CHAPITRE IV
RESULTATS ET PORTEE DE L'ETUDE
Ce chapitre intitulé «résultats et
portée de l'étude» va nous permettre dans un premier temps
d'extraire les résultats du traitement des données, toutes les
solutions qui s'offrent à nous et dans un deuxième temps, de
faire ressortir les intérêts liés à cette
analyse.
4.1 Les résultats et interprétation
Dans cette session de travail, nous présentons les
résultats selon l'identification des répondants et leur
perception du FPPN dans sa généralité et dans son
fonctionnement.
L'identification consistera à repartir les
répondants par grade, lieu de service, par sexe et selon la situation
matrimoniale.
Les généralités sur le FPPN nous
permettront de recueillir les avis des adhérents sur la couverture
médicale et des allocations, sur le prélèvement
obligatoire des cotisations et sur le plan épargne plus.
Le fonctionnement du FPPN sera également analysé
selon la vision des adhérents.
4.1.1 L'identification
a) Le grade de l'adhérent
La hiérarchie des grades définie par les statuts
généraux des corps de la Sûreté nationale, compte
trois catégories de personnel par ordre croissant: les sous-
officiers, les officiers et les commissaires de police.
Graphique n°1
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Source : Données
d'enquête
Il ressort de cette figure que l'enquête s'est
portée sur environ 4% des commissaires, 13% des officiers et 68% des
sous officiers.
Dans notre étude, nous avons
préféré avoir l'assentiment des répondants selon
leur grade. Ceci nous permet de savoir si le grade est un facteur influent.
Ainsi, parmi les 566 enquêtés, nous avons 4% des commissaires, 13%
des officiers et 68% des sous officiers. Il est également
important de préciser que 15% des enquêtés
n'ont pas voulu décliner leur grade. Nous pouvons donc déduire
que les sous officiers sont de loin la grande majorité des
adhérents du FPPN, et cela est confirmé par l'effectif actuel
(février 2006) de la Police Nationale qui compte en son sein 3,58% des
commissaires, 11,50% des officiers et 84,90% des sous officiers.
b) Le service des adhérents
Pour la bonne compréhension du sujet, nous avons
subdivisé les différents services de la police nationale en trois
selon la spécificité des missions et leur regroupement. Ainsi,
nous avons les unités d'intervention qui ont pour mission principale, le
maintien de l'ordre ; les commissariats d'arrondissement qui ont pour
mission principale la police administrative et judiciaire et les autres
services de spécialité et d'administration.
Graphique n°2
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Source : Données
d'enquête
Nous notons dans notre étude que 27,7% des
répondants sont issus des unités d'intervention, 37,1% viennent
des arrondissements et enfin 27% sont repartis dans les autres services. De
même, 8,1% des répondants ont omis d'indiquer leur lieu de
service.
Ce résultat pourrait s'expliquer par le fait que les
arrondissements constituent le principal lieu de la police judiciaire et aussi,
ils sont représentés sur toute l'étendu du territoire
national.
Par contre, il n'y a que trois unités d'intervention
sur tout le territoire national. Elles sont toutes localisées uniquement
à Abidjan.
En fait, les fonctionnaires des deux premiers services sont
plus exposés aux sinistres tels que les accidents de circulation, les
traumatismes par arme à feu et les agressions.
c) Le lieu de service
Graphique n°3
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Source : Données
d'enquête
Selon nos résultats, 61% des répondants sont
dans la ville d'Abidjan contre 35% à l'intérieur du pays
défini selon notre méthode d'étude. Ces résultats
s'expliquent par le fait de la division du pays en deux zones depuis le 19
septembre 2002. Cette division a entraîné un regroupement des
fonctionnaires de police dans les zones non occupées et surtout dans la
ville d'Abidjan.
L'intérêt de cette variable réside dans le
fait que, le FPPN qui vient de commencer ses activités il y a seulement
six ans, n'était pas représenté dans toutes les villes
où l'on compte les fonctionnaires de police. Cette variable va nous
permettre de recueillir les difficultés des adhérents afin de
faciliter leur accessibilité aux prestations du FPPN.
d) Le sexe de l'adhérent
Graphique n°4
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Source : Données
d'enquête
Notre étude montre que les répondants de sexe
féminin représentent seulement 6% et ceux de sexe masculin 78%.
L'on peut expliquer ce résultat par le fait de la rentrée tardive
des femmes dans le corps de la police nationale avec une discrimination
positive qui instaurait un taux de 10% concernant le recrutement des candidats
de sexe féminin.
Il faut préciser que les premières femmes ont
été admises à la police nationale le 01 février
1988.
e) La situation matrimoniale
Graphique n°5
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Source : Données
d'enquête
Nous constatons sur ce graphique que la majorité des
répondants sont célibataires avec 60,2% des cas.
Notre étude révèle donc que 60% des
répondants sont célibataires. Cela reflète la tendance
générale au niveau de la police nationale qui recrute des
candidats dont la majorité est située entre 18 et 25 ans.
Exemple : le résultat du concours 2005
d'entrée à l'école de police qui vient d'être
proclamé en 2006 ; fait état d'environs 2000 admis pour les
sous-officiers uniquement alors que l'âge requis est situé entre
18 et 25 ans.
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