SOMMAIRE
DEDICACES I
REMERCIEMENTS II
ABRÉVIATIONS, ACRONYMES ET SIGLES V
SOMMAIRE VIII
INTRODUCTION GENERALE 1
CHAPITRE I. CONTEXTE GENERAL ET PROBLEMES DE RECHERCHE
6
1.1. LE CONTEXTE DE LA RECHERCHE: PASTORALISME, AIRES
PROTÉGÉES ET ESSOR DU COTON 7
1.2. PROBLÉMATIQUE ET JUSTIFICATION DE LA RECHERCHE 11
1.3. QUESTIONNEMENT SCIENTIFIQUE ET HYPOTHÈSES DE
RECHERCHE 12
1.4. OBJECTIFS 14
1.5. DÉMARCHE CONCEPTUELLE 15
CHAPITRE II. ETAT DES CONNAISSANCES : FONCTIONNEMENT
DES ECOSYSTEMES SAVANIENS, SOCIOLOGIE DU PASTORALISME ET
EVOLUTION DE LA POLITIQUE DE CONSERVATION 22
2.1. NATURE ET TYPES DE SAVANES 23
2.2. LES ÉCOSYSTÈMES SAVANIENS : FONCTIONNEMENT ET
PERTURBATION 24
2.3. LES INTERACTIONS ENTRE LE BÉTAIL ET LA FAUNE SAUVAGE:
QUELLE POSSIBILITÉ DE COMPROMIS ? 37
2.4. LE PASTORALISME : UN GENRE DE VIE, UN RAPPORT PARTICULIER
À L'ESPACE 38
2.5. LES GRANDES ÉTAPES DANS L'HISTOIRE DE LA CONSERVATION
40
CHAPITRE III. CARACTERES PHYSIQUES, HUMAINS ET SOCIO
- ECONOMIQUES DE LA PROVINCE DE LA TAPOA 43
3.1. LA ZONE D'ÉTUDE ET SA LOCALISATION 44
3.2. LE MILIEU BIOPHYSIQUE 46
3.3. LE MILIEU HUMAIN 59
3.4. LES SYSTÈMES D'ÉLEVAGE 60
3.5. LES AUTRES ACTIVITÉS SOCIO-ÉCONOMIQUES 64
CHAPITRE IV. LES UNITES PAYSAGERES PASTORALES DANS LE
TERROIR ET DANS L'AIRE PROTEGEE VOISINE : DEFINITION,
DISTRIBUTION SPATIALE ET CARACTERISTIQUES 68
4.1. INTRODUCTION 69
4.2. MATÉRIEL ET MÉTHODES 69
4.3. RÉSULTATS ET DISCUSSION 82
4.4. CONCLUSION 107
CHAPITRE V. LES SYSTEMES D'ELEVAGE A KOTCHARI : PRATIQUES
ET STRATEGIES D'HIER ET D'AUJOURD'HUI 108
5.1. INTRODUCTION 109
5.2. MATÉRIEL ET MÉTHODES 110
5.3. RÉSULTATS ET DISCUSSIONS 116
5.4. CONCLUSION 169
CHAPITRE VI. LE TROUPEAU AU PATURAGE :
LOGIQUES, REPRESENTATIONS ET REALITES DU TERRAIN 171
IX
6.1. INTRODUCTION 172
6.2. MATÉRIEL ET MÉTHODES 173
6.3. RÉSULTATS ET DISCUSSIONS 178
6.4. CONCLUSION 234
CHAPITRE VII. DISCUSSION GENERALE : SYNTHESE, CONCLUSION
ET PERSPECTIVES 236
7.1. SYNTHÈSE 237
7.2. CONCLUSION GÉNÉRALE 246
7.3. PERSPECTIVES DE RECHERCHE FUTURES 256
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 258
TABLE DES MATIERES 293
LISTE DES CARTES 308
LISTE DES ENCADRÉS 309
LISTE DES FIGURES 310
LISTE DES PHOTOGRAPHIES 313
LISTE DES TABLEAUX 314
ABSTRACT 316
RESUMÉ 317
ANNEXES 318
ANNEXE 1. ENQUÊTE SUR LES PRATIQUES ET LA
CATÉGORISATION DES PÂTURAGES 319
ANNEXE 2. GUIDE D'ENTRETIEN PERSONNES RESSOURCES 326
ANNEXE 3. ESPÈCES HERBACÉES CARACTÉRISTIQUES
DES GROUPEMENTS AGROSTOLOGIQUES 330
ANNEXE 4. LISTE FLORISTIQUE HERBACÉE 331
ANNEXE 5. LISTE FLORISTIQUE LIGNEUSE 335
INTRODUCTION GENERALE
2
L'élevage est une activité
socio-économique d'importance majeure dans le monde, en particulier en
Afrique au Sud du Sahara, il assure à la fois des fonctions
macroéconomiques et environnementales.
Sur le plan économique, les populations de l'Afrique
subsaharienne, en particulier les plus pauvres, en dépendent comme
source d'aliments et de revenus monétaires (Zoundi & Hitimana,
2008). Par ailleurs, il constitue une assurance contre les risques pour ces
populations qui tirent leurs moyens d'existence de l'agriculture. A
l'échelle de la sous-région ouest-africaine, l'élevage
contribue en moyenne pour 40% du PIB agricole (PROCORDEL,
2005) et cette valeur peut atteindre 50% si on prend en compte
la force de travail et la fumure organique (Smith et al.
1996). Numériquement, la région
sahélienne compterait jusqu'à 25 % de bovins, 33 % d'ovins et 40
% de caprins de tout l'effectif de l'Afrique subsaharienne. Au Burkina Faso,
l'élevage constitue la deuxième ressource du secteur primaire
burkinabé, représentant 27,2% de sa valeur ajoutée (MRA,
2006), il est d'ailleurs en passe de passer en première
place1. Il participe effectivement à la constitution de 25%
du PIB agricole (Wane, 2006 ; Nori, 2007), de 12% du PIB national, de 18,6% des
recettes d'exportation et se révèle être une source de
revenu pour plus de 86 % de la population active et la première forme de
capitalisation pour la quasi-totalité des ménages ruraux et
même urbains (MRA, 2005) du pays. Le cheptel, numériquement
important et diversifié (MRA, 2004) se chiffrait en 2005 entre 7,2
millions (Wane, 2006) et 7,6 millions (MRA, 2006) de têtes pour la seule
espèce bovine.
Sur le plan environnemental, une grande partie de la
région, celle formant les États sahéliens, est faite de
zones arides et subarides et l'élevage y apparaît, en particulier
dans les contrées plus au nord, comme étant la forme de
valorisation la plus efficace (Wane, 2006 ; Nori, 2007). La zone renferme, en
effet, jusqu'à 38,2% de terres arides, écologiquement fragiles,
aux écosystèmes en déséquilibre et peu favorables
au développement de la production végétale (Zoundi &
Hitimana, 2008). Dans cette bande aride, la production animale est basée
sur les ressources naturelles (fourrage herbacés et ligneux) à
distribution fortement aléatoires (dispersées dans le temps et
dans l'espace) qui sont pâturées par le bétail. Cette
valorisation qui se fait selon un mode extensif à mobilité
parfois forte lui permettant d'exploiter les complémentarités
intra-zonales ou inter-zonales, est la preuve d'une adaptation du
système au contexte environnemental. Au-delà de la
mobilité, d'autres stratégies de valorisation de ces milieux
(diversification des espèces animales, dispersion des troupeaux et
maximisation de leur taille) (Dahl, 1983 ; Wane, 2006) sont mises en oeuvre et
nourrissent la conviction des spécialistes de la question pastorale (par
exemples Benoit, 1976, 1998 & 1999 ; Toutain, 1991 ; Boutrais, 1994 ; Daget
& Godron, 1995 ; Faure, 1997 ; Touré, 1994 & 1997; Lhoste, 2004
; Wane, 2006) sur la bonne adaptation socio-économique et
écologique de l'élevage à l'environnement originel de ces
zones. Les groupes pastoraux évoluent, en effet, dans des régions
où les conditions agro-écologiques et les caractéristiques
des ressources en pâturages ne sont favorables que de manière
très variable et imprévisible du fait des conditions
pédologiques et climatiques très contraignantes (Zoundi &
Hitimana, 2008). Elles sont, en effet, «
hétérogènes, fragmentées, liées aux
régimes pluviométriques
1 Les tendances indiquent cependant que le secteur
minier en particulier l'or pourrait occuper cette place au détriment de
l'élevage et du secteur agricole, ce dernier étant jusque
là à cette place, grâce au coton.
saisonniers, divergentes en fonction du temps (variables) et
globalement caractérisées par des conditions climatiques
capricieuses (imprévisibles) » (Nori et al. 2008).
Depuis toujours, l'élevage pastoral a été
une composante majeure de l'élevage au niveau mondial. Il se pratique
sur environ 25% des terres du globe, depuis les zones arides et subarides
d'Afrique (66% des terres du continent) et la péninsule arabique aux
hautes terres d'Asie et d'Amériques latine (Nori, 2006 & 2007 ; Nori
et al. 2008). D'après la FAO (in Nori, 2007), en 2001
cet élevage fournissait 10% de la production mondiale de viande et
faisait vivre quelques 200 millions d'exploitations familiales pour près
d'un milliard de chameaux, bovins et petits ruminants. Au Burkina Faso
où l'élevage est essentiellement de type extensif (MRA, 2004),
les systèmes pastoraux (à petite et grande
transhumance)2 pratiqués principalement par les ethnies
peules, forment la majorité du cheptel (70% du cheptel bovin selon Wane
(2006)), représentant 60 % des productions de viande (MRA, 2006).
La péjoration du climat en cours depuis les
années sèches de 70 et 80 dans les zones sahéliennes et
soudaniennes de l'Afrique au Sud du Sahara a, cependant, profondément
bouleversé l'équilibre instable (Breman & De Ridder, 1991 ;
Daget & Godron, 1995) qui avait cours dans les environnements pastoraux
marquant ainsi les systèmes de vie des populations, notamment des
peuples pasteurs (Santoir 1999, Wittig et al. 2007). Si la
transhumance, système pastoral dominant dans la région,
caractérisait depuis toujours les systèmes de production de ces
sociétés, sa forme et ses manifestations se sont trouvées
ainsi profondément modifiées et tout indique que la tendance va
se poursuivre. Alors que par le passé les transhumances vers le sud de
la sous-région étaient moins importantes que celles vers le nord,
c'est plutôt l'inverse qui est observé de nos jours.
D'après Kagoné (2000), le domaine soudanien était
historiquement celui des communautés agraires sédentaires, les
éleveurs peuls de bovins zébus ne s'y aventurant que pour la
transhumance de saison sèche. De nos jours, ceux-ci investissent donc de
nouveaux territoires, notamment vers le sud dans une zone
considérée désormais comme plus clémente qui
était encore, dans un passé récent, peu utilisée
bien que relativement bien pourvue en ressources notamment fourragères
(Daget & Godron, 1995 ; Boutrais, 1990 & 1996 & 2007 ;
Kagoné, 2000 ; Convers, 2002). Les éleveurs évitaient
autrefois la partie méridionale de la région pour plusieurs
raisons : faible qualité des ressources pastorales comparées
à celles de la région strictement sahélienne (Breman et De
Ridder, 1991), risques en particulier sanitaires (présence
endémique des simulies et des glossines, vecteurs respectifs de
l'onchocercose et de la trypanosomose) (Carrière & Toutain, 1995;
Daget & Godron, 1995 ; Benoit, 1998 ; Kagoné, 2000) et risques plus
élevés de conflits avec les agriculteurs.
Face aux crises alimentaires récurrentes vécues
en zones sahéliennes, les éleveurs n'ont donc plus peur
d'affronter ces risques pourtant avérés mais qui sont en recul
dans la région nord-soudanienne (Kagoné, 2000). Bon nombre
d'entre eux s'y installent (phénomène de sédentarisation)
et, pour ceux qui ont connu une grande décapitalisation de leur cheptel,
s'adonnent plus ou moins fortement à l'agriculture (Santoir, 1998 ;
Kaboré, 2010). De nos jours, la part des agropasteurs et agro
éleveurs augmente au détriment de celle des pasteurs
2 L'élevage nomade, autre composante du
système pastoral, est marginal au Burkina, Il est cantonné
à l'extrême Nord-est du pays (Oudalan).
4
purs (Bonfiglioli, 1992 ; Seré, 1994 ; Smith et
al. 1997 ; Zoundi & Hitimana, 2008). Ces systèmes
agropastoraux sédentaires ou systèmes mixtes
agriculture-élevage qui combinent agriculture et élevage pour
l'autoconsommation et pour la vente, ont connu une croissance importante, en
raison de cette sédentarisation, de la poussée
démographique (cause d'extension des surfaces cultivées) et des
mutations socio-économiques (individualisation et pluriactivité
des exploitations, baisse des complémentarités, etc.) (Daget
Godron, 1995 ; Barrière, 1996), du transfert de propriété
du cheptel et des difficultés et conflits liés à la
transhumance (Zoundi & Hitimana, 2008) en zone soudanienne.
Tout ce processus a abouti à l'accroissement notable
des effectifs animaux dans les zones nord et sud soudaniennes des États
de la sous-région. Cela a été d'autant plus possible que,
le rôle de l'élevage dans l'économie ne cessant de prendre
de l'ampleur, nos États ont été poussés à
imaginer tant bien que mal des politiques de soutien (campagne de vaccination
à grande échelle, hydraulique pastorale, politique de
sédentarisation par le ranching, cultures fourragères, etc.)
(Touré, 1994). Si les mesures proposées n'ont pas toujours fait
la preuve de leur pertinence (Touré, 1994 & 1997), elles sont au
moins une indication de l'intérêt que les politiques portent au
secteur de l'élevage en général. Ces politiques, outre
qu'elles ne sont parfois pas adaptées ou qu'elles s'inscrivent peu dans
une perspective de long terme (Bourbouze et al. 2001), sont
généralement mises à mal du fait de
«contraintes» réelles de terrain pour l'élevage mobile
dont les principales sont une expansion démesurée du front
agricole et la mise en place d'aires protégées de mieux en mieux
surveillées (Sournia, 1987 ; Yaméogo, 2005 ; Kaboré,
2010). Or ces deux éléments sont définitivement inscrits
dans les réalités de nos pays, du moins tant qu'aucune politique
de rupture n'intervient. L'expansion de l'agriculture s'inscrit dans une
dynamique naturelle qui accompagne l'accroissement démographique tandis
que les actions de conservations relèvent d'une tendance mondiale de
préservation des écosystèmes et de la biodiversité
utile dont le taux d'extinction actuel de 10% laisse présager un
déclin très préoccupant comme le fait observer
Kièma S. (2007). Tout ceci a l'inconvénient d'exposer les
pâturages soudaniens à la surexploitation et compromet, par effet
boomerang, la survie de l'élevage. Il est donc clair que, même si
l'État exprime une politique volontariste à l'égard de
l'élevage, ce dernier est contraint de s'adapter et cela exige, de la
part des éleveurs, la mise en oeuvre de pratiques pastorales
«meilleures» (ou bonnes) sur les rares et pauvres terres communes
toujours accessibles.
Cette réalité générale
décrit parfaitement les évolutions en cours dans l'Est du
Burkina, en particulier dans la Tapoa, une province qui connaît un grand
dynamisme agricole et dont une grande partie (33% selon ACRA (2009)) est
couverte de nombreuses réserves de faunes totales et partielles. Cette
province a été et demeure toujours une destination
privilégiée pour les pasteurs sahéliens venant du nord du
pays et du Niger (Paris, 2002). Les éleveurs y sont attirés par
une disponibilité en ressources naturelles qui serait meilleure que dans
leurs zones d'origine, mais la région représente aussi une zone
de passage pour les pasteurs en transit vers le Togo et surtout le
Bénin. Toutain et al. (2001), Paris (2002) et Kaboré
(2010) indiquent en outre que la possibilité de
pénétration illégale dans le Parc du W expliquerait aussi
la préférence des pasteurs en transit ou en accueil saisonnier
pour certaines zones de la province de la Tapoa. Le terroir de Kotchari est
l'une de ces destinations privilégiées et on peut s'interroger
sur sa capacité à supporter durablement ce niveau
d'emprise. De fortes concentrations animales y sont en effet
enregistrées et la sécurité de l'élevage et des
groupes pastoraux de même que l'intégrité des ressources
naturelles, y semblent menacées dans l'avenir.
La présente recherche se propose de contribuer,
à l'échelle de l'espace d'un terroir, celui de Kotchari dans la
province de la Tapoa, à élucider les dynamiques qui y ont cours
et de proposer des interventions sur le système global qui pourraient
aider à sécuriser le système pastoral et l'atteinte des
objectifs des actions de conservation de la nature.
Le manuscrit se structure de la manière suivante, en sept
chapitres:
Dans le premier chapitre, nous décrivons la
problématique telle qu'elle se pose à la province de la Tapoa et
à notre terroir puis exposons comment nous comptons l'aborder. Ensuite,
dans le chapitre II, nous exposons les connaissances déjà
disponibles, sur lesquelles nous allons nous appuyer pour aborder les questions
d'interactions société/nature. Dans le troisième chapitre,
nous donnons un aperçu sur la zone d'étude par une description au
triple plan physique, humain et socio-économique. Dans le chapitre IV,
nous caractérisons les ressources pastorales notamment
fourragères (carte pastorale écologique) et évaluons les
risques éventuels auxquels elles s'exposent ainsi que les
opportunités et les difficultés de leur valorisation par le
bétail. Dans le chapitre V les pratiques et stratégies des
éleveurs et leur évolution sur une vingtaine d'années ont
été analysées en mettant l'accent sur trois aspects: (i)
la pression démographique, (ii) la pression animale et (iii) les
pratiques des éleveurs. Au préalable, un profil des
éleveurs présents ou fréquentant le terroir (typologie) a
été réalisé, de là les pratiques ont
été suivies pour comprendre les stratégies qui les
sous-tendent. Dans le chapitre VI, pour bien appréhender les
connaissances des éleveurs sur leurs ressources (carte pastorale
participative), leur manière de catégoriser et de classifier les
milieux qu'ils exploitent de même que les logiques en jeu, nous avons par
enquête et suivi de troupeaux au pâturage, analysé la
manière dont ils font exploiter lesdites ressources par leurs troupeaux
et les stratégies qui les sous-tendent. Cela a permis par ailleurs, de
voir comment les éleveurs mettent en oeuvre leurs connaissances et
d'identifier les contraintes qui se présentent à eux.
Enfin, dans le chapitre VII, après une brève
synthèse des principales conclusions de la recherche, nous faisons, des
propositions pour un système durable d'exploitation pastorale s'appuyant
sur les informations pertinentes fournies par la recherche avec pour
préoccupation de permettre une cohabitation viable entre les
activités pastorales et les réserves en particulier le complexe
du W.
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