Le nombre de genres sur les deux parcelles est sensiblement
égal. On compte 121 genres sur la parcelle exploitée contre 122
dans la forêt mature. 21 genres sont exclusifs pour l'un et l'autre site.
Ils sont pour la plupart représentés par un nombre très
limité d'individus. Les deux sites ont 101 genres en partage.
Lorsque l'on considère le nombre d'individus, les
genres les plus représentés sont par ordre décroissant
Cola (90 individus soit 9,09% des effectifs), Tabernaemontana
(80 individus, 8,08%), Staudtia (65 individus, 6,57%),
Hylodendron (34 individus, 3,43%), Celtis (33individus,
3,33%) pour la parcelle exploitée. En parcelle non exploitée, on
a Cola (86 individus soit
7,59%), Tabernaemontana (67 individus, 5,91%),
Blighia (61 individus, 5,38%), Celtis (50 individus, 4,41%),
Diospyros (43 individus, 3,8%) (Tableau 5).
Les effectifs et les proportions des genres montrent qu'il
n'y a pas une différence significative entre les deux peuplements. La
question qui se pose est donc celle de savoir si l'exploitation
sélective de la forêt n'entraîne pas à court terme
une érosion ou tout au moins une modification de la diversité des
genres ? L'examen de la diversité des espèces nous permettra de
répondre de manière plus concluante à la question.
En termes de nombre d'espèces, les genres les plus
diversifiés dans la parcelle exploitée sont : Cola,
Diospyros (6 espèces), Sterculia et Trichilia (4
espèces), Klainedoxa, Irvinguia, Celtis (3
espèces). Dans la parcelle non exploitée les genres abondants
sont comme pour la première parcelle Cola et Diospyros
(6 espèces). Ils sont suivis par Celtis,
Entandrophragma, Fagara et Sterculia (3
espèces).
Tableau 5 : Les genres dominants sur les deux sites
(nombre d'individus > 5)