1- DEFINITION
--------------------------------------------------------------------------p14
2- OBJECTIFS
--------------------------------------------------------------------------p14
3- GESTION COMPTABLE DU PROJET
------------------------------------------p15
LES EXIGENCES D'UNE BONNE COMPTABILITE
----------------------p15
CADRES & PROCEDURES DE DECAISSEMENT
--------- ----------------p15
3-1- BANQUE MONDIALE
-------------------------------------------------p16
3-2- PNUD
---------------------------------------------------------------------p25
3-3- UNICEF -
------------------------------------------------------------------p34
** TABLEAU TENDANCIEL ET COMPARATIF
----------------------p40
4- GESTION FINANCIERE DU PROJET
------------------------------------------p41
4-1-LES NOTIONS QUI INTERVIENNENT
-----------------------------p41
NOTION DU FONDS DE ROULEMENT
-----------------------------p41
NOTION D'ACTIVITE
---------------------------------------------------p42
NOTION DE RENTABILITE FINANCIERE
-------------------------p42
4-2- LES NOTIONS N'INTERVENANT PAS
----------------------------p43
4-3- GESTION DES RISQUES FINANCIERS
----------------------------p44
RISQUES
COURANTS (Risques/Manifestations/Facteurs) --------p44
LIMITATION DES RISQUES (Solutions atténuantes)
--------------p46
5- EVALUATION BUDGETAIRE
---------------------------------------------------p48
5-1-ESTIMATION DE COUT / CONTROLE DE COUT
/
CHANGEMENT DE COUT / REVISION DE COUT
-------------------p48
a) Budget Prévisionnel
-------------------------------------------------------p49
b) La Mesure des Ecarts
------------------------------------------------------p49
c) Evaluation des performances du projet
---------------------------------p51
d) La Révision Budgétaire ou la reaffectation des
fonds-----------------p53
5-2- LES RAPPORTS
-------------------------------------------------------------p53
6- GESTION ECONOMIQUE & EFFICACE
DES RESSOURCES HUMAINES
---------------------------------------- --------p55
6-1 LA FONCTION -------------
----------------------------------------------p55
6-2 LES COMPOSANTES ----------------
---------------------------------- p55
6-3 PROBLEMES COURANTS (Faits/Facteurs/Solutions
atténuantes)p57
7- GESTION ECONOMIQUE & EFFICACE
DES IMMOBILISATIONS DU PROJET
----------------------------------------p58
7-1 SUIVI
------------------------------------------------------------------------p58
7-2 PROBLEMES COURANTS (Faits/Causes/Solutions
atténuantes)- p59
8- AUDIT EXTERNE : OUTIL D'AIDE AU
SUIVI-FINANCIER -------------p60
8-1 OBJECTIFS
----------------------------------------------------------------p60
8-2 ELEMENTS A VERIFIER
-----------------------------------------------p61
8-3 PROBLEMES COURANTS (Faits/Causes/Solutions
atténuantes) -p64
III - CONCLUSION ----------------------------------
------------------------------p65
LISTE DES ANNEXES
-------------------------------------------------------------------pi
LEXIQUE
---------------------------------------------------------------------------------------pii
BIBLIOGRAPHIE
-------------------------------------------------------------------------pix
L'aide a pris le chemin de l'Afrique
depuis plus de 30 ans pour de multiples raisons, une d'entre elle étant
le développement. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l'aide
s'efforce d'élever le niveau de vie et réduire la pauvreté
dans les pays pauvres. Mais l'idée que l'on se faisait des
différentes formes de contribution de l'aide pour la réalisation
de ces objectifs a varié considérablement. Au cours des
années 50 et 60, les investisseurs étaient réticents
à placer les capitaux internationaux dans les pays pauvres.
Puis l'idée que l'on se
faisait de l'aide a changé de façon marquante au cours des
années 1970. On en était venu à penser que la croissance
n'avait pas beaucoup d'effet sur l'amélioration du sort des pauvres -
qu'elle pouvait même aggraver la pauvreté relative absolue. On a
donc centré l'aide plus directement sur la satisfaction des besoins
essentiels des pauvres, habituellement définis comme étant la
santé, l'éducation de base, les routes rurales, l'eau, le
logement, l'assainissement et certains instruments propres à
accroître l'emploi et le revenu. Une grande partie de cette aide,
dispensée par le biais de projets de développement complexes,
était axée sur les zones rurales, selon le principe que les
pauvres y étaient concentrés. Au cours des années 1970, la
flambée des prix du pétrole et l'escalade, puis l'effondrement
des prix d'autres produits primaires - alliés à un emprunt
commercial considérable - ont entraîné une grave crise au
plan de la dette et de la balance des paiements dans un grand nombre de pays
africains. Comme les gouvernements cherchaient à alléger leur
dette et à obtenir une aide supplémentaire pour compenser leur
manque de recettes en devises, les institutions internationales et les
gouvernements donateurs ont commencé à assortir l'aide et
l'allégement de la dette qu'ils consentaient de conditions relatives
à la stabilisation et à la réalisation de programmes
d'ajustement économique.
C'est ainsi qu'au cours des
années 1980, l'aide a commencé à revenir au soutien de
politiques perçues comme stimulant la croissance.
Au cours des années 1990, la
notion de développement a connu un autre visage. Des
spécialistes du développement ont commencé à se
demander pourquoi l'investissement et la croissance demeuraient faibles,
même après les réformes économiques. La
réponse qu'ils ont pu apporter à cette question tenait à
la qualité de la gouvernance. En effet, lorsque les institutions
publiques sont faibles, incompétentes ou corrompues, lorsque la gestion
publique manque de transparence et de prévisibilité, les
meilleures réformes sont impuissantes à opérer une
croissance quelconque. Au milieu des années 90, des experts en
développement et des responsables de l'aide ont aussi commencé
à faire valoir l'importance de soutenir les organisations de la
société civile en particulier les organisations non
gouvernementales oeuvrant pour la défense des droits civils et des
droits humains. En effet, les Etats-Unis et d'autres principaux donateurs se
reposent de plus en plus sur les ONG pour la mise en oeuvre de leurs
programmes, en particulier pour les secours et la reconstruction. On a
assisté alors au cours des années 1990, à plusieurs autres
réorientations de la notion de développement. On a de nouveau mis
l'accent sur la réduction de la pauvreté comme objectif
primordial de l'aide.
A la fin des années 1990, un
dernier changement d'orientation s'est manifesté, avec un accent de plus
en plus marqué sur la justice sociale et l'aide humanitaire.
A ce jour, l'aide se situe à
plusieurs niveaux :
- Au niveau des partenaires privés : les
organisations non gouvernementales sont des partenaires
privilégiés des Etats en matière de
développement.
- Au niveau bilatéral : les
représentations locales de coopération bilatérale (France,
Canada, Hollande, Allemagne, Italie...) mettent en place un système
d'appui aux Gouvernements.
- Au niveau multilatéral : toutes les agences du
système des Nations Unies, chacune dans son domaine de
compétence, apportent un concours très appréciable
à l'action des Gouvernements en matière de
développement.
Pour les pays donateurs l'aide est
un instrument de promotion de leurs valeurs, de leurs aspirations culturelles
et de leurs objectifs politiques et diplomatiques.
L'aide a donné lieu à
de multiples succès en Afrique. Les réalisations suivantes et
bien d'autres ont amélioré les conditions de vie d'un très
grand nombre d'Africains : un enfant né aujourd'hui peut
espérer vivre huit années de plus que s'il avait vu le jour il y
a 30 ans ; le taux d'alphabétisation des adultes est passé
de 47% en 1970 à 73% en 1999 ; dans les campagnes la proportion de
familles ayant accès à l'eau potable a plus que
quintuplé ; un nombre beaucoup plus important de personnes
bénéficient d'un niveau de vie décent ; plus de 100
pays en développement et en transition ont mis à bas leur
régime militaire ou leur système de parti unique,
élargissant ainsi les choix politiques accessibles à la
population ; en Afrique de l'Ouest, le rythme de progression de la
croissance économique est resté modéré passant de
3,2% en moyenne annuelle sur 1997-2000 à 3,5% en 2001 ; etc.
Cependant, l'aide n'est plus ce
qu'elle était et le soutien politique en faveur de l'aide est en
déclin. On avait cru à la fin des années 1980 que l'aide
dispensée en Afrique augmenterait en chiffres réels.
Un facteur parmi tant d'autres de ce
déclin pourrait être la lassitude des bailleurs de fonds,
justifiée en partie par l'impression que l'aide dispensée en
Afrique a eu peu d'effet sur la croissance ou sur la réduction de la
pauvreté. C'est l'Afrique subsaharienne qui enregistre les
résultats les plus désastreux : l'Afrique Subsaharienne
(sans l'Afrique du Sud) aborde le 21e siècle dans la catégorie
des nombreux pays les moins avancés du Monde et ainsi, fait son
entrée dans le 21e siècle dans le feu d'un vif débat sur
la dépendance envers l'aide et l'allégement de la dette. Pour
tout dire, l'Afrique subsaharienne a commencé à perdre la place
qu'elle occupait dans l'économie mondiale.
Un autre facteur et non des moindres
parmi les causes du déclin de l'aide est lié à la mauvaise
gestion des fonds alloués aux projets d'aide au développement.
Aussi devient-il nécessaire qu'un système idoine
et systématique de suivi des fonds soit appliqué dans la gestion
des projets afin de susciter de plus en plus d'interventions à l'aide
publique au développement de la part des bailleurs également
confrontés aux difficultés économiques internes.
Ceci justifie notre étude sur le suivi financier du
projet de développement.
|