2.1.3 La période allant de 1970 à 1978
:
Suite à la phase d'investissement intense du premier
plan quadriennal, les autorités politiques algériennes ont
rencontré des contraintes qui les ont poussé à confier
à partir de 1970, aux banques primaires, la gestion et le contrôle
des opérations financières des entreprises publiques.
Cette nouvelle vocation attribuée au système
bancaire algérien impliquait nécessairement, la
réorganisation de toutes les structures financières du pays (la
réforme de 1970).
2.1.4 La période allant de 1978 à 1982
:
En 1978, le système bancaire algérien affecte le
financement des investissements dits « stratégiques
» au Trésor public, sous forme de concours remboursables
à long terme. Le crédit bancaire à moyen terme est
supprimé du système de financement des investissements
planifiés, à l'exception de certaines activités (transport
et services).
La loi de finance de 1982 fait introduire une nouvelle
doctrine. L'intervention des banques primaires dans le financement des
investissements publics devrait obéir aux critères de
rentabilité financière.
En ce qui concerne le secteur privé, le secteur bancaire
intervient rarement comme pourvoyeur de crédits d'investissement. Ce
secteur à tendance à s'autofinancer.
2.1.5 La période allant de 1982 à 1986
:
Cette période s'est caractérisée par la
création de deux banques primaires : La première, étant la
Banque de l'Agriculture et du Développement Rural
(B.A.D.R),
elle fut créée en 1982. La seconde
banque créée en 1985, est issue du Crédit
Populaire d'Algérie
(C.P.A), il s'agit de la
Banque de Développement Local
(B.D.L). Elle a pour
rôle le financement des unités économiques locales.
2.1.6 La période allant de 1986 à 1990
:
Il est important de relever, que la loi bancaire de 1986
relative au régime des banques et du crédit, n'a pas
été mise en oeuvre et ce, à cause de
l'accélération du processus de réforme fondé sur
les critères de rentabilité financière, car « le
système de financement qui a prévalu avant cette loi a connu des
phénomènes corrélatifs tels que la faiblesse, voire
l'inexistence de marchés monétaire et financier, un faible
degré de bancarisation de l'économie, la domiciliation
obligatoire unique des entreprises publiques auprès des banques
primaires, et enfin l'absence d'une véritable politique d'encadrement du
crédit. ».
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