3)- Le programme africain
pour l'environnement et le développement
C'est le programme qui
traduisait la position commune de l'Afrique à la conférence de
Rio, qui aussi se faisait porte étendard des préoccupations
majeures de l'Afrique et dans laquelle obligation avait été faite
d'une application stricto sensu et complète à titre individuelle
comme collectif des stratégies, plans d'actions de ce dernier :
"Malgré nos limites, nous sommes déterminés à
participer sans réserve à l'action mondiale de gestion de
l'environnement pour l'avenir commun de toute l'humanité et à
remédier aux inégalités mondiales qui entravent et rendent
infructueuse la coopération internationale".
De prime à bord
il semble éloigné de la protection des littoraux de l'Afrique et
du Cameroun en particulier mais un examen minitieux de ce programme et de ces
plans st stratégies nous font apercevoir qu'il n'en est rien et que le
programme avait intégré cette préoccupation. Ainsi dans la
liste des 24 préoccupations majeures qu'il recense et oeuvre a la
résolution, en troisième position est cité la gestion des
ressources marines et côtières, ainsi que la protection de
l'environnement marin ; et en septième on parle de la
prévention et de la lutte contre les pollutions et l'optimisation de la
production industrielle.
Le Cameroun a pris en
compte ce programme puisque il a successivement :
· en tenu compte dans l'élaboration de son PNGE
de Mars 1996 ; PNGE qui on le verra dans la suite occupe une place de
choix dans l'outillage interne de la protection du littoral camerounais.
· Le Cameroun s'est engagé dans le projet large
marine dans le golfe de guinée avec les pays de la cote Atlantique
jusqu'en Côte d' Ivoire qui visait la réduction de la pollution
marine d'origine terrestre et la conservation des ressources biologiques de
cette zone (GOG-LME) que l'on étudiera ci-dessous.
· En respect des plans d'action du programme, le Cameroun
a présenté un rapport sur l'état de son environnement
à la commission mondiale du développement durable
· Et en a profité pour ratifier des conventions
régionales environnementales ou la zone côtière est
présente comme celle de Bamako précédemment
étudiée.
Ces quelques
éléments démontrent d'abord l'acceptation, la
volonté du Cameroun non seulement d'être en conformité avec
ses pairs africains quant à la prise de position, mais aussi traduit la
volonté de posséder un outillage plus poussé voire
adéquat de protection des milieux littoraux et même des autres,
symbolisé par des techniques telles que le PNGE ou la signature de
convention et participation aux projets pour une plus grosse efficience de la
protection de son littoral.
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