
85
|
83
|
85.2
|
79
|
85
|
84
|
84
|
83
|
84
|
84
|
80
|
83
|
85
|
84
|
85
|
86
|
84.6
|
TAB. 5.10 - Nombre de chauffeurs correspondant au nombre de
camions par la simulation
Du tableau ci-dessus, on constate que la moyenne du nombre de
chauffeurs n'a pas de tendance et varie autour de 85 indépendamment du
nombre de camions comme le montre la figure ci-après, a` l'exception de
la première valeur qui est une valeur non significative car elle
représente la condition d'ergodicité, par conséquent les
caractéristiques correspondantes du système sont très
difficile a` atteindre par le simulateur.
FIG. 5.7 - Ajustement du nombre de chauffeurs.
Pour trancher sur la valeur du nombre de chauffeurs Nbrch a`
prendre, on va effectuer un ajustement par une droite, puis tester la
validitédu modèle.
A` l'aide du logiciel de statistique »R», on a
effectuéune régression linéaire simple sur les moyennes
calculées et on a aboutit aux résultats suivants :
L''equation de r'egression lin'eaire s''ecrit alors sous la forme
:
y= aà + àbx = 85.32 -- 0.02737x
Tests sur les param`etres
ta = 805.3.32 2 = 266, 62.
Au niveau de á = 0.05, sur la table de Student
t(n-2; 2) = t(18;0.025) = 2.101.
ta = 266, 62 > t(18;0.025) = 2.101. Par
cons'equent, on rejette l'hypoth`ese »a = 0».
tb = |-0%02297639 7| = 0.92.
Au niveau de á = 0.05, sur la table de Student t(n-2; 2) =
t(18;0.025) = 2.101. tb = 0.92 < t(18;0.025) = 2.101.
Par cons'equent, on accepte l'hypoth`ese »b = 0» ce qui
veut dire que le nombre de chauffeurs et le nombre de camions ne sont pas li'es
et que y est une constante.
Le mod`ele sera alors y=85.32 ce qui veut dire que l'entreprise
doit avoir 86 chauffeurs ind'ependamment du nombre de camions.
5.8.2 Mod`ele sans file
Contrairement au mod`ele pr'ec`edent, ce mod`ele n'a pas de
condition d'ergodicit'e (il existe toujours un r'egime stationnaire), par
cons'equent on peut simuler pour un nombre de camions Nbrc > 1.
On fixe le nombre de camions a` 75 et avec un horizon de 10000
jours, on ex'ecute notre simulateur avec un nombre de chauffeurs allant de 75
a` 150 et on obtient les r'esultats suivants :
481512,7
486939,7
482591,4
462967,9
473569,5
544135,1
18,0547
45,5157
15,8912
15,0896
27,6242
15,1122
36,3875
15,2008
15,2136
10,4561
18,3571
473743
4,4539
54,521
15,27
137
110
119
128
101
83
92
463109,4
485838,8
473110,6
475816,2
477358,2
494264,2
17,3937
53,1894
18,3966
16,0149
15,1123
26,5905
15,1978
14,9613
62,6505
35,5041
478625
554091
9,6283
15,274
15,084
44,354
15,306
3,9161
127
100
109
118
136
145
82
91
TAB. 5.11 - Resultats de la simulation pour le modele sans
file
476715,7
463055,4
490438,5
486442,1
472705,1
477018,1
15,2787
34,5807
61,5027
15,0814
15,2704
18,9092
16,0526
16,3973
25,6146
52,6083
15,1999
15,1291
15,2551
569308
487572
3,6286
8,6859
43,346
117
144
108
126
135
90
99
81
584277,8
495308,8
473407,2
477997,5
480305,6
485363,2
467896,1
42,4367
60,3094
15,5698
15,1406
24,4252
15,1558
33,4523
15,0523
51,3155
16,3591
15,2371
15,1411
465832
8,0997
19,414
3,3176
15,053
107
134
116
125
143
80
89
98
594604,4
501081,4
479862,9
486537,6
483400,3
467394,5
471331,5
469896,1
32,3867
15,1424
15,0074
16,5652
15,3878
14,7538
23,4332
15,1065
15,2202
41,5302
50,6155
15,2731
2,7937
59,247
19,768
7,3669
124
106
115
133
142
97
79
88
610261,4
512815,2
471598,9
465935,3
470358,8
478385,2
477253,6
488254,6
13,8677
14,9897
15,1834
20,2948
16,9645
15,0932
31,3623
58,4868
15,4611
15,1131
22,3971
15,1901
40,5041
49,219
2,5311
6,9291
114
105
123
132
141
87
78
96
469737,7
625430,3
517552,6
480619,4
464077,3
478098,8
480981,2
487460,5
39,5104
20,8059
17,1366
15,7723
13,3043
21,3346
15,0912
30,3602
15,1289
48,4183
15,1758
57,4759
15,1991
2,2382
6,1691
15,071
104
113
122
140
131
77
86
95
640866,7
525574,6
474366,5
469332,8
484679,5
487560,2
480982,1
21,3256
15,5873
29,5269
38,6646
15,2673
56,5076
17,4152
12,0492
47,6082
15,1972
15,2601
15,2241
473258
20,589
5,5691
15,311
1,962
103
112
130
139
121
94
76
85
656542,8
539057,8
464964,4
471168,6
477024,6
484445,6
487528,4
474354,5
55,5347
21,8533
11,0796
15,1363
19,4205
28,4743
15,2006
37,5118
15,2778
46,6279
15,2143
15,1741
5,1747
1,6854
17,872
15,605
102
120
129
138
111
84
75
93
f(Nbrch)
f(Nbrch)
f(Nbrch)
f(Nbrch)
f(Nbrch)
f(Nbrch)
f(Nbrch)
f(Nbrch)
Nbrchl
Nbrchl
Nbrchl
Nbrchl
Nbrchl
Nbrchl
Nbrchl
Nbrchl
Nbrch
Nbrch
Nbrch
Nbrch
Nbrch
Nbrch
Nbrch
Nbrch
Nbrcl
Nbrcl
Nbrcl
Nbrcl
Nbrcl
Nbrcl
Nbrcl
Nbrcl
Le graphe de la fonction f(Nbrch) est
représentédans la figure suivante :
FIG. 5.8 - Graphe de la fonction perte pour Nbrc = 75.
5.8.2.1 Interprétation des résultats
Même chose que pour le mod`ele préc`edent, la
courbe a la même allure, sauf que ici le nombre de camions
inoccupés par unitéde temps correspondant a` un nombre de
chauffeurs précis est plus important et diminue faiblement a`
l'augmentation du nombre de chauffeurs, ce qui justifie l'augmentation du
besoin en chauffeurs.
Apr`es une certaine limite du nombre de chauffeurs, le nombre
de camions inoccupés par unitéde temps se stabilise autour de
15.506 qui représente le nombre de camions inoccupés par
unitéde temps (m - N) dans le syst`eme modéliséavec les
camions seuls et d`es que le nombre de chauffeurs dépasse cette limite,
la courbe a tendance a` croàýtre. Alors, cette limite
représente le nombre total de chauffeurs que doit avoir l'entreprise.
Pour cette exécution, le nombre total de chauffeurs qui
minimise la fonction perte est Nbrch=101 chauffeurs.
5.8.2.2 Variation du nombre de camions
Pour différentes valeurs du nombre de camions (Nbrc),
on simule 5 réplications pour un nombre de chauffeurs variant entre Nbrc
et deux fois Nbrc avec un horizon de 10000 unitéde temps et on obtient
les résultats suivant :
Nombre de camions
|
R'eplications
|
Moyenne
|
Nombre de camions
|
R'eplications
|
Moyenne
|
1 2 3 4 5
|
1 2 3 4 5
|
1
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
4
|
4
|
4
|
4
|
4
|
4
|
3
|
6
|
6
|
6
|
6
|
6
|
6
|
4
|
8
|
8
|
8
|
8
|
8
|
8
|
5
|
9
|
9
|
9
|
9
|
9
|
9
|
6
|
11
|
11
|
11
|
11
|
11
|
11
|
7
|
13
|
13
|
12
|
13
|
12
|
12.6
|
8
|
14
|
14
|
14
|
14
|
14
|
14
|
9
|
16
|
16
|
16
|
15
|
16
|
15.8
|
10
|
17
|
17
|
17
|
17
|
17
|
17
|
11
|
19
|
19
|
19
|
19
|
18
|
18.8
|
12
|
20
|
20
|
20
|
20
|
21
|
20.2
|
13
|
22
|
22
|
22
|
22
|
22
|
22
|
14
|
23
|
23
|
23
|
23
|
23
|
23
|
15
|
25
|
25
|
25
|
25
|
25
|
25
|
16
|
27
|
27
|
27
|
27
|
26
|
26.8
|
17
|
27
|
28
|
28
|
28
|
27
|
27.6
|
18
|
29
|
30
|
29
|
29
|
30
|
29.4
|
19
|
31
|
31
|
31
|
31
|
30
|
30.8
|
20
|
32
|
32
|
32
|
32
|
32
|
32
|
21
|
33
|
33
|
34
|
34
|
33
|
33.4
|
22
|
35
|
35
|
35
|
35
|
35
|
35
|
23
|
36
|
37
|
37
|
37
|
37
|
36.8
|
24
|
39
|
38
|
38
|
38
|
38
|
38.2
|
25
|
40
|
40
|
40
|
40
|
40
|
40
|
26
|
41
|
42
|
41
|
41
|
41
|
41.2
|
27
|
43
|
42
|
43
|
43
|
42
|
42.6
|
28
|
44
|
44
|
45
|
44
|
45
|
44.4
|
29
|
46
|
45
|
46
|
46
|
45
|
45.6
|
30
|
47
|
48
|
47
|
47
|
47
|
47.2
|
31
|
48
|
48
|
49
|
49
|
48
|
48.4
|
32
|
50
|
50
|
50
|
50
|
50
|
50
|
33
|
52
|
51
|
52
|
52
|
52
|
51.8
|
34
|
53
|
53
|
52
|
53
|
54
|
53
|
35
|
54
|
54
|
54
|
55
|
55
|
54.4
|
36
|
56
|
56
|
55
|
56
|
55
|
55.6
|
37
|
57
|
58
|
57
|
57
|
57
|
57.2
|
38
|
59
|
58
|
60
|
58
|
59
|
58.8
|
39
|
60
|
60
|
61
|
60
|
60
|
60.2
|
40
|
61
|
62
|
63
|
62
|
62
|
62
|
41
|
62
|
63
|
63
|
63
|
62
|
62.6
|
42
|
64
|
65
|
65
|
64
|
65
|
64.6
|
43
|
65
|
66
|
66
|
66
|
66
|
65.8
|
44
|
67
|
68
|
67
|
68
|
67
|
67.4
|
45
|
71
|
68
|
69
|
69
|
70
|
69.4
|
46
|
69
|
72
|
70
|
70
|
70
|
70.2
|
47
|
72
|
72
|
72
|
71
|
73
|
72
|
48
|
73
|
74
|
73
|
74
|
73
|
73.4
|
49
|
74
|
74
|
73
|
75
|
75
|
74.2
|
50
|
77
|
76
|
77
|
75
|
75
|
76
|
51
|
78
|
76
|
78
|
78
|
78
|
77.6
|
52
|
77
|
80
|
78
|
80
|
79
|
78.8
|
53
|
80
|
81
|
82
|
79
|
83
|
81
|
54
|
80
|
82
|
84
|
81
|
82
|
81.8
|
55
|
87
|
83
|
84
|
84
|
83
|
84.2
|
56
|
83
|
85
|
86
|
86
|
85
|
85
|
57
|
86
|
89
|
84
|
86
|
85
|
86
|
58
|
87
|
85
|
88
|
88
|
87
|
87
|
59
|
88
|
88
|
90
|
92
|
87
|
89
|
60
|
88
|
92
|
93
|
89
|
88
|
90
|
61
|
91
|
90
|
88
|
93
|
92
|
90.8
|
62
|
91
|
90
|
90
|
93
|
91
|
91
|
63
|
91
|
93
|
93
|
91
|
98
|
93.2
|
64
|
96
|
95
|
96
|
99
|
95
|
96.2
|
65
|
92
|
95
|
93
|
94
|
98
|
94.4
|
66
|
99
|
96
|
95
|
99
|
95
|
96.8
|
67
|
97
|
95
|
96
|
98
|
97
|
96.6
|
68
|
93
|
98
|
96
|
96
|
95
|
95.6
|
69
|
99
|
98
|
96
|
102
|
99
|
98.8
|
70
|
96
|
98
|
95
|
104
|
98
|
98.2
|
71
|
100
|
101
|
99
|
97
|
97
|
98.8
|
72
|
101
|
97
|
100
|
101
|
100
|
99.8
|
73
|
105
|
105
|
97
|
99
|
105
|
102.2
|
74
|
106
|
102
|
102
|
101
|
101
|
102.4
|
75
|
104
|
103
|
106
|
100
|
103
|
103.2
|
76
|
102
|
101
|
104
|
105
|
103
|
103
|
77
|
107
|
101
|
104
|
101
|
105
|
103.6
|
78
|
101
|
104
|
102
|
100
|
102
|
101.8
|
79
|
102
|
103
|
107
|
104
|
106
|
104.4
|
80
|
102
|
104
|
106
|
104
|
106
|
104.4
|
81
|
103
|
104
|
97
|
102
|
106
|
102.4
|
82
|
106
|
101
|
102
|
102
|
100
|
102.2
|
83
|
100
|
104
|
102
|
105
|
103
|
102.8
|
84
|
106
|
105
|
108
|
109
|
103
|
106.2
|
85
|
101
|
103
|
107
|
102
|
104
|
103.4
|
86
|
104
|
104
|
102
|
102
|
103
|
103
|
87
|
102
|
102
|
105
|
104
|
106
|
103.8
|
88
|
101
|
103
|
107
|
99
|
102
|
102.4
|
89
|
106
|
104
|
102
|
107
|
102
|
104.2
|
90
|
100
|
104
|
102
|
102
|
106
|
102.8
|
91
|
102
|
101
|
102
|
103
|
108
|
103.2
|
92
|
103
|
102
|
101
|
102
|
104
|
102.4
|
93
|
108
|
100
|
103
|
106
|
106
|
104.6
|
94
|
108
|
102
|
100
|
103
|
100
|
102.6
|
95
|
103
|
104
|
100
|
103
|
105
|
103
|
96
|
102
|
103
|
102
|
105
|
102
|
102.8
|
TAB. 5.12 - Nombre de chauffeurs correspondant au nombre de
camions par la simulation
Du tableau ci-dessus, on remarque que le nombre de chauffeurs
augmente linéairement en fonction du nombre de camions, mais
après une certaine limite, on constate qu'il a tendance a` se stabiliser
comme le montre la figure suivante :
FIG. 5.9 - Nombre de chauffeurs en fonction du nombre de
camions.
Pour trancher sur la valeur du nombre de chauffeurs Nbrch,
correspondant a` un nombre précis de camions a` prendre, on va effectuer
un ajustement par un modèle de régression, puis tester sa
validité.
On remarque que l'allure du graphe n'est pas linéaire,
par conséquent il faudra chercher un modèle de régression
correspondant. En effet, on a proposéplusieurs modèles de
régression qui ont la même allure que le graphe (voir annexe C) et
a` l'aide du logiciel de statistique »R», on a effectuéune
régression non linéaire sur les résultats obtenus et on a
choisit celui qui correspond le mieux.
L'équation du modèle choisit s'écrit comme
suit :
a
Y = + bruit
1 + ce-bx
C'est un modèle qui représente une croissance
sinuso·ýdale symétrique et a` l'aide du logiciel R on a
estiméses paramètres et on a obtenu les résultats suivants
:
FIG. 5.10 - Ajustement par une croissance
sinuso·ýdale.
Comme on l'a mentionnéprécédemment,
jusqu'àune certaine limite du nombre de camions, le graphe a une
tendance linéaire, alors il vaut mieux de diviser nos données en
deux ensembles puis ajuster le premier avec un modèle linéaire et
le deuxième avec avec le modèle précédant.
Pour le premier ensemble (Nbrc < 60), on effectue une
régression linéaire et on obtient les résultats suivants
:
FIG. 5.11 Ajustement par une droite.
L'équation de régression linéaire
s'écrit alors sous la forme :
y= aà + àbx = 2.21 + 1.48x
Tests sur les paramètres
ta = 2.21
0.15 = 14.73.
Au niveau de á = 0.05, sur la table de Student t(n_2; '
2 ) = t(59;0.025) = 1.67.
ta = 14.73 > t(59;0.025) = 1.67. Par consequent, on
rejette l'hypothèse »a = 0».
tb = 1.48
0.0043 = 34.41.
Au niveau de á = 0.05, sur la table de Student t(n_2;'
2 ) = t(59;0.025) = 1.67. tb = 34.41 < t(59;0.025) = 1.67.
Par consequent, on rejette l'hypothèse »b =
0».
Tests sur la validation du modèle
Pour valider le modèle on teste H0 »a = b = 0»
contre H1 »a =6 0 ou b =6 0» F = 1.17 10+5. Au niveau
á = 0.05, sur la table de Ficher, f(1,59,0.05) = 4.0
F = 1.17 10+5 > 4.0. Par consequent on valide ce
modèle de regression.
Pour le deuxième ensemble (Nbrc = 60), on effectue une
regression non lineaire et on obtient les resultats suivants :
FIG. 5.12 - Ajustement par une croissance
sinuso·ýdale.
L'équation de régression non linéaire
s'écrit alors sous la forme :
aà
y= 1 + àce_àbx =
Validation du modèle
104.08
1 + 399.03.e_0.129x
Pour la validation du modèle, on utilisera la
méthode graphique en montrant que les résidus suivent bien un
processus Bruit Blanc3
A` l'aide du logiciel STATISTICA, on effectue un ajustement des
résidus et on obtient les résultats suivants :
FIG. 5.13 - Ajustement des résidus par une loi
normale.
|
Test x2
|
Test Kolmogorov-Smirnov
|
Valeur ddl
|
Valeur
|
Valeur calculée
|
2.047 5
|
0.055
|
Valeur tabulée
|
11.07 5
|
0.216
|
TAB. 5.13 - Tests d'ajustement des résidus
On constate que pour á = 0.05 la valeur calculée
est largement inférieur a` la valeur tabulée pour les deux tests
: l'ajustement est accepté, donc on peut affirmer que les résidus
suivent bien une loi Normale de moyenne u = 0 et de variance
ó2 = 1.42.
3Bruit Blanc: suite de variables aléatoires
indépendantes de même loi, de même moyenne 0 et de
même variance ó2 finie.
De ce fait, on peut affirmer que les résidus forment un
processus Bruit Blanc et par conséquent on valide notre
modèle.
Pour déterminer le nombre de chauffeurs, correspondant a`
un nombre de camions précis, que devra avoir l'entreprise on utilisera
les modelés de régression définis
précédemment.
Pour Nbrc < 60 :
En ce qui concerne les dix premières valeurs on prendra
celles données par le simulateur car elle sont plus
représentatives puis on utilise le modèle de régression
linéaire et on obtient le tableau suivant :
Nombre de camions
|
Nombre de chauffeurs
|
Nombre de camions
|
Nombre de chauffeurs
|
Nombre de camions
|
Nombre de chauffeurs
|
0
|
0
|
20
|
32
|
40
|
62
|
1
|
2
|
21
|
34
|
41
|
63
|
2
|
4
|
22
|
35
|
42
|
65
|
3
|
6
|
23
|
37
|
43
|
66
|
4
|
8
|
24
|
38
|
44
|
68
|
5
|
9
|
25
|
40
|
45
|
69
|
6
|
11
|
26
|
41
|
46
|
71
|
7
|
13
|
27
|
43
|
47
|
72
|
8
|
14
|
28
|
44
|
48
|
74
|
9
|
16
|
29
|
46
|
49
|
75
|
10
|
17
|
30
|
47
|
50
|
77
|
11
|
19
|
31
|
49
|
51
|
78
|
12
|
20
|
32
|
50
|
52
|
80
|
13
|
22
|
33
|
52
|
53
|
81
|
14
|
23
|
34
|
53
|
54
|
83
|
15
|
25
|
35
|
55
|
55
|
84
|
16
|
26
|
36
|
56
|
56
|
86
|
17
|
28
|
37
|
58
|
57
|
87
|
18
|
29
|
38
|
59
|
58
|
89
|
19
|
31
|
39
|
61
|
59
|
90
|
TAB. 5.14 Nombre de chauffeurs correspondant au nombre de
camions par la régression
Pour Nbrc = 60 :
Pour déterminer le nombre de chauffeurs correspondant, on
utilise le modèle de régression non linéaire et on obtient
le tableau suivant :
Nombre de camions
|
Nombre de chauffeurs
|
Nombre de camions
|
Nombre de chauffeurs
|
60
|
90
|
78
|
103
|
61
|
91
|
79
|
103
|
62
|
92
|
80
|
103
|
63
|
94
|
81
|
103
|
64
|
95
|
82
|
104
|
65
|
96
|
83
|
104
|
66
|
97
|
84
|
104
|
67
|
98
|
85
|
104
|
68
|
99
|
86
|
104
|
69
|
99
|
87
|
104
|
70
|
100
|
88
|
104
|
71
|
100
|
89
|
104
|
72
|
101
|
90
|
104
|
73
|
101
|
91
|
104
|
74
|
102
|
92
|
104
|
75
|
102
|
93
|
104
|
76
|
102
|
94
|
104
|
77
|
103
|
95
|
104
|
TAB. 5.15 - Nombre de chauffeurs correspondant au nombre de
camions par la régression
Remarque 5.3. Le nombre maximum de chauffeurs, d'après le
modèle de régression non linéaire, que devra avoir
l'entreprise est :
~
lim
x--+8 1 + 399.03.e_0.129x
104.08 ) = 104.08 105
5.9 Conclusion
L'objectif principal de notre simulateur est de
déterminer un recouvrement optimal des camions par les chauffeurs compte
tenu de leurs repos est de la demande journalière. Avec le modèle
avec file, on a pu déterminer qu'il fallait un nombre de chauffeurs
précis indépendamment du nombre de camions, car d'après le
théorème de Burke, le taux de sortie des clients est le
même que celui de leurs arrivées si la condition
d'ergodicitéest vérifiée. Donc il faudra avoir un nombre
de chauffeurs de telle sorte qu'ils se couvrent mutuellement durant leurs jours
de repos pour satisfaire la demande.
Avec le modèle sans file, on a trouvéque le
nombre de chauffeurs dépend du nombre de camions, car contrairement au
modèle avec file, l'entreprise perd des clients qui ne trouvent pas de
serveurs libres, donc a` chaque fois qu'on augmente le nombre de camions, il
faudra avoir un nombre de chauffeurs plus important pour se couvrir
mutuellement d'une part, et éviter au maximum les découragements
des clients d'une autre part.
Le problème de transport est un problème
complexe et sa r'esolution a fait l'objet de plusieurs 'etudes. Les
responsables de l'entreprise savaient bien que les moyens investis et le
système de fonctionnement du service transport posaient problème,
mais le plus difficile, dans ce genre d''etude, est de bien cerner le
problème pour pouvoir le d'evelopper.
A` priori, le problème paraissait comme un
problème de transport qui consiste a` livrer des quantit'es du
d'epôt central appel'e origine aux diff'erents clients appel'es
destinataires. Puis le problème est apparu sous forme de problème
de tourn'ee o`u l'on est confront'e a` un ensemble d'itin'eraires, pour une
flotte de v'ehicules, bas'e sur un ou plusieurs d'epôts et qui doit
être d'etermin'e pour un certain nombre de villes ou de clients
g'eographiquement dispers'es. Une 'etude a 'et'e faite en 2000 a` ce sujet
(voir [2]).
Finalement, les responsables de l'entreprise ont opt'e pour
une politique de transport inspir'ee de l'exp'erience de ces g'erants,
consid'er'ee comme un système forfaitaire qu'ils ont jug'e plus ad'equat
et cela pour des raisons bien pr'ecises.
L'objectif de cette 'etude est l'optimisation et la gestion du
parc de transport de l'entreprise tout en respectant le système de
distribution impos'e par les g'erants.
Après avoir compris le fonctionnement du
système, nous avons d'abord 'etudi'e les arriv'ees des demandes puis les
dur'ees de service des camions. On a constat'e que le système peut
être mod'eliser sous forme de file d'attente. Faute de manque de
donn'ees, on a pas pu d'eterminer si le système sera mod'elis'e avec ou
sans file, alors on a mod'elis'e avec les deux approches et on a laiss'e la
prise de d'ecision aux d'ecideurs.
Avec le modèle avec file, on est arriv'e a` d'eterminer
le nombre de camions que devra avoir l'entreprise selon les caract'eristiques
du système. Donc c'est une d'ecision a` prendre par l'entreprise.
Avec le modèle sans file, on a pris en compte les
pertes engendr'ees par le d'ecouragement des clients, alors on a pu trouver un
compromis entre ces pertes et le nombre de camions qu'il faut mettre a` la
disposition de l'entreprise.
On a aussi prit en compte l'alternative qu'au lieu d'acheter des
camions, l'entreprise ait recours a` la location de ces derniers.
Après avoir d'eterminer le nombre de camions, le nombre
de chauffeurs qu'il faut mettre en service pour une gestion optimale de ses
camions pose problème. Pour rem'edier a` ca, un modèle de
simulation a 'et'e 'elabor'e et valid'e. C'est un programme informatique
r'ealis'e avec Delphi4 (voir annexe B) pour la d'etermination des
paramètres li'es au modèle.
Avec ce simulateur, on est arriv'e a` des r'esultats bien
int'eressants. Si l'on considère le système avec file, alors on a
aboutit que l'entreprise devra avoir un nombre de chauffeurs bien pr'ecis,
ind'ependamment du nombre de camions et r'egit seulement par le flux des
arriv'ees. Et cela est interpr'et'e par le fait qu'il n'y a pas de perte de
clients. Par contre, si on considère le modèle sans file, le
nombre de chauffeurs est directement proportionnel avec le nombre de camions et
cela est dàu aux d'ecouragements des clients qui engendrent des pertes
consid'erables a` l'entreprise.
Comme perspective, il est très int'eressant
après avoir d'eterminer le nombre de camions et le nombre de chauffeurs,
de d'evelopper une application pour une affectation des chauffeurs aux camions,
de facon a` minimiser les heures suppl'ementaires et par cons'equent infliger
moins de pertes a` l'entreprise.
4Delphi : Environnement de programmation permettant de
développer des applications pour les systèmes d'exploitation des
familles MS-Windows et Linux.
Bibliographie
[1] A. A·ýssani. Eléments de simulation
statistique. USTHB Alger, 1998.
[2] A. Belkadi, Z. Beddar. Optimisation de la distribution au
niveau de la sarl Ibrahim & Fils ifri. Mémoire d'ingéniorat
en Rø. Département de Recherche Opérationnelle,
universitéde Béja·ýa, 2000.
[3] A. Martel. Techniques et applications de la recherche
opérationnelle. Gaëtan morin Ed, 2`eme edition, 1979.
[4] A. Ruegg. Processus stochastiques. Presses polytechniques
romandes edition, Suisse, 1989.
[5] B. Rabta. Cours de simulation, 4`eme année
Recherche Opérationnelle. Département de Recherche
Opérationnelle, universitéde Béja·ýa,
2005/2006.
[6] D. Aissani. Cours de Processus aléatoires
appliqués et prévisions, 4`eme année Recherche
Opérationnelle. Département de Recherche Opérationnelle,
universitéde Béja·ýa, 2005/2006.
[7] D. de Werra. Eléments de programmation
linéaire avec application aux graphes. Presses polytechniques et
universitaires romandes edition, 1990.
[8] Groupe Roseaux. Phénomênes aléatoires en
recherche opérationelle. Masson edition, tome2, Paris, 1983.
[9] J-F. Hêche, T. M. Liebling, D. de Werra. Recherche
Opérationnelle pour ingénieur II. Presses polytechniques et
universitaires romandes edition, tome2, 2003.
[10] J-M. Hélary, R. Pédrono. Recherche
Opérationnelle Travaux dirigés. Hermann edition, Paris, 1983.
[11] M. Babes. Statistiques, files d'attente et simulation.
Office des publications universitaires edition, 1995.
[12] M. R. Spigel. Schaum's outline of theory and problems of
statistics. Dunod edition, Paris, 2002.
[13] M. S. Radjef. Cours de Programmation
mathématique, 4`eme année Recherche
Opérationnelle. Département de Recherche Opérationnelle,
universitéde Béja·ýa, 2005/2006.
[14] N. Bernine, E. Guechari. Planification
multicritêre de la production au niveau de la sarl Ibrahim & Fils
ifri. Mémoire d'ingéniorat en Rø. Département de
Recherche Opérationnelle, universitéde
Béja·ýa, 2004.
R'ef'erences bibliographiques
[15] N. Hamadouche.Approximation dans les systêmes
prioritaires. Mémoire de magister. Département de Recherche
Opérationnelle, universitéde Béja·ýa,
2004.
[16] S. Adjabi. Cours de Statistique, 3`eme
année Recherche Opérationnelle. Département de Recherche
Opérationnelle, universitéde Béja·ýa,
2003/2004.
[17] S. Adjabi. Cours de Méthodes statistiques de la
prévision, 5`eme année Recherche
Opérationnelle. Département de Recherche Opérationnelle,
universitéde Béja·ýa, 2006/2007.
Donne' es récoltées
TAB. A.1: Liste des véhicules
Num MAT Km ACTUEL CONSOMMATION/100 Km MISE EN CIRCULA TONNAGE
CODE MARQUE
1201
|
00181-502-06
|
666680
|
45
|
21/04/2002
|
30
|
T/R 4X2
|
YV2A4DMA32A
|
1202
|
00182-502-06
|
3164243
|
45
|
20020421
|
25
|
T/R
|
YV2A4DMA12A
|
1203
|
00183-502-06
|
970092
|
45
|
20020421
|
25
|
T/R
|
YV2A4DMA92A
|
1204
|
00184-502-06
|
481887
|
45
|
20020421
|
25
|
T/R
|
YV2A4DMA52A
|
1205
|
00185-502-06
|
682882
|
45
|
20020421
|
25
|
T/R
|
YV2A4DMA72A
|
1206
|
00186-502-06
|
7044317
|
45
|
20020421
|
25
|
T/R
|
YV2A4DMA82A
|
1207
|
00187-502-06
|
489400
|
45
|
20020421
|
25
|
T/R
|
YV2A4DMA52A
|
1208
|
00188-502-06
|
607039
|
45
|
20020421
|
25
|
T/R
|
YV2A4DMAX2A
|
1209
|
00189-502-06
|
477041
|
45
|
20020421
|
25
|
T/R
|
YV2A4DMA72A
|
1210
|
00190-502-06
|
586857
|
43
|
20020421
|
25
|
T/R
|
YV2A4DMA42A
|
1211
|
00529-202-06
|
2261989
|
43
|
20020731
|
20
|
CAM
|
YV2E4CCA1
|
1601
|
01676-506-06
|
761086
|
43
|
20060710
|
30
|
TR 4X2
|
FH13
|
1602
|
01709-506-06
|
55613
|
43
|
20060723
|
30
|
TR
|
YV2ASO2A66A
|
1603
|
01731-506-06
|
57165
|
43
|
20060723
|
56
|
TR
|
YV2ASO2A16A
|
1604
|
01733-506-06
|
72302
|
43
|
20060814
|
30
|
TR
|
/
|
1605
|
01713-506-06
|
62687
|
43
|
20060723
|
56
|
TR 4X2
|
FH13
|
1606
|
01712-506-06
|
39074
|
43
|
20060823
|
56
|
TR
|
YV2ASO2A46A
|
1607
|
01717-506-06
|
77083
|
43
|
20060723
|
56
|
TR
|
YV2ASO2AX6A
|
1608
|
01729-506-06
|
75696
|
43
|
20060712
|
30
|
TR 4X2
|
FH13
|
1609
|
01705-506-06
|
82131
|
43
|
20060712
|
30
|
TR 4X2
|
FH13
|
1610
|
01686-506-06
|
86024
|
43
|
20060712
|
30
|
TR 4X2
|
FH13
|
1611
|
01688-506-06
|
637708
|
43
|
20060723
|
56
|
TR
|
YV2ASO2A36A
|
1612
|
01693-506-06
|
691948
|
43
|
20060814
|
30
|
T.R
|
|
1613
|
01694-506-06
|
702759
|
43
|
20060723
|
56
|
TR
|
YV2ASO2A36A
|
1614
|
01707-506-06
|
68635
|
43
|
20060810
|
32
|
T.R
|
/
|
1615
|
01700-506-06
|
81388
|
43
|
20060718
|
30
|
TR 4X2
|
FH13
|
1616
|
01698-506-06
|
736593
|
43
|
20060712
|
30
|
TR 4X2
|
FH13
|
1617
|
01692-506-06
|
55286
|
43
|
20060814
|
30
|
T.R
|
|
1618
|
01702-506-06
|
79236
|
43
|
20060718
|
30
|
TR 4X2
|
FH13
|
1619
|
01690-506-06
|
70107
|
43
|
20060723
|
32
|
TR
|
TV2ASO2A06A
|
1620
|
01332-506-06
|
85190
|
43
|
20060719
|
30
|
TR 4X2
|
FH13
|
1621
|
01695-506-06
|
68768
|
43
|
20060723
|
56
|
TR
|
YV2ASO2A76A
|
1622
|
01667-506-06
|
799462
|
43
|
20060718
|
30
|
TR 4X2
|
FH13
|
1623
|
01680-506-06
|
872460
|
43
|
20060712
|
30
|
TR 4X2
|
FH13
|
1624
|
01696-506-06
|
86019
|
43
|
20060723
|
56
|
TR
|
YV2AOS2A56A
|
1625
|
01691-506-06
|
70436
|
43
|
20060806
|
30
|
TR
|
FH13
|
1626
|
01697-506-06
|
58006
|
43
|
20060723
|
56
|
TR
|
YV2ASO2A06A
|
1627
|
01681-506-06
|
31088
|
43
|
20060723
|
56
|
TR
|
YV2ASO2A36A
|
1628
|
01687-506-06
|
84283
|
43
|
20060712
|
30
|
TR 4X2
|
FH13
|
1629
|
01684-506-06
|
814367
|
43
|
20060710
|
30
|
TR 4X2
|
FH13
|
1630
|
92099-00-16
|
69913
|
43
|
20060814
|
30
|
TR
|
/
|
1631
|
01683-506-06
|
786545
|
43
|
20060723
|
32
|
TR
|
YV2ASO256A
|
1632
|
01682-506-06
|
57993
|
43
|
/
|
30
|
/
|
/
|
1633
|
01704-506-06
|
63781
|
43
|
20060723
|
32
|
TR
|
YV2ASO2A06A
|
TAB. A.1: suite
1634
|
01735-506-06
|
71346
|
43
|
20060723
|
56
|
TR
|
YV2ASO2A96A
|
1635
|
01674-506-06
|
59034
|
43
|
20060723
|
56
|
TR
|
YV2ASO2AX6A
|
1636
|
01671-506-06
|
64919
|
43
|
20060723
|
56
|
TR
|
YV2ASO2A06A
|
1637
|
01672-506-06
|
63316
|
43
|
20060814
|
30
|
T.R
|
/
|
1638
|
01689-506-06
|
696623
|
43
|
20060723
|
30
|
TR
|
YV2ASO2A56A
|
1639
|
1706-506-06
|
609069
|
43
|
20060814
|
30
|
TR
|
/
|
1640
|
01679-506-06
|
458009
|
0
|
20060723
|
32
|
TR
|
YV2ASO2AX6A
|
1641
|
01736-506-06
|
74769
|
43
|
20060814
|
30
|
T.R
|
YV2ASO2A26A
|
1642
|
1685-506-06
|
50497
|
43
|
20060813
|
30
|
TR
|
/
|
1643
|
1678-506-06
|
62267
|
43
|
20060813
|
32
|
TR
|
/
|
1644
|
01726-506-06
|
70564
|
43
|
20060723
|
30
|
TR6X4
|
YV2ASO2A46A
|
1645
|
01725-506-06
|
64658
|
43
|
20060814
|
30
|
T.R
|
|
1646
|
1739-506-06
|
21076
|
43
|
20060813
|
20
|
TR
|
/
|
1647
|
1741-506-06
|
144507
|
43
|
20060813
|
32
|
TR
|
/
|
1648
|
1737-506-06
|
133473
|
43
|
20060815
|
30
|
TR
|
/
|
1649
|
01740-506-06
|
155601
|
43
|
/
|
40
|
/
|
/
|
1650
|
01722-506-06
|
80757
|
43
|
20060718
|
30
|
TR 4X2
|
FH13
|
1651
|
01675-506-06
|
86743
|
43
|
20060718
|
30
|
TR 4X2
|
FH13
|
1652
|
1723-506-06
|
/
|
43
|
20060814
|
30
|
TR
|
/
|
1653
|
01677-506-06
|
57322
|
43
|
20060723
|
56
|
TR
|
YV2ASO2A86A
|
1654
|
01727-506-06
|
77167
|
43
|
20060723
|
32
|
TR
|
YV2ASO2A26A
|
1655
|
01670-506-06
|
82849
|
43
|
20060712
|
30
|
TR 4X2
|
FH13
|
1656
|
1720-506-06
|
713199
|
43
|
20060814
|
30
|
TR
|
/
|
1657
|
01728-506-06
|
79459
|
43
|
20060718
|
30
|
TR 4X2
|
FH13
|
1658
|
1718-506-06
|
65429
|
43
|
20060814
|
30
|
TR
|
/
|
1659
|
01714-506-06
|
585004
|
43
|
20060723
|
56
|
TR
|
YV2AOS2A36A
|
1660
|
01716-506-06
|
619016
|
43
|
20060723
|
32
|
TR
|
YV2ASO2A26A
|
1661
|
01669-506-06
|
81792
|
43
|
20060718
|
30
|
TR 4X2
|
FH13
|
1662
|
1738-506-06
|
245925
|
43
|
20060723
|
56
|
TR
|
YV2ASO2A66A
|
1663
|
01673/506/06
|
565290
|
43
|
20060723
|
56
|
TR
|
YV2ASO2A56A
|
1664
|
01730-506-06
|
78889
|
43
|
20060718
|
32
|
TR 4X2
|
FH13
|
1665
|
01732-506-06
|
51710
|
43
|
20060723
|
56
|
TR
|
YV2ASO2A56A
|
TAB. A.2: Liste des destinations
DESTINATION CLIENT DISTANCE PERIODE FRAIS DE MISSION GASOILS NBRE
BON RETOUR-L
ADRAR
|
KHELIL
|
2945 KM
|
5 JOURS
|
4500 DA
|
1178 L
|
23 BONS
|
187 L
|
AIN AMINAS
|
CNA
|
3126KM
|
6 JOURS
|
5500 DA
|
1320L
|
25 BONS
|
100 L
|
AIN TIMOCHENT
|
ALOUL
|
1361KM
|
3 JOURS
|
2000 DA
|
600L
|
4 BONS
|
153 L
|
ALGER
|
MOKRANE ALI
|
396KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
170L
|
0 BON
|
420 L
|
ALGER
|
KHELIL
|
432KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
190L
|
0 BON
|
400 L
|
ALGER
|
PEROQUET
|
400KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
180L
|
0 BON
|
410 L
|
ANADARCO
|
MULTICATERING
|
1881 KM
|
4 JOURS
|
3000 DA
|
790 L
|
10 BONS
|
132 L
|
ANNABA
|
BADREDINE
|
940KM
|
2 JOURS
|
1500 DA
|
400L
|
0 BON
|
190 L
|
BATNA
|
MERAOUCH
|
678KM
|
2 JOUR
|
1000 DA
|
290L
|
0 BON
|
400 L
|
BECHAR
|
CRAI 3EME REGION
|
2134KM
|
4 JOURS
|
3500 DA
|
900L
|
13 BONS
|
100 L
|
BEJAIA
|
IBRAHIM FARID
|
106KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
50L
|
0 BON
|
550 L
|
BEJAIA
|
IDJOUADIEN
|
108KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
50L
|
0 BON
|
550 L
|
BLIDA
|
MAHI BRAHIM
|
464KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
200L
|
0 BON
|
400 L
|
BORDJ
|
SNC IBRAHIM YOUNES
|
154KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
65L
|
0 BON
|
535 L
|
BOUDOUAOU
|
CASCADES
|
346KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
150L
|
0 BON
|
450 L
|
BOUIRA
|
FERKAL
|
172KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
80L
|
0 BON
|
520 L
|
BOUSSAADA
|
SAIGH ALI
|
432KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
190L
|
0 BON
|
410 L
|
BRN
|
MULTICATERING
|
2147KM
|
4 JOURS
|
3500 DA
|
910L
|
13 BONS
|
124 L
|
CEPSA HMD
|
CEPSA
|
2146 KM
|
4 JOURS
|
3500 DA
|
902 L
|
13 BONS
|
128 L
|
CHERAGA
|
HAMADACHE
|
420KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
190L
|
0 BON
|
410 L
|
CHLEF
|
MELOUK
|
786KM
|
2 JOURS
|
1000 DA
|
340L
|
0 BON
|
260 L
|
CONSTANTINE
|
ZERMANE
|
614KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
260L
|
0 BON
|
340 L
|
DJELFA
|
MAHDJOUB
|
668KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
285L
|
0 BON
|
315 L
|
EL TAREF
|
BOUDJA SAMIR
|
1098 KM
|
2 JOURS
|
1500 DA
|
440 L
|
0 BONS
|
150 L
|
GHARDAIA
|
KOUMNIE
|
1254KM
|
3JOURS
|
2000 DA
|
530L
|
2 BONS
|
128 L
|
HASSI BARKINE
|
MULTICATERING
|
2126 KM
|
4 JOURS
|
3500 DA
|
900 L
|
13 BONS
|
100 L
|
HMD
|
ALMAFRIQUE
|
1501KM
|
3 JOURS
|
2500 DA
|
640 L
|
6 BONS
|
134 L
|
I/AMOKRANE
|
MOUSSAOUI
|
7KM
|
1 JOUR
|
0 DA
|
4L
|
0 BON
|
580 L
|
JIJEL
|
KEDJA AICHA
|
292KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
130L
|
0 BON
|
460 L
|
KHENCHLA
|
CHOUAKRIA
|
939KM
|
2 JOURS
|
1500 DA
|
400L
|
0 BON
|
190 L
|
MASCARA
|
BOUCIF
|
1114KM
|
2 JOURS
|
1500 DA
|
480L
|
1 BONS
|
144 L
|
MEDEA
|
BAHA NADJIA
|
438KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
190L
|
0 BON
|
400 L
|
MILA
|
SAIGHI ALI
|
680KM
|
1 JOUR
|
1000 DA
|
290L
|
0 BON
|
310 L
|
MOSTAGUANEM
|
RAHMANI
|
1034KM
|
2 JOURS
|
1500 DA
|
440L
|
0 BONS
|
150 L
|
M'SILA
|
LAIFA
|
292KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
130L
|
0 BON
|
470 L
|
NABORS 288
|
ACS
|
2080 KM
|
4 JOURS
|
3500 DA
|
875 L
|
13 BONS
|
160 L
|
NABORS 810
|
ACS
|
2180 KM
|
4 JOURS
|
3500 DA
|
873 L
|
14 BONS
|
192 L
|
NABORS F22
|
ACS
|
1513 KM
|
3 JOURS
|
2500 DA
|
640 L
|
6 BONS
|
152 L
|
OHANET
|
BHP BILITON
|
2800 KM
|
5 JOURS
|
4500 DA
|
1180 L
|
22 BONS
|
135 L
|
ORAN
|
GUERBOUKHA
|
1176KM
|
2 JOURS
|
1500 DA
|
500L
|
1 BONS
|
124 L
|
OUARGLA
|
BENCHILA DJAMEL
|
1485KM
|
3 JOURS
|
2500 DA
|
630L
|
6 BONS
|
135 L
|
OUM ELBOUAGUI
|
AGUEMOUNE
|
968KM
|
2 JOURS
|
1500 DA
|
415L
|
0 BON
|
185 L
|
OURHOUD FILD
|
ACS
|
2126KM
|
4 JOURS
|
3500 DA
|
900L
|
14 BONS
|
135 L
|
TAB. A.2: suite
RELIZANE
|
AIT KHEDACHE
|
946KM
|
2 JOURS
|
1500 DA
|
400L
|
0 BON
|
200 L
|
RIG
|
MULTICATERING
|
2001 KM
|
4 JOURS
|
3500 DA
|
840 L
|
12 BONS
|
135 L
|
SAIDA
|
/
|
1286KM
|
3 JOURS
|
2000 DA
|
540 L
|
2 BONS
|
138 L
|
SARPI EL-GASSI
|
MULTICATERING
|
1813 KM
|
4 JOURS
|
3000 DA
|
765 L
|
8 BONS
|
140 L
|
SETIF
|
BABOURI
|
394KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
170L
|
0 BON
|
430 L
|
SETIF
|
SAOUDI SABER
|
394KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
170L
|
0 BON
|
430 L
|
SIDI BELABBES
|
SOULEH
|
1254KM
|
3 JOURS
|
2000 DA
|
530L
|
2 BONS
|
128 L
|
SKIKDA
|
DJERROUD
|
816KM
|
2 JOURS
|
1500 DA
|
350L
|
0 BON
|
250 L
|
SKIKDA
|
SARL AKOUAS
|
834KM
|
2 JOURS
|
1500 DA
|
360L
|
0 BON
|
240 L
|
SONARCO
|
MULTICATRING
|
1687KM
|
3JOURS
|
2500 DA
|
671L
|
8 BONS
|
197 L
|
SOUK AHRAS
|
/
|
1104KM
|
2JOURS
|
1500 DA
|
480 L
|
0 BON
|
144 L
|
TAMENRASET
|
BB MD/AMEZIANE
|
4213 KM
|
9 JOURS
|
8500 DA
|
1806 L
|
42 BONS
|
201 L
|
TEBBESSA
|
MENANI
|
1036KM
|
2 JOURS
|
1500 DA
|
450L
|
0 BONS
|
140 L
|
TIARET
|
IBALIDEN AZEDINE
|
888KM
|
2 JOURS
|
1500 DA
|
380L
|
0 BON
|
220 L
|
TINDOUF
|
CRAI 3EME REGION
|
3761KM
|
7 JOURS
|
6500 DA
|
1590 L
|
35 BONS
|
170 L
|
TINFOUY TFT
|
MULTICATERING
|
2150KM
|
4 JOURS
|
3500 DA
|
900 L
|
12 BONS
|
100 L
|
TIPAZA
|
IBRAHIM HAMID
|
486KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
210L
|
0 BON
|
390 L
|
TIZIOU OUZOU
|
AMERI CHERIF
|
400KM
|
1 JOUR
|
500 DA
|
170L
|
0 BON
|
430 L
|
TLEMCEN
|
RAJA AZEDINE
|
1520KM
|
3 JOURS
|
2500 DA
|
650L
|
6 BONS
|
151 L
|
TOUGOURT
|
SARL NORTH
|
1138KM
|
2 JOURS
|
1500 DA
|
485L
|
0 BONS
|
105 L
|
TAB. A.3: Demandes par jours
DATE
|
Nbr de camions
|
DATE
|
Nbr de camions
|
DATE
|
Nbr de camions
|
02/08/2006
|
1
|
09/11/2006
|
49
|
16/02/2007
|
10
|
04/08/2006
|
6
|
10/11/2006
|
42
|
17/02/2007
|
52
|
05/08/2006
|
36
|
11/11/2006
|
46
|
18/02/2007
|
40
|
06/08/2006
|
3
|
12/11/2006
|
53
|
19/02/2007
|
42
|
07/08/2006
|
3
|
13/11/2006
|
49
|
20/02/2007
|
42
|
08/08/2006
|
24
|
14/11/2006
|
53
|
21/02/2007
|
51
|
09/08/2006
|
11
|
15/11/2006
|
45
|
22/02/2007
|
44
|
10/08/2006
|
20
|
16/11/2006
|
46
|
23/02/2007
|
11
|
11/08/2006
|
10
|
17/11/2006
|
31
|
24/02/2007
|
48
|
12/08/2006
|
11
|
18/11/2006
|
46
|
25/02/2007
|
41
|
13/08/2006
|
6
|
19/11/2006
|
48
|
26/02/2007
|
40
|
14/08/2006
|
9
|
20/11/2006
|
48
|
27/02/2007
|
42
|
15/08/2006
|
4
|
21/11/2006
|
55
|
28/02/2007
|
41
|
16/08/2006
|
46
|
22/11/2006
|
49
|
01/03/2007
|
83
|
17/08/2006
|
17
|
23/11/2006
|
41
|
02/03/2007
|
1
|
18/08/2006
|
1
|
24/11/2006
|
20
|
03/03/2007
|
64
|
19/08/2006
|
48
|
25/11/2006
|
44
|
04/03/2007
|
62
|
20/08/2006
|
44
|
26/11/2006
|
53
|
05/03/2007
|
55
|
21/08/2006
|
44
|
27/11/2006
|
45
|
06/03/2007
|
57
|
22/08/2006
|
49
|
28/11/2006
|
41
|
07/03/2007
|
51
|
23/08/2006
|
49
|
29/11/2006
|
47
|
08/03/2007
|
63
|
24/08/2006
|
25
|
30/11/2006
|
39
|
09/03/2007
|
2
|
26/08/2006
|
5
|
01/12/2006
|
17
|
10/03/2007
|
66
|
27/08/2006
|
53
|
02/12/2006
|
41
|
11/03/2007
|
41
|
28/08/2006
|
47
|
03/12/2006
|
44
|
12/03/2007
|
34
|
29/08/2006
|
51
|
04/12/2006
|
42
|
13/03/2007
|
55
|
TAB. A.3: suite
30/08/2006
|
44
|
05/12/2006
|
44
|
14/03/2007
|
65
|
31/08/2006
|
74
|
06/12/2006
|
47
|
15/03/2007
|
59
|
01/09/2006
|
3
|
07/12/2006
|
32
|
16/03/2007
|
6
|
02/09/2006
|
6
|
08/12/2006
|
17
|
17/03/2007
|
66
|
03/09/2006
|
41
|
09/12/2006
|
37
|
18/03/2007
|
62
|
04/09/2006
|
49
|
10/12/2006
|
46
|
19/03/2007
|
57
|
05/09/2006
|
52
|
11/12/2006
|
45
|
20/03/2007
|
66
|
06/09/2006
|
38
|
12/12/2006
|
42
|
21/03/2007
|
51
|
07/09/2006
|
76
|
13/12/2006
|
45
|
22/03/2007
|
40
|
08/09/2006
|
3
|
14/12/2006
|
42
|
23/03/2007
|
25
|
09/09/2006
|
52
|
15/12/2006
|
14
|
24/03/2007
|
46
|
10/09/2006
|
57
|
16/12/2006
|
32
|
25/03/2007
|
70
|
11/09/2006
|
50
|
17/12/2006
|
42
|
26/03/2007
|
55
|
12/09/2006
|
48
|
18/12/2006
|
39
|
27/03/2007
|
52
|
13/09/2006
|
55
|
19/12/2006
|
37
|
28/03/2007
|
63
|
14/09/2006
|
82
|
20/12/2006
|
38
|
29/03/2007
|
44
|
16/09/2006
|
47
|
21/12/2006
|
33
|
31/03/2007
|
53
|
17/09/2006
|
58
|
22/12/2006
|
6
|
01/04/2007
|
53
|
18/09/2006
|
49
|
23/12/2006
|
38
|
02/04/2007
|
61
|
19/09/2006
|
45
|
24/12/2006
|
27
|
03/04/2007
|
54
|
20/09/2006
|
44
|
25/12/2006
|
34
|
04/04/2007
|
55
|
21/09/2006
|
33
|
26/12/2006
|
33
|
05/04/2007
|
50
|
22/09/2006
|
42
|
27/12/2006
|
29
|
06/04/2007
|
9
|
23/09/2006
|
44
|
28/12/2006
|
24
|
07/04/2007
|
50
|
24/09/2006
|
44
|
02/01/2007
|
37
|
08/04/2007
|
64
|
25/09/2006
|
48
|
03/01/2007
|
47
|
09/04/2007
|
58
|
26/09/2006
|
45
|
04/01/2007
|
41
|
10/04/2007
|
64
|
27/09/2006
|
48
|
05/01/2007
|
15
|
11/04/2007
|
82
|
28/09/2006
|
19
|
06/01/2007
|
38
|
12/04/2007
|
59
|
29/09/2006
|
38
|
07/01/2007
|
44
|
13/04/2007
|
7
|
30/09/2006
|
2
|
08/01/2007
|
41
|
14/04/2007
|
62
|
01/10/2006
|
82
|
09/01/2007
|
41
|
15/04/2007
|
72
|
02/10/2006
|
40
|
10/01/2007
|
40
|
16/04/2007
|
45
|
03/10/2006
|
54
|
11/01/2007
|
48
|
17/04/2007
|
56
|
04/10/2006
|
60
|
12/01/2007
|
11
|
18/04/2007
|
58
|
05/10/2006
|
27
|
13/01/2007
|
36
|
19/04/2007
|
60
|
06/10/2006
|
2
|
14/01/2007
|
46
|
20/04/2007
|
8
|
07/10/2006
|
46
|
15/01/2007
|
46
|
21/04/2007
|
52
|
08/10/2006
|
94
|
16/01/2007
|
41
|
22/04/2007
|
57
|
TAB. A.3: suite
09/10/2006
|
5
|
17/01/2007
|
42
|
23/04/2007
|
52
|
10/10/2006
|
54
|
18/01/2007
|
43
|
24/04/2007
|
52
|
11/10/2006
|
59
|
19/01/2007
|
15
|
25/04/2007
|
60
|
12/10/2006
|
43
|
20/01/2007
|
41
|
26/04/2007
|
59
|
13/10/2006
|
27
|
21/01/2007
|
46
|
27/04/2007
|
2
|
14/10/2006
|
40
|
22/01/2007
|
42
|
28/04/2007
|
71
|
15/10/2006
|
50
|
23/01/2007
|
51
|
29/04/2007
|
66
|
16/10/2006
|
51
|
24/01/2007
|
56
|
30/04/2007
|
61
|
17/10/2006
|
49
|
25/01/2007
|
42
|
01/05/2007
|
52
|
18/10/2006
|
52
|
26/01/2007
|
22
|
02/05/2007
|
48
|
19/10/2006
|
46
|
27/01/2007
|
30
|
03/05/2007
|
54
|
20/10/2006
|
25
|
28/01/2007
|
43
|
04/05/2007
|
5
|
21/10/2006
|
42
|
29/01/2007
|
30
|
05/05/2007
|
74
|
22/10/2006
|
41
|
30/01/2007
|
25
|
06/05/2007
|
57
|
23/10/2006
|
2
|
31/01/2007
|
33
|
07/05/2007
|
51
|
25/10/2006
|
27
|
01/02/2007
|
33
|
08/05/2007
|
59
|
26/10/2006
|
75
|
02/02/2007
|
1
|
09/05/2007
|
56
|
27/10/2006
|
19
|
03/02/2007
|
48
|
10/05/2007
|
55
|
28/10/2006
|
56
|
04/02/2007
|
50
|
11/05/2007
|
8
|
29/10/2006
|
58
|
05/02/2007
|
45
|
12/05/2007
|
71
|
30/10/2006
|
54
|
06/02/2007
|
41
|
13/05/2007
|
60
|
31/10/2006
|
58
|
07/02/2007
|
45
|
14/05/2007
|
63
|
01/11/2006
|
56
|
08/02/2007
|
33
|
15/05/2007
|
60
|
02/11/2006
|
43
|
09/02/2007
|
1
|
16/05/2007
|
7
|
03/11/2006
|
46
|
10/02/2007
|
46
|
18/05/2007
|
45
|
04/11/2006
|
47
|
11/02/2007
|
40
|
19/05/2007
|
57
|
05/11/2006
|
46
|
12/02/2007
|
47
|
20/05/2007
|
69
|
06/11/2006
|
48
|
13/02/2007
|
42
|
21/05/2007
|
61
|
07/11/2006
|
54
|
14/02/2007
|
41
|
22/05/2007
|
67
|
08/11/2006
|
49
|
15/02/2007
|
45
|
23/05/2007
|
58
|
TAB. A.4: Durées de services pour les journées
05/09/2006 et 06/09/2006
DATE
|
DUR'EE DU TRAJET
|
DATE
|
DUR'EE DU TRAJET
|
05/09/2006
|
3
|
06/09/2006
|
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Pr'esentation de l'application
Comme nous l'avons citéauparavant, notre application est
réalisée avec Delphi7. On présente dans ce qui suit cette
application avec le mode de son fonctionnement.
Pour cela, on commence par la représentation de
l'interface utilisateur dans la figure suivante :
FIG. B.1 - Interface du simulateur.
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Après avoir fixer les entrées, on simule en
cliquant sur le bouton »Simuler» et on aura les résultats dans
le tableau avec indication du nombre de chauffeurs qui minimise la fonction
perte comme le montre la figure suivante :
FIG. B.2 - Exécution du simulateur.
On peut visualiser le graphe de la fonction perte en cliquant sur
le bouton »Graphe» :
Avec possibilitéde copier et de déplacer les
résultats pour pouvoir les traiter ailleurs,
fonctionnant comme un tableur Excel:
Ou bien de les enregistrer sous forme d'un fichier et de le
rouvrir plus tard :
C
Modèles de r'egression
FIG. C.1 - Exponentielle n'egative : y = a(1 - e(-bx))
+ bruit.
FIG. C.2 - Estimation et validation des paramètres du
modèle avec R.
FIG. C.3 - Croissance sigmo·ýde : y = a
1+Ce(_vx) + bruit.
FIG. C.4 - Croissance sigmo·ýde moins
symétrique : y = ae(-ce(-bx))+ bruit.
R'esum'e
Le but de ce travail est l'optimisation et la gestion du parc de
transport au niveau de la sarl ifri tout en respectant le système de
distribution impos'e par les g'erants.
Après avoir compris le fonctionnement du
système, nous avons d'abord d'etermin'e les lois r'egissant les
arriv'ees des demandes ainsi que les dur'ees de service des camions. On a
constat'e que le système peut être mod'eliser sous forme de file
d'attente. On n'a pas pu d'eterminer si le système sera mod'elis'e avec
ou sans file, alors on a mod'elis'e avec les deux modèles et on a
laiss'e la prise de d'ecision sur le choix du modèle aux d'ecideurs.
Avec le modèle avec file, on est arriv'e a` d'eterminer
le nombre de camions que devra avoir l'entreprise selon les caract'eristiques
du système. Par contre, avec le modèle sans file, on a pu trouver
un compromis entre les pertes engendr'ees par le d'ecouragement des clients et
le nombre de camions qu'il faut mettre a` la disposition de l'entreprise. On a
aussi d'etermin'e le nombre de camions, si l'entreprise opte pour la location
de ces derniers.
Après avoir d'eterminer le nombre de camions, le nombre
de chauffeurs qu'il faut mettre en service pour une gestion optimale de ses
camions pose problème. Pour rem'edier, un modèle de simulation a
'et'e 'elabor'e et valid'e, et cela pour les deux modèles avec et sans
file.
Mots dl'es : Test, Ajustement, R'egression, Files d'attente,
Optimisation, Convexit'e, Simulation.