LISTE DES PHOTOS
Photo 1: Noix récoltées pour faire
de l'huile de palme 52
Photos 2: Chenilles de consommation 52
Photo 3: Une agroforêt à base de
cacaoyers 53
Photo 4: Fruits de Ficus mucoso au sol
(Fertilisation de la cacaoyère) 54
Photo 5: Accueil des convives par la sève
d'Elaeis guineensis 55
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
AFC : Agroforêt à base de Cacao.
ASPPA : Appui aux Stratégies paysannes et
à la professionnalisation de L'Agriculture
BAD : Banque Africaine de
Développement
CIRAD : Centre de Coopération
Internationale en Recherche Agronomique pour le
Développement.
CNUCED : Conférence des Nations Unies sur
le Commerce et le Développement
CRESA : Centre Régional
Spécialisé en Agriculture. Forêt-Bois.
FASA : Faculté d'Agronomie et des
Sciences Agricoles.
FAO : Food Agriculture Organisation
FSP : Fonds de Solidarité Populaire
FCFA : Franc de la Communauté
Française d'Afrique
GIC: Groupement d'Initiative Commune
ICRAF: International Centre for Research in
Agroforestry
IITA: International Institute of Tropical
Agriculture
IRAD : Institut de Recherche Agricole pour le
Développement.
IRD : Institut de Recherche et du
Développement.
MINAGRI : Ministère de l'Agriculture
MDC : Méthode de Distribution des
Cailloux
ONCC : Office National du Cacao et du
Café.
ONCPB : Office National de Commercialisation des
Produits de Base.
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PIB : Produit Intérieur Brut.
PFNL : Produits Forestiers Non Ligneux.
REPARAC : Renforcement des Partenariats dans la
Recherche Agronomique au Cameroun SAFC : Systèmes
Agroforestiers à Base de Cacao
RESUME
Afin d'analyser qualitativement les systèmes de
cacaocuture dans le Centre Cameroun, une enquête à
été menée auprès de 35 producteurs possédant
50 cacaoyères dans la Région du Centre Cameroun. L'objectif
était d'évaluer l'importance des espèces associées
dans les agroforêts à base de cacaoyers, ainsi que l'impact des
variations du prix de cacao sur les stratégies de conduite de ces
agroforêts. Les données ont été collectées
à l'aide d'une fiche d'inventaire, d'un questionnaire, et ensuite
analysées avec les logiciels Microsoft office Excel 2003, et
SPSS (version 12.0).
Les résultats de l'inventaire révèlent
que 6982 arbres sont associés au cacaoyer dont 4647 arbres fruitiers et
2335 arbres forestiers. A Bokito, on a enregistré 4519 arbres
appartenant à 78 espèces, et à 33 familles botaniques. A
Ngomedzap, on a enregistré 1172 arbres appartenant à 110
espèces et à 35 familles botaniques. A Zima, on a
enregistré 1291 arbres appartenant à 110 espèces et
à 35 familles botaniques. Ceci traduit une probabilité de 29 % de
chance de retrouver une même espèce dans les AFC de Bokito et
Ngomedzap, 26 % de chance de retrouver la même espèce dans les AFC
de Zima et Ngomedzap, et 20 % de chance de retrouver la même
espèce dans les AFC de Bokito et Zima.
Grâce à la Méthode de distribution des
cailloux (MDC), 270 espèces associées aux cacaoyers ont
été réparties suivant les préférences que
les producteurs accordent aux usages : vente (36 %), autoconsommation (21 %),
bois d'oeuvre et de chauffage (13 %), ombrage (11 %), médicinale (11 %),
fertilitaire (5 %), et social (5 %). Ils
préfèrent Dacryodes edulis (13,3 %), Persea
americana (12,6 %), Citrus sp (12,5 %) et Elaeis
guineensis (12 %). Le processus de diversification par introduction des
espèces fruitières dans les cacaoyères est plus fort en
zone de transition forêt-savane qu'en zone forestière.
Suite à la fluctuation des prix de vente du cacao
marchand, les résultats montrent que les producteurs accordent plus
d'importance aux fruitiers lorsque le prix du cacao est bas et en situation
inverse, ils accordent plus de valeur à la vente du cacao.
Afin que les résultats de cette étude soient
utiles, elle recommande aux producteurs de s'organiser et de produire les jus
de fruits naturels, du beurre, de l'huile et de la pâte de cacao en
groupe. Aux Organismes de recherche et de développement, elle recommande
de former les cacaoculteurs dans la conservation des fruits, la production des
jus de fruits naturels, et la transformation du cacao en chocolat, beurre et
pâte. A l'Etat Camerounais, elle propose d'étendre le
réseau routier, les pistes de collectes et des points de vente. Il
serait important de poursuivre cette étude en recherchant le type
d'association d'arbres économiquement rentable et à haute valeur
nutritive que l'on pourrait introduire dans les AFC.
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