III-Les résultats obtenus et les
observations
Notre réflexion dans cette partie est de voir les
résultats de la pratique d'Audit Interne dans les activités de la
B.H.S.
Nous estimons qu'une pratique d'Audit Interne peut être
appréciée sur le caractère constructif des recommandations
formulées en rapport avec les objectifs assignés d'une part et
d'autre part des liens avec les partenaires privilégiés de son
domaine d'action.
De ces considérations, nous nous proposons une
appréciation au niveau interne et des tiers.
Au niveau interne, une exploitation des rapports d'Audit des
comptes réalisés par le DAI depuis sa création, nous
permet une typologie des recommandations en cernant le service concerné,
la défaillance constatée, la recommandation formulée, la
suite donnée à la recommandation et les observations des
concernés.
Une analyse de ces informations devra nous permettre
d'apprécier les résultats obtenus.
Au niveau des tiers, une investigation auprès des
structures ci-dessous citées permet de compléter les avis.
Il s'agit :
- de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest
(BCEAO). Son choix s'explique par son rôle d'organe régulateur des
activités bancaires dans la sous région ;
- des banques (Banques Internationale pour le Commerce et
l'Industrie du Sénégal-BICIS - Société
Générale des Banques du Sénégal-SGBS) ;
- des cabinets Arthur Anderson et Mamadou Gayes qui ont
assuré successivement le commissariat aux comptes de la B.H.S.
Des questions relatives à la nature des travaux qui les
lient avec le DAI, la facilitation d'accès à l'information, la
rapidité de son traitement, sa fiabilité et des remarques et
observations permettent de recueillir des avis d'expert quant à
l'appréciation de la pratique de l'Audit Interne de la B.H.S en
particulier et de l'Audit Interne dans la Banque en général.
A- L'exploitation des rapports d'Audit Interne de la B.H.S.
Nous présentons les tableaux suivant et les
commentaires qu'ils inspirent.
1- Défaillances constatées
Les tableaux présentés résultent de
l'exploitation des rapports d'Audit des comptes sur les trimestres
1er, 3ème de l'exercice 1989/1990 et le trimestre
1er de l'exercice 1990/1991. Ils permettent les constats
suivants :
Au total 25 défaillances ont été
constatées, soit 08 en moyenne par trimestre (pour le tableau
n°1).
Les services concernés sur cette période sont au
nombre de sept (07) (Comptabilité, Informatique, Crédit,
Juridique, Administratif, Audit, Personnel).
v EXERCICE 1989/1990
§ Durant le 1er trimestre 1989/1990 :
Huit (08) défaillances ont été
constatées soit six (06) au Service de la Comptabilité, un (01)
au Service Informatique et un (01) au Service d'Audit.
§ Au 3ème trimestre 1989/1990 :
Neuf (09) défaillances constatées soit :
- cinq (05) au Service de la Comptabilité ;
- une (01) au Service Informatique ;
- une (01) à la Direction du Crédit ;
- une (01) à la Direction Administrative ;
- une (01) au Département d'Audit.
v EXERCICE 1990/1991
§ Au 1er trimestre 1990/1991 :
-Trois (03) au Services Comptabilité ;
- une (01) au Service Informatique ;
-une (01) à la Direction du Crédit ;
-une (01) au Service Juridique ;
-une (01) au Département d'Audit ;
- une (01) au Service Personnel.
Nous constatons en outre que certaines défaillances
soulignées dans le rapport précédent demeurent, il
s'agit :
v EXERCICE
1989/1990
§ Pour le 3ème trimestre 1989/1990,
trois (03) défaillances reconduites soit:
- une (01) pour le Service Informatique ;
- une (01) pour la Direction du Crédit ;
- une (01) pour la Direction Administrative.
v EXERCICE
1990/1991
§ Pour le 1er trimestre 1990/1991, trois (03)
défaillances reconduites soit :
- une (01) pour le Service de Comptabilité ;
- une (01) pour le Service Informatique ;
- une (01) pour la Direction de Crédit.
Nous notons une moyenne de trois (03) par trimestre de
défaillances reconduites pour un total de six (06)
défaillances reconduites pour la période 1989/1991.
Ces constats nous permettent les observations à la page
suivante :
Tableau N°4 : Exploitation des rapports
d'Audit des comptes/Période 1989-1991
EXPLOITATION DES RAPPORTS D'AUDIT DES COMPTES
(Défaillances constatées)
|
SERVICES CONCERNES
|
Rapport Mission
1er trimestre 1989/1990
|
Rapport Mission
3ème trimestre 1989/1990
|
Rapport Mission
1er trimestre 1990/1991
|
Total Période
|
DEF. N°0
|
DEF. N°1
|
DEF. N°0
|
DEF. N°1
|
DEF. N°0
|
DEF. N°1
|
DEF. N°0
|
DEF. N°1
|
COMPTABILITE
|
6
|
-
|
5
|
-
|
3
|
1
|
14
|
1
|
INFORMATIQUE
|
1
|
-
|
1
|
1
|
1
|
1
|
3
|
2
|
DIRECTION DU CREDIT
|
-
|
-
|
1
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
SERVICE JURIDIQUE
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
-
|
1
|
-
|
DIRECTION ADMINISTRATIVE
|
-
|
-
|
1
|
1
|
-
|
-
|
1
|
1
|
DEPARTEMENT D'AUDIT
|
1
|
-
|
1
|
-
|
1
|
-
|
3
|
-
|
SAPE
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
-
|
1
|
-
|
TOTAL
|
8
|
|
9
|
3
|
8
|
3
|
25
|
6
|
*Défaillances N°1 = Défaillances
soulignées dans le rapport d'Audit précédent.
Source : BHS/Département d'Audit
Interne
Au début d'une mission d'Audit, le Service de la
Comptabilité était relativement ciblé avec 75%des
défaillances constatées ensuite viennent les Services
Informatiques (12,5%) et le Service Audit (12,5%).
La dernière mission d'Audit effectuée, montre une
extension du champ d'investigation des auditeurs et une baisse des
défaillances constatées au niveau du Service de la
Comptabilité de 75% à la première mission, elle est
à 37,5%contre 12,5% pour chaque service étudié.
En somme, sur la période étudiée, nous
notons que le Service de la Comptabilité détient 56% des
défaillances constatées, suivi respectivement du Service
Informatique 12%, du Service Audit 12%, du Service Crédit 8% et trois
(03) autres services se partagent les 12% soit 4% par service.
Les défaillances qui sont constatées dans les
activités sont relatives à :
Ø pour le service de la Comptabilité :
§ des erreurs
- d'imputation ;
- de rapport ;
- de non comptabilisation ;
- d'écarts de soldes ;
- de retard.
Ø Pour le Service Informatique :
§ des écarts entre rapprochement et inventaire.
Ø Pour la Direction du Crédit :
§ des défaillances dans la procédure à
appliquer aux ex-agents de la B.H.S et les bénéficiaires de
crédits immobiliers.
Ø Pour le Service Juridique :
§ certaines anomalies dans les dossiers archivés.
Ø Pour la Direction Administrative :
§ des défaillances dans les procédures de
régularisation.
Ø Pour le Département d'Audit :
§ du retard dans le suivi de l'exécution de certaines
directives.
Ø Pour le SAPE :
§ des défaillances dans la procédure de
règlement des dépenses.
Tableau N°5 : Suite donnée à
l'exploitation des rapports d'Audit des comptes/Période
1989-1991
EXPLOITATION DES RAPPORTS D'AUDIT DES COMPTES (Suite
donnée à la défaillance)
|
SERVICES CONCERNES
|
Rapport de Mission
1er trimestre 1989/1990
|
Rapport de Mission
3ème trimestre 1989/1990
|
Rapport de Mission
1er trimestre 1990/1991
|
TOTAL
|
Ex
|
NE
|
C
|
Ex
|
NE
|
C
|
Ex
|
NE
|
C
|
Ex
|
NE
|
C
|
COMPTABILITE
|
4
|
2
|
-
|
3
|
1
|
1
|
3
|
-
|
-
|
10
|
3
|
1
|
INFORMATIQUE
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
3
|
DIRECTION DU CREDIT
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
2
|
-
|
SERVICE JURIDIQUE
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
1
|
-
|
DIRECTION ADMINISTRATIVE
|
-
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
DEPARTEMENT AUDIT
|
1
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
3
|
-
|
-
|
SAPE
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
1
|
-
|
-
|
TOTAL
|
5
|
2
|
1
|
5
|
2
|
2
|
5
|
2
|
1
|
15
|
6
|
4
|
Ex = Exécutées ou en cours
NE = Non exécutées
C = Contestées
Source : BHS/Département d'Audit
Interne
2- Les suites données aux défaillances
Le tableau n°2 (en valeurs absolues)
relatif à la suite donnée aux défaillances
constatées par les services concernés, c'est-à-dire s'il y
a exécution de tâches de nature à supprimer ces faiblesses,
non exécution ou simplement constatation.
Nous notons sur les vingt cinq (25) défaillances
constatées que :
- quinze (15) sont `'exécutées'' ;
- six (06) `'non exécutées'' ;
- et quatre (04) contestées.
Ø Sur les quinze (15) défaillances
`'exécutées'' :
§ Le Service de la Comptabilité totalise:
- dix (10) `'exécutées'' ;
§ suivi du Département d'Audit qui comptabilise trois
(03) `'exécutées'' ;
§ ensuite les Services Administratifs un (01) pour chacun
soit un total de deux (02).
Ø Sur les six (06) `'non
exécutées'' :
§ Le Service de la Comptabilité totalise trois
(03) ;
§ Suivi de la Direction du Crédit qui comptabilise
deux (02) ;
§ Et en fin le Service Juridique qui se retrouve avec une
(01) `'non exécutée''.
Ø Sur les quatre (04) `'contestées'' :
§ Le Service Informatique viens en tête avec trois
(03) `'contestées'' ;
§ Suivi du Service de la Comptabilité qui totalise
une (01) `'contestée''.
*Pour le1er trimestre 1989/1990, on note :
Ø Cinq (05) défaillances
`'exécutées'' dont :
§ Le Service de la Comptabilité totalise quatre
(04) ;
§ Le Département d'Audit une (01).
Ø Deux (02) `'non exécutées'' qui sont le
fait :
§ du Service de Comptabilité.
Ø et une (01) `'contesté'' par :
§ le Service Informatique.
*Pour le troisième trimestre 1989/1990 :
Ø cinq (05) défaillances
`'exécutées'' dont :
§ Le Service de la Comptabilité récolte trois
(03) ;
§ La Direction Administrative totalise une (01) ;
§ Et le Département d'Audit qui totalise une (01).
Ø Deux `'non exécutées'' dont :
§ Une (01) pour le Service Comptabilité ;
§ Une (01) pour la Direction du Crédit.
Ø Deux (02) contestés dont :
§ Une (01) pour le Service de Comptabilité ;
§ et une (01) pour le Service Informatique.
*Pour le premier trimestre 1990/1991 :
Ø Cinq (05) défaillances exécutées
dont :
§ Trois (03) sont le fait du Service de la
Comptabilité ;
§ Une (01) pour le Département d'Audit ;
§ Une (01) par le Service du Personnel (SAPE).
Ø Deux (02) `'non exécutées'' dont :
§ Une (01) pour la Direction du Crédit ;
§ Et une (01) pour le Service Juridique.
Ø Une (01) `'contestée'' qui est le fait du Service
Informatique.
Ces constats nous permettent les observations
suivantes en valeurs relatives:
- 60% des défaillances constatées ont trouvé
des solutions ;
- 24% sont `'non exécutées'' soit parce que les
services n'ont pas reçu l'aval de la Direction Générale ou
qu'une note interne n'a pas été prise en ce sens ;
- 16% sont contestées, c'est-à-dire que les
services `'incriminés'' ne reconnaissent pas l'anomalie
soulignée.
Ø Concernant les défaillances
`'exécutées'' :
§ Le Service de la Comptabilité occupe 66% du total
des défaillances exécutées ;
§ suivi de l'Audit avec 20% ;
§ et les deux Services Administratifs 7% chacun soit 14%.
Ø En ce qui concerne les `'non
exécutées'' :
§ Le Service de la Comptabilité occupe 50% du
total ;
§ suivi du Service de Crédit 33,4% ;
§ et Service Juridique 16,6%.
Ø Pour les contestées :
§ Le Service Informatique vient en tête avec 75% du
total ;
§ et le Service de la Comptabilité 25%.
Nous pouvons affirmer, par rapprochement des situations sur les
défaillances constatées sur les activités des Services et
sur les suites données aux dites défaillances, que le DAI exerce
un contrôle assidu sur la majorité des services de la Banque mais,
pas tous, que les anomalies constatées sont portées à la
connaissance de la Direction Générale qui veille à leur
éradication, que ces anomalies sont reconnues réelles, par
contre, certaines directives tardent à être
exécutées comme le fait que certaines défaillances sont
contestées.
Ce constat suscite quelques interrogations :
- pourquoi le DAI n'exerce pas un contrôle dans toutes les
activités de la Banque ? Ensuite, ne détermine pas les
incidences financières ?
- pourquoi les techniques utilisées sont exclusivement
celles de la comptabilité ?
- pourquoi certaines directives tardent à être
exécutées ?
- pourquoi certaines défaillances sont
contestées ?
B- La confirmation par les tiers
Nous avons cherché une confirmation sur la pertinence de
la pratique d'Audit Interne sur les activités de la B.H.S d'une part par
les tiers et ensuite par rapprochement de la méthode d'approche des
contrôles monétaires et celle des auditeurs de la Banque.
1- La confirmation auprès des structures
visitées
Il nous a été permis de mener des enquêtes au
niveau des structures précitées (BCEAO, BICIS, SGBS, Cabinets
financiers).
Les questions posées sont relatives à la
rapidité et fiabilité des informations traitées en commun
avec le DAI de la B.H.S, plus leurs avis sur la pratique de l'Audit Interne
dans l'activité.
Notre ambition a été limitée, car il est
juste de reconnaître qu'une banque ne peut émettre des jugements
sur les activités d'une autre. Il revient à la banque d'organiser
la collecte d'informations nécessaires à ses activités
notamment par minitel, donc les critères de rapidité et de
fidélité reposent sur sa propre diligence.
S'agissant de l'Audit financier, le Service d'Audit Interne lui
permet une prompte disponibilité des informations, ce qui est de nature
non seulement à faciliter la mission de certification, mais aussi de
`'l'écouter''
Enfin, foi d'Expert, la rentabilité d'un Service d'Audit
Interne peut relativement poser problème si on oublie `'que le
diagnostic d'un médecin peut se vouloir préventif à
l'effet de sauvegarder la bonne santé de l'individu''.
2- La confirmation par rapport à la Méthode de
Contrôle Monétaire
Les méthodes utilisées par les auditeurs internes
de la B.H.S, garantis des objectifs que la Direction Générale lui
a assignées : rapprochée à la préoccupation de
contrôle des autorités monétaires nous renseignent sur les
caractéristiques de leur programme de contrôle respectif.
En effet, l'objectif global des autorités
monétaires et par dérivée la commission de
vérification des banques est de mieux saisir, de mieux exploiter et de
mieux contrôler, aussi bien l'évolution générale et
les données globales de la politique monétaire, que celle de la
situation de chaque banque, notamment en matière de distribution de
crédit (encadrement, réserves obligatoires) d'origine et d'emploi
des ressources, d'échéanciers des ressources. Cela explique les
contrôles sur pièces et sur place.
Le respect de la réglementation bancaire nonobstant le
profit dans les activités d'intermédiation astreint la Direction
Générale de la B.H.S à mettre en place un dispositif de
contrôle efficace, motif de la création d'un Département
d'Audit qui doit veiller à l'état du contrôle interne et
à la `'sécurité de l'activité bancaire''.
De ces deux considérations générales, il est
évident que les auditeurs internes de la Banque sont comptables du
respect des prescriptions réglementaires de la Commission de
vérification des banques aussi bien lors des imputations que lors des
arrêtés des situations périodiques, bilan, comptes de
résultat. Ce qui explique largement les mêmes techniques
utilisées (cf. programme de travail des auditeurs internes et
contrôleurs bancaires présenté en première et
deuxième partie du présent rapport).
Autrement dit, les Inspecteurs bancaires utilisent relativement
les mêmes techniques que les auditeurs internes de la banque.
En outre, les diligences normales en matière de
révision comptable sont appliquées tant par les auditeurs
internes de la banque qui, dans leur rapport de mission spécifient
clairement avoir effectué leur mission `'conformément aux normes
de révision comptable généralement admises'', que par les
Inspecteurs bancaires pour qui la base de départ de leur méthode
est la comptabilité.
L'autre technique de contrôle utilisée aussi bien
par les auditeurs internes de la Banque que par les inspecteurs de la
Commission est celle applicable à la gestion (patrimoine propre à
la Banque).
Cependant, il existe un domaine relatif à
l'intégrité du système bancaire qui échappe
à l'activité de contrôle des auditeurs et attire toute la
prudence des inspecteurs.
L'étendu des deux programmes de contrôle se
différencie sur certains aspects du fait que celui des Inspecteurs est
beaucoup plus étendu, plus étoffé. Les
considérations suivantes peuvent expliquer notamment :
- la différence dans la
périodicité ;
- le travail d'un employé est contrôlé par
son supérieur hiérarchique, l'auditeur interne vérifie si
ce contrôle est bien effectué, l'Inspecteur s'assure des deux
formes de contrôle (exécution, inspection) ;
- l'étendu du programme de vérification des
Inspecteurs de la Commission ne dépend pas de leur appréciation
de l'efficacité du système de contrôle interne propre
à la Banque pour alléger leurs travaux d'inspection. Ils
apprécient ce dispositif du contrôle interne qu'ils mentionnent
dans leur rapport final ;
- le rapport de mission de l'auditeur interne de la Banque
comparé à celui des inspecteurs bancaires peut être
jugé lapidaire.
Nous pouvons affirmer que les méthodes utilisées
par les auditeurs internes (donc de la Direction Générale) sont
tributaires des préoccupations des autorités monétaires,
en conséquence renforce la nécessité de la pratique
d'Audit Interne dans l'activité bancaire.
|